Revue de presse de la semaine du 8 au 14 août 2011 - kylia
1. La revue de presse de la semaine
Du 8 au 14 août 2011
Immobilier : Les logements neufs se vendent moins bien
Le 9/8/2011
Moins 19 % sur les ventes de logements neufs. Cette baisse inquiète les promoteurs mais les prix
continuent leur hausse.
Les promoteurs constatent une baisse des ventes des logements neufs SIPA
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2. Les ventes de logements neufs ont fortement diminué au premier semestre 2011. Elles sont en recul
de 19 % par rapport à celles de l’année précédente selon les chiffres diffusés par la Fédération des
promoteurs immobiliers (FPI). Lors des six premiers mois de l’année, les promoteurs ont vendu
34.060 logements neufs. Marc Pigeon, président de la FPI est inquiet : « C’est un retournement du
marché. Nous sommes inquiets même si le deuxième trimestre marque un léger ralentissement de la
baisse (– 17 %) comparé au premier trimestre (– 21 %). » La baisse est moindre en Ile-de-France (–
13 %), autour de Nantes (– 9 %) et sur la Côte d’Azur (–5 %).
Les professionnels voient trois raisons à cette baisse. D’abord, la réduction des avantages du
dispositif Scellier. Certains investisseurs qui achetaient pour faire du locatif – environ deux tiers des
acquéreurs – ont renoncé à leur projet. En un an, les ventes pour les seuls investisseurs ont reculé de
32 %. Les promoteurs redoutent un nouveau coup de rabot sur le « Scellier », l’une des niches
fiscales visées par Bercy. Ensuite, la remontée des taux d’intérêt amorcée depuis l’automne 2010 a
également joué un rôle dans le ralentissement des ventes. Autre raison avancée par la FPI : les coûts
de construction des nouveaux bâtiments basse consommation (BBC) augmentent la facture globale.
Le « PTZ + » – prêt à taux zéro nouvelle formule – n’a pas permis de soutenir le marché du neuf.
Selon la FPI, 70 % des prêts accordés l’ont été pour un logement ancien. Malgré ce ralentissement du
nombre de ventes, les prix n’ont pas reculé. Au contraire. En un an, le prix du mètre carré d’un
logement neuf a augmenté de 9,7 %, à 4.138 €. A Paris, la hausse est de 12,5 %, à 5.040 € le mètre
carré. En province, elle est de 6,4 % (à 3.685 € le mètre carré). Hormis en Ile-de-France, le marché du
neuf ne connaît pas de pénurie et la hausse des prix n’est pas liée à un manque d’offre de la part des
promoteurs. L’explication se situe plutôt du côté de la dégradation de la solvabilité des acheteurs.
Source : France-Soir.fr
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3. Immobilier : les notaires conseillent de vendre
12/8/2011
Une étude révèle que les notaires en région sont de plus en plus nombreux à constater une tendance
baissière sur le marché de l'immobilier. Résultat : la plupart incitent les particuliers à revendre leur
bien avant d'en acheter un autre.
85% des notaires sondés pensent que la baisse devrait s'accentuer avant la rentrée.
Les notaires de province prévoient un retournement de tendance dans l'immobilier. C'est en tout cas
ce que révèle l'étude Immonot.com, réalisée à partir des réponses provenant d'environ 6 % des
études notariales de province ayant une activité de transaction immobilière.
Ainsi, en mai et juin dernier, 42 % des notaires du panel prévoyaient une baisse des volumes pour
l'été. Certes, la trêve estivale n'est jamais la période la plus propice à la signature de compromis, mais
d'autres facteurs semblent aujourd'hui accentuer cette baisse d'activité. L'attitude des banques
notamment, qui sembleraient à nouveau vouloir freiner les acheteurs : « Elles retardent les projets
d'achat », confirme, en effet, Me Pinsar notaire à Vitré.
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4. Côté prix, 34 % des notaires interrogés ont constaté une baisse. Surtout, seuls 4 % déclarent avoir
noté une hausse. Un chiffre qui tranche nettement avec les hausses encore soutenues annoncées par
les notaires d'Ile-de-France. Preuve, encore une fois, que le marché francilien et, surtout parisien, se
comporte bien différemment du reste de la France.
Dans ce contexte, 85 % des notaires conseillent de revendre afin de se garantir contre une baisse des
prix déjà perceptible dans de nombreuses régions.
Source : L'Express.fr
Les agents immobiliers craignent une baisse de leur
activité
12/08/2011
La flambée des prix des logements dope le chiffre d'affaires des agences, mais les
professionnels de l'immobilier observent une nette baisse des transactions, face à des
acheteurs de moins en moins pressés...
Au deuxième trimestre, les ventes de logement ancien ont diminué de 0,5% par rapport à la même
période un an plus tôt.
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5. Les ventes de logements anciens ont diminué de 0,5%, en France au deuxième trimestre par rapport
au trimestre correspondant de 2010, estime ce vendredi le syndicat national des professions
immobilières (SNPI). Le chiffre d'affaires des quelque 9500 agences membres du SNPI a quand
même crû de 7% durant cette période, poussé par la flambée des prix de vente dans l'ancien. Mais
cette hausse -de 6,5%, location et administration de biens incluses- dénote un ralentissement par
rapport au premier trimestre (+16,5%), souligne le communiqué.
Pour le troisième trimestre, les agents immobiliers anticipent une activité en baisse car "les acheteurs
semblent moins pressés quant à la prise de décision et une transaction nécessite plus de visites pour
un achat", prévient le SNPI. "Comme la conjoncture française, ce deuxième trimestre marque le pas,
mais nous restons confiants dans l'avenir malgré les soubresauts économiques et financiers français,
européens et internationaux", a conclu Alain Duffoux, président du SNPI.
Source : L'Expansion.com
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6. La crise boursière menace-t-elle l'immobilier? :
16/8/2011
Déjà menacé de retournement, le marché immobilier français pourrait souffrir d'une remontée
des taux de crédit par les banques. Mais un scénario catastrophe semble pour l'instant exclu.
Flickr/Guillaume Cattiaux
Les épargnants semblent pour l'instant protégés des conséquences de la crise de la dette, mais qu'en
est-il des propriétaires? Après plusieurs mois de hausse fulgurante des prix, le marché de l'immobilier
montre déjà des signes de faiblesses: plusieurs régions enregistrent une baisse des prix des
logements, et même les agents se plaignent d'une contraction de 0,5% des ventes dans l'ancien au
deuxième trimestre. Dans ce contexte, toute nouvelle menace sur le pouvoir d'achat immobilier des
ménages risque de faire chanceler l'édifice. Les rebondissements de la Bourse et du marché bancaire
sont donc scrutés de près.
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7. L'indice que les professionnels de l'immobilier surveillent le plus, ce sont les taux des OAT, les
obligations assimilables du Trésor, autrement dit les emprunts d'Etat. Les banques s'en servent pour
fixer les taux de leurs prêts aux particuliers. "Aujourd'hui, les OAT chutent: ils sont à 2,92% contre
3,80% en avril et encore 3,30% il y a un mois", commente Maël Bernier, du courtier en ligne
Empruntis. Selon elle, "aucune catastrophe ne se profile donc pour l'instant. S'ils continuent de
baisser, on devrait même observer un allégement des taux de crédit immobilier à la rentrée, d'autant
que les banques arrivent à un moment où elles doivent remplir leurs objectif commerciaux."
Un scénario optimiste, l'autre moins
Ce scénario "mathématique" et optimiste éloigne le spectre du coup d'arrêt violent de l'immobilier
observé en 2008. Mais le sort du secteur reste en suspens. Les choses se compliqueraient par
exemple si une agence de notation dégradait la note de la France. Pour le courtier Cafpi, une telle
éventualité -pour l'instant démentie mais pas complètement exclue- "aurait pour conséquence
immédiate de renchérir des taux d'emprunts d'Etat et donc les OAT". Or qui dit hausse des OAT, dit
hausse des taux d'intérêt.
Depuis plusieurs mois déjà, seuls le faible niveau des taux d'intérêt et l'allongement croissant de la
durée des prêts permettent encore aux ménages d'acheter. Une remontée des taux, même légère,
risquerait de bloquer le marché. C'est pourtant ce qui arriverait aussi si la crise boursière s'étendait au
secteur bancaire. "En 2008, après la faillite de Lehman Brothers, la perte de confiance qui s'était
installée entre établissements financiers avait entraîné une raréfaction des liquidités et une hausse
des taux. Il n'est pas impossible que le même scénario se reproduise", estiment des experts de Cafpi.
Quelques mois après la crise des subprimes, le taux de refus des demandes de crédit immobilier en
France avait presque doublé. Résultat, pour le seul premier semestre 2008, les transactions dans
l'ancien ont chuté de 25%.
La reprise ne s'est faite qu'après une baisse drastique des prix, de près de 10% en 2008 et de 14% en
2009. Difficile d'en imaginer l'ampleur si le scénario se reproduisait. Selon les experts de Cafpi, les
prix devraient baisser de "15% pour maintenir le pouvoir d'achat immobilier des emprunteurs face à
une hausse des taux d'intérêt de crédit de 2%". Début 2008, les taux d'intérêt avaient augmenté de
plus de 4,6% en un seul mois.
Source : L'Expansion.com -
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8. A propos de KYLIA Immo.com
KYLIA-Immo.com, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une
famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction.
Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :
La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents
et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences
immobilières traditionnelles.
L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de
professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.
La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif
commun : La croissance !
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Thomas DURUFLE / direction@kylia-immo.com / 01 46 51 93 39
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