1. La place des “crédit bureau”
Depuis le cas Enron, Parmalat et autres cas tristement célèbres, les organismes de notation
financière de risque ont eu une perte de notoriété et de prestige. Dans ce monde où tout se
déprécie et se globalise, heureusement nous avons accès aux “crédit bureau” qui servent
d’appuis pour la prise de décision de crédit. Bien que de création relativement récente, ils ont
occupé une place de grande importance dans l’ensemble des outils disponibles pour les
départements de risques.
Un peu d’histoire
Aux États-Unies c’est le pays où ces organisations se sont développées et structurées à
l’échelle nationale.
Dans les années 80, elles étaient éparpillées sur tout le
territoire américain, entre quelques dizaines même des
centaines de petites organisations régionales. Elles gardaient
l’information autant positive comme négative, de tous les
usagers du système de crédit.
Ainsi banques, entités financières, institutions de crédit et
cartes propriétaires (DC, AMEX, …) étaient les principaux
fournisseurs de ces informations clef aux petites sociétés
régionales, qui informaient sur l’historique de l’activité de chaque demandeur individuel, que se
soit une personne physique comme juridique.
Le principal inconvénient à cette époque, c’était le manque de centralisation de l’information. Si
une personne déménage à un autre état, on devait récupérer l’information d’une institution à
des milliers de kilomètres de distance, avec le retard et gestion administrative entre les sociétés
fournisseuses des ces informations.
La limitation pour la capacité de consolidation, le faible connectivité des divers réseaux et le
faible volume d’archivage des données fessait nécessaire des réseaux de petits bureaux, qui
naturellement se sont fusionnés peu à peu progressivement que les moyens techniques se sont
améliorés, offrant finalement une unicité et un environnement unique pour travailler ces
opérations dans tout l’état.
Le processus de fusion de ces organisations s’accélère notablement dans les années 90.
Actuellement, il existe aux USA mois de dix “crédit bureau” de périmètre national dans
lesquelles sont enfermé toute l’information des acteurs des crédits du pays.
Situation Actuel
Il existe des grandes différences entre la situation et les services offerts par les “crédit bureau”
dans les différents pays.
Dans certains états sud-américains, et comme conséquence des différentes crises financières
qui les ont affectées, il se donne des situations assez atypiques. Dans certains cas il se produit
un “blanchiment”, c’est à dire un manque d’information négative pour certaines périodes où la
crise a ravagée le pays. Ceci est le cas pour diverses raisons de l’Argentine et le Chili.
Dans d’autres, le degré d’information est limité, que se soit à cause des lois qui ne permettent
que l’information négative (Espagne) o parce que la profondeur historique est trop faible
(Maroc). Aussi on trouve le cas ou seul une partie des entités fournissent l’information ou bien il
existe des limitations légales pour l’obtention de ces informations.
Au-delà des différences qu’affectent las diverses économies, probablement la meilleure
situation est celle qui permette d’obtenir l’information positive comme négative des opérations
de crédit, et soit disponible et puisse s’échanger entre les divers acteurs du système. Cela
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2. permet une garantie de transparence, équité et justice du système financier d’un pays. Dans le
cas contraire, les inefficacités et inégalités se payent par les opérateurs du système.
Comment optimiser l’information du “crédit bureau”
La capacité des systèmes informatiques et de distribution de l’information font qu’actuellement
nous ayons beaucoup plus d’information que l’on puisse traiter.
L’information que proportionnent les “bureaux” est très abondante, peu de fois un simple oui ou
un non, à une demande de crédit. Au contraire, l’abondante information que nous obtenons
comme réponse à une demande nécessite d’un raffinement dans le traitement de ces données,
à fin que cette demande serve pour prendre la décision plus correcte.
C’est avec les techniques actuelles de traitement de l’information que nous pouvons obtenir des
données très valieuses, qui s’incorporent dans le processus d’octroie. Cela se traduit sous la
forme d’un scoring de bureau qu’est ni plus ni mois que convertir la grande quantité de données
et variables que nous donnent un bureau. Sont résultat est la matière première que nous
permet de définir des profils de risques que ponctue ou notes l’histoire d’un client pour
incorporer ces données, en une décision pour conceder ou non un crédit.
Ces systèmes de mesure du risque, ce basent sur la base d’historique d’opérations de crédit et
permettent d’estimer la probabilité de morosité ou probabilité qu'une dette soit impayée.
L’horizon de prédiction est de 24 mois. Par contre le modèle permet de faire de très bonne
estimation à 12 mois. Citons que les variables de comportement, éléments clef à l’évaluation,
seront incorporées au modèle d’octroie existant.
Avec les mêmes techniques qui s’utilisent pour construire un scoring réactif, on construit le
scoring de bureau. Celui-ci nous donne des points ou mesures qu’est le résultat de traiter
statistiquement les variables qu’interviennent dans la construction du modèle.
Chez AIS nous avons développé plusieurs scorings de bureau au Mexique, Chili et Argentine
avec lesquelles nous avons amélioré la prestation de ces organisations d’une manière
importante. Non seulement on utilise ces scorings pour le moment de l’octroie, sinon aussi avec
des fins commerciaux dans les campagnes de capture de nouveaux clients, des offres
commerciales combinées (upselling / cross selling), en définitive, pour définir des meilleures
offres de produits plus adaptées.
José Manuel Aguirre
Economiste et Directeur Commercial d'AIS
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