2.
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Partie
1
Economie : vision d’ensemble
D’échec au roi depuis 2007, les Etats
occidentaux tels que la France, les USA,
l’Espagne ou l’Angleterre s’avancent
progressivement en 2010 vers l’échec et échec et
mat possible en 2011.
Je suis neutre pour avril 2010 et je m’attends à
la formation d’un top majeur entre avril et mai
Je construis une position vendeuse moyen
terme. J’ai pour l’instant mis 10% du
portefeuille. Je compte monter
progressivement en taille.
Economiquement, je crois au maintien d’une
faible croissance stabilisée pour le premier
semestre 2010
C’est celle-ci d’ailleurs qui précipitera les USA
vers la deuxième vague de la crise financière
dont il est impossible de dater le début, même
si à partir de la rentrée septembre 2010, nous
évoluerons en zone rouge
Ce qu’il faut surveiller pour
l’année 2010
1 – la remontée des niveaux de taux
d’intérêts, courts et longs avec le
retour de la croissance
2 – les taux de saisies immobilières,
dont le stock représente en mars
2010 plus de 15% du marché de
l’ancien, non encore mis en vente
3 – les défauts de paiements sur
crédits, en particulier exotiques,
directement impactés par la
remontée des taux , en sachant que
25% des crédits sont négatifs en
valeur
4 – les faillites bancaires,
collectivités, entreprises… 41
banques US sont déjà mortes en
trois mois
3. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Le point sur la situation macro
économique en avril 2010
Les nouvelles sont plutôt bonnes en ce moment.
Officiellement, le chômage semble avoir touché un
top, le problème de la Grèce de surendettement est
plus ou moins résolu. Et les prix de l’immobilier
américain rebondissent de quelques pourcents.
De quoi peut on se plaindre ?
De rien. En même temps, à aucun moment, j’ai
attendu dans cette lettre un problème économique
sur le premier semestre 2010.
Face au matraquage officiel du « je vais bien, tout va
bien », la patience est mise à épreuve. Et puis, une
déclaration il y a quelques jours de la présidente de la
commission parlementaire qui surveille le TARP aux
USA, me reconfirme que la catastrophe est
inéluctable : elle affirme que 3000 banques US sur
environ 8000 seront touchées par le fait qu’un
emprunt immobilier commercial sur deux sera
« underwater », en négatif, à la fin 2010. Et en
2011 où l’intensité sera au maximum, combien ?
La situation économique est donc limpide. En surface,
tout s’améliore, alors que le problème structurel
profond est toujours en place. On ne sait pas où les
prochaines tensions vont ressurgir… c’est tout.
Mais nous savons qu’il va y avoir à nouveau
des problèmes graves. Les politiciens sont
finalement en train de jouer à un jeu qui
s’appelle : je bouche les trous successifs d’un
barrage percé…
Soyons honnêtes, je trouve qu’ils ont été bons
jusqu’à présent.
Sinon, les taux d’intérêts sont orientés à la
hausse, l’Inde et la Chine ont serré la vis
monétaire d’un tour. Cet environnement
contribue à durcir la situation des
emprunteurs à l’agonie.
Un nouveau défaut de paiement d’un pays ?
Trop de faillites bancaires US avec
l’accélération à partir de cet été 2010 des
« reset » d’emprunts, l’effet cliquet ? Une
croissance qui cale ? Les trois prochains mois
économiques ont tout pour être tranquilles
avec la notion que nous sommes tous assis sur
un baril de poudre qui peut exploser à la
moindre étincelle. Dans ce genre de
conditions que je trouve aléatoires, je préfère
rester cash et attendre.
4. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Les mises en chantier en France sur 25
ans : la situation empire chaque mois
Nous faisons face à un bourrage de crâne journalistique qui ne fait qu’amplifier mon profond rejet de cette caste
de médiocres. Quelques exemples précis de formulation : l’immobilier en France fait mieux que prévu
(traduction, l’immobilier a poursuivi sa descente, mais à un rythme moins soutenu, même s’il touche un
nouveau plus bas…). L’immobilier rebondit de 3% (traduction : après une chute de 40%, un rebond de 3%
n’efface pas 3% de la précédente baisse)… Le seul moyen de contourner ce brouhaha orienté, c’est de consulter
les graphiques longues périodes, sur 25 ans par exemple, qui permettent une mise en perspective honnête. Les
mises en chantier dans l’immobilier neuf en France, sont en pleine décrue, en dessous du niveau de 1987. La
série ci‐dessous démarre en 1984. Les statistiques viennent de l’INSEE et sont ajustées à fin février. Je ne sais
pas comment vous le qualifiez, mais perso, je n’appelle pas ça un rebond ou même une stabilisation… surtout
que la population a bien augmenté depuis 23 ans. Ce ne sont pas des pourcentages relatifs ici !
5. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Immobilier ancien : les prix ne
chutent pas trop en France
Je me suis exprimé récemment sur le site www.objectifeco.com pour rappeler la grande magouille des prix
immobiliers en France. L’article a immédiatement été classé numéro 1 dans les préférences. Il est assez
difficile d’obtenir des infos fiables dans ce domaine. Tout le monde le sait. J’ai fait une tentative en
relançant le site www.cotation‐immobiliere.com en 2007 mais mon partenaire de l’époque m’a coincé dans
le développement. J’ai abandonné contre mon gré en milieu de chemin… en même temps, depuis 2007, je
n’ai jamais anticipé un écroulement des prix comme aux USA. Je me suis toujours méfié d’une espèce de
consolidation à plat pendant une décennie, par le biais de l’inflation notamment. C’est à peu près ce que
nous avons pour l’instant. Les volumes de transaction ont fortement chuté dans l’ancien en France. Mais
les prix n’ont pas dégringolé de 30 à 40% comme aux USA.
On peut citer même des villes comme Détroit ou Orlando, qui sont d’après mes contacts, abandonnées à
hauteur de 20 à 30%. Des dizaines de milliers de maisons sont vides, non saisies par les banques pour éviter
les trous dans la compta…
Rien de tout cela en France. Les aberrations et excès ont cessé. Mais, le marché de l’ancien tient le coup.
Certaines zones ont glissé de 5 à 20%.
En fait, l’élément clé est le resserrement du crédit par les banques françaises. Elles sont beaucoup plus
strictes. Il n’y aura pas de fuel pour un rebond. A ce stade, j’ai donc deux points clés à souligner.
Dans le cadre de mon hypothèse de deuxième vague de crise financière en 2011, il est difficile de dire si les
français vont paniquer ou continuer leur politique de dos rond qui campe sur ses positions. Cela
déterminera la présence d’un marché baissier ou d’une poursuite à plat de la consolidation.
Deuxième élément : tous les médias parlent de rebond à venir. Ceci sous entend que l’immobilier français
pourrait retrouver son niveau d’avant crise, une fois l’orage passé et donc, se relancer dans une bulle. Là, je
trouve la ficelle très grosse. Les banques ne suivront pas comme en 2005. Et les baby boomers seront à la
retraite… On ne retrouvera peut être jamais l’avant crise. Le rebond est une chimère. Nous reviendrons
juste à la normale en terme de moyennes historiques…
6. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Immobilier US : voici comment on
rassure les foules
Il suffit de mesurer sur un an glissant les prix (en bourse, cet indicateur porte le petit nom de momentum). De la
sorte, si la crise dure plus d’un an mais que les prix ralentissent dans le déclin, voire se stabilisent, c’est du pain
béni pour parler « positif ». Démonstration en image de la magouille. Ci‐dessous, l’indicateur de momentum à
un an en bleu. On voit que depuis début 2009, les prix remontent. Il s’agit en fait de la vitesse de la baisse qui
ralentit. Franchement, dessous, le graphique inspire confiance non ?
7. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Regardez maintenant le sacré super
rebond des prix immo US…
Avec la mise en perspective sur longues périodes, nous pouvons constater que le bourrage de crâne sur la fin de
la crise est pour le moins prématuré, surtout, quand on analyse la situation du marché du crédit en parallèle.
N’oublions pas que nous sommes au creux de la vague des saisies. Ce relâchement de la pression des défauts de
paiement s’est traduit par cette toute petite riquiqui stabilisation. Imaginons maintenant qu’une deuxième
vague de crise financière débute comme prévue dans cette lettre. A votre avis, les prix immobiliers redémarrent
ou rechutent ? Perso, je mise sur la baisse…
8. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Vente de maisons neuves US
Je vais citer ce que des journalistes français osent écrire malgré la possession d’une carte de presse… : « BAISSE
INATTENDUE des ventes de logements neufs en février qui ont baissé contre toute attente… ». Sérieux, est ce
une manière neutre de s’exprimer ? Bon, maintenant, ci‐dessous, voici le graphique long terme. Au plus bas
depuis 40 ans, trouvez vous surprenant que les chiffres de février soient mauvais ? Je trouve cela plutôt normal.
Je pense toujours que la situation va empirer en 2011. J’ai publié récemment un article qui s’intitulait « il est
trop tôt pour jouer les vautours en Floride ». Je suis toujours convaincu que les promoteurs sont nombreux à ne
pas avoir encore fait faillite au vu des prix qu’ils proposent par le biais d’agents immobiliers anglais. Je vous
assure, ces intervenants sont désespérés, mais encore en vie. 2011 va les assomer au niveau des
remboursements car ils ont toujours dans leurs mains leurs stocks et ils n’ont pas pu les sortir en 2010 pendant
la période d’accalmie. Encore un peu de patience pour nous européens…
9. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Plus grave encore que l’immobilier
américain…
En 2009, le gouvernement US a créé 1.600 milliards de dollars de nouvelles dettes. Parallèlement, le
secteur financier a détruit 1.700 milliards de dettes. Les ménages et entreprises américaines ont réduit de
500 milliards eux aussi la voilure. Au final, il y a une destruction nette de dettes de 600 milliards de dollars.
Source de ces chiffres : la FED !
Résumons : il existe un gros problème structurel lié à l’immobilier et l’endettement, une sorte de bombe à
retardement qui à ce jour, n’a pas été traitée et dont on ignore le remède. Par‐dessus, il faut rajouter à la
lecture de ce graphique un déclin de l’endettement hors Etat, qui lui, tente le tout pour le tout. Auparavant,
il y avait 4.000 milliards de nouvelles dettes chaque année. Nous avons maintenant ‐600 milliards.
La crise est finie parce que le chômage décline ou parce que l’immobilier arrête sa chute ? Préparez vous au
rebond qu’ils nous disent tous en chœur ? Avec quoi ? Par quel miracle ?
Non franchement, il n’est pas toujours facile d’être contrarien, mais actuellement, nourrir des hypothèses
pessimistes sur fin 2010 et 2011, ce n’est pas faire preuve d’aveuglement. Il existe un sérieux souci au
niveau du système global US !
10. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Synthèse économique : rien n’a changé
Ce que les Américains expérimentent, c’est une économie en croissance, avec
1 ‐ un maintien du chômage au plus haut
2 ‐ un maintien des défauts de paiements au plus haut
3 ‐ une stabilisation des prix immobiliers sans rebond
4 ‐ une chute de la distribution de crédit dans les sphères des particuliers et des
entreprises
5 ‐ une absence de confiance en l’avenir accompagnée d’un moral pessimiste. (Je
n’ai pas mis le graphique, mais celui‐ci n’est pas beau… !)
Dès que le gouvernement US stoppe ses injections d’aide (immobilier, voiture,
consommations diverses), nous pouvons constater le retour du penchant naturel
de l’économie à se désendetter et à se restructurer.
Partant de là, dans des conditions de la sorte, l’Etat US ne peut que jouer à la
roulette russe : soit il tente de remettre au pot en espérant que passer un certain
seuil, la sauce prendra. Nous sommes dans cette phase.
Soit il abandonne les subventions, sous la pression conjointe des opinions
publiques contre l’hyper endettement et celle des marchés financiers qui déteste
la monétisation abusive des dettes d’un Etat.
Nous allons normalement connaître cette phase au second semestre et surtout
en 2011. Conséquence, l’économie replonge méchamment, d’autant plus fort
qu’il faut payer l’endettement précédent en plus... C’est en tous les cas le
scénario que je défends en permanence. Rien ne l’a invalidé à ce jour.
11. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Mon choix
Je suis globalement positif sur un plan économique pour les trois prochains mois…
L’heure n’a pas encore sonné. Attention toutefois, à ne pas confondre la tendance
des indices boursiers avec celle des économies. Les cycles sont différents.
A propos de la France
La France est un mélange d’économie capitaliste et communiste où 20 à 30% de la
population est éduquée et produit pour nourrir au moins 50% de parasites. Du coup,
cette redistribution rend le modèle français unique et assez robuste, même si vis‐à‐
vis des productifs purs, ce système est totalement injuste, car castrateur.
La France n’est pas au cœur de la crise du crédit non plus. Certes, l’Etat est voué à se
retrouver sur le fil du rasoir, puisque à côté des 1.400 milliards de dettes, il y a les
retraites et les déficits budgétaires à financer entre 2010 et 2020. Mais la pratique
des taux fixes ne rend pas les ménages et entreprises si fragiles comme le sont les
américains.
Conséquence : étant à la périphérie, plus qu’au cœur, il est à attendre des
ralentissements, des stabilisations ou des faibles retraits. Ce que nous savons tous en
revanche, c’est que les Français sont des grands enfants gâtés et destructeurs,
presque totalement déconnectés de la mondialisation / guerre économique dans la
manière de penser. Des grosses manifestations sociales et des débordements comme
en 2005 sont très probables en cas de deuxième vague de crise financière.
12.
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Que faire de votre argent ?
Synthèse en pourcentage du portefeuille
Partie
2Estimation pour un patrimoine de
100.000 euros
(Objectif = +10% par an)
Stratégie immobilière
Location du logement principal
Stratégie placements financiers
90% en liquidités libellées en euros
10% sur le CAC 40 sous forme de BX4
(FR0010411884) qui joue la baisse avec effet de
levier de 2, acheté le 25 mars 2010 à 3960 points,
soit 210 BX4 à 47,60 euros
Valorisation sur 12 mois glissants
5 avril : 100.000 euros (+/- 0%)
Ce que je ne ferais pas en
2010
Je ne toucherais pas aux
produits défiscalisés liés aux
entreprises non cotées pour
obtenir une déduction de 25%
sur mon impôt sur le revenu
Je ne toucherais pas à
l’immobilier locatif
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5 avril 2010
Le point sur les opérations du mois
précédent : un petit gain compensé
par des pertes latentes !
CFD CAC 40
S’il y a bien un type de marché que j’ai toujours détesté, c’est la petite hausse
molle en crabe.
J’ai sorti ma position acheteuse de janvier de 3875 points à 3950 points le 10
mars. (Je reprends les alertes envoyées par email en fin de lettre désormais)
Il s’est alors écoulé deux semaines sans tendance précise. J’ai pris une petite
initiative baissière le 25 mars à 3960 points et le marché a filé vers 4035 points.
J’ai reperdu presque aussitôt en latent, mon maigre précédent gain.
Ce premier trimestre est raté. Il aurait pu être flatteur à 40 points près avec mon
achat à 3500 qui a été trop gourmant. Ce qui m’importe désormais, c’est de ne
pas rater la baisse. Ma politique consiste à gagner 10% en une fois sur l’année au
moment où la situation est suffisamment claire plutôt que de ramasser régulier
des petits gains.
14. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Stratégies sur le CAC 40 pour avril
COURT TERME
Je ne sais toujours pas si un nouveau top supérieur à celui de janvier sera réalisé en avril, mais je suis certain
que je vais augmenter mon exposition vendeuse sur le CAC 40 à partir de la troisième semaine d’avril. Je vous
tiendrais au courant par email. Voici ci‐dessous ce que je joue.
15. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
CAC 40 dans une perspective longue
Je vais désormais rapidement savoir si mon scénario est le bon ou si je dois me réadapter. Après la première
grande phase baissière, nous sommes entrés depuis un an en phase de correction haussière. Mon idée est que
nous allons toucher la fin de la reprise boursière sous quelques semaines ou quelques mois max. A l’issue, nous
allons repartir pour 18 mois de baisse. Si j’ai tort, je prendrais ma perte et je modifierais mes anticipations…
16. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Des indicateurs qui ont changé en
mars 2010 du vert au rouge
Le niveau de cash dans les mutual funds US est au plus bas sur 40 ans. C’est ultra baissier. Tous les pros
sont acheteurs dans le même sens et parient sur la poursuite de la reprise économique. Ce scénario est
idéal par rapport à mon idée de point tournant. Il va suffire d’une seule sale news pour violemment
renverser les indices boursiers. Je suis totalement convaincu qu’il faut porter des positions baissières et
éviter toute exposition haussière long terme.
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5 avril 2010
Très baissier également, le put call ratio
Un autre indicateur s’est terriblement retourné et indique la présence d’un excellent terreau pour jouer à la
baisse à court terme. Il s’agit du put call ratio à 20 jours. Il est au plus bas, à deux déviations standard. Nous
sommes clairement entrés en phase de tensions haussières.
Le VIX, l’indicateur US de volatilité, est à 17,47. Les spécialistes ont pour habitude de dire qu’on peut
constituer des positions baissières sur des rebonds lorsque le VIX est sous les 17. Attention, si tout mon
scénario de base est faux et que la reprise économique est vraiment là, ce seuil de 17 est invalide, car la
volatilité a tendance à beaucoup baisser dans les marchés haussiers de croissance économique. A ce stade, je
ne vois encore aucun signe qui laisse penser que la croissance est de retour comme avant ! Tout comme le VIX,
il manque encore un peu sur le bull bear spread d’investors intelligence. Cela signifie qu’il faudrait une à deux
semaines de hausse supplémentaires pour convaincre suffisamment de réticent et toucher les seuils d’excès
d’optimisme…
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5 avril 2010
Le plus gros problème est :
Le Smart Money. Cet indicateur m’a aidé à ne pas avoir peur de la baisse de janvier avec la Grèce et à croire à
un retour de la hausse. Il montre que les traders dit intelligents, jouent la hausse et non la baisse. Il y a
rarement eu des grands retournements de tendance dans le passé sans un signal précurseur sur le Smart
Money. Si on se focalise sur cette approche, il semble évident que les gros ne croient pas à l’arrivée d’un bear
market. Idéalement, une pointe au dessus de 1,6 serait parfaite. Nous sommes à 1 !!! En fait, ce bémol est
tellement contradictoire qu’il m’incite à beaucoup de prudence comme vous allez le voir dans ma synthèse.
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5 avril 2010
A très court terme, nous avons un
nouveau signal vendeur
La courbe verte est la moyenne à 5 jours du put / call ratio. Il y a également un signal vendeur.
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5 avril 2010
Synthèse et stratégies
Sur un plan économique, nous avons un environnement orienté à la hausse qui a besoin d’un sérieux
pétard pour allumer un retournement à la crise. Défaut de paiement ? Faillites bancaires ? Remontée des
taux d’intérêt provoquant une hécatombe dans les défauts ? Impossible de choisir un élément précis ou
un timing daté. Ce sera le hasard. Ce genre de choses ne s’anticipe pas.
Au niveau du fuel, les gérants sont massivement investis à l’achat, comme jamais depuis 40 ans. Cela
renforce l’hypothèse d’un pétard qui met le feu aux poudres et provoque un renversement.
Comment jouer cette situation ?
Le seul moyen consiste en théorie à porter une position baissière de long terme, à horizon plusieurs mois
ou plusieurs trimestres. Mais…
A plus court terme... Les ratios put call indiquent l’arrivée de la baisse imminente. Ce qui ne cadre pas
avec l’annonce d’un pétard économique qui colle une grosse frousse aux gérants de mutual funds, car ce
genre de pétard a besoin de confirmation et de temps pour être considéré par le maximum de personnes
comme réellement apeurant.
De plus, le Smart Money milite pour l’absence d’un retournement à moyen terme des marchés. Cela me
gêne énormément et m’incite à beaucoup de prudence dans les positions baissières. Dernier élément, il
manque environ 4% de hausse sur le SP500 pour toucher le ratio 61,8% de retracement Fibonacci de
toute la baisse 2007‐2009.
En conclusion, le SP 500 n’indique pas l’arrivée imminente d’un top, mais signale juste qu’un top peut se
former à partir de maintenant… jusqu’à septembre ou même plus…
Je préfère rester prudent et jouer la situation de la manière suivante :
Il y a un excès à court terme de hausse. Elle peut provoquer une petite correction de quelques centaines
de points. Je vais la jouer. Mais je ne porterais pas dès maintenant à long terme des positions baissières.
Je préfère attendre.
21. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Mai, été 2010, tout est possible
Par rapport aux précédents numéros de cette lettre, je modifie mon scénario en repoussant
l’arrivée du top majeur que j’attendais initialement pour mars.
Compte tenu des éléments dont nous disposons, je préfère faire une première opération court
terme et j’observerais dans les semaines et les mois à venir la structure pour me déterminer et faire
mon pari baissier long terme.
22. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Comment réussir sa vie
au milieu de la
mondialisation ?
Des études récentes expliquent que la masse de
connaissances disponibles pour toute l’humanité double
tous les 7 ans environ. Internet est en train d’accélérer le
processus à la vitesse exponentielle. L’autre facteur est
bien sûr la croissance de la démographie mondiale. Plus il y
a d’humains, plus il y a d’idées…
Cette information peut sembler être un détail, mais
personnellement, je la trouve explosive. Elle a à mon sens
une portée capital pour tout habitant d’un pays occidental
industrialisé.
Elle détermine la stratégie de vie et le niveau de
souffrance de plusieurs décennies pour un individu par
rapport à son adaptation matérielle.
Pour faire simple, l’espèce humaine n’a pas de prédateur.
Du coup, comme tous les organismes vivants où il y a un
trou dans la chaîne de l’écosystème, la conséquence
directe est la prolifération.
Les humains sont donc lancés, malgré la présence de leur
intelligence qui est censé les différencier du monde animal
et végétal, dans une reproduction effrénée qui peut être
qualifiée de suicidaire. Nous sommes 7 milliards et on
parle de 9 ou 10 milliards en 2050.
Partie
3
Ce phénomène a plusieurs conséquences.
La première est le problème de proportion. Le monde
végétal et animal est progressivement détruit par
manque d’espace habitable. L’expansion des humains
aura mécaniquement la même fin que d’habitude, à
savoir qu’une fois la limite de destruction de l’habitat
touchée, l’édifice s’écroulera avec des milliards de
morts… à moins que nous parvenions à coloniser un
autre endroit et surtout, que nous parvenions à
survivre de manière synthétique en nous passant
définitivement de la nature. Le débat est ouvert…
La deuxième conséquence est la concurrence entre
humains. Plus les humains se reproduisent, plus il y a
de bras pour accomplir des tâches désagréables et
simples, à des coûts faibles. Pour parler de manière
politiquement incorrecte, plus il y a reproduction, plus
il y a d’esclaves disponibles sur le marché qui luttent
pour survivre.
En tant qu’habitant du monde industrialisé et
occidentalisé, c’est toute l’organisation de la société
qui s’effondre avec la mondialisation qui connecte la
multiplication des humains entre elle.
23. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
3 – Il faut développer une aptitude à supporter
l’incertitude. C’est une caractéristique émotionnelle que
la pratique de la spéculation boursière stimule
violemment...
4 – Salarié, même de luxe, se rapproche rapidement de
l’esclavagisme. Le seul moyen de survie fiable consiste à
développer une aptitude à créer des biens et des
services qui ont une valeur marchande, donc un sens
aigue de la perception des besoins des autres.
5 – Il faut enfin cultiver l’art de monétiser les biens et
services que l’on créé en maîtrisant tout ce qui touche à
la vente et à la réalisation concrète sur un plan
économique. Incohérence, manque de discipline, de
travail… éliminent tous les plus faibles parmi les
prétendants.
Une majorité de français refuse ces nouvelles règles du
jeu. La surpopulation mondiale a pourtant
définitivement détruit l’idée de système économique à
laquelle s’attache la France. Il est curieux de constater à
quel point, ce refus est fort, alors que le monde a
inéluctablement changé, sans qu’on puisse revenir en
arrière.
Il est tellement moins coûteux de muter dans le sens du
vent, que de refuser la réalité.
En effet, la structure pyramidale ne fonctionne plus à
l’échelle d’un pays, puisque la masse des bras ne trouve
pas preneur auprès des organisateurs de l’économie. Ces
derniers vont chercher à l’étranger les mêmes bras qui
font le même travail, mais beaucoup moins cher.
Pour survivre, l’espèce humaine présente dans ce monde
industrialisé n’a pas d’autres solutions que de muter vers
les métiers qui manipulent les concepts, en abandonnant
tout ce qui touche à la fabrication et l’exécution. La
structure pyramidale se maintient, mais à l’échelle
mondiale uniquement.
Pour être certain de bien survivre économiquement,
l’occidentale doit donc avoir cinq caractéristiques
obligatoires.
1 – il est impératif d’être en apprentissage permanent, de
manière à absorber l’accélération de la connaissance.
Quand je regarde autour de moi, je constate à quel point,
la très grande majorité des français est éloignée de cette
approche de formation continue. On passe un diplôme au
départ et après basta, on loue son cerveau au plus
offrant… on fait quelques stages de temps en temps pour
donner le change. On lit un peu sur internet. Mais le
compte n’est pas bon. La guerre économique mondiale fait
rage. La masse de données à maîtriser exige un peu plus
que cela…
2 – La remise en question est désormais incessante. Du fait
de la compétition intense, rien n’est acquis. Les cycles de
vie sont très courts. On a tort tout de suite, ce qui exige
impérativement de rectifier le tir. L’individu doit donc
progresser, accepter d’avoir tort et d’être plus faible que
d’autres pour rapidement établir le bon diagnostic
d’échec. Là aussi, ces spécimens ne courent pas les rues…
L’ego surdimensionné fait des ravages !
24. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Le Boston Consulting Group le répète depuis des
nombreuses années, mais il faut croire que la haute
direction d’Air France est réfractaire. Dans un
secteur où un leadership est établi, le leader a pour
seule mission de ne jamais laisser se développer un
concurrent plus petit avec une offre agressive sur
les prix. Il est impératif de lui faire boire la tasse
avant qu’il n’ait acquis le pouvoir de le menacer.
Dans les faits, ce piège se matérialise
régulièrement. Le low cost est souvent sous estimé
par les compagnies normales qui margent à haut
niveau. La période 2010‐2015 est idéale pour le low
cost. Les consommateurs ont perdu la foi dans le
dieu consommation. Des questions, est ce que j’ai
vraiment besoin de ce produit, sont sur la table,
alors qu’elles ne l’étaient pas en période
d’euphorie. Surtout, le pouvoir d’achat est voué à
ne plus augmenter avec la mondialisation et le
surpeuplement, grand fournisseur d’esclaves
économiques.
La recherche d’affaires et l’achat malin se sont
banalisés, notamment par le biais de Leboncoin.fr,
l’une des plus grosses audiences internet en
France. Dacia a collé une raclée aux autres
constructeurs automobiles et a démontré que
même à l’échelle industrielle sur des produits
complexes, le low cost avait sa place. Si vous avez
la chance qu’un projet non coté, idéalement une
création d’entreprise, parvienne jusqu’à vos oreilles
financières, il ne faut pas hésiter à prendre des
parts pour placer des liquidités. Resto, coiffeurs,
service aux entreprises… La demande est là pour
longtemps. Votre seul impératif est de miser sur le
bon jockey, pilote de l’entreprise qui ne doit pas
craquer et se mettre à dépenser une fois le projet
sur orbite.
En observant les comportements sur internet, je
constate souvent qu’une masse de gens pensent
agressivement de manière contradictoire avec ceux qui
ont de l’argent. Planqués derrière leurs écrans
d’ordinateurs, les critiques pleuvent, les vérités sont
assénées, les gains faramineux brillent tandis que toutes
les personnes réalistes sont rabaissées.
En fait, la star du forum qui explique aux autres (pas
pour elle ?) comment devenir riche, n’a en réalité pas un
radis sur son compte. Le moyen le plus sûr de poser ce
diagnostic ? Les emmerdes de riches ne correspondent
jamais aux emmerdes des pauvres... Il faut avoir de
l’argent pour ressentir la peur de le perdre, alors que les
pauvres sont concentrés sur l’autre versant du
problème, à savoir qu’ils doivent acquérir de la richesse.
J’ai été pauvre et riche à plusieurs reprises dans ma vie.
Je maîtrise bien les deux mondes…
Une emmerde de riche récurrente en ce moment, c’est
la question, où mettre son argent pour qu’il rapporte
normalement et sans qu’il disparaisse… l’équation est
sans solution en 2010.
Si j’étais resté en France, avec la majorité de mon centre
économique donc, j’allouerais au moins 10 % de mes
avoirs au low cost. Un signal très fort vient encore d’être
lancé : Ryanair est passé en Europe devant Air France en
nombre de voyageurs transportés.
2010 - 2015 : gérer ses
emmerdes de riche…
25. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Je veux soutenir le dernier
samouraï d’Europe, l’Allemagne !
J’ai toujours été admirateur de la rigueur
germanique dans leur art de gérer l’organisation
sociale. Leur efficacité et leur discipline à l’échelle du
pays est pour le moins étonnante quand on naît
Français, dans un pays latin, incohérent et
bordélique à souhait…
J’ai toujours jugé que leur domination industrielle
était la seule au monde qui était réelle, le Japon
ayant abusivement et largement triché sur un plan
monétaire, alors que l’Allemagne a assis sa force
mondiale en pleine restructuration de l’Allemagne
de l’Est, qui a coûté 1.300 milliards et sur le principe
d’une devise forte tout autant qu’une maîtrise
budgétaire affirmée et revendiquée.
Certes, ils sont nombreux à dire que les Allemands
ne sont pas des grands rigolos et qu’ils leur
manquent la French touch capable de galvaniser les
foules sur un évènement précis, qui nous rend
pendant quelques instants invulnérables.
Mais aux rares sprints économiques remportés par
les Français, j’ai toujours préféré les marathoniens
de fonds que sont les Allemands.
Je n’ai jamais douté une seule seconde que le succès
de l’Euro reposait entièrement sur la présence de
l’Allemagne dans le package. Sans l’Allemagne,
l’alliance monétaire aurait été violée et pervertie
cinquante fois par tous les latins que nous sommes.
Mais quels partenaires ils ont choisi ! Une sacrée
bande d’irrécupérables. Italie, Espagne, France, elle
est belle la brochette des spécialistes de la
croissance par déficits budgétaires et endettement
des générations futures, les pros de l’intervention de
l’Etat pour rétablir les inégalités…
Plus petit, mais tout aussi irrécupérable, la Grèce a
fait n’importe quoi, puis a pleuré à l’aide tout en
n’oubliant pas d’accuser les vilains traders
responsables de leurs problèmes.
C’était pour moi un test majeur. Les Allemands
allaient ils relâcher et baisser la garde en portant
secours ou restaient ils les gardiens de notre temple
monétaire, les vrais pilotes de l’Europe économique.
Quand j’ai lu le texte foireux qui expliquait qu’on
aidait bien la Grèce, si elle n’y arrivait pas toute
seule à s’en sortir avec le FMI sur le dos, j’ai été
rassuré. Enfin, un état dans ce monde malade qui n’a
pas encore vendu son âme. Enfin un état
responsable encore capable de dire non ! Respect !
26. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Il existe une lutte à mort depuis toujours pour la
survie sur terre au niveau de la matière vivante.
Les humains n'échappent pas à cet impératif.
Pourtant, régulièrement depuis un siècle,
certains groupes d'humains partent en guerre
contre les inégalités et la structure pyramidale
de la vie. Dans le domaine de la fiscalité
internationale, la plaisanterie est grotesque et
tourne dans l'air depuis quatre ou cinq
décennies. La proposition de ces illuminés : il
faut supprimer les paradis fiscaux pour réduire
les inégalités. Ben voyons. Cela revient à dire
qu'on va rendre carrée la terre. Ils ont de
l'ambition ces petits communistes dans l'âme...
Le meilleur cas est peut être Hong Kong, retiré
in extremis de la liste noire à la demande
expresse de la Chine en avril 2009 en pleine
réunion du G20. Pitoyables et tristes humains
menteurs... le pire étant que la Chine est à la
base censée être communiste.
La boucle est bouclée.
... le jeu des pays qui s'endettent à n'en plus finir en
faisant payer aux générations suivantes ce que les
générations en cours n'arrivent même plus à
financer. Il est beau le jeu. Elle est belle la
proposition de société qu'ils défendent. Qui peut en
vouloir, sincèrement ?
La masse d'esclaves modernes du capitalisme ?
Probablement oui, jusqu'à ce que les communistes
prennent réellement le pouvoir. Et là, les esclaves
découvrent avec stupeur que la dictature
communiste est pire que les entrepreneurs. A
chaque fois, l'histoire se répète. Europe de l'Est,
Vénézuela, Corée du Nord, Chine... Cuba... Asie du
Sud est, la liste est longue des échecs en la matière.
A vrai dire, personne n'a jamais réussi dans l'histoire
de l'humanité à s'affranchir des règles immuables
liées au fonctionnement des sociétés humaines.
Paradis fiscaux : l’étau
se resserre… pour
mieux tomber à l’eau ?
27. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
J’ai écrit ce papier lorsque je suis tombé sur le graphique suivant : il montre à quel point la Chine a pris du retard
dans la compétition mondiale dès lors qu’elle s’est adonnée au communisme.
Je tiens juste à rappeler que HEUREUSEMENT
qu'elles existent ces inégalités. Elles ont une
fonction. L'homme est un primate ! Accepter les
limites ou plonger dans les névroses et la
déconnexion de la réalité. Messieurs de l'OCDE,
puissiez vous un jour comprendre cela au‐delà de
votre haine affichée des riches, et contribuer à un
monde meilleur, sans agriculture chimique, avec des
logements et des transports décents, sans pollution
intolérable, avec un respect des grands équilibres
humains / monde végétal et animal. Je ne crois pas
que ceux qui vous payent à travers leurs impôts
souhaitent que vous perdiez votre temps à des
causes perdues, sans avenir et surtout, qui ne
servent à rien...
Il faut renverser l'échelle de valeur. Les paradis
fiscaux sont peut être mieux gérés que les pays qui
coulent dans leurs dettes. Il faut soutenir ces pays à
basse fiscalité même si je suis contre leur politique,
trop extrême dans le sens opposé au modèle de la
France. Ils ont le bénéfice de proposer une autre
solution de vie à l'échelle mondiale. La diversité doit
régner. Sinon, nous mourrons tous du communisme
rampant. J'ai une totale confiance dans les
propriétés de la vie sur terre. Je suis intimement
convaincu que jamais aucun technocrate ne
parviendra à enfermer les inégalités dans une boite à
coup de règles de droit bidons.
28. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Il existe une société spécialisée dans l’arbitrage sur
les marchés financiers qui peut remplir une
exposition à la gestion alternative si vous ne vous
sentez pas le cœur à investir directement dans un
hedge fund à l’étranger ou miser sur la mise en place
d’un système de trading qui intervient à l’aide d’un
automate sur votre compte.
Son code est FR0004040608
Abc Arbitrage distribue de gros dividendes, autour
de 9 à 10% par an. Surtout, qu’il y ait crise
économique ou non, son business modèle est 100%
indépendant de l’économie.
Je passe officiellement un ordre à moyen terme
d’achat pour parier sur un repli du titre à 6,5 euros,
pour une exposition de 5%, soit 5.000 euros sur le
portefeuille de cette lettre.
Le titre vaut 7 actuellement en Bourse. Mais il subit
des corrections régulières au moment du
détachement du dividende.
C’est un excellent moyen de diversification, même si
il ne fait aucun doute qu’en cas de marché baissier,
la valorisation en Bourse chutera.
A surveiller !
Hedge funds, système de
trading ou … plus
simple…
29. Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Expédié le 10 mars à 18h00
Le CAC 40 a poursuivi sa remontée avec désormais 400
points de hausse en 5 semaines. Comme vous le savez,
j'ai raté mon premier trimestre avec deux entrées en
position non touchées.
J'estime que les 20% du portefeuille acheté à 3875 points
sur CAC 40 sont ingérables et stratégiquement mauvais,
car situés au milieu de nul part. Le CAC 40 vaut
actuellement 3950.
Je vends et solde ma position.
Je suis désormais 100% liquide. Mon objectif stratégique
est de jouer à la baisse à moyen terme. Je vous tiendrais
informés en fonction de ce que font les marchés.
Expédié le 25 mars à 18h00
Voilà maintenant deux semaines que je suis sorti à 3950
points. Nous cotons ce soir 3952 points. Il ne s'est rien
passé. Ni hausse, ni baisse.
Je constate comme vous que le CAC 40 fait du surplace,
en accumulant de manière horizontal. Historiquement, ce
genre de configuration a plus de probabilités de sortir dans
le sens de la tendance initiale, c'est à dire à la hausse,
qu'en renversement de tendance à la baisse.
Je ne vais pas mentir : je n'y vois pas clair du tout. Je
déteste les périodes de surplace. Il n'y a pas de rythme, ce
qui empêche de saisir le feeling des mouvements. Ce dont
je suis certain, c'est que j'ai peur de rater la montée dans le
train de la baisse.
Je trouve bizarre qu'on bloque à ces niveaux, 3950 points,
comme si les grosses mains avaient décidé de vendre en
partie. D'un autre côté, il manque un excès d'optimisme. Il
manque aussi le signal de vente des marchés optionnels
américains, le Smart Money.
C'est du pile ou face. Néanmoins, à horizon un an, je ne
vois toujours pas comment nous allons faire l'économie
d'une deuxième vague de crise financière. Je reste toujours
persuadé que nous allons connaître un marché baissier.
En conséquence, je trouve qu'il est moins dangereux de
porter une position baissière à long terme qu'une position
haussière.
Si demain, les marchés me le permettent, je vais donc
prendre 20% du portefeuille en short sur le CAC 40. Peut
être que le point haut définitif n'aura lieu qu'en avril ou mai
de cette année. Peut être que je prendrais un gain
prématuré sur cette position de 20% short si on descend
tout de suite. Je suis condamné à vous repréciser quand
les choses se seront décantées, une stratégie. Pour
l'instant, c'est l'attente, avec un peu de short dans les
mains...
Expédié le 26 mars à 18h00
Je suis donc passé SHORT ce matin à l'ouverture sur le
CAC 40 comme annoncé hier soir après la clôture. 20% du
portefeuille à 3960 points. J'ai pris 210 BX4
(FR0010411884) à 47,60 pour une valeur de 10.000 euros.
Je conserve par ce biais 90.000 de cash sur le portefeuille
fictif.
Je regarde tous les jours les indicateurs de sentiment de
marché. Il indique que les pros achètent, achètent et
achètent. Je n'y comprends rien. Les crédits d'impôts pour
l'achat d'immobilier touchent à leurs fins aux USA. La FED
a annoncé (même si c'est à prendre avec des pincettes au
regard de la quantité de mensonges qui sont professés
chaque semaine par les autorités US) ne plus acheter de la
dette pour maintenir les taux bas et donc implicitement,
vouloir laisser les taux remonter. Le Dow Jones est
correctement tendu avec deux mois sans aucune
correction. Une petite douche lui ferait du bien quand
même...
Soit nous continuons de grimper et je vais renforcer
progressivement ma position vendeuse. Soit nous
descendons rapidement et je ressors.
Le point haut de mars ne me semble pas être un top
majeur convaincant. Il est possible que je change d'avis,
mais je me tiens pour l'instant à ce scénario.
Les emails que j’ai envoyé en mars 2010
30.
Charles DEREEPERCharles DEREEPERCharles DEREEPER www.edouardvalys.comwww.edouardvalys.comwww.edouardvalys.com
5 avril 2010
S’il devait y avoir une urgence ou une
modification, je me permettrais d’expédier
un email au cours du prochain mois en
rapport avec les conseils et avis émis dans
cette lettre.
Mon adresse email pour vos questions est :
charles@edouardvalys.com
Je vous rappelle enfin que cette lettre a pour
vocation l’avenir économique… avec toute
l’incertitude que cela signifie, l’erreur ne peut
qu’être qu’omniprésente ! Le point important
est de réfléchir aux différents scénarios et de
bâtir des solutions multiples pour réagir plus
vite au présent.