12. 1. Le salaire minimum À partir de la diapo 20 du diaporama de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux: ici
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14. Salaire Net Cotisations patronales Cotis.Sal. Coût total employeur (hors subventions) Salaire Direct ( ce que « touche » le salarié) Salaire indirect ( sommes payées aux organismes de protection sociale et versées aux salariés sous forme de prestations) Salaire Brut (salaire imposable) Impôts sur les salaires 2 . Salaire et coût du travail ne sont pas synonymes Pour un exercice interactif, une présentation de J.Dornbush: ici Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... -
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18. B- La législation pour l’emploi (LPE) Les économistes mettent souvent en avant les effets de facteurs réglementaires et juridiques pour expliquer l’inertie du marché du travail. Ces mesures, désignées sous le vocable de législation de protection de l’emploi, incluent pour l’essentiel des contraintes légales relatives aux procédures d’embauche et de licenciement, les clauses spécifiques à certains contrats de travail, le montant et la durée des allocations-chômage. Ces dispositions correspondent généralement à des coûts qui s’ajoutent à ceux engagés par l’entreprise pour produire et peuvent ainsi peser sur sa demande de travail. Dans la plupart des modèles théoriques du marché du travail, les mesures de protection de l’emploi contraintes administratives et légales, indemnités et allocations versées à la suite de licenciements, etc.) accroissent la durée moyenne du chômage et rendent le marché du travail moins réactif. Source : Denis Fougère, réformes structurelles sur le marché du travail : quels enseignements peut-on tirer des études existantes, in Notes d’études et de recherches , août 2006
19. 1 – Les flux d’entrée et de sortie sur le marché du travail 1 Pouvez vous faire apparaître une relation de corrélation entre les flux d’entrée et de sortie du chômage et la rigueur de la LPE ? 2. Que pouvez-vous en conclure?
20. 2 . La conséquence: l’évolution des taux d’emploi et de chômage 1 Les taux d’emploi et de chômage sont-ils corrélés à la rigueur de la LPE? 2 Qu’en concluez-vous?
21. 3. Le chômage de longue durée 1 Quelle corrélation pouvez-vous faire apparaître entre la rigueur de la LPE et le chômage de longue durée? 2. En quoi la diapo des flux d’entrée et de sortie du chômage vue précédemment permet-elle d’expliquer cette corrélation?
22. 4. Un paradoxe: le développement des emplois précaires 1 Quelle relation de corrélation pouvez-vous faire apparaître entre la rigueur de la LPE et le développement des emplois précaires? 2 Comment pouvez-vous expliquer ce paradoxe?
23. C – Des effets désincitatifs sur l’emploi Des interventions de l' Des interventions de l’Etat inadaptées
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25. Heures travaillées élevées Taxes faibles Heures travaillées faibles Taxes élevées L’effet des cotisations sociales et des taxes sur le travail 1 Donnez le mode de lecture décrivant la situation de la Corée 2 Quelle relation pouvez-vous faire apparaître ? 3 En quoi ce graphique est-il une illustration de la trappe à l’inactivité
26. Allocation chômage Taux de chômage L’effet des allocations chômage 1 Donnez le mode lecture et de calcul des chiffres correspondant à l’année 1970 2 Périodisez les 2 courbes. Pouvez-vous faire apparaître une relation entre les deux variables ? 3 .En quoi ce graphique est-il une illustration de la trappe à l’inactivité ?
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28. III – Les solutions: la suppression des rigidités
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31. Partie 2 – Les limites de l’autorégulation du marché: La prise en compte de la demande et des rigidités du marché du travail: Keynes et les néo-keynésiens
32. Introduction – La relativisation des politiques de flexibilité prônées par les néo-classiques « Il faut atténuer les rigidités du marché du travail », tous les pays de l’OCDE connaissent maintenant ce refrain, notamment (mais pas uniquement) ceux qui affichent un taux de chômage élevé. Tel est en tout cas le message qui court en filigrane d’un bout à l’autre de la Stratégie de l’OCDE pour l’emploi, ensemble de recommandations mis au point au milieu des années 1990, et qui se caractérisent tout autant par leur parti pris résolument libéral que par leur absence de contenu social En fait, l’argument qui veut que des marchés du travail déréglementés et des structures plus souples permettent de renforcer le niveau d’activité économique n’est pas convaincant Une récente étude du Centre d’analyse des politiques économiques (CEPA) de la New School University de New York a trouvé très peu d’éléments permettant de conclure que la déréglementation constitue le meilleur moyen d’accroître l’emploi.. De son côté, la Banque mondiale a publié récemment une étude qui arrivait à la conclusion suivante : les économies affichent de meilleures performances lorsqu’elles peuvent s’appuyer sur des marchés du travail coordonnés que dans le cas contraire. l’Irlande, autre petit pays, a enregistré une forte baisse du chômage et un accroissement de l’emploi dans les années 1990. Pourtant, ce résultat n’a pas été obtenu en réformant le système de prestations sociales ou les institutions du marché du travail, comme le préconise la Stratégie pour l’emploi. Au contraire, les autorités se sont appuyées sur ces structures pour coordonner la politique économique et la politique sociale. En fait, le système irlandais de négociation salariale a été à nouveau centralisé. La longue phase d’expansion économique qu’a connue le pays a été consolidée par une succession de pactes sociaux dans le cadre desquels – plutôt que de réclamer de grands sacrifices en termes d’emploi et de protection sociale – on a mis l’accent sur la participation, la confiance et même, la modération des travailleurs Source : http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821 Questions : 1. Les études empiriques valident-elles la stratégie libérale prônée par l’OCDE depuis les années 80?
35. wr Y Z Z ZO ZD Wr* Z* Z* Y* Équilibre de plein-emploi ZO=ZD=Z* pour un taux de salaire réel d’équilibre w* Production de plein emploi des capacités de production rentables (Y*) Rappel: la logique néo-classique
36. Selon Keynes la situation décrite par les économistes néo-classiques n’est pas réaliste comme l’a démontré la situation de sous-emploi durable des années 30 (cercle vicieux dépressionniste cumulatif) : aux Etats-Unis en 1933 un quart de la population active est au chômage, en Allemagne un tiers. Les capacités d’autorégulation du marché ont donc été, selon Keynes, largement surestimées par les auteurs néo-classiques. Keynes préconise donc d’adopter une nouvelle démarche : ne pas décrire l’économie telle que l’on voudrait qu’elle soit (démarche normative prônée par les partisans du modèle de CPP), mais telle qu’elle est , afin de proposer des solutions aux difficultés auxquelles elle est confrontée. Une démarche inadaptée à la compréhension de l’économie réelle
40. Le schéma keynésien (M. Stewart) Revenu des familles Offre de monnaie Demande de monnaie e.m.c. Taux d’intérêt Niveau de la demande d’invest Niveau de l’emploi Niveau de la production Niveau de la D.E. Niveau de la demande de conso Propension à conso x = i A M Profits attendus d’une unité supplémentaire de K investi (rentabilité) Loi psychologique Source :www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/eds keynes 04.mic. ppt
41. 3 – La possibilité d’un équilibre de sous-emploi
42. wr Y Z Z ZO ZD Yd=Yo ZDd Chômage( ZDd<ZO) ZO ZD Keynes refuse la loi de Say : la demande effective (Yd) détermine la production(Yo) dés lors qu’elle est rentable, c’est-à-dire que le taux de salaire réel est inférieure à la productivité marginale du travail (ici inférieur à wr) : la production réalisée est donc inférieure à la production de plein emploi L’offre de travail est constante à court terme indépendante du taux de salaire réel
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44. wr Y Z Z ZO ZD Yd=yo ZDd Chômage de départ (ZO-ZDd) ZO ZDd wr’ Y’d=Y’o Z’Dd Hausse du chômage (ZO-Z’Dd) Suite à la baisse des taux de salaire réels (passage de wr à wr’, la demande effective chute de Yd à Y’d donc la production diminue (de Yo à Y’o) bien que la rentabilité des entreprises ait augmenté. Les entreprises réduisent leur demande de travail de ZDd à Z’Dd) le chômage augmente Z‘Dd
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53. Partie 3 – La flexibilité : un concept ambigu Vers la flexicurité ? (fiche 6)
54. Introduction – Le mal français … Le mal français, apparaît clairement en miroir de l’idéal que constitue le modèle de la flexicurité. On pourrait le résumer – en forçant le trait – par trois termes : rigidité, dualisme, insécurité. Le niveau global de protection de l’emploi est particulièrement élevé en France. Les licenciements économiques, individuels, et plus encore collectifs (avec l’obligation de plan social, dénommé « plan de sauvegarde de l’emploi depuis 2002) y sont encadrés de façon stricte. Mais, soulignent P. Cahuc et F. Kramarz, trop de réglementation tue la réglementation. D’une part les employeurs recourent de façon croissante aux emplois précaires (CDD, intérim) sur lesquels ils reportent la flexibilité – créant par là un marché du travail dual. D’autre part, les entreprises contournent en grande partie les contraintes imposées sur les licenciements économiques, en évitant les licenciements collectifs ou en les vidant de leur contenu, et/ou en recourant à des licenciements pour motif individuel – en constante hausse depuis la fin des années 80 On comprend alors que le sentiment de sécurité exprimé par les Français soit relativement bas : si l’insécurité d’emploi (mesurée par la probabilité de perdre l’emploi que l’on occupe) est relativement faible – du moins pour les CDI – la probabilité de rester longtemps au chômage est en revanche élevée – et ce d’autant que l’on est âgé et peu qualifié. Du fait de ce risque d’exclusion et de ses conséquences en termes de revenu (40% des demandeurs d’emploi ne perçoivent pas d’indemnité chômage, et, pour beaucoup, doivent s’inscrire au RMI), la sécurité d’emploi/employabilité et de revenu est au total perçue comme faible en France – malgré un système de protection sociale considéré comme généreux. Source: J.Gautié, La flexicurité: nouvel horizon du modèle social français 1. Expliquez la phrase soulignée
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56. La flexicurité danoise, une solution ? Il est un pays, largement ouvert à la concurrence internationale, dont la fiscalité et les cotisations sociales absorbent près de la moitié du PIB et qui indemnise à 90 % et jusqu’à 4 ans ses chômeurs les plus défavorisés. Le taux de syndicalisation approche les 80 %, l’emploi public représente près du tiers de l’emploi total et le pays n’est pas spécialisé dans les hautes technologies. L’économiste aurait tendance à en conclure qu’il doit rencontrer des difficultés majeures qui appellent des réformes radicales. Or, le taux d’emploi y est l’un des plus élevés au monde, le chômage largement inférieur à la moyenne européenne, le niveau de vie approche celui des États-Unis et progresse au même rythme que dans la moyenne des pays de l’OCDE. Ce pays, c’est le Danemark, et l’on comprend qu’il ait retenu l’attention des analystes comme des décideurs politiques Source: R.Boyer, la flexicurité danoise, quels enseignements pour la France ? Questions: 1 Expliquez la dernière phrase à partir du texte Source :http://www.euractiv.com/fr/innovation/flexicurit-peut-fonctionner-france-allemagne/article-153429 Questions: 1 En quoi le modèle danois évite-il les écueils auxquels sont confrontés les autres modèles?
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58. Les principales formes de flexibilité du travail et de l’emploi (référence à la typologie de R. Boyer et B. Bruhnes) http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/corrige/11Presentation%20Fabrice%20Flexibilite%20Stage%20novembre%202007version%20corrige.ppt Quantitative Qualitative Externe Intern e Externe Intern e Faire varier le nombre d’heures de travail en fonction des besoins de l’activité sans modifier le nombre de salariés Suppression de certaines fonctions assumées par l’entreprise par le recours aux services d’entreprises extérieures soit de production, soit de services adapter le coût du travail et les salaires à la situation des entreprises et du marché du travail, à ses performances Licenciements recours à des intérimaires annualisation du temps de travail travail posté ou en équipes délocalisation des activités location de personnel polyvalence des salariés rotation des postes ateliers flexibles salaire au rendement primes à la réalisation d’objectifs Types de flexibilité du travail Définitions Exemples Faire varier le nombre de salariés en fonction des besoins de l’activité, du marché … Modification de l’affectation du personnel aux postes de travail selon les besoins, à salariés identiques Salariale
61. le modèle danois de la flexicurité: le triangle d’or Source: Madsen, 2006 La flexicurité danoise se caractérise par la relation dynamique entre flexibilité externe numérique (recours facile aux licenciements et aux embauches), sécurité de revenu (compensation du revenu à hauteur de presque 85 % des salaires les moins élevés et pour une période maximale de quatre ans) et politique active du marché du travail, le fameux « triangle d’or » (Madsen, 2006). La régulation flexible du licenciement a pour résultat que la mobilité sur le marché du travail danois est parmi les plus élevées en Europe. Cet effet est renforcé par la troisième branche du triangle, la politique active du marché du travail centrée sur la reconversion et la formation, qui est décisive pour assurer un effectif suffisant de travailleurs flexibles . La main-d’oeuvre est ainsi reconvertie dans une large mesure et transférée à d’autres secteurs au rythme des délocalisations notamment de la production industrielle Source:La flexicurité danoise – et tout ce qui l’entoure Katrine Søndergård, Chroniques de l’IRES, Janvier 2008 Questions: 1 Explicitez le triangle d’or et montrez en quoi il permet de concilier ce qui paraît inconciliable
62. B - les limites de la flexicurité face à la crise actuelle Plus les pays auront introduit de flexibilité dans leur marché du travail, ce qui aura permis d’augmenter efficacement le taux d’emploi en période de croissance, plus ils seront confrontés à une montée rapide du chômage et à une éventuelle remise en cause de la flexicurité . En effet, l’un des principes phares de la flexicurité, qui « est la réallocation des travailleurs des secteurs en déclin vers les secteurs en croissance, risque d’être largement inapproprié tant que la reprise économique ne sera pas au rendez-vous», analyse Jakob von Weizsäcker. «En d’autres termes, la flexibilité signifiera que les gens vont perdre leur emploi encore plus vite», résume-t-il. Par conséquent, le commissaire devrait convaincre les États membres d’agir de concert pour faire face aux conséquences sociales de la crise et adapter la flexicurité en mettant en place des mécanismes de sécurisation, comme le recours au chômage partiel ou l’attribution d’un revenu minimum d’activité. Source : Liaisons sociales Europe N° 235 ,Du 15 au 28 octobre 2009, Une feuille de route pour le futur commissaire européen chargé de l’Emploi Questions: 1 Expliquez la phrase soulignée 2 Quelle solution est alors préconisée?
63. Pour comprendre les caractéristiques du système qui contribuent à, et renforcent, l’équilibre constructif et raisonnable entre flexibilité et sécurité, il faut aussi analyser les processus qui aboutissent aux divers arrangements et combinaisons entre flexibilité et sécurité. Certaines caractéristiques d’un système d’emploi renforcent la flexicurité tandis que d’autres l’empêchent. Le modèle danois de flexicurité ne peut pas être détaché de son contexte. Le système des négociations collectives, avec un dialogue social basé sur des relations de confiance entre les acteurs, semble favorable à un marché du travail à la fois flexible et sécurisé pour les salariés et pour les entreprises. L’exemple danois montre que la sécurité n’est pas forcément une barrière à la flexibilité du marché du travail, mais qu’elle peut au contraire la créer et l’augmenter. La sécurité et la confiance aident apparemment à faire face aux changements. La volonté et la capacité de s’adapter se trouvent augmentées et les salariés sont mieux disposés à l’égard de la flexibilité. Certes, produit de facteurs institutionnels, le modèle danois de flexicurité n’est pas exportable. Cela ne veut pas dire que l’idée et la logique de la flexicurité, dans laquelle se réconcilient les besoins des salariés et des entreprises, ne peuvent être présentes sur d’autres marchés du travail. Mais il faut construire l’équilibre d’une façon qui prenne en considération la situation institutionnelle et culturelle d’un marché du travail donné. Source:La flexicurité danoise – et tout ce qui l’entoure Katrine Søndergård, Chroniques de l’IRES, Janvier 2008 Aller vers le modèle danois risque de s’avérer périlleux. Nous pourrions nous retrouver en effet dans une situation où les pertes d’emplois seront plus fréquentes, les allocations plus généreuses mais la sortie du chômage pas plus rapide qu’avant, étant donné les faibles incitations à chercher un emploi. On aboutirait alors à une hausse du chômage et une forte augmentation des dépenses sociales. La mise en œuvre d’un système crédible et durable de suivi des chômeurs est donc un préalable à toute autre mesure vers la flexicurité. Source: Gilles Saint-Paul est professeur à l’Ecole d’économie de Toulouse (TSE). Comment aller vers la flexicurité, Les échos,02/06/2008 Questions: 1 Expliquez en quoi l’adoption du modèle danois en France conduirait à un échec 2 Cela condamne-t-il pour autant le modèle de la flexicurité ? Conclusion