2. Chers amis,
J’ai le plaisir de vous offrir ici le compte rendu de l’exposition de photographies
que j’ai eu l’honneur de présenter, cette fin octobre 2011, en la galerie
Intimerrance de Montigny le Tilleul.
Il est important de préciser que cette exposition était composée de clichés
totalement inédits, car Annick et Jean-François, qui ont eu la gentillesse de
m’accueillir chez eux, imposent que les œuvres présentées soient en rapport
avec la philosophie de leur galerie, à savoir : la valorisation, par l’art, de la
féminité.
J’ai donc choisi de proposer une série de portraits féminins, qui n’avaient
jamais été présentés, et sont, pour la plupart, de réalisation récente. Ceci
explique le titre choisi, inspiré de mon pseudonyme :
JY…ELLES
Le vernissage a eu lieu le vendredi 21 octobre à 19h.
Je suis très heureux que ce recueil, qui présente les clichés qui se trouvaient
aux cimaises, ait pu être complété au moyen des reportages de cette réunion,
qui fut, comme toujours, très conviviale.
Je remercie chaleureusement les amies qui m’ont permis de réaliser les
clichés récents, et sans qui l’exposition n’aurait pu être organisée.
Jean LEDOCQ
3. Les textes et les reproductions graphiques de ce recueil sont
la propriété intellectuelle exclusive de leur auteur.
Toute reproduction, même partielle, effectuée par quelque
moyen et sur quelque support que ce soit, est strictement
interdite sans un accord écrit des ayants droit ; elle
constituerait une contrefaçon.
Toute copie qui serait dûment autorisée, doit mentionner la
source.
Tous droits réservés – Octobre 2011 – SOFAM
5. Jean LEDOCQ
présentera l’exposition
JY…ELLES
à la galerie INTIMERRANCE
Rue Vandervelde, 95
6110 MONTIGNY LE TILLEUL
du 22 octobre au 5 novembre 2011
Galerie ouverte les mercredis et samedis de 15 à 17 h,
les vendredis de 17 à 19 h
Vernissage le vendredi 21 octobre dès 19 h
Texte de l’affiche
7. Né en 1939, je fus initié à la photographie dès mon
plus jeune age : servant d’abord de modèle à mon
père, j’ai très vite été attentif, tant à la prise de vue
qu’au tirage papier, puisque je l’accompagnais
partout, et qu’une chambre noire avait été installée,
dès avant ma naissance, dans la maison familiale.
Fidèle adepte de la photographie argentique, j’ai
gardé de mon père, la volonté de ne fixer sur la
pellicule que des sujets d’une esthétique soignée,
refusant à tout prix la recherche de l’attention par le
sensationnel de la violence et de la misère, voire,
comme on le voit trop souvent, du sordide.
Faisant preuve d’un éclectisme sans doute atavique, quelle que soit l’émotion
suscitée par le sujet capté, je ne me débarrasse jamais d’une certaine volonté de
reportage ; mes passions pour la nature, la mer, les rivières et les bateaux, qui
transparaissent dans toute mon œuvre picturale, ne m’empêchent pas de
m’adonner occasionnellement au portrait, le plus souvent instantané..
8. Jusqu’il y a peu, je n’avais recours au traitement numérique que pour réaliser
librement, sur imprimante à jet d’encre, des cadrages impossibles à la prise de
vue, ou pour traiter fidèlement, en noir et blanc, les sujets qui s’accommodent de
cette discipline exigeante ; j’utilise aussi certains logiciels simples pour restaurer
des clichés anciens, et pour présenter les clichés de mon père, dont j’ai
conservé tous les négatifs 6x6.
J’utilise depuis quelque temps un appareil numérique, mais j’ai conservé les
habitudes et les impératifs propres à l’argentique et, surtout, à la diapositive, que
j’ai longtemps pratiquée ; je cadre le plus souvent à la prise de vue et je me
refuse strictement à utiliser les moyens numériques à des fins « créatives ».
Jean LEDOCQ
(pseudo : « JYHEL »)
Avenue de Gaulle 123 B 7000 – MONS (Belgique)
GSM : +32(0)479.22.98.96
Courriel : jean.ledocq@skynet.be
Sites Web :
www.ledocq.jepose.org
http ://jyhel.bookfoto.com/
http ://monsieurphoto.free.fr
www.photoviews.net
www.jean-ledocq.book.fr
http://jy-elles.ptibook.com/
9. Commentaire de Jean-François COLLIGNON
Aujourd’hui, Jean LEDOCQ nous présente une certaine facette de son travail :
le portrait.
Le portrait, et en particulier le portrait féminin, n’est pas réellement une nouveauté
pour Jean LEDOCQ, comme le montre un certain nombre de clichés en noir et
blanc, qui datent de l’époque où il travaillait encore avec le Rolleiflex de son père.
Celui-ci a couramment pratiqué cette discipline, agréable, mais délicate, et il n’est
pas douteux que, comme pour le reste, Jean LEDOCQ garde de lui certaines
façons de procéder.
Cependant, en dehors du travail que l’on peut considérer comme « de studio »,
ceux qui connaissent Jean LEDOCQ savent qu’il se débarrasse difficilement d’une
volonté de reportage, qui fut constante pendant une longue période où il s’est
cantonné dans la pratique de la diapositive. Il tombe alors dans ce que d’aucuns
considèrent comme la « straight photography », sans cependant renoncer aux
canons qui resteront typiques chez son père et chez les deux générations
d’amateurs qui lui succéderont, à savoir : ne fixer sur la pellicule que des sujets
d’une esthétique soignée, refusant à tout prix la recherche de l’attention par le
sensationnel de la violence et de la misère, voire, comme on le voit trop souvent,
du sordide. « Montrer ce qui est beau », comme le professait Sacha Guitry.
.
10. Ceci le conduit, lorsqu’il revient au tirage sur papier, souvent en couleur, à une
forme particulière de portrait, presque toujours instantané, d’où l’aspect
documentaire n’est pas exclu. Néanmoins, si dans les paysages ou les
«marines», dont il est friand, il défend formellement le cadrage à la prise de vue,
dans le cas des portraits, il s’attaque au recadrage, afin de débarrasser la
représentation du modèle de tout ce qui en distrairait la vision idéale.
Longtemps adepte de l’argentique, il a abordé la photo digitale par le travail à
partir de négatifs, voire de positifs scannés.
Le recours à la prise de vue numérique lui permet de revenir au portrait posé ;
mais, en intérieur, il n’a pas abandonné l’usage des spots puissants autorisant le
piqué indispensable à une représentation fidèle et intéressante du modèle
féminin, et, en particulier de son regard.
Enfin, il ne faut pas oublier un certain nombre de dessins de jeunesse,
représentant des visages féminins, et tracés au départ de photographies, le plus
souvent personnelles, notamment par le procédé d’« Extrême Limite » dû au
grand Léonard Misonne.
11. C’est avec un très grand plaisir
que je dédicace ce recueil à
Céline,
Charline,
Stéphanie,
et
Valérie.
Jean Ledocq – octobre 2011
48. Les clichés sont présentés par ordre chronologique
Les cinq premiers résultent d’une prise de vue argentique
les négatifs ont été scannés
Les autres clichés sont issus de prises de vue numériques
Lors de l’exposition, la plupart ont été présentés en format 60x40 cm
Les deux derniers, l’on été en 70x50 cm
L’exposition fait l’objet du site :
www.jy-elles.ptibook.com
Copyright Jean Ledocq - 2011