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La revue de presse de la semaine
                                  Du 22 au 26 août 2011



Pourquoi il y a plus de locataires en France que chez nos
voisins
Le 23/8/2011




Aujourd'hui, 42% des ménages français sont locataires. Une situation souvent plus subie que

voulue. Du coup, l'UFC Que Choisir fustige la dévalorisation du statut locatif, fustigeant les
agences immobilières. Mais les causes sont plus profondes.


Les Français rêvent-ils tous d'accéder à la propriété ? Les enquêtes et les discours politiques
pourraient le laisser penser. Pourtant, aujourd'hui, 42% des ménages sont locataires de leur
logement, un chiffre largement supérieur à celui de la moyenne des 27 pays de l'Union Européenne
(35%), selon l'UFC-Que Choisir.




                                               1
La conséquence ? Une dévalorisation du statut locatif.

Pour l'UFC, "les agences immobilières ne jouent pas le jeu de l'accès au logement et, au vu de
l'inflation des litiges en matière de location, appelle les pouvoirs publics à mettre fin à ces pratiques
bien peu louables". En effet, selon l'Union fédérale des consommateurs, plusieurs pratiques abusives
sont aujourd'hui monnaie courante.


Tout d'abord, la transparence de l'information : "bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne
sont pas affichées par les agences. Ainsi, dans 21% cas, les honoraires n'étaient ni affichés en vitrine,
ni visibles de l'extérieur contrairement à une obligation légale vieille de 20 ans. De même, près de 4
mois après l'entrée en vigueur de l'obligation d'affichage de l'étiquette énergétique, seules 72% des
agences respectent la loi ".


Ensuite vient le problème des dossiers. L'enquête montre que dans 62% des cas, les agences n'ont
pas hésité à demander des documents interdits tels que l'attestation de l'employeur (46%),
l'attestation du précédent bailleur (10%), photographie d'identité (10%),...


Et enfin, l'UFC Que-Choisir dénonce les tarifs démesurés des honoraires. "Les honoraires acquittés
par les locataires sont prohibitifs : en moyenne 93% du loyer mensuel hors charge".


De son coté, l'IEIF note un autre problème pour les locataires. Les loyers augmentent selon un rythme
proche des revenus des ménages. Mais "les revenus des locataires n'augmentent pas aussi vite que
ceux de la moyenne des ménages (17% depuis 1993 contre 31% pour la moyenne) et donc leur effort
budgétaire ne peut que s'accroître.


De son coté, la Fnaim tient à se défendre. Concernant l'étiquette énergétique, la Fédération Nationale
de l’Immobilier rappelle que 72% des agences l'affichaient au moment de l'enquête, soit seulement 3
mois après l'entrée en vigueur de la loi. De plus "l’enquête pointe aussi des pratiques discriminatoires
de certains professionnels. Pas plus d’excuses pour ces contrevenants : la FNAIM et ses adhérents
sont engagés aux côtés de la HALDE pour garantir des conditions d’accès au logement et lutter
contre toute discrimination. Toutefois, si on observe une quête excessive de garanties de la part des
professionnels, il faut rappeler que ce n’est pas par excès de zèle mais bien pour préserver l’intérêt
légitime des bailleurs".




                                                    2
Les causes du mal : le niveau des prix avant tout

Pourquoi les locataires ne parviennent plus à devenir propriétaires ? Bien évidemment, les prix qui ont
augmenté de 120% depuis 1998 en France y sont pour beaucoup. A Paris, la barre des 8.000 euros
le mètre carré a été officiellement franchie. Du coup, seuls les propriétaires peuvent à nouveau
acheter puisque leur bien s'est également réévalué au fil des ans.


Ce qui chasse, peu à peu les primos accédants. De nombreux courtiers en crédit ont ainsi vu la
disparition progressive des primo accédants depuis le début de l'année, en particulier dans Paris intra
muros. « Ils représentent 66 % de nos clients, contre 73 % l'an passé à la même période », s'inquiétait
en avril dernier Sandrine Allonier, responsable des études chez Meilleurtaux.com. À la Fnaim, leur
part ne dépassait pas au printemps 20 % dans une agence sur deux. C'est à Paris et en Île-de-France
que la situation est la plus dramatique. Selon plusieurs professionnels, les accédants à la propriété
ont « disparu de la circulation ».


La situation est telle que le FMI s'inquiète à présent des prix de l'immobilier en France.




L'appétit des Français pour la pierre entretient la hausse des prix

Bien sûr, les prix ont également monté ailleurs en Europe et dans le monde. Mais, et il s'agit là d'une
explication plus sociologique, les Français sont viscéralement attachés à la pierre. Les craintes qui
pèsent sur la réforme de la fiscalité en cette année présidentielle et sur les rendements des fonds en
euros incitent également les Français à délaisser l'assurance-vie (dont la collecte nette chute depuis
janvier). Et comme ils ont soif de sécurité, la pierre reste le placement par excellence. « Les
épargnants se dépêchent de profiter de la fiscalité attractive pour se désengager et investir dans
l'immobilier. Au risque de favoriser une bulle », regrettait Philippe Crevel, secrétaire général du
Cercle des épargnants.




Les aides se retournent contre l'Etat

Facteur aggravant, qui n'intervient pas chez nos voisins : le gouvernement entretient, grâce à ses
aides, la hausse des prix. L'intention est louable puisqu'il s'agit d'aider à accéder à la propriété. Mais




                                                    3
chaque nouvelle mesure a permis pour l'instant aux propriétaires de vendre plus cher. C'est le cas de
la mise en place au 1er janvier dernier par l'État d'un prêt à taux zéro amélioré (PTZ+). « 9% de ses
bénéficiaires n'auraient pas pu obtenir l'ancien PTZ », assurait-on au Crédit Foncier. Chez
Meilleurtaux.com, un dossier sur deux l'inclut désormais dans son financement. Le PTZ+ est-il
efficace ? Oui, à en croire une étude du début d'année du




Crédit Foncier qui avait calculé que « le PTZ+ pouvait compenser une hausse des taux d'environ 0,5
point, mais guère plus ». Soit, à peu de chose près, la hausse des taux depuis octobre ! Le PTZ+ a
donc soutenu le pouvoir d'achat immobilier des Français et retardé le blocage du marché... jusqu'ici.


La mesure de la réduction d'impôts liée aux intérêts d'emprunt et la loi Scellier, mises en place lors du
début de la crise financière, a également joué. Les prix ont moins baissé en France qu'ailleurs. Et,
surtout, beaucoup moins longtemps puisque la baisse d'aura duré que 18 mois.




La hausse des taux de crédit a bloqué le marché de l'accession aux locataires

Pour les locataires, qui ne peuvent pas compter sur la revente de leur bien comme apport personnel,
la solution passe bien évidemment par le crédit. Sauf que, même si les taux de crédit se sont assagis
depuis quelques mois, ils ont grimpé en flèche depuis le début de l'année. En quelques mois, ils
ont effacé toute la baisse de 2010. En pleine tourmente financière et face aux nouvelles contraintes
réglementaires, les banques ont également dû conforter leur marge sur le crédit.


Et il s'agit là d'une spécificité bien française : pour gagner un nouveau client, une banque français doit
compter le plus souvent sur un déménagement ou sur l'octroi d'un crédit immobilier. Car les Français
ne sont pas adeptes de la mobilité bancaire. Entre les établissements, la concurrence joue donc à
plein et les taux sont tirés vers le bas. Ailleurs, chez les britanniques, par exemple, les usagers
bancaires sont beaucoup plus volatils. Ce qui permet de les attirer avec d'autres types d'offres
promotionnelles.


Résultat : la hausse des taux de crédit, générale en Europe entre décembre et avril dernier, a eu plus
de conséquences pour les emprunteurs français qui bénéficiaient de conditions privilégiées, les
banques faisant très peu de marge sur le crédit immobilier.




                                                    4
L'attentisme en période présidentielle

Cette année 2011 voit apparaître une nouvelle catégorie de locataires : ceux qui ont les moyens
d'accéder à la propriété mais qui préfèrent différer leur projet d'acquisition.


Les raisons ? D'abord, l'attentisme est traditionnellement de mise à moins d'un an des présidentielles.
Peur du changement de fiscalité, attente d'une promesse de campagne, etc. Ensuite, et il s'agit là de
la principale raison, les locataires ayant les moyens ne souhaitent pas acheter au plus haut. Ils
pensent que les prix vont baisser, ce qui est inévitable à moyen terme, et qu'il vaut mieux attendre
l'éclatement de la bulle ou, à tout le moins, une baisse, pour acheter à un prix raisonnable.
Source : La Tribune.fr




                                                     5
Les villes où                  les       taux       immobiliers              sont        les      plus
intéressants
Le 23/08/2011




Lille prend la tête du classement alors que Nice arrive dernier, selon Meilleurtaux.


Les taux immobiliers sont les plus intéressants à Lille. C'est en tout cas ce que remarque le courtier
Meilleurtaux.com : "en août, Lille prend la tête du palmarès, juste devant Nantes, jusqu'ici numéro 1
du classement (en juin et juillet), en proposant des taux à 3,80 % sur 20 ans".


A Marseille et Strasbourg, 3ème et 4ème du classement, il est possible d'obtenir un crédit sur 20 ans
à 3,95 %. Nice et Toulouse concluent ce classement avec des taux respectivement à 4,05 % et 4,10
%.


Dans la capitale, le meilleur taux fixe proposé est 4 %. "A Paris, pour la première fois, le prix du mètre
carré a ainsi franchi la barre des 8.000 euros. Pour une même mensualité de 1.000 euros sur 20 ans,
en dépit de taux relativement plus attractifs à Paris, on ne peut désormais acquérir qu'un studio de 20
m² contre un appartement de 55 m2 à Lyon ou 61 m2 à Bordeaux » explique Sandrine Allonier,
responsable des études économiques chez meilleurtaux.com.




                                                    6
"Globalement, la stabilité est de mise en ce mois d'août. De nombreuses banques ont opté pour le
statu quo durant la période estivale avant d'ajuster leur politique de taux en septembre. Compte tenu
du niveau très bas de l'OAT 10 ans, 2,71 % le 22 août, les banques pourront être en mesure de
proposer des taux orientés à la baisse dans une période où l'immobilier apparait comme une valeur
refuge au regard de la chute des indices boursiers » constate Sandrine Allonier.


Source : latribune.fr




                                                  7
Prix immobiliers parisiens : deux scenarii pour la rentrée
Le 23/8/2011

MeilleursAgents.com envisage deux scénarios d’évolution du marché immobilier
francilien pour la rentrée.




(c) Afp Des immeubles parisiens




Selon le courtier en agences immobilières MeilleursAgents.com, le marché immobilier parisien montre
plusieurs signes d’accalmie après plusieurs mois de flambée des prix : le volume des transactions
recule, les délais de vente s’allongent et les prix se sont stabilisés en juin. Deux scenarii d’évolution se
profilent pour le marché immobilier parisien et francilien à la rentrée pour le courtier. Le premier
scénario envisagé, considéré comme le plus probable, prévoit un atterrissage des prix sur 3 à 4
trimestres à partir de la rentrée prochaine. « La baisse des volumes de transaction se poursuivra
accompagnée d’une légère baisse graduelle des prix à des niveaux différents selon les zones et les
types de biens », indique MeilleursAgents.com.


Beaucoup plus pessimiste, le second scénario est cependant moins probable. Si la crise financière
s’accentue, le marché immobilier serait alors soumis à une correction brutale, avec une baisse des
transactions de l’ordre de 40 % et des prix qui pourraient chuter de 5 à 10 %. « Le marché est au
mieux en voie de stabilisation, voire de retournement. Face à des délais de vente qui s’allongent, les




                                                     8
vendeurs ont intérêt à positionner leurs biens au bon prix dès la mise en vente, estime Sébastien de
Lafond, Président et fondateur de MeilleursAgents.com. Les acheteurs doivent faire le tri entre les
biens de qualité qui se revendront toujours et les autres ». L’heure est donc au retour des
négociations…


Source :23/8/2011




                                                 9
Tendance à la baisse sur le marché de l'immobilier
Le 24/8/2011




Après avoir grimpé en flèche, les prix pourraient baisser sensiblement.


Après une année de flambée, le marché se calme. Victime de ses excès, fragilisé par la
morosité économique et des conditions de crédit moins favorables, il pourrait subir une décrue
plus brutale que prévu. Le dossier de L'Express pour guider acheteurs et vendeurs.


Les Bourses ont beau dégringoler, la croissance flancher, l'austérité pointer son nez, ce propriétaire
                                                ème
d'un studio de 28 mètres carrés dans le XX             arrondissement de la capitale ne veut pas en
démordre. Son appartement vaut 236 000 euros et pas un centime de moins. Il vient d'ailleurs de
refuser avec beaucoup de force et un peu de mépris une offre à 230 000 euros. Malgré les semaines
qui passent sans aucune visite, ce jeune Parisien résiste, sourd aux avertissements de son
entourage.




                                                  10
Quels sont, département par département, ville par ville, les prix de l'immobilier à l'achat ou à
la location?


Comme lui, le marché immobilier s'accroche à son passé récent, avec ses hausses vertigineuses et
ses surenchères dues à la frénésie des acheteurs. Sans même se soucier des nuages qui
s'accumulent depuis le début de 2011. Cet aveuglement, accompagné d'une vraie croyance dans la
pierre, crée une situation paradoxale: les transactions reculent sans pourtant que cela s'accompagne
d'une décrue des prix. Après une année 2010 époustouflante, ces derniers ont grimpé, en moyenne,
de 7% au deuxième trimestre 2011 en France, et de plus de 20% à Paris. Une hausse cependant "en
trompe-l’œil", selon Laurent Vimont, président du réseau d'agences Century 21: elle cache en effet un
vrai tassement et de fortes disparités régionales. Si l'Ile-de-France, les Pays de la Loire ou la Basse-
Normandie semblent poursuivre leur ascension, l'Alsace, la Bourgogne ou l'Aquitaine accusent déjà
des baisses.


Et ce n'est que le début. En cette rentrée 2011, les signaux de déprime du marché se multiplient, du
recul brutal de la demande à la désolvabilisation des ménages, du durcissement de la politique
d'octroi des crédits par les banques jusqu'au coup de rabot probable sur les aides gouvernementales
(dispositif Scellier et prêt à taux zéro plus). Et la crise de la dette souveraine, qui s'éternise dans la
zone euro, ne va rien arranger. L'immobilier a beau être considéré comme une valeur refuge, il n'a
guère de chance d'échapper, en 2012, à un environnement économique dégradé.


Fin 2010, la reprise avait surpris par son ampleur et sa rapidité. Le nombre des transactions avait
grimpé de 550 000 à 700 000 en un an, et les prix s'étaient envolés, notamment pour les
appartements haut de gamme et les secteurs les plus recherchés, comme le centre des grandes
villes. Un phénomène inédit et déroutant. "Dans les cycles immobiliers, les phases de repli durent
plusieurs années. Après le krach de 1990, le marché n'était ainsi reparti qu'en 1996-1997. Et encore,
le redémarrage a été très progressif. Or, cette fois-ci, il a suffi de moins d'un an pour que la crise de
2008-2009 soit effacée", analyse Olivier Eluère, économiste spécialiste de l'immobilier au Crédit
agricole. L'explication d'un tel miracle? Face à la faiblesse de l'offre -notamment dans le neuf- et au
déficit chronique de logements, les acheteurs n'attendaient qu'un petit signe positif -en l'occurrence
une légère baisse des prix, inférieure à 10%- pour se lancer à nouveau dans un achat. "Ce sont les
secundo-accédants, familles déjà propriétaires de leurs logements, qui ont fait repartir le marché de la
revente", souligne Michel Mouillart, professeur à Paris X. Décidés à profiter d'une éclaircie après deux
ans de repli frileux, ils n'ont eu de cesse d'alimenter la hausse, se précipitant pour s'offrir un nouvel
appartement et revendre le leur le plus cher possible. Aujourd'hui, "ces ménages déjà propriétaires,
qui entretiennent la flambée, représentent 70% des transactions dans l'ancien", estime Bernard




                                                   11
Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi. "Et suffisent, à eux seuls, à faire
fonctionner le marché", assure Michel Mouillart. Ils ne s'en privent pas. "En embuscade, ces
"chasseurs" d'appartements de qualité peuvent se décider à signer en moins d'une heure, négligeant
de négocier des prix pourtant élevés", observe Nathalie Naccache, directrice des agences Century 21
Fortis Immo de Paris. Tandis que les plus audacieux n'hésitent pas à surenchérir, appelant parfois
directement le propriétaire pour emporter l'affaire.


Les investisseurs, de plus en plus nombreux en France, ont, eux aussi, largement contribué à la
récente envolée des prix. Retraite à préparer, recherche d'un placement plus sûr que la Bourse ou
encore volonté de posséder un bien tout en restant locataire: l'effet valeur refuge a joué à plein ces
derniers mois. Du côté du neuf, les épargnants ont continué, jusqu'à la fin de 2010, à plébisciter le
dispositif Scellier, se pressant notamment en décembre dernier pour obtenir la réduction maximale
d'impôts. Même engouement dans l'ancien, où les studios et les 2-pièces ont fait exploser les prix au
mètre carré-ils sont le plus souvent supérieurs de 20 % à ceux des appartements plus grands- au-delà
du raisonnable. Cette quête désespérée de la petite surface a donné lieu à des foires d'empoigne. "Ce
studio dans le Marais, proposé à 11 000 euros le mètre carré, j'aurais pu le céder vingt fois. Tout le
monde le voulait, et lorsqu'il a été vendu j'ai été insultée par des couples en furie", se souvient
Nathalie Naccache.




Les chiffres exclusifs du notariat

           ème
Pour la 11       année consécutive, L'Express et les Notaires de France renouvellent leur partenariat
afin de vous fournir des chiffres exclusifs concernant le marché de l'immobilier. Les notaires disposent
en effet d'une mine d'informations d'une valeur sans égale sur le marché français, avec notamment
plus de 700 000 mutations immobilières transmises chaque année par les offices de province. Ce sont
les seules données qui soient incontestables, puisqu'elles sont fondées sur des transactions
effectives: les chiffres que nous publions cette année sont ainsi établis sur 600 000 ventes. Ces
informations sont collectées de manière quasi systématique: lors de toute signature, les notaires
recueillent près de 80 données précises, dont 25% décrivent le bien vendu (maison neuve ou
ancienne, appartement, terrain à bâtir...), avec sa surface, le nombre de pièces, le prix de vente réel,
etc.




                                                       12
Un traitement statistique permet ensuite de calculer, d'une part, des valeurs moyennes (prix moyen au
mètre carré), d'autre part, des indices labélisés par l'Insee. Le notariat a ainsi mis en place deux
bases de données immobilières, l'une pour l'Ile-de-France (base Bien), l'autre pour la province (base
Perval), dont L'Express a tiré des centaines de chiffres exclusifs (arrêtés au 31 mars 2011), que nous
publions, notamment quartier par quartier dans les grandes villes de France. Certaines de ces
informations peuvent être consultées sur les sites Notaires.fr ou Immoprix.com.


Une situation explosive qui ne pouvait pas éternellement durer. Contrairement aux Etats-Unis, à
l'Irlande ou à l'Espagne (où, il est vrai, l'offre est pléthorique), le marché français n'a pas suffisamment
purgé ses excès lors de la crise de 2008. Après un redémarrage trop rapide de l'activité, qui n'a pas
permis de régler le problème des prix surévalués, il présente aujourd'hui de vrais signes de fragilité.
Au deuxième trimestre 2011, les ventes d'appartements neufs ont ainsi plongé de 17%, après avoir
accusé un recul de 21% au premier trimestre. Tandis que le volume des transactions dans l'ancien
connaît lui aussi un tassement. "Le grippage est net et brutal depuis le printemps", observe Thomas
Laurentin, PDG du site immobilier Drimki.


Le paradoxe, c'est que ce réajustement n'a pas encore été suivi d'une baisse des prix. D'où un début
de blocage, avec notamment un rallongement de la durée des transactions. Aujourd'hui, cette
situation "creuse les écarts entre les villes privilégiées et les zones économiques moins favorisées,
dans lesquelles la baisse a déjà été engagée", souligne une étude des Notaires de France (1).


En cette rentrée agitée, une correction générale des prix -et pas seulement une stabilisation- paraît
inéluctable, avec bien sûr, souligne Olivier Bokobza, directeur général délégué de BNP Paribas
Immobilier résidentiel, "un réajustement plus ou moins important selon les régions".


Aujourd'hui, c'est net, "le marché contient déjà en lui les prémices de la baisse", observe pour sa part
Stéphane Imowicz, le patron d'Ad Valorem. Il suffit juste de vouloir le voir. D'autant qu'à force
d'assister à de fortes hausses de prix dans l'ancien (+ 141% entre 1998 et 2010) et dans le neuf (+
84% pour la même période) et à la remontée des taux, certains ménages commencent à ne plus être
capables d'acquérir leur résidence principale.




Les couples modestes chassés des centres-villes

"Les acheteurs ne disposent pas de moyens illimités", martèle Christian Rolloy, PDG de Promogim.
"Au-dessus d'un certain budget, ils ne peuvent plus payer. On est en train d'assister à une
désolvabilisation lente mais continue de la clientèle", ajoute-t-il. Désormais, les couples modestes et




                                                    13
les primo-accédants sont de plus en plus obligés de s'éloigner des centres-villes ou de louer. Century
21 a ainsi calculé qu'en seulement un an l'apport nécessaire pour acheter un appartement, pour un
ménage capable de rembourser 1 000 euros par mois, était passé de 22 000 à 49 000 euros, soit
123% de plus! Même le prêt à taux zéro renforcé (PTZ+), très largement utilisé par les ménages aux
revenus moyens, ne semble pas suffisant pour s'offrir un logement dans les zones tendues et chères
comme l'Ile-de-France.




Atterrissage en douceur ou purge des hausses injustifiées?

Autant dire que pour la hausse des prix, aujourd'hui déconnectés de toute réalité économique, "c'est
la fin de l'histoire", pronostique Frédéric Monssu, président du groupe d'agences immobilières Guy
Hoquet. Désormais, les vendeurs, rois de l'année 2010, ne sont plus en position de force. "Les
acheteurs reprennent la main", estime Stéphane Atlan, directeur des agences Royalimmo de la
capitale. Surtout que, même dans le très haut de gamme, "les acquéreurs ne veulent plus accepter de
hausses supplémentaires", affirme Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau. Comme toujours,
ce sont les biens médiocres qui souffrent en premier. "Toutes les offres abusives, comme ce 1er
étage sombre d'un immeuble du XVIIe arrondissement de Paris, affiché à 12 500 euros le mètre carré,
ne passent plus", affirme Roger Abecassis, président du groupe Consultants Immobilier. Et les
annonces d'appartements avec défauts sont condamnées à traîner en vitrine, puisqu'aujourd'hui "plus
personne ne veut prendre de risque", souligne le directeur de l'étude Caraudrey, à Paris. Les
vendeurs les plus pressés se voient, eux, contraints à consentir des ristournes. Comme pour ce petit
                              ème
appartement mal conçu du XI         arrondissement de Paris, qui a dû passer de 9300 à 8500 euros le
mètre carré pour trouver preneur.




Pour tous les professionnels, l'affaire semble entendue: les volumes et les prix
vont certainement baisser dans les mois à venir.

Le même tassement s'observe dans le neuf. "Le marché est en train de se stabiliser", affirme Guy
Nafilyan, PDG de Kaufman & Broad. Voire de ralentir. Et ce malgré un manque criant d'appartements,
notamment en Ile-de-France. Un signe qui ne trompe pas: les offres commerciales reprennent de plus
belle et vont s'intensifier en septembre, avec notamment des logements exonérés de frais de notaires,
pris en charge par les promoteurs.




                                                  14
Pour tous les professionnels, l'affaire semble entendue: les volumes et les prix vont certainement
baisser dans les mois à venir. Mais bien malin celui qui peut estimer l'ampleur de la correction. Va-t-
on assister, une fois de plus, à "un atterrissage en douceur", comme le pense Bernard Cadeau? Dans
ce cas, le recul des volumes entraînerait (enfin) une baisse de 5 à 10% des prix, laquelle permettrait
de faire revenir les acheteurs et donc de relancer les transactions. Ou alors, morosité économique
oblige, la pierre pourrait être contrainte, cette fois-ci, de purger davantage ses hausses injustifiées.
Aujourd'hui, ce second scénario semble tout à fait plausible. Car les menaces s'accumulent. D'abord,
les aides gouvernementales, qui soutiennent vigoureusement l'immobilier depuis de nombreuses
années, sont appelées à fondre: à la recherche d'économies pour réduire le déficit, le gouvernement
va être obligé de tailler dans les niches fiscales. En première ligne, le dispositif Scellier, déjà moins
intéressant qu'à ses débuts, devrait subir un nouveau coup de rabot en 2012. De quoi décourager
encore plus des investisseurs déjà en retrait depuis le début de l'année (le secteur a enregistré une
                                                er
chute de 32% de ses ventes en Scellier au 1 semestre 2011, selon la Fédération des promoteurs
immobiliers). Et provoquer, après une fin d'année 2011 boostée par la perspective de l'amenuisement
                             er
des avantages fiscaux au 1        janvier 2012, une nouvelle crise dans le neuf. Le PTZ+, destiné aux
primo-accédants, risque lui aussi d'être remanié. Un coup dur pour les familles modestes, déjà
contraintes de se passer du Pass-Foncier, mesure supprimée depuis un an.


D'autres incertitudes pèsent également sur le marché. L'évolution des taux d'intérêt, critère essentiel
pour la bonne tenue de l'immobilier, devrait être moins favorable. Si les taux, qui ont déjà grimpé de
0,75% cette année -excluant, selon Empruntis, 15% d'acheteurs-, poursuivent leur ascension, le
marché pourrait totalement se bloquer. "Il existe encore une capacité d'absorption de 1%
supplémentaire. Au-delà, ce sera très compliqué", analyse Olivier Bokobza.


Mais, ce que craignent encore davantage les professionnels, c'est le durcissement -très probable- des
conditions d'octroi des prêts, "un vrai sujet de préoccupation", insiste Michel Mouillart. Les banques,
en mal de fonds propres, pourraient en effet fermer le robinet du crédit. C'est déjà parfois le cas:
certains agents immobiliers ont été récemment confrontés à des refus de dossiers concernant des
clients pourtant solvables. Dans ces conditions, le scénario du ralentissement modéré des prix
deviendrait totalement obsolète. Et une bulle immobilière, évoquée en mai dernier par le Centre
d'analyse stratégique, inquiet des "anticipations à la hausse" du secteur, pourrait alors éclater. Avec à
la clef une crise et des prix en chute de 15 à 30%!




                                                      15
C'est dire que "2012 pourrait être l'année de tous les dangers", affirme Michel Mouillart, entre
désordres macroéconomiques, difficultés des banques et enfin période électorale, "qui donne toujours
lieu à un attentisme de la part des acheteurs", souligne Bernard Cadeau. Certes, un véritable
effondrement n'est pas encore certain. L'immobilier répond à un besoin de sécurisation et reste
souvent le dernier rempart face à l'adversité. En tout cas, les Français, amoureux de la pierre, veulent
continuer à le croire...


Source :L'Express.fr




                                                  16
Trois questions sur les nouvelles taxes immobilières
Le 25/8/2011



Qui est concerné par la réforme de la taxation des plus values immobilières
(hors résidence principale), annoncée hier dans le cadre du plan de rigueur
gouvernemental? Combien faut-il payer? Réponses.

La modification de la taxation des plus values immobilières est la mesure du plan de rigueur présenté
hier qui rapportera le plus en 2012, avec une économie estimée à 2,2 milliards d'euros. Elle touche les
propriétaires de résidence secondaire, de biens locatifs, de terrains à bâtir ou de logements
vacants.Jusqu'à présent, les plus-values réalisées lors de la vente des biens immobiliers (hors
résidence principal) étaient taxées à hauteur de 19 % (plus prélèvements sociaux). Mais la plus value
subissait un abattement de 10% par an à partir de la cinquième année de détention. In fine, au-delà
de 15 ans de détention les plus values réalisées lors de la vente de ces biens étaient donc exonérées
de taxes. Le gouvernement a décidé de supprimer cet abattement dérogatoire de 10% et «de taxer les
plus values immobilières effectivement réalisées, après neutralisation de l'inflation».




Suis-je concerné par cette hausse fiscale si je signe un compromis
aujourd'hui?

Oui. La disparition des abattements fiscaux sur la plus value s'applique aux promesses et compromis
de ventes signées après le 24 août 2011. En revanche, échappent au tour de vis les vendeurs qui ont
signé une promesse ou un compromis avant le 24 août à minuit, même s'ils signent l'acte définitif
dans les prochains jours.




De combien serai-je taxé?

La plus-value dégagée lors de la vente subira un impôt de 19%, auquel s'ajouteront 13,5% de
prélèvements sociaux. Soit une ponction totale de 32,5%. Car, entre autres mesures, le
gouvernement vient de décider de relever de 12,3% à 13,5% les prélèvements sociaux portant sur les




                                                   17
revenus de l'épargne de 2011.Seule bonne nouvelle, la plus-value sera taxée sur la différence entre le
prix d'achat et le prix de vente déduite de l'inflation réellement constatée depuis l'acquisition.


Si je suis locataire d'un appartement en ville, là où je travaille, et que je
possède une maison à la campagne, cette maison peut-elle considérée comme
ma résidence principale?

Non. Fiscalement, la résidence principale est définie comme le lieu d'habitation habituel, c'est-à-dire le
lieu où le contribuable travaille, où il déclare ses impôts, où sont scolarisés ses enfants, etc.
L'appartement en ville est donc la résidence principale. La maison de campagne, même si vous êtes
locataire par ailleurs, est considérée comme résidence secondaire: elle est donc soumise à la taxation
des plus-values lors de la revente.


Source : Le Figaro.fr




A propos de KYLIA Immo.com

KYLIA-Immo.com, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une
famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction.

Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :

    La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents
    et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences
    immobilières traditionnelles.

    L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de
    professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.

    La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif
    commun : La croissance !

Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com



Contact Presse : KYLIA Immobilier

Thomas DURUFLE / direction@kylia-immo.com / 01 46 51 93 39




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Revue de presse kylia semaine 34

  • 1. La revue de presse de la semaine Du 22 au 26 août 2011 Pourquoi il y a plus de locataires en France que chez nos voisins Le 23/8/2011 Aujourd'hui, 42% des ménages français sont locataires. Une situation souvent plus subie que voulue. Du coup, l'UFC Que Choisir fustige la dévalorisation du statut locatif, fustigeant les agences immobilières. Mais les causes sont plus profondes. Les Français rêvent-ils tous d'accéder à la propriété ? Les enquêtes et les discours politiques pourraient le laisser penser. Pourtant, aujourd'hui, 42% des ménages sont locataires de leur logement, un chiffre largement supérieur à celui de la moyenne des 27 pays de l'Union Européenne (35%), selon l'UFC-Que Choisir. 1
  • 2. La conséquence ? Une dévalorisation du statut locatif. Pour l'UFC, "les agences immobilières ne jouent pas le jeu de l'accès au logement et, au vu de l'inflation des litiges en matière de location, appelle les pouvoirs publics à mettre fin à ces pratiques bien peu louables". En effet, selon l'Union fédérale des consommateurs, plusieurs pratiques abusives sont aujourd'hui monnaie courante. Tout d'abord, la transparence de l'information : "bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne sont pas affichées par les agences. Ainsi, dans 21% cas, les honoraires n'étaient ni affichés en vitrine, ni visibles de l'extérieur contrairement à une obligation légale vieille de 20 ans. De même, près de 4 mois après l'entrée en vigueur de l'obligation d'affichage de l'étiquette énergétique, seules 72% des agences respectent la loi ". Ensuite vient le problème des dossiers. L'enquête montre que dans 62% des cas, les agences n'ont pas hésité à demander des documents interdits tels que l'attestation de l'employeur (46%), l'attestation du précédent bailleur (10%), photographie d'identité (10%),... Et enfin, l'UFC Que-Choisir dénonce les tarifs démesurés des honoraires. "Les honoraires acquittés par les locataires sont prohibitifs : en moyenne 93% du loyer mensuel hors charge". De son coté, l'IEIF note un autre problème pour les locataires. Les loyers augmentent selon un rythme proche des revenus des ménages. Mais "les revenus des locataires n'augmentent pas aussi vite que ceux de la moyenne des ménages (17% depuis 1993 contre 31% pour la moyenne) et donc leur effort budgétaire ne peut que s'accroître. De son coté, la Fnaim tient à se défendre. Concernant l'étiquette énergétique, la Fédération Nationale de l’Immobilier rappelle que 72% des agences l'affichaient au moment de l'enquête, soit seulement 3 mois après l'entrée en vigueur de la loi. De plus "l’enquête pointe aussi des pratiques discriminatoires de certains professionnels. Pas plus d’excuses pour ces contrevenants : la FNAIM et ses adhérents sont engagés aux côtés de la HALDE pour garantir des conditions d’accès au logement et lutter contre toute discrimination. Toutefois, si on observe une quête excessive de garanties de la part des professionnels, il faut rappeler que ce n’est pas par excès de zèle mais bien pour préserver l’intérêt légitime des bailleurs". 2
  • 3. Les causes du mal : le niveau des prix avant tout Pourquoi les locataires ne parviennent plus à devenir propriétaires ? Bien évidemment, les prix qui ont augmenté de 120% depuis 1998 en France y sont pour beaucoup. A Paris, la barre des 8.000 euros le mètre carré a été officiellement franchie. Du coup, seuls les propriétaires peuvent à nouveau acheter puisque leur bien s'est également réévalué au fil des ans. Ce qui chasse, peu à peu les primos accédants. De nombreux courtiers en crédit ont ainsi vu la disparition progressive des primo accédants depuis le début de l'année, en particulier dans Paris intra muros. « Ils représentent 66 % de nos clients, contre 73 % l'an passé à la même période », s'inquiétait en avril dernier Sandrine Allonier, responsable des études chez Meilleurtaux.com. À la Fnaim, leur part ne dépassait pas au printemps 20 % dans une agence sur deux. C'est à Paris et en Île-de-France que la situation est la plus dramatique. Selon plusieurs professionnels, les accédants à la propriété ont « disparu de la circulation ». La situation est telle que le FMI s'inquiète à présent des prix de l'immobilier en France. L'appétit des Français pour la pierre entretient la hausse des prix Bien sûr, les prix ont également monté ailleurs en Europe et dans le monde. Mais, et il s'agit là d'une explication plus sociologique, les Français sont viscéralement attachés à la pierre. Les craintes qui pèsent sur la réforme de la fiscalité en cette année présidentielle et sur les rendements des fonds en euros incitent également les Français à délaisser l'assurance-vie (dont la collecte nette chute depuis janvier). Et comme ils ont soif de sécurité, la pierre reste le placement par excellence. « Les épargnants se dépêchent de profiter de la fiscalité attractive pour se désengager et investir dans l'immobilier. Au risque de favoriser une bulle », regrettait Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants. Les aides se retournent contre l'Etat Facteur aggravant, qui n'intervient pas chez nos voisins : le gouvernement entretient, grâce à ses aides, la hausse des prix. L'intention est louable puisqu'il s'agit d'aider à accéder à la propriété. Mais 3
  • 4. chaque nouvelle mesure a permis pour l'instant aux propriétaires de vendre plus cher. C'est le cas de la mise en place au 1er janvier dernier par l'État d'un prêt à taux zéro amélioré (PTZ+). « 9% de ses bénéficiaires n'auraient pas pu obtenir l'ancien PTZ », assurait-on au Crédit Foncier. Chez Meilleurtaux.com, un dossier sur deux l'inclut désormais dans son financement. Le PTZ+ est-il efficace ? Oui, à en croire une étude du début d'année du Crédit Foncier qui avait calculé que « le PTZ+ pouvait compenser une hausse des taux d'environ 0,5 point, mais guère plus ». Soit, à peu de chose près, la hausse des taux depuis octobre ! Le PTZ+ a donc soutenu le pouvoir d'achat immobilier des Français et retardé le blocage du marché... jusqu'ici. La mesure de la réduction d'impôts liée aux intérêts d'emprunt et la loi Scellier, mises en place lors du début de la crise financière, a également joué. Les prix ont moins baissé en France qu'ailleurs. Et, surtout, beaucoup moins longtemps puisque la baisse d'aura duré que 18 mois. La hausse des taux de crédit a bloqué le marché de l'accession aux locataires Pour les locataires, qui ne peuvent pas compter sur la revente de leur bien comme apport personnel, la solution passe bien évidemment par le crédit. Sauf que, même si les taux de crédit se sont assagis depuis quelques mois, ils ont grimpé en flèche depuis le début de l'année. En quelques mois, ils ont effacé toute la baisse de 2010. En pleine tourmente financière et face aux nouvelles contraintes réglementaires, les banques ont également dû conforter leur marge sur le crédit. Et il s'agit là d'une spécificité bien française : pour gagner un nouveau client, une banque français doit compter le plus souvent sur un déménagement ou sur l'octroi d'un crédit immobilier. Car les Français ne sont pas adeptes de la mobilité bancaire. Entre les établissements, la concurrence joue donc à plein et les taux sont tirés vers le bas. Ailleurs, chez les britanniques, par exemple, les usagers bancaires sont beaucoup plus volatils. Ce qui permet de les attirer avec d'autres types d'offres promotionnelles. Résultat : la hausse des taux de crédit, générale en Europe entre décembre et avril dernier, a eu plus de conséquences pour les emprunteurs français qui bénéficiaient de conditions privilégiées, les banques faisant très peu de marge sur le crédit immobilier. 4
  • 5. L'attentisme en période présidentielle Cette année 2011 voit apparaître une nouvelle catégorie de locataires : ceux qui ont les moyens d'accéder à la propriété mais qui préfèrent différer leur projet d'acquisition. Les raisons ? D'abord, l'attentisme est traditionnellement de mise à moins d'un an des présidentielles. Peur du changement de fiscalité, attente d'une promesse de campagne, etc. Ensuite, et il s'agit là de la principale raison, les locataires ayant les moyens ne souhaitent pas acheter au plus haut. Ils pensent que les prix vont baisser, ce qui est inévitable à moyen terme, et qu'il vaut mieux attendre l'éclatement de la bulle ou, à tout le moins, une baisse, pour acheter à un prix raisonnable. Source : La Tribune.fr 5
  • 6. Les villes où les taux immobiliers sont les plus intéressants Le 23/08/2011 Lille prend la tête du classement alors que Nice arrive dernier, selon Meilleurtaux. Les taux immobiliers sont les plus intéressants à Lille. C'est en tout cas ce que remarque le courtier Meilleurtaux.com : "en août, Lille prend la tête du palmarès, juste devant Nantes, jusqu'ici numéro 1 du classement (en juin et juillet), en proposant des taux à 3,80 % sur 20 ans". A Marseille et Strasbourg, 3ème et 4ème du classement, il est possible d'obtenir un crédit sur 20 ans à 3,95 %. Nice et Toulouse concluent ce classement avec des taux respectivement à 4,05 % et 4,10 %. Dans la capitale, le meilleur taux fixe proposé est 4 %. "A Paris, pour la première fois, le prix du mètre carré a ainsi franchi la barre des 8.000 euros. Pour une même mensualité de 1.000 euros sur 20 ans, en dépit de taux relativement plus attractifs à Paris, on ne peut désormais acquérir qu'un studio de 20 m² contre un appartement de 55 m2 à Lyon ou 61 m2 à Bordeaux » explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques chez meilleurtaux.com. 6
  • 7. "Globalement, la stabilité est de mise en ce mois d'août. De nombreuses banques ont opté pour le statu quo durant la période estivale avant d'ajuster leur politique de taux en septembre. Compte tenu du niveau très bas de l'OAT 10 ans, 2,71 % le 22 août, les banques pourront être en mesure de proposer des taux orientés à la baisse dans une période où l'immobilier apparait comme une valeur refuge au regard de la chute des indices boursiers » constate Sandrine Allonier. Source : latribune.fr 7
  • 8. Prix immobiliers parisiens : deux scenarii pour la rentrée Le 23/8/2011 MeilleursAgents.com envisage deux scénarios d’évolution du marché immobilier francilien pour la rentrée. (c) Afp Des immeubles parisiens Selon le courtier en agences immobilières MeilleursAgents.com, le marché immobilier parisien montre plusieurs signes d’accalmie après plusieurs mois de flambée des prix : le volume des transactions recule, les délais de vente s’allongent et les prix se sont stabilisés en juin. Deux scenarii d’évolution se profilent pour le marché immobilier parisien et francilien à la rentrée pour le courtier. Le premier scénario envisagé, considéré comme le plus probable, prévoit un atterrissage des prix sur 3 à 4 trimestres à partir de la rentrée prochaine. « La baisse des volumes de transaction se poursuivra accompagnée d’une légère baisse graduelle des prix à des niveaux différents selon les zones et les types de biens », indique MeilleursAgents.com. Beaucoup plus pessimiste, le second scénario est cependant moins probable. Si la crise financière s’accentue, le marché immobilier serait alors soumis à une correction brutale, avec une baisse des transactions de l’ordre de 40 % et des prix qui pourraient chuter de 5 à 10 %. « Le marché est au mieux en voie de stabilisation, voire de retournement. Face à des délais de vente qui s’allongent, les 8
  • 9. vendeurs ont intérêt à positionner leurs biens au bon prix dès la mise en vente, estime Sébastien de Lafond, Président et fondateur de MeilleursAgents.com. Les acheteurs doivent faire le tri entre les biens de qualité qui se revendront toujours et les autres ». L’heure est donc au retour des négociations… Source :23/8/2011 9
  • 10. Tendance à la baisse sur le marché de l'immobilier Le 24/8/2011 Après avoir grimpé en flèche, les prix pourraient baisser sensiblement. Après une année de flambée, le marché se calme. Victime de ses excès, fragilisé par la morosité économique et des conditions de crédit moins favorables, il pourrait subir une décrue plus brutale que prévu. Le dossier de L'Express pour guider acheteurs et vendeurs. Les Bourses ont beau dégringoler, la croissance flancher, l'austérité pointer son nez, ce propriétaire ème d'un studio de 28 mètres carrés dans le XX arrondissement de la capitale ne veut pas en démordre. Son appartement vaut 236 000 euros et pas un centime de moins. Il vient d'ailleurs de refuser avec beaucoup de force et un peu de mépris une offre à 230 000 euros. Malgré les semaines qui passent sans aucune visite, ce jeune Parisien résiste, sourd aux avertissements de son entourage. 10
  • 11. Quels sont, département par département, ville par ville, les prix de l'immobilier à l'achat ou à la location? Comme lui, le marché immobilier s'accroche à son passé récent, avec ses hausses vertigineuses et ses surenchères dues à la frénésie des acheteurs. Sans même se soucier des nuages qui s'accumulent depuis le début de 2011. Cet aveuglement, accompagné d'une vraie croyance dans la pierre, crée une situation paradoxale: les transactions reculent sans pourtant que cela s'accompagne d'une décrue des prix. Après une année 2010 époustouflante, ces derniers ont grimpé, en moyenne, de 7% au deuxième trimestre 2011 en France, et de plus de 20% à Paris. Une hausse cependant "en trompe-l’œil", selon Laurent Vimont, président du réseau d'agences Century 21: elle cache en effet un vrai tassement et de fortes disparités régionales. Si l'Ile-de-France, les Pays de la Loire ou la Basse- Normandie semblent poursuivre leur ascension, l'Alsace, la Bourgogne ou l'Aquitaine accusent déjà des baisses. Et ce n'est que le début. En cette rentrée 2011, les signaux de déprime du marché se multiplient, du recul brutal de la demande à la désolvabilisation des ménages, du durcissement de la politique d'octroi des crédits par les banques jusqu'au coup de rabot probable sur les aides gouvernementales (dispositif Scellier et prêt à taux zéro plus). Et la crise de la dette souveraine, qui s'éternise dans la zone euro, ne va rien arranger. L'immobilier a beau être considéré comme une valeur refuge, il n'a guère de chance d'échapper, en 2012, à un environnement économique dégradé. Fin 2010, la reprise avait surpris par son ampleur et sa rapidité. Le nombre des transactions avait grimpé de 550 000 à 700 000 en un an, et les prix s'étaient envolés, notamment pour les appartements haut de gamme et les secteurs les plus recherchés, comme le centre des grandes villes. Un phénomène inédit et déroutant. "Dans les cycles immobiliers, les phases de repli durent plusieurs années. Après le krach de 1990, le marché n'était ainsi reparti qu'en 1996-1997. Et encore, le redémarrage a été très progressif. Or, cette fois-ci, il a suffi de moins d'un an pour que la crise de 2008-2009 soit effacée", analyse Olivier Eluère, économiste spécialiste de l'immobilier au Crédit agricole. L'explication d'un tel miracle? Face à la faiblesse de l'offre -notamment dans le neuf- et au déficit chronique de logements, les acheteurs n'attendaient qu'un petit signe positif -en l'occurrence une légère baisse des prix, inférieure à 10%- pour se lancer à nouveau dans un achat. "Ce sont les secundo-accédants, familles déjà propriétaires de leurs logements, qui ont fait repartir le marché de la revente", souligne Michel Mouillart, professeur à Paris X. Décidés à profiter d'une éclaircie après deux ans de repli frileux, ils n'ont eu de cesse d'alimenter la hausse, se précipitant pour s'offrir un nouvel appartement et revendre le leur le plus cher possible. Aujourd'hui, "ces ménages déjà propriétaires, qui entretiennent la flambée, représentent 70% des transactions dans l'ancien", estime Bernard 11
  • 12. Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi. "Et suffisent, à eux seuls, à faire fonctionner le marché", assure Michel Mouillart. Ils ne s'en privent pas. "En embuscade, ces "chasseurs" d'appartements de qualité peuvent se décider à signer en moins d'une heure, négligeant de négocier des prix pourtant élevés", observe Nathalie Naccache, directrice des agences Century 21 Fortis Immo de Paris. Tandis que les plus audacieux n'hésitent pas à surenchérir, appelant parfois directement le propriétaire pour emporter l'affaire. Les investisseurs, de plus en plus nombreux en France, ont, eux aussi, largement contribué à la récente envolée des prix. Retraite à préparer, recherche d'un placement plus sûr que la Bourse ou encore volonté de posséder un bien tout en restant locataire: l'effet valeur refuge a joué à plein ces derniers mois. Du côté du neuf, les épargnants ont continué, jusqu'à la fin de 2010, à plébisciter le dispositif Scellier, se pressant notamment en décembre dernier pour obtenir la réduction maximale d'impôts. Même engouement dans l'ancien, où les studios et les 2-pièces ont fait exploser les prix au mètre carré-ils sont le plus souvent supérieurs de 20 % à ceux des appartements plus grands- au-delà du raisonnable. Cette quête désespérée de la petite surface a donné lieu à des foires d'empoigne. "Ce studio dans le Marais, proposé à 11 000 euros le mètre carré, j'aurais pu le céder vingt fois. Tout le monde le voulait, et lorsqu'il a été vendu j'ai été insultée par des couples en furie", se souvient Nathalie Naccache. Les chiffres exclusifs du notariat ème Pour la 11 année consécutive, L'Express et les Notaires de France renouvellent leur partenariat afin de vous fournir des chiffres exclusifs concernant le marché de l'immobilier. Les notaires disposent en effet d'une mine d'informations d'une valeur sans égale sur le marché français, avec notamment plus de 700 000 mutations immobilières transmises chaque année par les offices de province. Ce sont les seules données qui soient incontestables, puisqu'elles sont fondées sur des transactions effectives: les chiffres que nous publions cette année sont ainsi établis sur 600 000 ventes. Ces informations sont collectées de manière quasi systématique: lors de toute signature, les notaires recueillent près de 80 données précises, dont 25% décrivent le bien vendu (maison neuve ou ancienne, appartement, terrain à bâtir...), avec sa surface, le nombre de pièces, le prix de vente réel, etc. 12
  • 13. Un traitement statistique permet ensuite de calculer, d'une part, des valeurs moyennes (prix moyen au mètre carré), d'autre part, des indices labélisés par l'Insee. Le notariat a ainsi mis en place deux bases de données immobilières, l'une pour l'Ile-de-France (base Bien), l'autre pour la province (base Perval), dont L'Express a tiré des centaines de chiffres exclusifs (arrêtés au 31 mars 2011), que nous publions, notamment quartier par quartier dans les grandes villes de France. Certaines de ces informations peuvent être consultées sur les sites Notaires.fr ou Immoprix.com. Une situation explosive qui ne pouvait pas éternellement durer. Contrairement aux Etats-Unis, à l'Irlande ou à l'Espagne (où, il est vrai, l'offre est pléthorique), le marché français n'a pas suffisamment purgé ses excès lors de la crise de 2008. Après un redémarrage trop rapide de l'activité, qui n'a pas permis de régler le problème des prix surévalués, il présente aujourd'hui de vrais signes de fragilité. Au deuxième trimestre 2011, les ventes d'appartements neufs ont ainsi plongé de 17%, après avoir accusé un recul de 21% au premier trimestre. Tandis que le volume des transactions dans l'ancien connaît lui aussi un tassement. "Le grippage est net et brutal depuis le printemps", observe Thomas Laurentin, PDG du site immobilier Drimki. Le paradoxe, c'est que ce réajustement n'a pas encore été suivi d'une baisse des prix. D'où un début de blocage, avec notamment un rallongement de la durée des transactions. Aujourd'hui, cette situation "creuse les écarts entre les villes privilégiées et les zones économiques moins favorisées, dans lesquelles la baisse a déjà été engagée", souligne une étude des Notaires de France (1). En cette rentrée agitée, une correction générale des prix -et pas seulement une stabilisation- paraît inéluctable, avec bien sûr, souligne Olivier Bokobza, directeur général délégué de BNP Paribas Immobilier résidentiel, "un réajustement plus ou moins important selon les régions". Aujourd'hui, c'est net, "le marché contient déjà en lui les prémices de la baisse", observe pour sa part Stéphane Imowicz, le patron d'Ad Valorem. Il suffit juste de vouloir le voir. D'autant qu'à force d'assister à de fortes hausses de prix dans l'ancien (+ 141% entre 1998 et 2010) et dans le neuf (+ 84% pour la même période) et à la remontée des taux, certains ménages commencent à ne plus être capables d'acquérir leur résidence principale. Les couples modestes chassés des centres-villes "Les acheteurs ne disposent pas de moyens illimités", martèle Christian Rolloy, PDG de Promogim. "Au-dessus d'un certain budget, ils ne peuvent plus payer. On est en train d'assister à une désolvabilisation lente mais continue de la clientèle", ajoute-t-il. Désormais, les couples modestes et 13
  • 14. les primo-accédants sont de plus en plus obligés de s'éloigner des centres-villes ou de louer. Century 21 a ainsi calculé qu'en seulement un an l'apport nécessaire pour acheter un appartement, pour un ménage capable de rembourser 1 000 euros par mois, était passé de 22 000 à 49 000 euros, soit 123% de plus! Même le prêt à taux zéro renforcé (PTZ+), très largement utilisé par les ménages aux revenus moyens, ne semble pas suffisant pour s'offrir un logement dans les zones tendues et chères comme l'Ile-de-France. Atterrissage en douceur ou purge des hausses injustifiées? Autant dire que pour la hausse des prix, aujourd'hui déconnectés de toute réalité économique, "c'est la fin de l'histoire", pronostique Frédéric Monssu, président du groupe d'agences immobilières Guy Hoquet. Désormais, les vendeurs, rois de l'année 2010, ne sont plus en position de force. "Les acheteurs reprennent la main", estime Stéphane Atlan, directeur des agences Royalimmo de la capitale. Surtout que, même dans le très haut de gamme, "les acquéreurs ne veulent plus accepter de hausses supplémentaires", affirme Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau. Comme toujours, ce sont les biens médiocres qui souffrent en premier. "Toutes les offres abusives, comme ce 1er étage sombre d'un immeuble du XVIIe arrondissement de Paris, affiché à 12 500 euros le mètre carré, ne passent plus", affirme Roger Abecassis, président du groupe Consultants Immobilier. Et les annonces d'appartements avec défauts sont condamnées à traîner en vitrine, puisqu'aujourd'hui "plus personne ne veut prendre de risque", souligne le directeur de l'étude Caraudrey, à Paris. Les vendeurs les plus pressés se voient, eux, contraints à consentir des ristournes. Comme pour ce petit ème appartement mal conçu du XI arrondissement de Paris, qui a dû passer de 9300 à 8500 euros le mètre carré pour trouver preneur. Pour tous les professionnels, l'affaire semble entendue: les volumes et les prix vont certainement baisser dans les mois à venir. Le même tassement s'observe dans le neuf. "Le marché est en train de se stabiliser", affirme Guy Nafilyan, PDG de Kaufman & Broad. Voire de ralentir. Et ce malgré un manque criant d'appartements, notamment en Ile-de-France. Un signe qui ne trompe pas: les offres commerciales reprennent de plus belle et vont s'intensifier en septembre, avec notamment des logements exonérés de frais de notaires, pris en charge par les promoteurs. 14
  • 15. Pour tous les professionnels, l'affaire semble entendue: les volumes et les prix vont certainement baisser dans les mois à venir. Mais bien malin celui qui peut estimer l'ampleur de la correction. Va-t- on assister, une fois de plus, à "un atterrissage en douceur", comme le pense Bernard Cadeau? Dans ce cas, le recul des volumes entraînerait (enfin) une baisse de 5 à 10% des prix, laquelle permettrait de faire revenir les acheteurs et donc de relancer les transactions. Ou alors, morosité économique oblige, la pierre pourrait être contrainte, cette fois-ci, de purger davantage ses hausses injustifiées. Aujourd'hui, ce second scénario semble tout à fait plausible. Car les menaces s'accumulent. D'abord, les aides gouvernementales, qui soutiennent vigoureusement l'immobilier depuis de nombreuses années, sont appelées à fondre: à la recherche d'économies pour réduire le déficit, le gouvernement va être obligé de tailler dans les niches fiscales. En première ligne, le dispositif Scellier, déjà moins intéressant qu'à ses débuts, devrait subir un nouveau coup de rabot en 2012. De quoi décourager encore plus des investisseurs déjà en retrait depuis le début de l'année (le secteur a enregistré une er chute de 32% de ses ventes en Scellier au 1 semestre 2011, selon la Fédération des promoteurs immobiliers). Et provoquer, après une fin d'année 2011 boostée par la perspective de l'amenuisement er des avantages fiscaux au 1 janvier 2012, une nouvelle crise dans le neuf. Le PTZ+, destiné aux primo-accédants, risque lui aussi d'être remanié. Un coup dur pour les familles modestes, déjà contraintes de se passer du Pass-Foncier, mesure supprimée depuis un an. D'autres incertitudes pèsent également sur le marché. L'évolution des taux d'intérêt, critère essentiel pour la bonne tenue de l'immobilier, devrait être moins favorable. Si les taux, qui ont déjà grimpé de 0,75% cette année -excluant, selon Empruntis, 15% d'acheteurs-, poursuivent leur ascension, le marché pourrait totalement se bloquer. "Il existe encore une capacité d'absorption de 1% supplémentaire. Au-delà, ce sera très compliqué", analyse Olivier Bokobza. Mais, ce que craignent encore davantage les professionnels, c'est le durcissement -très probable- des conditions d'octroi des prêts, "un vrai sujet de préoccupation", insiste Michel Mouillart. Les banques, en mal de fonds propres, pourraient en effet fermer le robinet du crédit. C'est déjà parfois le cas: certains agents immobiliers ont été récemment confrontés à des refus de dossiers concernant des clients pourtant solvables. Dans ces conditions, le scénario du ralentissement modéré des prix deviendrait totalement obsolète. Et une bulle immobilière, évoquée en mai dernier par le Centre d'analyse stratégique, inquiet des "anticipations à la hausse" du secteur, pourrait alors éclater. Avec à la clef une crise et des prix en chute de 15 à 30%! 15
  • 16. C'est dire que "2012 pourrait être l'année de tous les dangers", affirme Michel Mouillart, entre désordres macroéconomiques, difficultés des banques et enfin période électorale, "qui donne toujours lieu à un attentisme de la part des acheteurs", souligne Bernard Cadeau. Certes, un véritable effondrement n'est pas encore certain. L'immobilier répond à un besoin de sécurisation et reste souvent le dernier rempart face à l'adversité. En tout cas, les Français, amoureux de la pierre, veulent continuer à le croire... Source :L'Express.fr 16
  • 17. Trois questions sur les nouvelles taxes immobilières Le 25/8/2011 Qui est concerné par la réforme de la taxation des plus values immobilières (hors résidence principale), annoncée hier dans le cadre du plan de rigueur gouvernemental? Combien faut-il payer? Réponses. La modification de la taxation des plus values immobilières est la mesure du plan de rigueur présenté hier qui rapportera le plus en 2012, avec une économie estimée à 2,2 milliards d'euros. Elle touche les propriétaires de résidence secondaire, de biens locatifs, de terrains à bâtir ou de logements vacants.Jusqu'à présent, les plus-values réalisées lors de la vente des biens immobiliers (hors résidence principal) étaient taxées à hauteur de 19 % (plus prélèvements sociaux). Mais la plus value subissait un abattement de 10% par an à partir de la cinquième année de détention. In fine, au-delà de 15 ans de détention les plus values réalisées lors de la vente de ces biens étaient donc exonérées de taxes. Le gouvernement a décidé de supprimer cet abattement dérogatoire de 10% et «de taxer les plus values immobilières effectivement réalisées, après neutralisation de l'inflation». Suis-je concerné par cette hausse fiscale si je signe un compromis aujourd'hui? Oui. La disparition des abattements fiscaux sur la plus value s'applique aux promesses et compromis de ventes signées après le 24 août 2011. En revanche, échappent au tour de vis les vendeurs qui ont signé une promesse ou un compromis avant le 24 août à minuit, même s'ils signent l'acte définitif dans les prochains jours. De combien serai-je taxé? La plus-value dégagée lors de la vente subira un impôt de 19%, auquel s'ajouteront 13,5% de prélèvements sociaux. Soit une ponction totale de 32,5%. Car, entre autres mesures, le gouvernement vient de décider de relever de 12,3% à 13,5% les prélèvements sociaux portant sur les 17
  • 18. revenus de l'épargne de 2011.Seule bonne nouvelle, la plus-value sera taxée sur la différence entre le prix d'achat et le prix de vente déduite de l'inflation réellement constatée depuis l'acquisition. Si je suis locataire d'un appartement en ville, là où je travaille, et que je possède une maison à la campagne, cette maison peut-elle considérée comme ma résidence principale? Non. Fiscalement, la résidence principale est définie comme le lieu d'habitation habituel, c'est-à-dire le lieu où le contribuable travaille, où il déclare ses impôts, où sont scolarisés ses enfants, etc. L'appartement en ville est donc la résidence principale. La maison de campagne, même si vous êtes locataire par ailleurs, est considérée comme résidence secondaire: elle est donc soumise à la taxation des plus-values lors de la revente. Source : Le Figaro.fr A propos de KYLIA Immo.com KYLIA-Immo.com, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction. Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :  La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières traditionnelles.  L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.  La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun : La croissance ! Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Thomas DURUFLE / direction@kylia-immo.com / 01 46 51 93 39 18