S3 revue de presse kylia - semaine du 13 au 19 janvier 2020
S47 revue de presse kylia - semaine du 17 au 23 novembre 2014
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 17 au 23 Novembre 2014
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Paris : pas d'encadrement des loyers avant
2015
Le 17/11/2014
L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au plus tôt au premier trimestre
2015.
L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au plus tôt au premier trimestre 2015.
Selon le ministère du Logement, l'encadrement des loyers issu de la loi ALU (pour l’accès au
logement et un urbanisme rénové) sera mis en place à Paris au 1er trimestre 2015 au plus tôt, et non
à la fin de l'année comme annoncé précédemment. La loi Alur prévoit qu'à la signature d'un nouveau
2. bail, le loyer d'un logement ne puisse excéder de 20 % un loyer médian fixé par le préfet, et calculé
auparavant par un observatoire local.
La revue de Presse KYLIA
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Une procédure réglementaire complexe
Mais un Conseil scientifique institué par un décret du 5 novembre 2014 doit d'abord se réunir pour
fixer la méthodologie des observatoires des loyers, qui sera rendue publique d'ici la fin du mois. Le
premier observatoire local, et pour l'heure le seul, à être prêt est l'Olap (Observatoire des loyers de
l'agglomération parisienne, créé en 1987). Mais pour être en mesure d'encadrer les loyers à Paris, il
doit tout d'abord recevoir un agrément du ministère du Logement.
Auparavant, le ministère doit recueillir l'avis du comité régional de l'habitat et de l'hébergement
(CRHH), lequel se réunira aux alentours du 15 décembre, a précisé le ministère. Une fois l'agrément
obtenu, l'Olap devra publier ses données "d'ici la fin de l'année", selon la même source. En se basant
sur ces données, le préfet prendra ensuite un arrêté mettant en place le dispositif à Paris. Cet arrêté
doit à son tour être soumis pour avis au CRHH, "début 2015".
La définition du "complément de loyer" se fait attendre
De plus, le dispositif doit aussi être complété par un décret essentiel : celui qui définit le "complément
de loyer", au-delà du loyer médian majoré de 20%, qui dans certains cas sera toléré. En cours de
rédaction, le projet de décret doit être soumis à la fin du mois au Conseil constitutionnel, lequel devrait
se prononcer en janvier. Cette rédaction est délicate, car les Sages ont déjà retoqué, en mars, la
définition inscrite dans le projet de loi Alur: elle prévoyait qu'un complément de loyer dit "exceptionnel"
soit toléré, pour des logements particulièrement bien situés ou confortables.
Compte tenu de ce parcours réglementaire encore à venir, l'encadrement des loyers pourrait entrer en
vigueur au plus tôt, "dans le courant du premier trimestre 2015", dans la capitale. L'encadrement des
loyers doit d'abord entrer en vigueur à Paris "à titre expérimental", avant que d'autres agglomérations
volontaires ne puissent l'adopter, lorsqu'elles seront prêtes.
Source : LeNouvelObs.com
3. La revue de Presse KYLIA
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Immobilier : la hausse des loyers dans le privé
s’accélère
Le 18/11/2014
A fin octobre, sur les dix premiers mois de l’année, les loyers de marché à la relocation ou pour une location nouvelle ont crû de 1,5 % sur un an.
A fin octobre, les loyers dans le privé ont augmenté en moyenne de 1,5 % sur un an, et même
de 3,1 % à Paris. Selon le baromètre de l’observatoire Clameur, seulement six villes de plus de
100.000 habitants ont vu les loyers baisser.
La hausse des loyers dans les logements du secteur privé s’accélère depuis septembre. A fin octobre,
sur les dix premiers mois de l’année, les loyers de marché à la relocation ou pour une location
nouvelle ont crû de 1,5 % sur un an, selon le baromètre de l’observatoire des professionnels de
l’immobilier, Clameur. Dans le même temps la hausse des prix à la consommation estimée par l’Insee
restait limitée à 0,7 %. Les loyers ont augmenté plus vite que l’inflation dans 29 villes de plus de
100.000 habitants, et n’ont baissé que dans six d’entre elles. A Amiens, Dijon, Limoges, Perpignan,
Saint-Denis et Saint-Etienne, « le marché locatif privé est en panne et la hausse des loyers constatée
depuis 2006 reste inférieure à l’inflation », constate Clameur.
4. L’observatoire s’efforce de relativiser la hausse globale. Depuis 2006, souligne-t-il, les loyers de
marché ont augmenté de 1,5 % par an en moyenne pour une inflation annuelle moyenne de 1,6 %,
tandis que la hausse a été de 4 % par an de 1998 à 2006 pour 1,8 % d’inflation. Pour 2014, « le
rythme de hausse des loyers s’est accéléré comme chaque année à la même époque. Néanmoins, si
on se limite aux 20 premières villes par le nombre des habitants, dans 25 % d’entre elles les loyers
baissent ou progressent moins vite que l’inflation, commente-t-il. Les loyers de marché ont baissé à
Dijon et Saint-Etienne. Ils ont augmenté moins que l’inflation à Grenoble, Nantes et Toulon ». Reste
que Paris enregistre la deuxième plus forte hausse parmi les grandes villes, avec un loyer moyen à
25,3 euros le mètre carré, en hausse de 3,1 %.
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Hausse pour les « T4 »
Par région, les loyers augmentent plus vite qu’ailleurs dans six régions, en Aquitaine (+ 2 %), en
Auvergne (+ 2,5 %), en Ile de France (+ 2,1 %), en Lorraine (+ 2,1 %), en PACA (+ 1,8 %) et en
Rhône-Alpes (+ 2,2 %), tandis qu’ils baissent ou stagnent dans six autres régions : en Bourgogne (–
0.9 %) en Picardie (–2,2 %), en Basse Normandie (–0,1 %), en Champagne-Ardenne (–0,3 %), en
Languedoc-Roussillon (–0,4 %) et dans le Limousin (–0,6 %).
Par type de biens, les loyers des studios et une pièce (23 % du marché) et des deux pièces (32 % du
marché) augmentent en effet moins rapidement que l’ensemble du marché : respectivement, + 0.9 %
et + 1.2 %. « C’est une évolution qui se constate depuis 2012 », observe Clameur. Les rythmes de
progression des grandes surfaces sont plus rapides, surtout pour les quatre pièces et plus, dont les
loyers augmentent deux fois plus vite que l’ensemble du marché.
Activité locative en baisse
L’activité locative s’est redressée, mais « elle n’a pas renoué avec le dynamisme constaté au début de
l’automne 2011, par exemple, juge Clameur. Le marché doit en effet composer avec une demande
toujours inquiète et déprimée par la montée du chômage et les incertitudes sur le pouvoir d’achat ».
Depuis 2011, la mobilité constatée France entière recule (– 2,2 % par an). Clameur peine à expliquer
ce recul de la mobilité, qui ne semble pas lié à la cherté des loyers puisque la contraction la plus forte
est enregistrée sur des territoires où les loyers sont parmi les moins élevés (Bourgogne, Franche-
Comté ou Limousin, par exemple). Le résultat est, France entière, une durée de vacance locative en
hausse encore cette année, pour s’établir maintenant à son plus haut niveau (+ 21 % depuis 2008).
Source : LesEchos.fr
5. La revue de Presse KYLIA
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Immobilier : la production de logements neufs
à des niveaux de l’après-guerre
Le 20/11/2014
La Fédération des promoteurs immobiliers craint une production inférieure à 300.000 logements en 2014.
Proportionnellement à sa population, la France produit aussi peu de logements qu'à la fin des
années 1940, alors que le pays était dévasté par la Seconde guerre mondiale, selon la
Fédération des promoteurs immobiliers.
Du jamais vu... depuis l’après-guerre ! Proportionnellement à la population actuelle de la France, la
production de logements neufs dans l’Hexagone est quasiment tombée au niveau de celle de la fin
des années 1940 dans un pays ravagé. C’est le constat dramatique établi ce jeudi par la Fédération
des promoteurs immobiliers (FPI) sur la base de son Observatoire conjoncturel. En chiffres bruts, il
faut remonter moins loin dans le temps pour trouver un marché aussi dévasté, quand en 1997 la
production de logements neufs (y compris les travaux sur bâtiments existants) était tombée sous la
barre des 300.000, mais avec une population de quelque 57 millions d’habitants quand la France en
compte aujourd’hui une dizaine de millions de plus. Les chiffres de la FPI sont implacables : sur douze
mois glissants, à la fin du troisième trimestre 2014, la production est de 301.000 logements neufs.
6. Hors les travaux sur bâtiments existants, ce chiffre tombe à 268.000. A fin 2013, les mises en chantier
de logements neufs avaient atteint 294.000, avait communiqué alors la FPI.
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Crainte d'une aggravation
« Compte-tenu des chiffres du dernier trimestre 2013 et des perspectives pour cette fin d’année, le
risque est grand de voir encore s’aggraver la situation », explique le président de la FPI, François
Payelle. Et, ajoute-t-il, « chaque mois renforce la crainte d’une production inférieure à 300.000
logements en 2014 ». Il faut dire que l’espoir d’une embellie que lassait entrevoir une première hausse
de 6,5 % des permis de construire délivrés entre début juin et août 2014, s’est envolé. Car, explique-t-on
à la FPI, la faiblesse de la demande, résultant du net recul de l’accession à la propriété depuis le
début de l’année et de la stagnation de l’investissement locatif, bloque les initiatives.
Et pour cause, là encore les chiffres sont accablants : au troisième trimestre, les ventes au détail de
logements neufs ont reculé de 8,1% et les mises en vente se sont effondrées par rapport à la même
période de 2013, à –17,4%). Si les ventes à investisseurs se maintiennent à un niveau proche de celui
du troisième trimestre 2013 (–1%), les ventes en accession chutent à nouveau de façon très
préoccupante (–13%), souligne la FPI. Et ce alors même que les conditions de financement restent
extrêmement favorables. Amorcé depuis le début de l’année, le retrait des ventes en accession atteint
–8,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2013.
Quant aux mises en vente, elles poursuivent leur chute qui semble inexorable : l’offre nouvelle
enregistre un nouveau retrait de 17,4% par rapport au troisième trimestre 2013. Depuis le début de
l’année, le recul s’établit à 14,1% par rapport aux neuf premiers mois de 2013. « Confrontés à une
demande de plus en plus faible, les promoteurs ne cessent d’ajuster leur offre à la baisse », constate
la FPI.
Source : LesEchos.fr
7. La revue de Presse KYLIA
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Crise du logement : comment la pénurie
renforce l'exclusion et la ségrégation
Le 21/11/2014
FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que la construction de logements neufs est au plus bas depuis les
années 1940 en France, l'économiste Michel Mouillart, nous explique les ressorts de cette crise.
La construction de logements neufs est aujourd'hui dans une situation guère meilleure qu'à la
fin des années 40. Comment expliquez-vous cette situation?
Michel Mouillart: Alors que les besoins en logement restent élevés, de l'ordre de 500 000 chaque
année, le nombre de logements mis en chantier sera de l'ordre de 300 000 en 2014. Cela signifie que
compte tenu du nombre actuel de ménages et de son évolution, on aura construit cette année guère
plus qu'à la fin des années 1940: moins de 11 logements pour 1 000 ménages, alors qu'il en faudrait
près de 70 % de plus.
Cela résulte de décisions publiques qui ont été prises dès 2011. Alors que le secteur de la
construction sortait juste de la grande dépression des années 2008-2009, dès l'automne 2011, en
pleine crise des dettes souveraines, le ministre du logement a décidé de remettre en cause les
soutiens publics à l'investissement locatif privé et à la primo accession à la propriété.
8. Les secteurs de la construction et de la promotion immobilière ont été déstabilisés par cela, avec une
perte de 75 000 mises en chantier pour la seule année 2012: le recalibrage du dispositif «Scellier»
contribuant pour un tiers au recul de la construction et la dégradation du PTZ (prêt à taux zéro) dans
le neuf, pour le reste.
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Comment dans un tel contexte s'est inscrite l'action de Cécile Duflot?
Avec Benoit Apparu, c'était la première fois depuis la crise du début des années 90 que l'action des
pouvoirs publics était ainsi pro cyclique! Mais ce n'était pas la dernière: la construction a eu à
supporter, en 2013, les conséquences de la fin du dispositif «Scellier», celles du «verdissement» et de
la mise en oeuvre de la RT2012 (La Nouvelle Réglementation Thermique) sur ce qui restait du PTZ …
sans compter l'essoufflement de la reprise de la construction locative sociale et le retrait des
investisseurs privés du marché locatif, fortement inquiétés par les annonces multiples et répétées des
pouvoirs publics leur prédisant un avenir sombre.
Durant trois années, entre 2011 à 2014, la construction s'est donc effondrée, perdant au total près de
120 000 unités en niveau annuel. C'est donc à une crise majeure que le nouveau gouvernement s'est
trouvé confronté au printemps dernier. Avec un appareil de production fortement déstabilisé, des
investisseurs stigmatisés, des candidats à l'accession découragés, …
Il est illusoire de penser que chacun pourra être logé, si l'offre n'est plus suffisante. Si on ne construit
pas assez et s'il manque, comme aujourd'hui de l'ordre d'un million de logements.
Les ventes d'appartements neufs dégringolent depuis huit trimestres consécutifs. Qu'en est-il
du marché locatif?
A l'instar de l'investissement, le marché locatif privé est en panne. Son activité a fléchi de près de 7 %
depuis 2011, contribuant à rendre encore plus difficile l'accès à un logement, surtout dans les grandes
villes où le déséquilibre entre l'offre et la demande est ancien. Les perspectives offertes aux
investisseurs se sont donc considérablement obscurcies, sans parler des craintes qui sont, à juste
titre, nées de la mise en oeuvre de la loi Duflot ALUR. D'autant que depuis 2011, les loyers de marché
n'ont pas augmenté plus vite que l'inflation.
Alors que les dispositifs fiscaux d'incitation à investir étaient dégradés par les pouvoirs publics, le
marché s'est progressivement bloqué. La dépression de l'activité s'est ainsi associée à la déflation des
loyers.
9. La revue de Presse KYLIA
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Se loger est-il devenu un luxe réservé aux plus fortunés?
Il est clair que dans un tel contexte, ce sont les ménages modestes, et pas seulement les plus
modestes, qui ont été les grands perdants de ces évolutions. Pour eux la crise du logement s'est
durcie: il est illusoire de penser que chacun pourra être logé, si l'offre n'est plus suffisante. Si on ne
construit pas assez et s'il manque, comme aujourd'hui de l'ordre d'un million de logements. Il est tout
aussi malsain de laisser croire que dans un monde de pénurie, il suffit de baisser les prix ou les loyers
pour loger tout le monde. La pénurie produit et renforce l'exclusion et la ségrégation.
Pendant un grand nombre d'années, il faut construire beaucoup, pour tous et partout.
Les logements sociaux leur étant inaccessibles, les classes moyennes sont-elles les grandes
perdantes de la crise du logement?
En fait, tout le monde est maintenant perdant. Les (plus) modestes parce qu'ils doivent renoncer à se
loger dans de bonnes conditions et acceptent un habitat dégradé et/ou éloigné des zones d'emploi.
Les moyens parce que la pénurie rend plus attractifs des espaces jusqu'alors moins prisés et
maintenant convoités par des plus riches …
Alors, bien sûr, comme les moyens ne sont plus accompagnés par les dispositifs publics au motif
qu'ils ne sont pas modestes, la situation est presque aussi difficile pour eux … Mais tout cela n'est pas
récent et c'est bien ce qui rend insupportable le constat. La question du logement des classes
moyennes est une priorité depuis plus de 30 ans, comme celle de la lutte contre le mal logement, …
Comment remédier à cette situation?
Si on veut espérer, un jour, régler des problèmes et transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants
autre chose qu'une crise du logement, si on veut donc faire du développement durable, il faut
construire!
Pendant un grand nombre d'années, il faut construire beaucoup, pour tous et partout.
Les solutions proposées par Manuel Valls vous paraissent-elles aller dans le bon sens?
Les annonces qui ont été faites par le Premier Ministre et les décisions qui ont été prises depuis
montrent au moins que la volonté est présente. Pour faire autre chose que d'attendre une nouvelle
dégradation de la situation.
10. Les mesures prises devraient permettre de retrouver d'ici la fin 2016 un niveau de construction
comparable à celui de 2011. Il faut du temps en effet pour relancer une machine à construire qui avait
été mise en panne!
Maintenant, pour réduire durablement la crise du logement et construire 500 000 logements chaque
année, il faudra amplifier la reprise qui semble s'être déjà amorcée.
La revue de Presse KYLIA
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Source : LeFigaro.fr
11. La revue de Presse KYLIA
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Des baux commerciaux plus protecteurs
Le 7/11/2014
Le décret relatif aux baux commerciaux a été publié hier au « Journal officiel ». Il vise à enrayer
l'exode des petits commerces en dehors des centres-villes.
C'est une réglementation qui n'avait pas bougé depuis soixante ans. Le décret sur la modernisation
des baux commerciaux est sorti hier au « Journal officiel ». Il détaille les mesures votées dans la loi
artisanat, commerce et TPE. En priorité, il s'agit de mieux protéger les commerçants et de préserver
leur présence dans les centres-villes. L'une des mesures les plus attendues par les commerçants est
la limitation à 10 % par an de la hausse du loyer en cas de déplafonnement. Concrètement, certains
commerçants pouvaient voir leur loyer augmenter de manière très importante suite à la transformation
ou à l'embellissement du quartier dans lequel ils étaient installés. Poussant certains à quitter les
centres-villes. Cette limitation à 10 % de hausse du loyer devrait ralentir ce mouvement d'exode hors
des centres urbains.
Indice spécifique
Toujours pour limiter les hausses de loyer, le décret prévoit un indice spécifique de référence pour le
calcul de l'évolution des loyers commerciaux. Jusqu'ici, c'est l'indice de la construction (ICC) qui faisait
office de référence. « Or cet indice ne reflète pas la réalité de l'immobilier commercial », selon Bercy.
Pour mieux prendre en compte l'activité commerciale, c'est désormais l'indice des loyers commerciaux
(ILC) et l'indice des loyers des activités tertiaires (Ilat), qui seront les deux références.
Les autres mesures du décret visent à aligner le droit des baux commerciaux sur celui des baux
d'habitation. Il rend ainsi obligatoire un état des lieux lors de la prise d'un local, ainsi qu'un inventaire
précis des catégories de charges locatives. De même, le texte instaure un droit de préférence au
locataire en cas de vente. Quant à la rétroactivité des demandes de révision de loyers, elle est
désormais interdite, comme c'est le cas pour les baux d'habitation depuis la loi Alur.
12. La revue de Presse KYLIA
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À noter
Les députés ont adopté un amendement du gouvernement rétablissant les crédits du fonds pour
l'artisanat (FISAC) à 17 millions d'euros alors qu'ils devaient être réduits à 9 millions dans le projet de
budget 2015.
Source : Capital.fr
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L'enseigne Boulettes mise sur la créativité
Le 17/11/2014
Paris (IIe) Le concept, lancé en juin dernier par le chef Kevin Austruy et Dan Cebula, concepteur des
restaurants DEPUR, revisite ce plat version fast good.
L'ardoise, composée de cinq boulettes différentes, est renouvelée tous les jours.
La 'boulettomania' fait fureur. Dans le sillage de The Meatball Shop (six adresses new-yorkaises
ouvertes en quatre ans), les boulettes reviennent en force au menu de nombreux restaurants français.
Après l'enseigne Balls (Paris, XIe), c'est au tour de Boulettes (Paris, IIe) de surfer sur ce produit remis
au goût du jour.
Le concept, lancé en juin dernier, a été ficelé par le chef Kevin Austruy (passé par les cuisines du
Ritz, du Petit Bofinger, de Pères et Filles…) et Dan Cebula, concepteur des restaurants DEPUR et
fondateur de l'agence de conseil en restauration DEPUR Consulting.
Toutes les boulettes sont cuites au four, sans apport de matière grasse, à partir de produits frais. Ici,
pas de congélateur, ni de micro-ondes ou de menu fixe. L'ardoise, composée de cinq boulettes
différentes, est renouvelée tous les jours : boeuf d'Aubrac sauce béarnaise ; saumon rôti, saté, patate
douce, coriandre et cacahuètes ; Aubergines, tomates confites à l'ail et thym, pecorino, pignons de pin
14. et basilic... "Le défi, c'est de penser la boulette comme un plat entier, dans toute sa complexité",
souligne Kevin Austruy.
La revue de Presse KYLIA
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Un concept évolutif
À l'heure du déjeuner, c'est au comptoir que les clients choisissent leurs boulettes, les
accompagnements présentés dans des cocottes Le Creuset (purée au sel de Guérande, gratin de
courgettes au pecorino…) et les desserts. La commande est ensuite servie à table. Compter 11,50 €
(cinq boulettes + accompagnements) ou 9 € en version sandwich, sur place ou à emporter.
Le concept est évolutif. Le matin, pendant que la brigade s'active en cuisine, Boulettes prend des
allures de coffee shop (café de chez Coutume, jus de fruits pressés, quatre quart bananes et
Nutella…). Le jeudi et le vendredi soir, le comptoir se transforme en bar et les commandes se passent
à table. Le samedi soir, l'établissement - tout en pierres apparentes, bois brut et fresques murales
signées par l'artiste Lazarine - privilégie la privatisation. Prochaine étape ? Ouvrir deux ou trois autres
adresses en propre, à Paris.
Le conseil du jour
"Il faut arrêter cet éternel conflit entre la cuisine et la salle. Chez Boulettes, salle et cuisine
communiquent. La brigade sert au comptoir, en salle, à midi. Les pourboires sont redistribués entre
salle et cuisine. Un restaurant, c'est comme une pièce de théâtre, c'est un travail d'équipe."
Boulettes
179 rue Saint Denis
75002 Paris
www.boulettesrestaurant.fr
Tél. : 01 42 21 46 44
Source : L’Hotellerie-Restaurant.fr
16. La revue de Presse KYLIA
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Capital.fr : Quelle est précisément l’ampleur du phénomène ?
Ian Brossat : Au cours des cinq dernières années, le marché locatif traditionnel a été amputé de
20.000 logements, notamment dans les quartiers centraux : 1er, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et
8eme arrondissements. Ces quartiers sont en effet les plus prisés par les touristes et la location
saisonnière peut y représenter jusqu’à 20% de la location globale. Le problème, c’est que la
réglementation que nous imposions jusqu’alors n’obligeait pas spécifiquement les investisseurs à
proposer une surface de compensation dans le même arrondissement. Celle-ci pouvait se faire dans
un arrondissement périphérique et n’était peut-être pas à ce titre assez dissuasive.
Capital.fr : Reste que quelle que soit la règlementation, beaucoup de propriétaires passent – et
vont continuer à passer – outre ces obligations. Comment comptez-vous améliorer les
contrôles ?
Ian Brossat : Une vingtaine d’agents de la ville sont chargés de la surveillance et de la réalisation de
contrôles inopinés à des adresses suspectées d’être dédiées à la location touristique. Nous travaillons
sur signalement du voisinage et en scrutant les sites internet de diffusions tel que Airbnb… En cas
d’infraction, les propriétaires sont punis de 25.000 euros d’amende. Il est certain que ce travail de
recensement n’est pas facile. Mais nous commençons à obtenir des résultats. En 2014, 900 dossiers
ont été instruits et 16 condamnations correspondant à 46 logements ont été prononcées, pour un total
de 516.000 euros d’amende.
Source : Capital.fr
17. La revue de Presse KYLIA
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A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
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