2. 1| Partenaires
Ce Voix OFF est imprimé grâce au soutien de:
L’Edito|2
Le mot de la rédac’ chef
B onjour à toi cher-e gémien-ne !
Le Pôle Ciné est fier de te présenter le Voix OFF de sa toute nouvelle équipe de passionnés!
Nathalie Benoît, Cécile et Laura ont en effet rejoint les rangs de la rédaction. Ils mettent leur plume à contribution pour te faire dé- couvrir ou redécouvrir des oeuvres cinématographiques.
Ce mois-ci, nous avons voulu mettre la famille à l’honneur car les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se rappeler l’importance du foyer. Qu’elle soit homoparentale, hétéroparentale, monoparentale, plutôt ennuyeuse, ou complètement barrée, notre famille reste notre famille et une part importante de notre identité.
Le cinéma s’est emparé de ce thème pour traiter de choses banales, plus graves, ou nous emmener dans un délire complètement perché, toujours dans la réflexion sur les relations familiales.
La nouvelle famille du Voix OFF t’invite donc à découvrir sa sélection et te souhaite une bonne lecture!
Flora Goldgran
Rédactrice en chef du Voix OFF
3. Décembre 2014
5
Match Point
Quel Batman sortira-t-il vainqueur?
7
Le tour du monde en 80 films
Le Liban est à l’honneur : Et maintenant on va où?
9
On a vu au cinéma
15
Le thème du mois
La famille au cinéma
Notre sélection de films
La série
Le film coup de coeur
L’affiche du mois
29
Jeux
31
Quand tu ne sais pas quoi regarder...
7
Le tour du monde en 80 films
5
Match Point : qui de Nolan ou Burton a fait le meil- leur Batman?
15
Le thème du mois: La famille
9
On a vu au cinéma
8
Court Métrage
33
Le souci du détail
4. 5| Match Point
Match
Point
2 films sur le ring, 3 rounds et à la fin… Un seul vainqueur !
Règles : Aucune tous les coups sont permis !!!
Ce mois-ci s’affrontent deux grands classiques de films de superhéros : Batman de Tim Bur- ton et The Dark Knight : Le Chevalier Noir (TDK) de Christopher Nolan.
VS
D’un côté, un Jack Nicholson en Joker hysté- rique, loufoque et égocentrique. Son but : ré- pandre des produits toxiques provoquant chez les citoyens de Gotham un fou rire incontrô- lable, déformant leurs visages jusqu’à ce que mort s’en suive. Il se considère comme un ar- tiste-assassin dont les chefs-d’oeuvre sont ses victimes mutilées.
De l’autre côté, Heath Ledger avec une inter- prétation beaucoup plus sombre, absurde et malsaine. Le Joker, pur psychopathe, agit sans motivation. C’est l’incarnation même de l’anar- chie, du chaos et de la folie. Contrairement au Joker de Nicholson, on ne sait rien à propos de lui, ce qui donne un aspect plus terrifiant et intrigant au personnage.
Il faut saluer ici l’interprétation de Heath Led- ger, qui se dépasse avec un Joker pervers aux tics troublants ; alors que Jack Nicholson, aussi grand et talentueux que soit l’acteur, reste fi- dèle à lui-même en se contentant de faire… du Jack Nicholson.
Round 1 : le meilleur Joker
Danny Elfman signe la musique du film de Burton autour d’un thème principal The Batman Theme. Ce thème héroïque et tout en puissance, connu par tous les grands fans comme étant la musique ayant le mieux réussi à capturer l’es- sence de Batman et du comic, est décliné tout au long du film en plusieurs variations. Majes- tueux et hypnotisant.
Hans Zimmer compose pour TDK une musique plus décousue, sombre et subtile, refusant un thème aisément reconnaissable et mémorisable afin de souligner la difficulté à saisir le person- nage de Batman.
Mais la BO de Batman, assène son coup fatal avec une contribution inédite de Prince, qui, sous le charme de l’univers créé par Burton, réalise tout un album inspiré par le film (Batman - Motion Picture Soundtrack). Un véri- table succès à sa sortie. Si c’est pas la classe !
Round 2 : la meilleure bande originale
Christian Bale livre, chez Nolan, un Bruce Wayne torturé, jonglant de manière presque schizophrénique entre son costume de justicier et son rôle de Playboy milliardaire arrogant.
Michael Keaton présente un Bruce Wayne et un Batman plus lisses et infaillibles. Il joue le par- fait gentleman, un peu coincé, donnant la désa- gréable impression d’un manque de caractère ou d’affirmation du personnage. Keaton est trop calme et discret, à l’opposé de l’interpréta- tion de Bale, qui montre un Bruce Wayne détes- table et provoquant (arrivant à sa propre soirée en hélicoptère entouré de playmates), et un Batman intimidant et imposant…mettant KO le poids plume Keaton.
Round 3 : le meilleur Batman/Bruce Wayne
Winner : Batman de Burton
Winner : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Nolan.
Winner : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Nolan.
Et le gagnant pour ce premier match est… The Dark Knight de Christopher Nolan!
Nolan 2 : 1 Burton
5. 7| Le tour du monde en 80 films
Et maintenant, on va où? (وهألّ لوين؟ )
C e film retranscrit un problème universel, les conflits interreligieux, à l’échelle d’un petit village où l’immobilisme physique reflète un immobilisme psychologique. En effet, le film dénonce le fait qu’encore trop souvent, les hommes appartiennent à une communauté religieuse avant d’appartenir à un pays.
Voici un sujet grave traité de manière brillante et innovante, teintée de féminisme. En effet, les femmes, chrétiennes et musulmanes, ont ici le premier rôle. Elles sont fortes, courageuses, intelligentes, intrigantes et surtout… drôles ! De plus, le film est rythmé par des passages musicaux apportant légèreté et fantaisie. Les acteurs, tous non-professionnels, sont incroya- blement justes nous faisant autant rire que pleurer.
Et maintenant, on va où ? est un film magnifique. Un immense cri d’amour et de tolérance lancé par des femmes unies dans la douleur.
Nathalie Chabert
Court métrage|8
Réalisé par Nadine Labaki Avec Nadine Labaki
Durée 1h40 Sortie : 2011
Pays : Liban
Le plus :
Le curé est incarné par un acteur musulman et le cheikh par un acteur chrétien.
SYNOPSIS : Dans un village libanais isolé et en- cerclé par les mines, vestiges de la guerre entre mu- sulmans et chrétiens, un groupe de femmes tente par tous les moyens de préserver la paix et d’éviter que les hommes s’entretuent à nouveau, alors que la situation dégénère dans la région…
Le court-métrage du mois :
A Bang in the Void
T u aimes les images enfumées, l’élec- tro et les accents anglais craquants ?
Flash-backs, plans floutés, images vacil- lantes, couleurs contrastées : dans A Bang in the Void tout est fait pour que le specta- teur se sente aussi instable que le person- nage principal. Laissez-moi vous présen- ter : Thomas, un kick-ass version dark, qui traque les bad guys dans la rue pour les tabasser. Une sorte de justicier drogué psy- chopathe en somme. La défense du Bien n’a jamais été aussi glauque.
Bref, notre mystérieux anti-héros n’est pas très loquace, jusqu’au jour où il rencontre Julie, une fille aussi paumée que lui. Leurs vies vont alors basculer ensemble dans un monde qui part en vrille. Les lueurs d’es- poir qui éclosent de leurs moments de paix ne cesseront d’être interrompues par de durs retours à la réalité. La photographie froide de ces scènes abruptes et sèches nous met face à l’hostilité du monde exté- rieur. Entre malaise et suspens, on envisage et apprivoise la violence déstabilisante de cette société. Ce court nous tient en haleine jusqu’au bout et nous happe par son « réalisme dans une histoire surréaliste » (Meskaprod)
Amandine Claude
Réalisé par Viktor Poisson er Lucas Mokrani Sélection 2014 du festival « A nous l’écran »
6. On a vu au cinéma|10
9| On a vu au cinéma
Interstellar...
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Matthieu McConaughey, Anne Hathaway Durée 2h49
Genre Science-Fiction, Drame
SYNOPSIS : Sur une Terre à l’agonie, la survie de l’humanité est compromise. Cooper prendra la diffi- cile décision de quitter sa famille pour les confins de l’univers, à la recherche d’une planète où la vie serait possible.
S ortez tous vos manuels de métaphysique page 43, aujourd’hui nous étudierons la théorie des cordes, des trous de verre et du voyage intergalactique. Acclamé pour ses films précédents, Nolan signe avec Interstellar un film déjà reconnu par certains comme la nou- velle Bible de la Science-Fiction.
Alors comment aborder le film ? Il pose énor- mément de questions, toutes n’ayant pas de réponse, laissant aux spectateurs le soin d’ana- lyser le tout, et dépeint avec brio la lutte de l’Homme pour sa survie. Car oui, au final, qui nous viendra en aide le jour de notre chute ?
Porté par la PERFORMANCE de Matthew McConaughey, le film est d’une intensité rare. Le casting est dans l’ensemble excellent. Même l’apparition de Matt Damon, beaucoup criti- quée, a pour moi son importance, car il joue un rôle allant totalement à l’encontre de ce qu’il a l’habitude de jouer. Visuellement, il faut recon- naitre que le film connait des hauts et des bas, mais dans l’ensemble on ne peut que saluer la prise de risque de Nolan. Alors maintenant reste LA question : est-il plus effrayant de par- tager l’univers avec « d’autres » ou d’être seul dans l’infini ?
Et si mes 1A sont trop bêtes pour comprendre ça, ils sont virés (pas vrai Choukroun ?)
Romain Garbati
D éception, voilà le premier mot qui m’est venu à la sortie de la séance.
Je suis déçu du twist final, déçu par la naïveté de la relation père fille dépeinte, déçu par le jeu trop intense de Matthieu McConaughey et des choix de casting (Matt Damon n’a pas sa place) et surtout déçu que le réalisateur d’un film métaphysique (« ce qui est au-dessus de la phy- sique ») nous fasse voir un « au-delà de l’hori- zon » dans lequel l’homme maitrise tout grâce à la science.
Tout n’est pas à jeter mais pour un film méta- physique les idées sont trop pauvres. Un film sur l’aventure humaine doit conserver voire même magnifier le mystère qu’il y a au coeur de l’existence. En ce sens, 2001 est bien plus réussi. Dans ce dernier, le monolithe synonyme de fascination pousse l’Homme à se dépasser lui-même pour le faire découvrir finalement des réalités indépassables (Le Temps, la Mort) , dans Interstellar les monolithes sont des robots construits par l’Homme pour l’Homme en passe de devenir Dieu.
Tout est là.
Gabriel Choukroun
... Chef d’oeuvre
ou déception?
7. On a vu au cinéma|12
11| On a vu au cinéma
La prochaine fois je viserai le coeur
Réalisé par Cédric Anger Avec Guillaume Canet, Ana Girardot Durée 1h51 Genre Policier, Drame
SYNOPSIS : Pendant plusieurs mois, entre 1978 et 1979, les habitants de l’Oise se retrouvent plongés dans l’angoisse et la terreur : un maniaque sévit prenant pour cible des jeunes femmes. Qui est-il?
« Une des plus étranges histoires crimi- nelles françaises ». Le ton est donné. A l’écran, l’histoire vraie d’un homme à la fois gendarme modèle et tueur maniaque, rien que ça. Pour son troisième long mé- trage, Cédric Anger pousse les opposés à leur paroxysme : la figure de l’autorité et celle de la déviance, l’homme et la femme, voire le bien et le mal. Cannet est magis- tral dans son interprétation froide, si ce n’est glaciale, de cet homme aux deux vi- sages, rejeté, qui porte en lui le dégoût de l’humanité. Il incarne à merveille la soli- tude, la haine des autres et plus encore de lui même. Devant tant de cruauté de la part de cet homme somme toute « normal », on ressent un mélange de dé- goût et de pitié. Par moment, on aurait presque envie de rire quand on sait que le loup est parmi les brebis. Dès le départ, comme cet anti-héros, on sait qu’il n’y a pas de place pour l’espoir, pas d’échappa- toire ou d’issue possible, peut-on parler de tragédie, de fatalisme ? Est-il né tueur ou le devient-il ? Par sa justesse, ce film laisse perplexe, plus encore il dérange, et c’est un compliment.
Laurie Genthon
Quand vient la nuit
Réalisé par Michael R. Roskam Avec Tom Hardy, Noomi Rapace Durée 1h47
Genre Thriller, Drame, Policier
SYNOPSIS : Big Saginowski, barman solitaire, suit d’un regard désabusé le système de blanchissement d’argent basé sur des bars dépôts… jusqu’au moment où il se retrouve mêlé à un braquage qui tourne mal.
J e ne saurai dissimuler ici une légère dé- ception. Trop d’attentes dans ce film peut- être... Il faut dire que le retour de la paire Roskam-Schoenaerts, en y ajoutant Tom Hardy et Noomi Rapace, était très prometteur. Et surtout, c’est le dernier film de Gandolfini.
Une des forces de ce film est sans doute le cadre : un Brooklyn glacial où les règlements de compte sont courants, mystifiant le lieu du bar comme refuge. La mise en scène, sans être révolutionnaire, fait évoluer ce statut du bar. Les braquages se suivent, les ennuis arrivent, et les personnages dévoilent leurs vraies natures.
Les acteurs sont justes mais n’ont pas de quoi prétendre à l’Oscar (le petit chien joue très bien). La transition au premier rôle pour Tom Hardy restera donc à confirmer (exception pour Bronson). Le film se veut être une bombe à retardement (on notera des similitudes avec Drive) mais s’apparente plutôt à un bon pétard mouillé. Un policier correct mais encore loin d’un Mystic River, pourtant du même auteur Dennis Lehane.
Benoît François
8. On a vu au cinéma|14
13| On a vu au cinéma
Un illustre inconnu
Réalisé par Matthieu Delaporte Avec Mathieu Kassovitz Durée 1h58 Genre Drame, Thriller
SYNOPSIS : Sébastien Nicolas a toujours rêvé d’être quelqu’un d’autre, mais n’a pas assez d’imagination pour ça. En revanche, il a un talent. Celui de copier. Alors il imite les gens qu’il rencontre.
S ébastien Nicolas est le type banal par ex- cellence, celui « qu’on oublie puis qu’on croise », à qui on ne s’intéresse pas. Il éprouve un malaise pesant à être lui-même, à tel point qu’il préfère usurper d’autres identités, maquil- lage en latex, fringues et intonation vocale inclus.
C’est un changement de registre aussi radical que réussi pour le réalisateur du Prénom, qui flirte cette fois-ci avec le thriller dans un drame des plus prenants. On s’agrippe littéralement à son siège en observant notre anti-héros s’en- gouffrer dans des situations insolvables, jus- qu’à éprouver une certaine empathie pour lui, d’autant plus que des plans serrés et l’interven- tion d’une voix off nous font parfois entrer dans sa peau. Ainsi Un illustre inconnu nous invite à des questionnements quasi métaphy- siques, du style « quand connait-on vraiment quelqu’un ? », qui nous font ressortir de la séance agréablement perdus et perplexes.
Le film est néanmoins loin d’être irréprochable puisqu’ il souffre de plusieurs incohérences qui révulseront les plus sceptiques. Mais un con- seil : laissez-vous prendre au jeu, ça sera un pur régal !
Cécile Deschamps
Puzzle
Réalisé par Paul Haggis Avec Liam Neeson, Maria Bello, Mila Kunis, Adrian Brody Durée 2h17 Genre Drame, Romance
SYNOPSIS : 3 histoires, 3 villes, des destins liés. Quel sera le lien qui changera la vie des personnages, à Rome, New York et Paris ?
P aul Haggis, réalisateur du magnifique Crash de 2004, revient avec un casting impressionnant. Mon erreur a été d’attendre la suite de Crash pendant une partie du film. Les histoires tardent à se croiser, et on commence à s’interroger sur la direction que prend le film. Que veut nous dire Haggis ? Romance, pardon, confiance et souffrance interfèrent, et les très bonnes performances des acteurs nous font oublier la cohérence d’ensemble qui semble creuse. Semble.
En quelques éléments déclencheurs, des paroles, objets ou lieux clés, on comprend tout, bouche bée. Rien n’avait été laissé au hasard. Les personnages se touchent, se heurtent, chu- tent, mais avancent. Il ne fallait pas seulement regarder les personnages mais essayer de lire leurs intentions, leur passé et de les com- prendre, à la manière du livre du personnage de Liam Neeson : « il ne peut ressentir qu’à tra- vers les personnages qu’il crée ».
Tout se comprend, se complète, comme un puzzle et c’est franchement magnifique. On a cru qu’Haggis reprenait l’idée à la base du succès de Crash, mais il se réinvente et ça n’en est que mieux.
Benoît François
9. Le thème du mois
La Famille
L a famille est un sujet très réaliste, très proche du spectateur. Mais il stimule aussi l’imaginaire et les aspirations. Les films qui touchent à ce sujet peuvent se partager en trois caté- gories et à travers une infinité de genres : du drame à la comédie, en passant par le thriller et la science-fiction.
La famille est avant tout un socle social, une base indéfectible de notre identité. Le cinéma montre alors une image idéalisée de la famille, soudée dans l’épreuve et transpirant la complicité et l’amour. La famille est un cocon protecteur contre les difficultés de la vie (A la recherche du bon- heur de Gabriele Muccino).
Mais elle peut aussi être totale- ment déstructurée et se décom- poser. Les idées et les besoins de chacun se heurtent à ceux des autres et frustrent l’individu au sein de sa cellule familiale (American Beauty de Sam Mendes, American History X de Tony Cave). Les rêves construits à deux s’écroulent face à la réali- té routinière (Les Noces Rebelles de Sam Mendes).
Au-delà de ces situations explo- sives, le cinéma décrit souvent des drames familiaux et met le doigt sur des situations doulou- reuses : père désintéressé (Girlfight de Karyn Kusama), mère étouffante (J’ai tué ma mère, Xavier Dolan), difficultés sociales (Tout ce qui brille de Hervé Mimran et Géraldine Nakache), generation gap, ou encore pression de la vie professionnelle.
Le cinéma pose donc un regard à la fois bienveillant et critique sur la cellule familiale, posant encore et toujours la même question : comment être soi-même avec les autres ?
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Notre sélection de films
La série
Le film coup de coeur
L’affiche du mois
Par Flora Goldgran
Le premier jour du reste de ta vie (2008) de Rémi Bezançon
10. La famille au cinéma|18
17| La famille au cinéma
Le premier jour du reste de ta vie
Réalisé par Rémi Bezançon Avec Jacques Gamblin, Zahou Breitman Durée 1h54 Année 2008
Je vais bien ne t’en fais pas
Réalisé par Philippe Lioret
Avec Mélanie Laurent, Kad Merad Durée 1h40
Année 2006
N on, tous les films sur la famille ne sont pas un long fleuve tranquille, et celui de Lioret est bien là pour nous le rappeler. Il n’en est pas moins fascinant et nous tient en haleine jusqu’à la fin.
La mise en scène et surtout le jeu des acteurs nous entrainent dans l’incompréhension et la douleur de la soeur. Mélanie Laurent joue juste, n’agace pas (si si), nous fait même compatir. Il en est de même pour la mise en scène et la musique, justes et effi- caces : Lioret fait mouche. Et que dire de Kad Me- rad, impressionnant dans le rôle du père de famille à qui la situation échappe.
Devant cette situation où l’impuissance ronge les personnages de l’intérieur, c’est justement ce lien parental incassable, cette force familiale qui soude nos héros, les pousse à se battre et à survivre, car il est bien question de survie dans ce film.
Bel hommage à la famille et à l’amitié, ce film ne vous fera pas rire, il donne plutôt une leçon de vie. Plutôt utile à l’approche d’une nouvelle année.
Benoît François
I l y a tellement de choses à dire sur ce film que je ne sais même pas par quoi commencer. C’est un film français déjà, plutôt commercial certes, mais surtout subtil et original. Il retrace l’évolution d’une famille de 5 : les parents, l’aîné Albert, celui du mi- lieu, comme on dit, Raphaël et Fleur, la petite der- nière. L’histoire est scindée en cinq chapitres, cha- cun centré sur une courte période marquante pour l’un des personnages et donc aussi pour la famille. C’est un plaisir pour les yeux car les plans sont va- riés et dynamiques, pour les oreilles aussi car l’ambiance sonore est ma foi bien agréable (Janis Joplin, David Bowie, Lou Reed), et enfin pour l’es- prit, car il donne matière à penser.
Al c’est le sérieux de la bande, Raph c’est le rêveur romantique et Fleur c’est la grunge rebelle. Zabou Breitman joue le rôle de la mère, pilier de la famille, et Jacques Gamblin celui du père cool qui fume ci- garette sur cigarette. Autant vous dire qu’il y en a pour tous les goûts.
La famille est-elle une machine à broyer les senti- ments? Si vous voulez des bribes de réponse, regar- dez ce film, une chose est sûre, il est tellement riche que chacun y trouvera son compte.
Vérène Gutfreund
11. La famille au cinéma|20
19| La famille au cinéma
Little Miss Sunshine
Réalisé par Jonathan Dayton et Valérie Faris Avec Steve Carell, Abigail Breslin Durée 1h41 Année 2006
A u Nouveau-Mexique, vit la famille Hoover pour le moins atypique : Richard, le père re- fuse l’échec ; Sheryl, la mère se bat pour sa famille ; Dwayne, adolescent rebelle fasciné par Nietzsche, a fait voeu de silence ; Frank, oncle homosexuel et suicidaire ; Edwin, grand-père grossier et héroïno- mane… Et enfin Olive, la petite dernière, rêve de devenir reine de beauté.
Ce portrait de famille haut en couleur rompt avec l’image, longtemps imposée comme modèle de ré- ussite, d’une famille américaine puritaine et conven- tionnelle, dessinant ainsi une satire de la société américaine et de ses normes. Le film dépeint avec cynisme l’univers, made in US, des mini-miss, où l’on privilégie l’artifice et le conformisme, et valo- rise Olive, petite fille rondelette et naturelle à l’éner- gie débordante. Cette famille farfelue embarque à bord d’un vieux van et se rend en Californie pour le concours de Little Miss Sunshine. Au cours du voyage et de ses nombreuses péripéties, cette fa- mille de losers parvient à s’unir et à assumer sa sin- gularité.
Little Miss Sunshine est un très beau film, qui replace la famille au centre de la construction et de l’épa- nouissement de soi : réussir c’est avant tout être soi- même et s’accepter ; et donc c’est d’abord assumer pleinement sa famille, malgré ses défauts.
Nathalie Chabert
Big Fish
Réalisé par Tim Burton Avec Ewan McGregor, Albert Finney Durée 2h05 Année 2004
A vec Big Fish, Tim Burton nous entraine, une fois encore, dans son univers fantasque et merveilleux. Ce film porte un regard touchant sur la relation père/fils et sur le conflit générationnel qui existe entre eux.
En effet, Edward Bloom et son fils semblent ne s’être jamais compris, mais le cancer d’Edward va les réunir une dernière fois. Ils tentent alors de se retrouver ou plutôt de se découvrir au travers du récit émouvant que va nous livrer Edward. Cet homme, à l’imagination débordante, nous plonge dans ses souvenirs revisités et magnifiés. Plus qu’une histoire, il s’agit d’un conte où les rencontres sont aussi incongrues qu’émouvantes, un géant touchant, des soeurs siamoises habillées de pail- lettes, et où les paysages semblent tout droit sortis de tableaux, notamment avec ce resplendissant champ de jonquilles.
Burton s’amuse à brouiller les pistes, le vrai et le faux se mélangent, la réalité côtoie la fiction et nous rappelle une des fonctions principales du cinéma : nous raconter des histoires. Les acteurs sont impres- sionnants par leur justesse, mention spéciale à Ewan Mcgregor. Sans jamais tomber dans la niaiserie, ce film aux couleurs chatoyantes regorge d’espoir. Tout simplement : une bouffée d’air frais.
Laurie Genthon
12. La famille au cinéma|22
21| La famille au cinéma
La guerre est déclarée
Réalisé par Valérie Donzelli Avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm Durée 1h40 Année 2011
A près La reine des pommes, Valérie Donzelli con- tinue de construire son univers en réalisant La guerre est déclarée, tragédie intime dans laquelle elle donne la réplique à Jérémie Elkhaïm. Oui, le sujet est tragique : quelle guerre mener lorsque l’on ap- prend que son enfant est atteint d’un cancer ? Mais Valérie Donzelli sait apporter la légèreté nécessaire au sujet pour ne pas puiser dans le trop tentant pa- thos et touche ainsi le public à l’aide de gags, ré- pliques humoristiques et accentuation de ces scènes par des zooms.
Un Canon 5D en main, la cinéaste théâtralise son histoire avec des plans poétiques dont chacun pour- rait, sorti de son contexte, être une photogra- phie grâce aux jeux de lumières, couleurs, lieux inspirants et au montage.
La barrière entre drame optimiste et superficialité peut sembler fine à l’audience par les clichés qui privent le film d’une certaine dose de crédibilité, et, de l’amplification du ton par la bande originale (Vivaldi). Mais les critiques ne suffisent pas à es- souffler la justesse du film et les émotions vécues par le spectateur. Et ce, notamment grâce à la resti- tution de l’expérience de la cinéaste. La guerre est déclarée est gagnée.
Camille Granier-Antolin
Les opportunistes
Réalisé par Paolo Virzi Avec Valéria Bruni Tadeschi, Fabrizio Bentivoglio Durée 1h49 Année 2014
I nspiré du livre Human Capital de Stephen Ami- don, Les Opportunistes dressent le portrait de deux familles obsédées par l’argent et ce quelles qu’en soient les conséquences…
Le film débute par un accident : un cycliste se fait renverser et le responsable prend la fuite. L’intrigue se construit alors autour d’un triptyque : 3 chapitres pour 3 personnages (Dino Ossola, Carla Bernaschi, Serena Ossola). La facilité aurait donc été de nous raconter les mêmes faits sous un différent point de vue, mais le réalisateur, Paolo Virzí, va bien plus loin. Au fil des chapitres de nouveaux éléments s’ajoutent et les masques tombent peu à peu, révé- lant de tristes secrets. Fausses pistes, mensonges et trahisons s’imbriquent les uns avec les autres, chaque personnage essayant de protéger son propre intérêt quitte à délaisser sa famille.
Autre fait appréciable : le film ne tombe pas dans l’excès de clichés, l’agent immobilier ruiné est tout aussi manipulateur et cupide que le magnat de la finance. Seul petit bémol au niveau de l’interpréta- tion de Valéria Bruni Tedeschi, parfois agaçante en bourgeoise (é)perdue. Mais le film n’en demeure pas moins bon et plaisant, et tire avec cynisme le portrait d’une frange de la société italienne qui réus- si dans le malheur des autres.
Laura Mastrot
13. 23| La famille au cinéma
Un air de famille
Réalisé par Cédric Klapisch Avec Catherine Frot, Jean-Pierre Bacri Durée 1h50 Année 1996
I l arrive hélas que les liens familiaux unissent des personnes bien malgré elles, et Klapisch est là pour nous en faire une piqure de rappel en 1996: ce huis-clos retrace un dîner familial virant à la catas- trophe tant les convives peinent à se comprendre. Le fils prodigue critique allègrement son « raté » de frère qui vient de se faire larguer, tandis que la mère s’inquiète du célibat de sa benjamine, le tout sous les regards impuissants d’une belle-fille totalement méprisée et d’un serveur carrément ignoré.
Le film est servi par une poignée d’acteurs franche- ment remarquables, mais aussi et surtout par la puissance des dialogues écrits par l’incontournable duo Agnès Jaoui / Jean-Pierre Bacri, à l’origine pour une pièce de théâtre. Ainsi, les rares longueurs sont systématiquement secourues par des répliques cinglantes (« C’est pour les enfants que c’est terrible... Heureusement qu’ils n’en ont pas ») qui font de ce film un véritable bijou.
Un air de famille brille alors par sa crédibilité en mê- lant humour et cruauté et, si certaines situations peuvent paraître extrêmes, d’autres ne manqueront pas de vous rappeler vos propres expériences de repas familiaux que vous auriez préféré esquiver.
Cécile Deschamps
La série|24
SYNOPSIS : quand on a beaucoup de neurones mais une famille qui semble en avoir beaucoup moins, les choses sont loin d’être faciles… mais en tous cas elles sont drôles !
A llez, ne me dites pas que vous ne connais- sez pas Malcolm, ce n’est pas possible! C’est une série comique qui a apparu fin 2001 en France et qui depuis tourne en boucle à la télévision. Le sujet principal c’est Malcolm bien sûr, petit génie surdoué et parfois égocentrique qui est entouré par ses frères : Francis, l’aîné, puis Reese et Dewie le plus petit. Cette famille américaine est en galère financière continue avec des enfants monstrueux qui enchaînent les bêtises, une mère autoritaire qui tente de se faire respecter et un père irresponsable qui a besoin d’être assisté.
Chaque épisode commence par une petite saynète tirée du quotidien, en général, une bêtise de plus sur la liste. On ne compte plus le nombre de scènes cultes de la série : Reese pom-pom boy, le nain de jardin malé- fique des voisins, le hamster de Dewey etc., elle a tout de même tenu 7 saisons, soit 151 épi- sodes pendant lesquels on voit grandir les per- sonnages (et acteurs). Même s’ils se font mu- tuellement des crasses, c’est lorsqu’il s’agit de se liguer contre un ennemi extérieur que l’on trouve l’essence même de la série : la famille rivalise d’ingéniosité pour nous faire rire et d’un autre côté, on est touchés par leur unité.
Vérène Gutfreund
Malcolm
Créée par Linwood Boomer
Avec Jane Kaczmarek, Bryan Cranston
Format 7 saisons
Genre Comédie
14. 25| Le film coup de coeur
American Beauty
Réalisé par Sam Mendes Avec Kevin Spacey, Annette Bening
Durée 2h02 Date 2000
SYNOPSIS : Les Burnham, une famille américaine et bour- geoise, semble mener une vie simple et heureuse. Mais, lors- que Lesther Burnham perd son emploi, il décide de commencer à assouvir ses désirs les plus inavouables… à commencer par draguer ouvertement la très jeune Angela.
U n papa, une maman, un enfant, un pavillon et une piscine ! Les Burnham ont, semble-t-il, tout pour être heureux.
Mais voilà, ces bonnes vieilles valeurs familiales et matéria- listes ne sont peut-être pas les clés d’un épanouissement garanti. En réalité, c’est dès la première scène que la voix off de Kevin Spacey nous plonge dans la dépression cynique que lui inspire sa vie.
Au plus grand bonheur du spectateur amusé, Sam Mendes choisit de parodier tous les clichés que peuvent inspirer la vie familiale con- temporaine, via le regard acerbe d’un père en crise d’identité. Et tout y passe : la mère hystérique pour qui la propreté du canapé est plus importante que son couple, la fille en crise d’adolescence qui veut tuer ses parents, le voisin ultra-intrusif qui filme les moindres faits et gestes de la petite famille…
Mais celui pour qui la parodie est la plus grinçante, c’est justement pour ce père, Les- ther Burnam, le loser 2.0 qui se noie dans la conformité et dans la banalité qu’impose un quotidien dénué de tout inté- rêt. Puis, son coup de foudre pour une jeune Lolita lui re- donne l’envie de vivre. Non pas romantique, cet objectif est d’avantage pathétique et les scènes kitsch qui en dé- coulent, rendent unique l’es- thétique de l’oeuvre.
Effectivement, bien que ce film nous fasse rire, il est avant tout dramatique et beau. Le voisin stalker, Ricky, au départ considéré comme le weirdo, se révèle en fait comme étant le « sage », l’ar- tiste, celui qui filme pendant des heures un mouchoir qui vole.
Cette mise en abyme appelle à l’anticonformisme et brandit l’art comme seule échappa- toire d’un monde où le super- ficiel domine et où se battre pour sauver les apparences remplace la quête du bon- heur.
Ophélia Delsol
15. 27| L’affiche du mois
Flora Goldgran
J’ai tué ma mère
Réalisé par Xavier Dolan Avec Xavier Dolan, Anne Dorval Durée 1h40 Année 2009
Cette citation d’Albert Cohen dans Le livre de ma mère fait écho au titre choc J’ai tué ma mère (référence au matricide, une dissertation du jeune Do- lan). Elle évoque à la fois la culpabilité du fils et la position sublimée de la mère. Cette der- nière est mise en exergue par la couleur rouge, passionnelle.
Il est paradoxal que Xavier Do- lan se cache le visage, dissimule son identité. En effet, ce film lui est extrêmement personnel. Certaines répliques sont direc- tement tirées de ses souvenirs adolescents.
Le choix de couleur, très froid, rappelle les séquences en noir et blanc dans le film durant lesquelles le personnage est en réflexion sur sa propre situa- tion. C’est une façon d’offrir au spectateur une plongée dans l’intime des confidences.
La posture de Xavier Dolan sur cette photo, qui plonge son visage dans ses mains, exprime le désespoir intérieur de son personnage. Ou alors boude-t- il comme un enfant capricieux? Il est seul sur l’affiche, ce qui évoque également son senti- ment de solitude face à la rela- tion qu’il a avec sa mère.
J’ai tué ma mère est le premier long-métrage de Xavier Dolan. Il avait seulement 20 ans.
16. Jeux|30
29| Jeux
Quel film de Noël es-tu?
Noël pour toi, ça se fête :
En famille
Seul
En couple
▲Entre amis
Pour le dessert c’est plutôt :
▲ Du kloug
Une bûche aux marrons, sans beurre
Une pomme d’amour
Des chocapics
Côté ambiance ?
Sans alcool la fête est plus folle !
▲Aussi fou qu’à la dernière SAT
La mère Noël s’invite au lit …
Couché à 21h
Quand as-tu arrêté de croire au père Noël ?
▲ Qui ça ?
Le jour de tes 12 ans (et c’était triste)
Tu y crois encore
Tu n’y as jamais cru
Le cadeau que tu rêverais de recevoir :
Un joli collier
Un furby
Rien ou alors un kit de couture
▲ Un gilet sans manche
Qui t’énerve le plus à table ?
Ton oncle un peu raciste sur les bords
Ta grand-mère gâteuse
Tes parents qui te forcent à finir tes haricots
▲ Le voisin qui s’est incrusté
Ton moment préféré des vacances de Noël :
▲ Avoir reçu ta copine Jeanine dans le besoin
Si seulement il y en avait un …
La diffusion de tous les Astérix sur M6
Les étoiles dans les yeux de ta moitié lorsqu’elle ouvrira ton cadeau
Résultats
Une majorité de : Tu es la Bûche et je suis sincèrement désolée pour toi, car tu détestes ta famille et ton réveillon s’annonce aussi pourri que celui de l’an dernier.
Une majorité de Tu es Maman j’ai raté l’avion : Tu as gardé ton âme d’enfant, et Noël est pour toi synonyme de régression totale sous plaid et devant ta télé. Et d’un côté t’as bien raison !
Une majorité de Tu es Love Actually : T’es trop chouuukie comme personne mais pense quand même à appeler tes parents, faut pas confondre Noël et Saint Valentin, enfant ingrat.
Une majorité de ▲ Tu es Le père Noël est une ordure : A Noël plus que jamais, rien ne se déroule comme dans tes plans, mais tu continues à croire en l’humanité et à afficher un sourire béat : c’est un peu ça la magie de Noël !
a)2.— b)4.—c)3.—d)1.
Qui est-ce?
a) George Clooney
b) Jean Dujardin
c) Jennifer Garner
d) James franco
1
2
3
4
17. 31| Quand tu ne sais pas quoi regarder
A voir si...
Le Pôle Ciné pense au gémien indécis qui a envie de cinéma mais qui ne sait absolument pas quoi regarder. Voici quelques idées
… tu es frustré de ne pas avoir chopé à la dernière SAT
… il est 3h12, tu ne dors tou- jours pas et tu as cours à 8h
… tu stalk honteusement le téléphone de ta moitié
...les boulettes de mamie te manquent
Les beaux gosses
Les tribulations hilarantes de deux ados en mal d’amour et de sexe, qui te feront bien vite relativiser.
Quand tu ne sais pas quoi regarder|32
Le peuple migrateur
1h38 de belles images d’oiseaux en vol, a priori tu finiras par te lasser.
Inside
Ou comment une jeune espagnole se re- trouve piégée derrière un miroir sans tain après avoir voulu espionner son mec…
La vérité si je mens 2
Parce qu’un retour aux bons gros clichés relous est parfois nécessaire pour lâcher du lest.
… tu as l’âme d’une reine (ou roi) du shopping
… tu kiffes les maths financières
… Nabilla t’a déçu(e)
… après une soirée (beaucoup) trop arrosée tu te retrouves immobilisé(e)
Le diable s’habille en Prada
Pour le plaisir de voir une jeune assistante se faire torturer par l’abominable Miranda, et pour la version originale vous pouvez jeter un oeil à The September Issue
Margin Call
Une plongée dans le monde de la finance où chacun essaye de sauver sa peau en dé- pit des autres, la loi de la jungle comme diraient les libéraux
Reality
L’histoire d’un père de famille napolitain au quotidien ordinaire qui tombe dans les affres de la télé-réalité. Scènes cocasses et désenchantement garantis !
Fenêtre sur cour
Un reporter plâtré se met à observer ses chers voisins et ce qu’il va découvrir fait froid dans le dos…
Par Cécile Deschamps & Laura Mastrot
18. 31| Le savais-tu ?
Evènements|32
8 décembre
OFF de Noël d’Une Nuit Trop Courte
Projection gratuite dans l’école de courts mé- trage d’animation.
Rendez-vous en salle A305 de 19h à 21h !
18 décembre
La GP ouverture du Festival NTC te régale!
Petit déjeuner de la GP qui imagine et organise la soirée d’ouverture du festival de court mé- trage international étudiant Une Nuit Trop Courte.
Rendez-vous sur la mezz’ de 8h à 12h !
7 janvier
La GP Nuit du Cinéma te régale!
Petit déjeuner de la GP qui vous offre une soirée de cinéma de qualité avec la projection de 2 films sur un thème encore mystérieux ...
Rendez-vous sur la mezz’ de 8h à 12h !
Le souci du détail
C’est avec cet appareil, un Canon EOS 5D Mark II , que le film La guerre est déclarée a été tourné ! (rendez-vous p. 21)
Vous le reconnaissez? Il a bien changé notre Malcolm préféré! Frankie Muniz (son interprète) s’est converti en coureur automobile ! (rendez-vous p. 24)
C’est la taille des pieds de Matthieu McGrory (le géant Karl dans Big Fish). Avec ses petons hors-normes, il est classé dans Guiness Book des records comme ayant les plus grands pieds du monde. (rendez-vous p.20)
Malgré de nombreuses collaborations avec Christopher Nolan, Hans Zimmer a dû composer la musique de Interstellar sans en connaître le scénario. A peine parano le réal’ ! (rendez-vous p.9)