1. LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 16 au 22 Janvier 2012
Prêts immobiliers : hausse probable, mais non immédiate,
des taux
Le 16/1/2012
La dégradation la note de la France devrait renchérir le taux des crédits à taux fixes. Mais pas
tout de suite. Depuis l'été, les conditions d'octroi des crédits sont plus sévères.
Cette fois, c'est officiel, la France ne bénéficie plus de la meilleure note et a perdu son triple A au
profit d'un AA+, selon l'annonce effectuée vendredi dernier par l'agence de notation S&P. Cette
dégradation risque fort de peser sur les candidats à l'achat immobilier.
En cas d'emprunt à taux fixe
« Malheureusement, il y aura des conséquences pour les particuliers car un Etat qui emprunte plus
cher, cela signifie des banques qui se financent également à des taux plus élevés, et donc, par effet
domino, des taux proposés aux particuliers également plus élevés explique Maël Bernier, directrice de
la communication d'Empruntis.com. Empruntant actuellement à des taux autour de 3,00%, l'Etat
Français pourrait se voir proposer des taux autour de 3,50%, voire de 4,00% en raison de son
déclassement ».
Lorsqu'un créancier est classé à risque -même un Etat -, les prêteurs lui font moins confiance et les
taux des prêts se renchérissent. « L'Etat français empruntant plus cher, les banques aussi et
particulièrement celles mal notées, les taux des crédits aux particuliers pourraient donc s'apprécier
d'ici quelques mois de 50 points de base, soit des taux moyens autour de 4,70% sur 20 ans versus
4,20% aujourd'hui » poursuit Maël Bernier.
De son côté le courtier Meilleur taux reste prudent sur l'évolution des taux. « La dégradation de la note
de la France n'aura pas d'effet immédiat sur le niveau des taux des crédits immobiliers tempère Hervé
Hatt, à la tête de Meilleurtaux. Pour l'heure, il convient d'attendre l'impact de cette décision sur l'
obligation assimilable du Trésor (OAT), tout en sachant que les choix commerciaux des banques pour
conquérir des clients emprunteurs sont aussi importants qu'une éventuelle hausse de l'OAT »
En cas d'emprunt à taux variable
A la différence des taux d'intérêt à taux fixes fort dépendants de l'évolution de l'OAT, ceux à taux
variable sont adossés au taux court de la BCE. Taux pour l'instant stable. Seul hic : en France, les
taux variables ne représentent que 10% de la production, compte tenu de leur complexité et des
risques qu'ils font courir aux emprunteurs;
Tour de vis sur les conditions d'octroi
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2. Depuis l'été dernier, les banques resserrent les conditions d'octroi du crédit. Avec à la clé un taux
d'apport de 10%, voire 20% du prix d'achat, droits d'enregistrement compris. De plus, les banques
respectent strictement le taux d'endettement de l'emprunteur. Difficile de dépasser le seuil fatidique de
33% des revenus nets pour tous les remboursements mensuels de l'emprunteur. Ce seuil prend en
compte tous les types de financement : immobilier, à la consommation, découvert.
Profiter des taux d'intérêt actuels
Qu'on emprunte à taux fixe ou à taux variable capé, c'est-à-dire avec une limite de variation à la
hausse compréhensive, il peut être opportun de saisir les conditions actuelles de financement. Si
l'autre agence de notation comme Moody's venait à dégrader la note de la France, l'effet sur l'OAT
risque d'être encore plus sérieux. L'impact de la dégradation de la note de la France pour l'agence
Standard and Poor's devrait se faire sentir d'ici deux à trois mois. D'où l'intérêt de tirer parti du niveau
actuel des taux d'intérêt.
Source : Les Echos.fr
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3. Le prix de l'électricité en France pourrait augmenter de
30% d'ici à 2016
Le 17/1/2012
Le prix de l'électricité pourrait grimper en France de l'ordre de 30% d'ici à 2016, si la
réglementation existante était appliquée sans modification.
Le président de la Commission de la régulation de l'énergie (CRE), Philippe de Ladoucette, a déclaré
ce mardi que "si l'on cumule (tous les facteurs d'augmentation), vous (aurez) une évolution du prix de
l'électricité tout compris de l'ordre de 30% d'ici à 2016 si on applique sans la changer la législation
actuelle", par rapport au prix de 2012.
Cette estimation est fondée sur la hausse de plusieurs postes composant les factures
d'électricité. Cela découlerait de l'application sans modification de dispositions réglementaires..
Le président de la CRE a évoqué plusieurs hypothèses : un doublement d'ici à 2016 de la Contribution
au service public de l'électricité ; une progression équivalant à l'inflation du tarif auquel EDF revend
une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents ; une hausse de 2% hors inflation du tarif
d'acheminement de l'électricité et une inflation d'environ 2% par an.
Source : La Tribune.fr
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4. Les notaires soulignent la bonne résistance du marché
immobilier
Le 19/1/2012
Les transactions ont continué à croître cet été alors que les taux des crédits immobiliers
commençaient à remonter. Au 3e trimestre, les prix ont progressé de 6,4%
Les chiffres révélés ce jeudi 19 janvier par les notaires de France constituent une petite surprise. Sur
les neuf premiers mois de l’année 2011, ces derniers ont signé 832.000 actes de vente de biens
immobiliers (+13% sur un an). Un niveau comparable à celui qui avait été atteint entre 2003 et 2007,
une période qualifiée par les notaires de "meilleures années".
Ce niveau élevé de transactions, alors que les taux ont repris le chemin de la hausse cet été, laisse à
penser que les Français ont continué à miser sur la pierre. La chute des taux dans l’assurance-vie, qui
s’est traduite par une décollecte, et la baisse de la Bourse sont sans doute pour beaucoup dans cette
résistance inattendue du marché immobilier.
"Si l'activité au cours du quatrième trimestre équivaut simplement à celle du troisième, on peut
attendre 880.000 transactions sur l'année 2011", écrivent les notaires. On dépasserait alors le record
historique de 2006 (837.000).
Des prix en hausse partout sauf à Mulhouse, Reims, Metz et Grenoble
Conséquence directe, les prix ont continué à progresser. Sur 12 mois, la hausse moyenne atteint
6,4%. "Le prix des appartements a augmenté de 9% en un an et celui des maisons de 4,4%. Une
tendance qui se confirme ces derniers mois puisque, entre le 2ème et le 3ème trimestre, on constate
une hausse (corrigée des variations saisonnières) de 1,1% du prix des appartements et de 0,7% du
prix des maisons", précisent les notaires.
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5. Même en Ile-de-France, où à la différence des autres régions les notaires ont observé une baisse du
nombre des transactions au troisième trimestre, les prix continuaient cet été à s’envoler. Fin
septembre, à Paris, le prix moyen du mètre carré s’affichait en hausse de 19,2% (8.366 euros le m2)
par rapport au troisième trimestre 2010. Et en petite couronne, ils ont encore gagné 11,2%.
En fait, la baisse espérée par de nombreux candidats à l’achat d’un appartement ou d’une maison
n’était effective au 30 septembre que dans quatre grandes villes de France: Mulhouse (-5,2% à 1201
euros le m2), Reims (-0,7%, 2.152 euros), Grenoble (-0,6%, 2.470 euros) et Metz (-0,3%, 1.901
euros).
Source : Challenges.fr
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6. Copropriétés pauvres : un plan national jugé nécessaire
Le 19/1/2012
340.000 ménages vivraient dans des copropriétés en difficultés financières. Crédits photo : Richard
VIALERON/Le Figaro
Un rapport remis au ministre du Logement veut obliger les copropriétaires à verser, chaque
année, 5% de charges supplémentaires pour anticiper les gros travaux.
Des charges exorbitantes mal anticipées, des impayés qui s'accumulent. Plusieurs centaines de
milliers de copropriétaires rencontrent des difficultés financières et ne parviennent pas à gérer leur
patrimoine immobilier, qui fatalement se dégrade. Au mois de juin, Dominique Braye, président de
l'Agence nationale de l'habitat (Anah), a été chargé de travailler sur des solutions pour permettre la
réhabilitation de ce parc immobilier. Son rapport intitulé «Prévenir et guérir les difficultés des
copropriétés» a été remis aujourd'hui au secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu. «Il est urgent
que la copropriété soit promue au rang d'enjeu national et qu'une action globale soit entreprise, ce qui
nécessite la mise en œuvre d'un plan national», écrit-il. Selon les chiffres publiés au mois de
septembre par l'Anah quelque 340.000 ménages vivraient dans des copropriétés en difficulté
financière. Mais ce nombre grimpe entre 800.000 et 1 million si on considère aussi la dégradation des
immeubles faute d'entretien.
L'amélioration énergétique prioritaire
L'Anah classe les propriétés dégradées en trois catégories. La première regroupe les résidences
considérées comme fragiles à la suite d'impayés de charges et des travaux d'entretien des parties
communes non réalisés. Les suivantes cumulent des dysfonctionnements d'ordre financier mais aussi
juridiques et administratifs. Enfin la dernière catégorie englobe les copropriétés les plus critiques.
Seulement 10.000 logements, sont considérés comme ayant ces «difficultés extrêmes», précise le
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7. rapport. Dans ces cas, le dernier recours est souvent l'expropriation par l'État pour des questions de
sécurité, mais aussi pour éviter l'entrée dans la copropriété de marchands de sommeil, qui louent à
des prix exorbitants à des familles pauvres, souvent sans papier. Le rapport préconise la réalisation
de 40 à 70 milliards de travaux, dans les dix prochaines années, sur les copropriétés construites entre
les années 50 à 80. L'amélioration énergétique figure notamment dans les priorités. Entre 2006 et
2010, l'agence a aidé 1068 copropriétés (près de 66.000 logements) en versant 471 millions d'euros
de subventions.
Un «fonds travaux» obligatoire
Mais puisqu'il vaut mieux prévenir que guérir, «les copropriétaires doivent apprendre à penser collectif
et à voir à plus long terme, à anticiper, notamment avec la mise en place d'un fonds de travaux
obligatoire», estime Dominique Braye. Le président de l'Anah voudrait donc que soit instituée une
obligation pour les copropriétaires de contribuer à un «fonds travaux». Cette proposition
révolutionnaire, inspirée d'une législation en vigueur au Québec obligerait tous les copropriétaires à
verser, en plus de leurs charges annuelles, un supplément de 5% à un fonds spécifique géré par le
syndic. L'argent serait mis en réserve pour les gros travaux futurs de rénovation de l'immeuble. Ce
«fonds travaux» serait attaché au lot de copropriété et ne pourrait pas être récupéré par le propriétaire
au moment de la vente de l'appartement pour «instituer une solidarité entre propriétaires successifs»,
souligne l'Anah. L'effet pervers de cette disposition, serait de faire mécaniquement augmenter les prix
de vente des appartements qui pourraient de fait inclure cette provision obligatoire.
La mise en place d'un tel fonds nécessiterait l'adoption d'une loi. Benoist Apparu a assuré qu'il allait
engager des discussions avec le ministère de la Justice, les professionnels du secteur et les
parlementaires «pour traduire ces idées en mesures», ajoutant qu'il s'agira «d'un enjeu majeur du
prochain quinquennat».
Source : Le Figaro.fr
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8. Les promoteurs misent sur les logements neufs low cost
Le 20/1/2012
Les promoteurs anticipent une stabilisation ou une baisse des prix selon les zones
géographiques. Pour compenser la baisse des ventes aux investisseurs en Scellier, nombre
d'entre eux misent sur les résidences seniors et étudiantes et tous renforcent leur offre aux
primo-accédants.
Pour les promoteurs de logements neufs, la réduction des aides à l'accession à la propriété et le rabot
de l'avantage fiscal Scellier début 2012 changent la donne. Et du coup, leur offre évolue. Objectif :
compenser pour les investisseurs le moindre attrait du Scellier et éviter la désolvabilisation des
acheteurs d'un premier bien (primo-accédants).
Ainsi, Kaufman & Broad, qui a connu une bonne année 2011 avec une amélioration de la marge et un
résultat net passé de 18 à 48 millions d'euros, lance « au premier semestre 2012 en direction des
premiers acheteurs un nouveau concept d'appartement 25 % moins cher qu'un produit classique »,
indique son dirigeant Guy Nafilyan. Le promoteur économisera sur la construction avec, par exemple,
des parkings extérieurs plutôt qu'en sous-sol, des implantations en périphérie des villes (en 3
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couronne pour l'Ile-de-France) et commercialisera ces biens sur Internet. Bilan : moins de 3.000
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euros le m en Ile-de-France et 2.500 à 2.600 euros en régions.
Structure en bois
Dés 2011, Nexity a lancé de son côté « Access Design », un appartement à bas coût, à ossature en
bois donc « livrable en six à douze mois contre ving-quatre mois pour un logement classique »,
commente Bruno Corinti, responsable commercial pour valoir au final « 250 à 300 euros de moins,
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soit 18.000 de moins pour un T3 de 60 m , ce qui peut faire toute la différence pour un primo-
accédant ». Nexity espère faire progresser de 5 % à 6 % ses ventes sur cette clientèle en 2012, tout
en s'attendant à un recul de 10 % de ses ventes totales. Sans cette offre low cost, la baisse serait
donc encore plus forte.
A destination des investisseurs, « pour compenser la baisse des ventes de Scellier, dont la réduction
d'impôt tombe à 13 %, nous développons une offre de résidences étudiantes et seniors, qui cumulent
l'avantage fiscal Censi-Bouvard de 11 % avec la récupération de la TVA », poursuit Guy Nafilyan. Les
résidences permettent de se faire rembourser la TVA sur l'achat du bien. Kaufman & Broad espère
que ce créneau représentera 20 % de ses ventes contre 9 % l'an dernier. Il songe à acquérir un
gestionnaire de résidences.
De même Nexity, « développe depuis deux ans une offre de résidences seniors, avec 1.100
logements seniors vendus l'an dernier contre 880 en 2010 », souligne Bruno Corinti . Avec en plus
700 ventes de logements étudiants, cela a évité aux ventes aux investisseurs de baisser plus que de
6 % à 7 % l'an dernier, malgré le net recul du Scellier. Pour autant, indique François Bertière,
président de Bouygues Immobilier « une ruée sur le Scellier fin 2012 est possible car 13 % de
réduction d'impôt, cela reste très intéressant, plus que le Besson et le Périssol en leur temps ! » Mais
même ainsi, « le marché verra probablement ses ventes baisser de 5 % à 10 % en 2012 », estime
Guy Nafilyan. Quant aux prix, « nous faisons l'hypothèse d'une stabilisation voire d'une baisse allant
jusqu'à 10 % selon les endroits », indique Herné Manet, responsable de la promotion immobilière
chez Icade. Bouygues Immobilier s'attend à une pression à la baisse de 3 % à 5 % des prix.
Source : Les Echos.fr
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9. A propos de KYLIA
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille
d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction.
Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :
• La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la
pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières
traditionnelles.
• L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de
professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.
• La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun :
La croissance !
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 46 51 93 39
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