Intermodalité vélo transport collectif - Le projet VERT
Le transport de demain
1. Le transport de demain
Des solutions innovantes au service des usagers
Quel que soit le mode ou le véhicule
utilisé, le transport fait partie des actions
de la vie quotidienne.
Les attentes et besoins actuels et
futurs de nos concitoyens en termes de
mobilité, de sécurité et de sûreté des
transports, de diminution des émissions
polluantes ou de la congestion font
partie des thématiques de recherche de
l’Ifsttar.
En voici quelques projets :
eFuture
SCOOP@F
EcoDRIVER
2. eFuture
Le véhicule qui allie l’efficience énergétique à la sécurité de la conduite
Une stratégie de contrôle intégrée des ac-tionneurs
a été mise en oeuvre pour pren-dre
en compte les différents problèmes
rencontrés au niveau de la sécurité,
du confort, de l’efficience énergétique
et de la transition entre les différents
modes de fonctionnement (3 modes
de fonctionnement ont été développés
pour ce prototype : sécurité, efficience
énergétique et conduite dynamique à la
demande du conducteur).
Les fonctions d’aides à la conduite ont
ensuite été redéveloppées pour prendre
en compte ces différents aspects et une
unité de décision a été programmée pour
intervenir entre les aides à la conduite et
le conducteur.
En plus des aspects techniques, le projet
porte sur l’évaluation du comportement
du conducteur qui doit apprendre à
gérer une optimisation dynamique de la
consommation énergétique.
Résultat de ce projet, le véhicule
eFuture intègre les dernières technolo-gies
pour réaliser les optimisations sta-tiques
et dynamiques du comportement
du véhicule avec comme objectifs prin-cipaux
la sécurité et l’efficience énergé-tique
: de nombreux composants ont
ainsi été redéveloppés. Deux véhicules
prototypes permettant ces optimisations
ont été réalisés. Les transitions entre
les différents modes de fonctionnement
ont été définies et intégrées, ainsi que
l’unité de décision et les stratégies de
contrôle.
Une aide à la conduite innovante
Dans le cadre du projet eFuture, l’Ifsttar
est intervenu sur le développement et
l’intégration de la perception de l’envi-ronnement
proche (fonctions de détec-tion
de voies et de détection d’obstacles)
à l’aide de caméras et d’un radar, et de
l’environnement lointain (connaissance
de la route au-delà de la portée des cap-teurs).
Ces approches ont été réalisées
à partir d’une cartographie numérique
intégrant des éléments liés à la sécurité
et aux aides à la conduite de type ACC
(Adaptive Cruise Control) optimisant
ainsi la consommation et la régénération
d’énergie que le véhicule soit seul dans
son environnement ou en interaction
avec d’autres.
Le projet eFuture a pour objectif de préparer la prochaine génération de véhicules
électriques en créant un prototype permettant d’optimiser son efficience énergétique
sans compromettre la sécurité de conduite. Cette optimisation est effectuée à la fois
au niveau de chaque composant et aussi de façon globale.
Financements :
7e PCRD - Programme Cadre de Recherche et
Développement - 7 Millions d’euros ont été attribués
au projet e-Future.
Partenaires du projet :
INTEDIS, TMETC (Tata Motors European Technical
Centre), HELLA, Milljobil, WIVW, Ifsttar.
3. SCOOP@F
Focus sur le projet SCOOP@F
Comment ça marche ?
Plusieurs sites pilotes en France ac-cueillent
le projet. Les routes et les
véhicules communiqueront en utilisant
des réseaux sans fils, à l’aide :
• des bornes et des récepteurs wifi ins-tallés
en bord de route et dans les vo-itures.
• des réseaux publics de communication
cellulaires.
Ainsi, les véhicules communiqueront aux
routes et aux autres véhicules équipés,
des informations sur les obstacles ren-contrés,
leur position, leur vitesse…
Le conducteur, recevra via une tablette
installée sur le tableau de bord les dif-férentes
alertes. Les données émises par
les voitures et captées par les bornes
seront retransmises aux gestionnaires
routiers qui pourront s’en servir pour
connaître le trafic et intervenir plus effi-cacement
sur les incidents.
Ce système permet aussi d’améliorer la
sécurité des agents intervenant sur les
routes : par exemple, en cas d’inter-vention
ou de chantier, une alerte sera
donnée à tous les véhicules équipés
pour signaler leur présence.
Les partenaires associés au projet
• le Ministère de l’Ecologie, du Dévelop-pement
durable et de l’Energie
• les Collectivités (Région Bretagne,
Communauté d’agglomération de
Rennes, Communauté urbaine de
Bordeaux, Conseils généraux des Côtes
d’Armor, du Finistère, d’Ille et Vilaine,
de l’Isère)
• les gestionnaires du réseau routier
national (SANEF, Direction des routes
Atlantique, Ile de France, Ouest)
• les constructeurs automobiles
(Renault, PSA)
• les centres d’études, organismes de
recherche et universitaires
(CEREMA,IFSTTAR, Université de
Reims)
Pour un financement global d’environ
20 millions d’euros, le projet SCOOP@F
devrait permettre d’équiper 3 000
véhicules sur près de 2 000 km de
routes et rues.
Le ministère en charge des transports coordonne un projet français de déploiement
pilote de systèmes de transport intelligent (STI) coopératifs. Lancé en 2014, ce
projet, appelé SCOOP@F, présente les objectifs suivants :
• Modifier en profondeur toute la chaîne d’intervention et de gestion du trafic, ainsi
que l’information routière,
• Remplacer les nombreux équipements dynamiques (panneaux à messages variables,
caméras, boucles de comptage…),
• Offrir un meilleur service à l’usage et optimiser les coûts pour les gestionnaires des
routes,
• Permettre à l’industrie automobile française de préparer les véhicules de demain.
4. EcoDRIVER
Les smartphones s’offrent une éco-conduite
Réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 induites grâce aux
smartphones et tablettes, telle est l’ambition de l’application nomade développée
par l’Ifsttar pour ecoDriver.
« Si vous réduisez votre vitesse de
20 km/h sur cette autoroute, vous écon-omiserez
1 litre de carburant sur les
100 km à venir », « Evitez les freinages
brusques » ou « Anticipez pour freiner le
moins possible »... Voilà le genre de con-seils
que pourrait bientôt vous donner
votre smartphone.
Ces conseils adaptés à la situation se-raient
le fait d’une application destinée
à améliorer votre conduite, en écono-misant
du carburant, et sans sacrifier à
la sécurité routière. Ce logiciel dévelop-pé
par l’Ifsttar utilisera le GPS et l’ac-céléromètre
du smartphone pour obtenir
les informations de position, déduire
la vitesse du véhicule et relever les ac-célérations.
« Cette application destinée
aux smartphones Android ne nécessite
aucune connexion avec le véhicule »,
indique Guillaume Saint-Pierre, chargé
de recherches, « contrairement aux sys-tèmes
embarqués (performants mais
payants) qui disposent des informations
issues des capteurs du véhicule ». Or,
les chercheurs souhaitent que leur ap-plication
demeure gratuite pour tous les
conducteurs européens. Selon le calen-drier
fixé, cette application devrait être
disponible en 2015 après une phase de
tests en conditions réelles de 6 mois qui
se déroulera en 2014. Olivier Orfila, res-ponsable
scientifique de ce projet pour
l’Ifsttar, précise que « les résultats de
ces essais seront comparés à ceux ob-tenus
avec des systèmes embarqués
dans des véhicules légers, thermiques
et électriques, mais aussi des poids
lourds et des bus hybrides. Cette appli-cation
intègre le vaste projet européen
ecoDriver qui vise à la réduction de 20 %
des émissions de CO2 du transport rou-tier
».
5. L’IFSTTAR, c’est quoi ?
L’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et
des réseaux, né au 1er janvier 2011 de la fusion de l’INRETS et du LCPC, est un
Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) placé sous la
tutelle conjointe des ministères chargés du développement durable et de la recherche.
L’Institut a pour mission de réaliser, de piloter, de faire effectuer et d’évaluer des
recherches, des développements et des innovations dans les 6 domaines suivants :
• le génie urbain,
• le génie civil et des matériaux de construction,
• les risques naturels,
• la mobilité des personnes et des biens,
• les systèmes et les moyens de transports et leur sécurité,
• les infrastructures, leurs usages et leurs impacts.
•
En quelques chiffres :