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                                                                         BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                                    – 2010 -


                                                                         Relance du marché boursier casablancais aprÚs deux année
PERFORMANCES & VOLUMES                                                   successives de baisse grĂące, notamment, au regain de confiance
                                                   Performance           des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des
INDICES                       Valeur                                     principales sociétés composant le MASI et la résistance de
                                                    Annuelle             l’économie marocaine pendant des pĂ©riodes de rĂ©cession
MASI                         12 655,20               21,17%              Ă©conomiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des
                                                                         progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10%
MADEX                        10 335,25               22,10%              pour le MADEX;
En M MAD                    VOLUME M        %                   VQM
                                                                         La reprise de la trajectoire haussiĂšre au sein de la BVC est
MarchĂ© central               103 891,82   63,6%                410,64    attribuable Ă  l’embellie de la quasi-majoritĂ© des valeurs de cote
                                                                         casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles
Marché de blocs              59 458,68    36,4%                235,01    que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%),
Marché global                163 350,50   100,0%               645,65    LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA
                                                                         (+2,35%) ;

                                                                         Ces cinq valeurs participent, Ă  elles seules, Ă  hauteur de +14,90%
                                                                         Ă  l’évolution du MASI sur l’annĂ©e;
PRINCIPAUX INDICATEURS
                                                                         Cependant, cette hausse a été limitée par la régression de certaines
       Capitalisation (MMAD)              P/E 09               P/E 10E   valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE
                 579 019,8                 20,6                  17,5    BANK (-1,51%),

             Capi./PIB 10E                P/B 09               P/B 10E   La capitalisation boursiĂšre se hisse Ă  579, 02 Mrd MAD en
                                                                         progression de prĂšs de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport Ă 
                    75,4%                  4,2                   3,7
                                                                         fin décembre 2009;
    Volume global 2010 (MMAD)             D/Y 09               D/Y 10E
                                                                         Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de prĂšs de 45% Ă  645,65
                 163 350,5                3,5%                   3,7%    MMAD contre 446,62 MMAD une année plus tÎt;
         VQM 2010 (MMAD)                   Ratio de liquidité 2010*
                                                                         Drainé à hauteur de 63,6% sur le marché central, la volumétrie
                    645,7                            17,3%               globale annuelle s’établit Ă  163,35 Mrd MAD en Ă©largissement de
                                                                         prÚs de 48% par rapport au volume réalisé en 2009;
* Ratio annualisé
                                                                         Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM
                                                                         captent prÚs de 54% des échanges sur le marché officiel, avec des
                                                                         volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd
                                                                         MAD et 11,65 Mrd MAD;
       Directoire
       Yacine BEKBACHY                                                   En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA
       Mohamed NAJI                                                      SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatriĂšme recrue du secteur
                                                                         de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des
                                                                         volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD.
       Analyse et Recherche
       Halima ABOUTAJ                                                    Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au
       Kawtar KARBAL                                                     titre de leur 1er exercice d’introduction, des performances de
                                                                         +22,99% et +2,77% respectivement;

       Intermediation                                                    La bonne santé économique traduite par des indicateurs macro-
       Nizar KAZMANE                                                     économiques en amélioration, couplée à la volonté
       Othman BENOUHOUD                                                  gouvernementale de la mise à niveau des filiÚres jugées à fort
       Guizlane TALOUFAT                                                 potentiel ainsi que le nombre non négligeable des introductions
                                                                         attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et
       Tel. (0522).94.07.44                                              promettre d’un renforcement consĂ©quent de la BVC. Dans cette
       Fax. (0522).94.07.66                                              lignée, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                – 2010 -


RELANCE DE LA TENDANCE HAUSSIÈRE À LA BVC

AprÚs deux années consécutives de déprime à la place boursiÚre casablancaise, cette derniÚre se ressaisit
et clĂŽture l’annĂ©e 2010 sur une hausse significative. En effet, l’indice gĂ©nĂ©ral place sa performance
au-dessus du seuil de +21%, au moment oĂč l’indice des valeurs les plus actives situe son Ă©volution
au-delà de +22%. Il est à noter que cette embellie se concrétise suite au regain de confiance des
investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la
rĂ©sistance de l’économie marocaine pendant des pĂ©riodes de rĂ©cession Ă©conomiques -confirmĂ©s Ă 
l’échelle internationale- ;

                  Evolution du MASI et du MADEX depuis début 2010
                  (Indices indexés à 100 au 31/12/2009)



                                                                                            Plus haut annuel de 12 932,38
                                                                                              pts (+23,83%) , le 09/12/10
            125



            120




            115



            110



            105



            100
                      Plus bas annuel de 10 291,75
                        pts (-1,46%) , le 01/05/10

             95
              04/01                             30/03               22/06           17/09                        15/12


                                                                MASI        MADEX




Au titre de l’annĂ©e 2010, le MASI et le MADEX ont affichĂ© des progressions annuelles de +21,17% et +22,10%
respectivement. Toutefois, l’évolution de ces deux baromĂštres de la place est scindĂ©e en quatre phases
distinctes :
Une premiĂšre phase de hausse accĂ©lĂ©rĂ©e, Ă©courtĂ©e par quelques points d’inflexion. Durant cette pĂ©riode
s’arrĂȘtant au 19 mai, le MASI a atteint 12 457,59 points soit une performance de +19,28%. On note, dans ce
sens, l’euphorie des investisseurs provoquĂ©e (1) gĂ©nĂ©ralement, par un retour aux fondamentaux du marchĂ©
boursier marocain et (2) spécialement, par une réaction positive quant aux annonces de résultats 2009 jugés
satisfaisants dans l’ensemble et l’opĂ©ration stratĂ©gique du retrait de l’ONA et la SNI de la cote casablancaise ;
Une seconde phase de baisse dans l’ensemble, allant du 19 mai au 19 aoĂ»t, tachĂ©e par une forte volatilitĂ©. A
ce niveau, le marché a pu consommer une partie des gains cumulés sur la premiÚre phase (soit -7,69%) et
atteint, in fine, son niveau de 11 499,64 Pts, soit une évolution de +10,11%. Consécutivement à un mouvement
de prises de bĂ©nĂ©fice, cette correction a eu lieu dans le but d’éponger les excĂšs de hausses opĂ©rĂ©s depuis le
dĂ©but de l’annĂ©e.
Cette période a été marquée par la cotation de la valeur tunisienne ENNAKL survenue le 13 juillet 2010;

Une troisiĂšme phase de relance allant jusqu’au 09 dĂ©cembre, pendant laquelle le marchĂ© reprend son souffle
pour confirmer sa trajectoire ascendante et ce malgrĂ© l’air capricieux du marchĂ©. Cette montĂ©e en puissance
s’est agrĂ©mentĂ©e par un plus haut annuel de 12 932,38 pts, soit un gain de +23,83% pour le MASI.
Cette reprise tĂ©moigne de (1) l’apaisement des tensions concernant la panique des investisseurs quant Ă  une
baisse indicielle en dessous de 12 000 pts, traduite par des ventes massives sur des valeurs jugées stables en
cette pĂ©riode comme ADDOHA, (2) une rĂ©orientation de l’intĂ©rĂȘt vers les grandes capitalisations telle que




                                                                                                                            2
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                        – 2010 -


ATTIJARIWAFA BANK. Cependant, les sous-phases de baisse tĂ©moignent de l’interrogation des investisseurs
quant au report de la cession de 8% de Maroc Telecom.
Cette phase a connu aussi l’introduction, le 22 novembre 2010, de CNIA SAADA la quatriùme recrue dans le
secteur de l’assurance.
Et une derniĂšre phase d’évolution baissiĂšre, Ă©courtĂ©e, toutefois, par quelques rebonds techniques. Sur cette
pĂ©riode, le marchĂ© absorbe les excĂšs de hausse cumulĂ©s sur l’annĂ©e. Cet inversement de la trajectoire s’inscrit
particuliĂšrement dans une logique de rĂ©alisation des bĂ©nĂ©fices avant la fin de l’annĂ©e 2010.

Dans ce contexte, la valorisation globale du marché se hisse à 579,02 Mrd MAD en bonification de +13,78%
comparativement Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit un additionnel de +70,13 Mrd MAD.

L’embellie du marchĂ© boursier casablancais Ă©mane, notamment, de la bonne conduite des secteurs phares de
la cote, tels que : Banques, Télécommunications, Immobilier et Bùtiments/Matériaux de Construction. Notons
que ces quatre secteurs captent, conjointement, prĂšs de 80% de la capitalisation flottante totale avec des poids
respectifs de 30,40%, 19,94%, 16,65% et 12,90%.



ÉVOLUTION GENERALISÉE DES BLUE CHIPS HORS BMCE BA NK


    Sylviculture & papier                                    Variation des indices sectoriels sur l'année 2010

                     Boissons
                Ingénierie & biens d'équipind
                                                      Chimie
                                                       Immobilier
                                                         Loisirs & HĂŽtels
                                                             Télécoms
                                                              PĂ©trole & Gaz
                                                               Distributeurs
                                                                 Stés de financement
                                                                    Stés de portefeuilles Holdings
                                                                    Transport
                                                                            Sces aux collectivités
                                                                             Equip Ă©lectroniques & Ă©lectriques
                                                                                  Assurances
                                                                                   Banques
                                                                                   Mat/Log & sces info

                                                                                    Industrie pharmaceutique
                                                                                     Bùt & Matériaux de construction
                                                                                      Agroalimentaire/Production                                         Mines


     -42%     -32%      -22%      -12%          -2%     8%       18%        28%        38%       48%       58%     68%   78%   88%   98%   108%   118%   128%



Force est de constater que 18 secteurs contre 3 ont clĂŽturĂ© l’annĂ©e en hausse, en affichant, au final, des
progressions variant entre +2,84% et +128,22%. A ce niveau, il est Ă  noter que l’intĂ©rĂȘt portĂ© par les
investisseurs aux petites et moyennes capitalisations sur le premier trimestre a été généralisé par la suite sur
toute la cote.

L’indice « Mines» se place en tĂȘte de liste des performances avec une progression de 128,22%, tirant profit, de
la bonne tenue de toutes ses valeurs, essentiellement, MANAGEM (+183,75%), SMI (+128,92%) et CMT
(+72,23%). Le second rang est Ă  accorder Ă  l’indice « Agroalimentaire/Production» qui s’apprĂ©cie, pour sa
part, de 35,15% grĂące au bon comportement de toutes ses valeurs, notamment COSUMAR (+46,07%),
LESIEUR (+37,44%) et CENTRALE LAITIERE (+19,64%). En troisiùme rang, se positionne l’indice
« BĂątiments/MatĂ©riaux de Construction» en s’adjugeant un gain de +32,96% suite, essentiellement, Ă  la bonne
performance de toutes ses valeurs hors MEDIACO (-29,22%) et SONASID (-7,69%).




                                                                                                                                                                 3
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
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Dans le registre des baisses, l’indice « Sylviculture & Papier» affiche la plus forte contre-performance de
-40,77%, suite de l’affaissement de son unique valeur MED PAPER. Pour sa part, l’indice « Boissons » se
dĂ©leste de 17,50% Ă  cause, particuliĂšrement, de la rĂ©gression de la valeur SBM (-35,91%). In fine, l’indice
« IngĂ©nierie & Biens d’Equipement Industriels» accuse un repli de 2,67% imputable au retrait de sa valeur
Delattre Levivier Maroc

Le renforcement du marché émane, particuliÚrement, de la performance affichée par la quasi-majorité des
grandes capitalisations telles que : ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), BCP (+72,84%), LAFARGE CIMENTS
(+49,61%), IAM (+10,70%), et ADDOHA (+2,35%). Ces cinq valeurs ont, fortement, contribuer à tirer le marché
vers le haut et ce malgré la forte volatilité qui a marqué le marché en 2010.

Par ailleurs, il est à signaler que le mouvement haussier du marché a été, partiellement, limité suite à
l’évolution baissiĂšre de quelques grandes capitalisation telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%)
et BMCE BANK (-1,51%),


                            LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNÉE
              VALEURS                          Cours       Performance       VQM (KMAD)
              MANAGEM                           681,00            183,75%          8 721,71
              SMI                             1 900,00            128,92%          3 779,67
              OULMES                          1 094,00            102,22%            15,20
              UNIMER                          1 700,00             79,89%            77,45
              BCP                               420,00             72,84%         19 974,92
              STOKVIS                            52,50            -20,21%           888,03
              MEDIACO MAROC                     121,00            -29,22%            67,67
              BRASSERIES DU MAROC             2 179,00            -35,91%           608,17
              MED PAPER                          78,78            -40,77%           605,54
              BALIMA                            197,00            -89,55%             0,16




                                                                                                   4
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
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RENFORCEMENT DES ÉCHANGES
Le flux transactionnel annuel transigé sur le marché boursier atteint 163,35 Mrd MAD en amélioration de plus
de 47% par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre.


                             EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2010
  Volumes (MMAD)


  30 050
  27 050                                                   10 409

  24 050
                                                                                                                          8 451
  21 050
                              13 943
  18 050
                                                                       11 900
  15 050
                                                 2 729
                                       332
  12 050
                                                                                                       5 821
                                                            19 770
   9 050
                                                                                                                   414    15 053
            256     1 972                                                                      453
   6 050                               10 509     10 685                           2 780
                              8 381                                    8 882
                                                                                                       7 092
   3 050   4 841    4 572                                                                      5 491              5 387
                                                                                   3 228
     50
           Janv     Févr      Mars     Avril       Mai      Juin        Juil      Août         Sept    Oct         Nov    Déc
                                                      Vol MC                    Vol MB


Par compartiment, le volume du marchĂ© officiel s’est Ă©largi de prĂšs 45% Ă  103,89 Mrd MAD par rapport au
flux d’affaires de l’annĂ©e 2009. A ce niveau, les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM
raflent prĂšs de 54% des Ă©changes.
En effet, ces quatre valeurs concentrent des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96
Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD.
Le marchĂ© de blocs s’est, quant Ă  lui, consolidĂ© de prĂšs de 53% Ă  59,46 Mrd MAD contre 38,88 Mrd MAD une
annĂ©e auparavant. Dans ce contexte, 45% des transactions ont concernĂ© l’échange de 7 702 913 titres CGI Ă  un
coût moyen pondéré de 1 758,37 MAD.
BMCE BANK a été, quant à elle, cédée à un prix unitaire de 255,63 MAD en monopolisant 18,7% des
échanges sur le marché de gré-à-gré. Il est à noter que ces deux flux tiennent compte du rachat, par CDG
DĂ©veloppement, de 8% du capital de BMCE Bank ainsi que l’acquisition, par RMA Watanya, de 8% du capital
de la filiale immobiliĂšre du groupe CDG.


                                 LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNÉE
                                             CMP           NBRE TITRES           VOLUME (MMAD)             Part (%)
           Marché central
           ONA                             1 611,04            5 741 944                   18 501              17,8%
           ATTIJARIWAFA                      334,11            20 612 338                  13 774              13,3%
           ADDOHA                            112,68            53 054 393                  11 957              11,5%
           ITISSALAT AL MARGHRIB             151,99            38 334 459                  11 653              11,2%
           BCP                               268,03            9 911 209                   5 313               5,1%
           Marché de blocs
           CGI                             1 758,37            7 702 913                   27 089              45,6%
           BMCE BANK                         255,63            21 699 603                  11 094              18,7%




                                                                                                                                   5
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -

FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2009
PROGRAMMES DE RACHAT


                      Délais        Prix maximum    Prix minimum de   Nombre maximum d'actions à Date du démarrage
Valeurs
                   d'acquisition   d'achat en MAD    vente en MAD             acquérir            du programme


ADDHA                 18 mois           200              130            8 505 000 (3% du capital)     01/07/2009
CARTIER SAADA         18 mois            30               17            468 000 (10% du capital)      25/11/2009
IAM                   18 mois           210              130          16 000 000 (1,82% du capital)   10/12/2009
TIMAR                 18 mois           380              250             19 500 (10% du capital)      28/12/2009
BMCI                  12 mois           1125             825             663 942 (5% du capital)      21/05/2010
ATLANTA               18 mois            130              84            3 009 522 (5% du capital)     01/07/2010
AUTO HALL             18 mois            130              80             944 000 (2% du capital)      06/07/2010
LABEL VIE             18 mois           1500             1120            114 538 (5% du capital)      04/08/2010
SALAFIN               18 mois           850              550            118 627 4,95% du capital)     17/08/2010
SNEP                  18 mois            600             380             120 000 (5% du capital)      01/09/2010
ADI                   18 mois           1000             650             605 000 (5% du capital)      09/11/2010


INTRODUCTIONS
    Storc Industrie : Introduction en Bourse prévue pour début 2011
Stroc Industrie, le concurrent direct de Delattre Levivier Maroc (DLM) et e numéro 2 de la construction
mĂ©tallique lourde prĂ©pare son dossier d’introduction Ă  la Bourse de Casablanca. AprĂšs l’augmentation
de capital, qui a vu le tour de table passer de 30 à 50 MMAD via une incorporation de réserves,
l’entreprise de la famille Ziatt nourrit de fortes ambitions sur la place de Casablanca.
La sociĂ©tĂ© rĂ©clame un chiffre d’affaires 2010 de l’ordre de plus de 450 MMAD contre 402 MMAD en
2009 (+49%).
De nombreux chantiers sont lancés notamment dans les nouvelles zones de logistique, des entrepÎts,
des plateformes de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. L’entreprise ambitionne d’accompagner les diffĂ©rents projets de
hubs logistiques initiĂ©s notamment par la SNTL et l’ONCF. Autres projets phares Ă  l’actif de Stroc, des
usines clĂ©s en main pour des Ă©quipementiers automobiles (Ă  l’instar de Faurecia dans la rĂ©gion de
KĂ©nitra ou encore Snop dans la zone franche de Tanger). Stroc assure Ă©galement d’importants chantiers
pour le compte de l’OCP. Il s’agit notamment d’un projet de laverie pour le compte du phosphatier
national à Khouribga. C’est une piùce maütresse en amont du dispositif du gigantesque pipeline qui va
relier le site de Khouribga à celui de Jorf Lasfar. Un marché de 300 MMAD.
Le business model de Stroc Industrie est, pour rappel, orienté vers trois principaux métiers: la
construction d’unitĂ©s de stockage et traitement de liquides et gaz, la construction d’installations de
manutention de produits en vrac. Enfin, les bĂątiments industriels.

CONJONCTURE ECONOMIQUE
   Croissance Ă©conomique nationale :

 2009 : LégÚre révision à la baisse à 4,9%
Selon les derniĂšres estimations du HCP, la croissance Ă©conomique en 2009 vient d’ĂȘtre rĂ©visĂ©e Ă  la
baisse Ă  4,9% au lieu de 5,2% annoncĂ©s en mars dernier. Cette rĂ©alisation est le rĂ©sultat (1) d’une hausse
de la valeur ajoutĂ©e agricole (non compris la pĂȘche) de 30,6% au lieu de 16,3% en 2008, (2) d’une
augmentation de la valeur ajoutĂ©e hors agriculture de 1% contre 4,1% en 2008 et (3) d’un accroissement
de 4,6% des impĂŽts nets des subventions contre 5% un an auparavant. A cet effet, le PIB hors agriculture
(qui est égal à la valeur ajoutée hors agriculture augmentée des impÎts sur les produits nets des
subventions) a augmenté, en 2009, de 1,4% contre 4,2% en 2008.




                                                                                                                   6
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -

2010 : Une prévision de 3,2%
ConfortĂ© par l’annonce anticipĂ©e du FMI sur la fin de la crise, le Centre Marocain de Conjoncture CMC
prĂ©voit une croissance mondiale de l’ordre de 2,8% en 2010. Le Maroc, pour sa part, rĂ©aliserait une
croissance du PIB au-dessus de la moyenne mondiale Ă  3,2%. Cette estimation reste plus prudente que
celle avancée par Bank Al Maghrib qui table, quant à elle, sur une progression de 3,5%.
Ceci grĂące Ă  l’exceptionnel cru agricole de 2009, avec 102 millions de quintaux de cĂ©rĂ©ales. Toutefois, les
irrégularités des précipitations et les inondations récurrentes laissent entrevoir une baisse de -4,3% de la
valeur ajoutée agricole. Dans ce contexte, le redressement de la demande extérieure est providentiel. Il
bénéficiera en premier lieu au secteur des industries manufacturiÚres dont la croissance serait portée à
3,6%.

2011 : Le CMC table sur un taux de 4,5%
Pour le présent exercice, le CMC estime la croissance du PIB à 2,8% en termes réels, contre 4,9% en
2009.En moyenne le PIB mondial devrait croitre de 4% en 2010 aprÚs avoir fléchi de 0,6% en 2009. Ce
redressement est le fruit du bon comportement des économies asiatiques qui ont présenté une certaine
résilience face à la crise et ont repris avec une grande célérité leur tendance expansionniste. Ces pays
devraient afficher un taux de croissance estimé à 8,5%.
Le taux de croissance projeté par le Centre marocain de conjoncture (CMC) devrait se situer autour de
4,5% en termes réels du PIB. Ce qui se traduirait en un gain de 1,7 pt par rapport à 2010. Cette prévision
table sur la reprise des activitĂ©s industrielles et des services Ă  la faveur de l’amĂ©lioration de la demande
aussi bien interne qu’externe.

2011 : Le HCP prévoit une croissance de 4,3%
Dans le budget Ă©conomique exploratoire pour l’annĂ©e 2011, le HCP table sur une croissance nationale
de 4,3% en 2011. Dans ce contexte, l’organisme table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%.
Cette Ă©volution est attribuable Ă  une progression de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le
tertiaire. A contrario, le secteur primaire devrait connaßtre un léger recul de -2,7%. Cette donne se base
sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréaliÚre durant la campagne
2010-2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport Ă  2009-2010. Par ailleurs, la demande
adressée au Maroc devrait connaßtre un rythme de croissance de 5,8% aprÚs son amélioration de 6% en
2010. Les transferts des MRE devraient, Ă©galement, progresser de 10% alors que les recettes du tourisme
international afficheraient une hausse de 12%.

    PIB mondial : Hausse prévisible de 2,7% en 2010
Selon un rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives Ă©conomiques mondiales, le PIB mondial a
reculé de 2,2% en 2009 et devrait augmenter de 2,7% cette année et de 3,2% en 2011. A ce niveau, les
perspectives de redressement sont, relativement, bonnes pour les pays en développement, avec une
croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011 contre 1,2% en 2009. Le PIB des pays riches,
qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait, quant à lui, augmenter de 1,8% en 2010 et de 2,3% en 2011.
Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4% en 2009, devrait
augmenter de 4,3% cette année et 6,2% en 2011. Quant au taux de croissance en 2009, il pourrait varier
entre 2,5% et 3,4%. Les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne
et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3% par an en moyenne en
2010 et 2011.

   Levée des fonds : Dominance des gestionnaires
La rĂ©partition par profil d’investisseurs de l’opĂ©ration de levĂ©e de fonds du Maroc Ă  l’international
révÚle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. PrÚs de 20% du montant
demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses
de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été, fortement,
ressentie à 47% auprùs des pays d’Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l’Asie. Il est
à noter que 8% de la demande parvient de la Suisse. Les 11 Mrd MAD issus de cette levée seront,
exclusivement, réservés au financement du déficit budgétaire de 2011 qui a été estimé à 4% du PIB.



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   Projet de loi de Finances 2011 :

Plusieurs mesures de réformes
Le projet de loi de finances 2011 a privilégié des mesures structurantes à travers des dispositifs
d’accompagnement de rĂ©formes (La place boursiĂšre casablancaise) et la lutte contre l’économie
informelle et plus globalement contre la dissimulation de la base de l’impît. Dans ce contexte, les deux
outils de mobilisation de l’épargne, le Plan d’épargne action (PEA) et le Plan d’épargne logement (PEL)
se voient amĂ©nager des incitations particuliĂšres sous forme de franchise d’impĂŽt sur les revenus
gĂ©nĂ©rĂ©s. Dans le premier cas, l’épargne constituĂ©e sous forme d’actions cotĂ©es Ă  la BVC (par les sociĂ©tĂ©s
de droit marocain) serait exemptĂ©e d’impĂŽt sous rĂ©serve d’ĂȘtre conservĂ©e pendant cinq ans et ne pas
dĂ©passer 600 000 MAD. Le PEL bĂ©nĂ©ficiera, Ă©galement, d’une mesure d’exonĂ©ration sur les intĂ©rĂȘts
gĂ©nĂ©rĂ©s s’il est destinĂ© au financement de l’acquisition de l’habitation principale du bĂ©nĂ©ficiaire. Le
plafond défiscalisé est fixé à 300 000 MAD.

CrĂ©ation d’un fonds pour la promotion des investissements
L’une des nouveautĂ©s du projet budget 2011 est la crĂ©ation d’un fonds pour la promotion des
investissements dont l’ordonnateur est le ministre des Finances. Il sera alimentĂ© par 50% des produits
de cession au secteur privĂ© des participations de l’Etat dans les Ă©tablissements publics. A cela s’ajoutent
les dons, legs et les recettes diverses. Selon le projet de loi de Finances, ce fonds servira au
dĂ©veloppement des programmes d’investissements rĂ©alisĂ©s dans le cadre des stratĂ©gies sectorielles.
Toutefois, il n’est pas Ă  exclure que cette manne sert, Ă©galement, Ă  accompagner les grandes entreprises
marocaines qui partent Ă  l’assaut des marchĂ©s africains.

S’inscrit dans une logique de dynamisation des investissements publics
Les prioritĂ©s de la loi de Finances 2011 s’axent dans l’ensemble sur le renforcement de la dynamique
Ă©conomique avec la poursuite des grands chantiers et politiques sectorielles. Ainsi, le principal moteur
de croissance sera encore une fois l’investissement public qui devrait passer à 167,3 Mrd MAD en 2011
contre 162,3 Mrd MAD pour cette année.
Les infrastructures vont concentrer à cet égard un gros pavé de 6,5 Mrd MAD pour le programme
routier dont 3,3 Mrd MAD pour les autoroutes, prĂšs de 11 Mrd MAD pour les chemins de fer et ports.
Quant aux stratĂ©gies sectorielles, c’est une enveloppe de plus de 16 Mrd MAD qui sera accordĂ©e Ă  l’eau,
l’environnement et l’énergie.
Le budget prĂ©vu pour l’agriculture et le plan vert s’élĂšve Ă  8,5 Mrd MAD. S’y ajoutent 3 Mrd MAD
destinés à la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique. Le pacte national
pour l’émergence industrielle n’est pas en reste puisqu’il sera dotĂ© d’un budget de 1,6 Mrd MAD.

Un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5%
Selon le ministre des Finances, le niveau actuel de 4% du déficit budgétaire est jugé soutenable. Dans ce
contexte, le ministre espĂšre boucler le budget 2010 sans avoir recours Ă  l’opĂ©ration de privatisation de
8% du capital de Maroc Telecom. A ce niveau, il envisage de réduire le niveau actuel du déficit
progressivement Ă  3% Ă  l’horizon 2012, notamment Ă  travers la baisse qui se profile des dĂ©penses de
fonctionnement du gouvernement. Rappelons que la prochaine loi de finances 2011 prévoit un déficit
budgétaire de 3,5%.

    EnquĂȘte Bank Al Maghrib : Des perspectives d’évolution favorable pour l’industrie
Selon la revue mensuelle de la conjoncture du mois d’octobre Ă©ditĂ©e par Bank Al Maghrib, les
perspectives d’évolution de l’activitĂ© manufacturiĂšre durant le 3Ăšme trimestre sont favorables. En effet,
les industriels ont anticipĂ© une hausse de leur chiffre d’affaires mĂȘme si deux mois plus tĂŽt, les rĂ©sultats
de l’enquĂȘte de conjoncture rĂ©vĂšlent une baisse de la production d’un mois Ă  l’autre dans l’ensemble
des branches, Ă  l’exception des industries agroalimentaires, mĂ©caniques et mĂ©tallurgiques. Seulement,
le taux d’utilisation des capacitĂ©s de production s’est situĂ© autour de 72%. Quant au niveau actuel des
commandes il est jugé quasi-normal alors que celui des stocks de produits finis reste important selon les
chefs d’entreprises.




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   Inflation :

 Hausse de 1% en 2009
Au titre de l’annĂ©e 2009, l’inflation s’établit Ă  1% et se situe, Ă  cet effet, en dessous des prĂ©visions
gouvernementales qui tablaient sur un taux de 2%. Pour le HCP, la hausse de l’indice des prix à la
consommation est attribuĂ©e aux produits alimentaires dont l’indice a augmentĂ© de 1% alors que celui
des produits non alimentaires a progressĂ© de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une
fourchette allant d’une baisse de -4,5% pour les « Communications » Ă  une hausse de 5,4% pour
l’ « Enseignement ».
Pour le mois de dĂ©cembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculĂ© de 0,5% suite
à la baisse de -1% des produits alimentaires couplée à une légÚre variation de -0,1% des produits non
alimentaires.

Hausse prévisible en 2011
AprĂšs une accalmie en 2009 et 2010, l’inflation devra repartir Ă  la hausse l’annĂ©e prochaine. En effet,
d’aprùs les estimations de Bank Al Maghrib, l’inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, aprùs un taux qui
devrait ne pas dépasser 1% pour 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009. Cette montée
de l’inflation se dĂ©clencherait dĂšs le premier trimestre de l’annĂ©e prochaine. En fait, elle devrait se situer
au cours des trois premiers mois de l’annĂ©e 2011 autour de 2,3%. Et c’est le niveau qu’elle garderait
durant le second trimestre de la mĂȘme annĂ©e, pour passer Ă  un rythme supĂ©rieur au troisiĂšme trimestre,
au cours duquel elle devrait atteindre 2,5% et finir Ă  2%. Ce taux devrait ĂȘtre maintenu au cours du
premier trimestre de l’annĂ©e 2012.

    Compensation : l’Etat s’engage Ă  verser 5 Mrd MAD d’arriĂ©rĂ©s d’ici fin dĂ©cembre
La Caisse de compensation a dĂ©caissĂ©, cette semaine, 2 Mrd MAD au profit des pĂ©troliers afin d’éponger une partie
des arriĂ©rĂ©s de paiement de l’Etat qui reste redevable de 5 Mrd MAD. Selon le directeur de la Caisse de
compensation, ce montant correspond Ă  deux mois d’arriĂ©rĂ©s de paiement que le TrĂ©sor compte honorer d’ici
dĂ©cembre. En effet, l’annĂ©e 2011 devra dĂ©marrer avec zĂ©ro dirham d’arriĂ©rĂ©s de paiement.
A fin octobre, les charges de compensation ont avoisiné 17,5 Mrd MAD dont 1,5 Mrd MAD pour la subvention du
sucre. Les dépenses de compensation étant nichées dans les charges communes de fonctionnement, leur
financement s’effectue via cette rubrique, en particulier par un redĂ©ploiement de crĂ©dit.
Pour le budget 2011, les dépenses de soutien des prix devraient rester dans la limite de 2 à 3% du PIB. Le budget
2011 prévoit une enveloppe de 17 Mrd MAD.

   Standard & Poor’s : Le Maroc obtient l’ « Investment Grade »
L’Agence internationale de notation Standard & Poor’s a rĂ©Ă©valuĂ© le note accordĂ©e au Maroc en lui
permettant le passage à « Investment Grade ». En effet, elle a revu à la hausse la note du crédit
souverain de la dette Ă  long terme en devises de BB+ Ă  BBB- et celle de la dette en monnaie locale Ă  long
terme de BBB à BBB+ avec des perspectives stables. Le rating de Standard & Poor’s traduit les progrùs
enregistrés par le Maroc qui a réduit son endettement et modernisé son économie. Au cours des dix
derniÚres années, les finances publiques ont connu une évolution soutenue.
    Dettes publique : 47,1% du PIB 2009
Malgré une conjoncture difficile, la dette publique est ramenée à 47,1% du PIB en 2009. Avec une baisse
de 0,2 point, le ratio de la dette du Trésor poursuit ainsi une tendance entamée depuis 10 ans et ce, à
l’exception de 2005, une annĂ©e marquĂ©e par la prise en charge des dĂ©parts volontaires dans la fonction
publique et l’apurement des arriĂ©rĂ©s de l’Etat vis-Ă -vis de la Caisse marocaine de retraite (CMR).
Toutefois, en termes d’encours, la dette publique a progressĂ© de 19,4 Mrd MAD (+6%) rompant ainsi
avec les baisses successives enregistrĂ©es en 2007 et 2008. En effet, l’encours de la dette publique s’est
Ă©tabli Ă  345,2 Mrd MAD en 2009 contre 325,8 Mrd MAD en 2008. Cette Ă©volution est attribuable Ă 
l’augmentation de l’encours de la dette intĂ©rieure de 8,9 Mrd MAD et Ă  celui de la dette extĂ©rieure de
10,5 Mrd MAD sachant que l’annĂ©e 2009 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une baisse des transferts des MRE, un recul
des flux des capitaux et de la demande Ă©trangĂšre.




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   Dettes du Trésor : Un encours de plus de 161 Mrd MAD
A fin juin, l’encours de la dette du trĂ©sor s’est Ă©tabli Ă  161,3 Mrd MAD. Son poids dans le PIB avoisine
traditionnellement 20%. Dans ce contexte, la structure de cet encours par créancier révÚle une forte
domination des institutions internationales Ă  hauteur de 51%. Les crĂ©anciers libĂ©raux, Ă  savoir l’Union
europĂ©enne, les pays arabes et d’autres pays viennent en seconde position avec un poids de 42%. Le
reste a été assuré par les banques commerciales.

    CrĂ©ances sur l’économie : Hausse de 12%
Les crĂ©ances sur l’économie ressortent en progression de 12% Ă  fin aoĂ»t. A la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e
derniĂšre, la hausse Ă©tait de 17,8%. Pour leur part, les crĂ©dits Ă  l’équipement s’apprĂ©cient de 25,8% tandis
que les prĂȘts immobiliers et Ă  la consommation affichent des hausses respectives de 9,3% et 13,7%.
Quant aux facilités de trésorerie, elles enregistrent une légÚre amélioration de 0,3%. Selon les
statistiques de Bank Al Maghrib Ă  fin aoĂ»t 2010, les crĂ©ances sur l’économie laissent ressortir une baisse
du taux de croissance des crédits destinés au secteur privé. Il passe de 15,2% à 9,7%. Dans le détail, les
crĂ©dits accordĂ©s aux MRE reculent de 13,5% Ă  8,7% alors que les prĂȘts destinĂ©s aux sociĂ©tĂ©s non
financiĂšres se contractent de 9 points Ă  9,7%.

    Campagne agricole : Une récolte de 75 millions de quintaux
En dĂ©pit des alĂ©as climatiques, le bilan de la campagne agricole 2009/2010 s’avĂšre, finalement,
satisfaisant. En effet, la production de cĂ©rĂ©ales qui s’est Ă©tablie Ă  74,6 millions de quintaux pour une
superficie emblavĂ©e de 4,8 millions d’ha, soit un taux de rendement moyen de 15,6 quintaux/ha.
Globalement, la production de la campagne est, certes, en baisse par rapport au record de 102 millions
enregistré lors de la campagne précédente, mais de loin supérieure aux performances des années
antérieures. Ainsi, par rapport à la moyenne des trois derniÚres campagnes, la hausse est de 27% et si
l’on remonte Ă  cinq ans, elle s’établit Ă  21,8%.

   LevĂ©e : LevĂ©e d’un emprunt Ă  l’international
La sortie du trĂ©sor sur le marchĂ© international a portĂ© sur un milliard d’euros correspondant Ă  une
demande de 3,2 milliards d’euros, soit plus que le double par rapport Ă  l’offre. D’une durĂ©e de dix ans,
ledit emprunt bĂ©nĂ©ficie d’un taux de 4,5%, soit prĂšs d’un point de moins qu’en 2007 (5,37%). A ce
niveau, la prime de risque est de 200 points de base.
Les investisseurs européens ont acquis 57% des obligations offertes par le Royaume. Ceux des Etats-
Unis et de pays de la région Mena détiennent respectivement 20% et 19%. Suite au succÚs enregistré
pour cette levée, le Maroc entend revenir de façon réguliÚre sur le marché de la dette international. Il
n’exclut pas, non plus, des levĂ©es libellĂ©es en dollars.

   OCP : Le groupe et l’amĂ©ricain Jacobs mettent 45 MMAD dans leur co-entreprise marocaine
Le groupe OCP et l’amĂ©ricain Jacobs ont crĂ©e, rĂ©cemment, leur co-entreprise au Maroc au nom de
Jacobs Engineering SA (JESA). ConformĂ©ment au pacte d’actionnaires, le capital de cette structure,
limitĂ© Ă  45 MMAD, est paritairement dĂ©tenu entre les deux groupes. Il devrait ĂȘtre relevĂ© aussi bien par
des apports en nature, notamment certains actifs de la SociĂ©tĂ© marocaine d’études spĂ©ciales et
industrielles (SMESI), filiale de l’OCP dĂ©diĂ©e Ă  l’ingĂ©nierie, qu’en numĂ©raire pour accompagner les
investisseurs futurs. Au niveau de la gouvernance, chaque partie dispose de trois siĂšges dans le Conseil
d’administration.

    TMSA : Lancement d’un emprunt obligataire
L’Agence spĂ©ciale TangerMed (TMSA) s’apprĂȘte au lancement d’un emprunt obligataire de 2 Mrd
MAD garanti par l’Etat. Le financement du projet de TangerMed II dans sa premiùre phase fait l’objet
d’un tour de table avec plusieurs intervenants dont l’Etat, TMSA et le Fades et ce via la crĂ©ation d’une
sociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e, TM2. L’investissement total pour la premiĂšre phase est de 7,5 Mrd MAD. Le financement
est assuré, essentiellement, par un apport en fonds propres de 4 Mrd MAD répartis à parts égales entre
l’Etat et TMSA. Les 3,5 Mrd MAD restants seront financĂ©s par endettement dont 2 Mrd MAD par
l’emprunt obligataire. Le reste sera financĂ© par un emprunt souscrit auprĂšs du fades, de la BEI et du
Fonds d’Abou Dhabi, selon le montage original du projet.



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   CDG : Prise de participations multiples
   Un décret autorise CDG développement et la BCP à prendre participation dans le capital de « Maroc
Numéric Fund » et de la société de gestion MTC Capital. Créé en mai 2010, ce fonds de capital risque est
dotĂ© d’une enveloppe de 100 MMAD, avec l’ambition affichĂ©e par ses crĂ©ateurs de la porter Ă  150
MMAD. Le fonds est dĂ©diĂ© exclusivement aux entreprises d’ingĂ©nierie technologique. Le ticket
d’investissement varie entre 500 000 et 8 MMAD sur plusieurs tours de financement.
   La caisse de dĂ©pĂŽt et de gestion s’est vu autoriser, par un dĂ©cret publiĂ© dans le BO du 21 octobre,
une prise de participation dans le nouvel ensemble composĂ© de l’ONA et de la SNI. La participation
sera rĂ©alisĂ©e par conversion des 471 471 actions, soit 2,7% du capital de l’ONA que la CDG dĂ©tient
actuellement.
   La CDG prendra une participation Ă  hauteur de 100 MMAD dans le fonds « A6 immobilier ». Il s’agit
d’un fonds d’investissement dont l’encours cible pour son premier closing est fixĂ© Ă  2,4 Mrd MAD. Il
interviendra dans des sociétés Ad-hoc porteuses de projets immobiliers. Le fonds investira
principalement sur le segment rĂ©sidentiel de l’axe Nord-Atlantique. Il investira dans un projet, par an, Ă 
hauteur de 120 MMAD Ă  1,5 Mrd MAD.


ECONOMIE INTERNATIONALE

   FMI :

Une reprise modérée et inégale en Europe
Selon le dernier rapport du FMI, l’endettement public a atteint la cote d’alerte dans la plupart des pays
europĂ©ens. A cet effet, l’organisme prĂ©conise de vigoureux efforts de rĂ©Ă©quilibrage Ă  moyen terme.
Selon ce rapport sur les perspectives économiques régionales, une reprise modérée et inégale et de
l’activitĂ© dans toute l’Europe est observĂ©e, alimentĂ©e par le rebond du commerce mondial et les mesures
de relance prises par les pouvoirs publics.
A cet effet, le FMI s’attend Ă  ce que la croissance s’accĂ©lĂšre dans la rĂ©gion en 2010-2011, mais les moteurs
traditionnels de la reprise seront, sans doute, moins vigoureux que par le passé.
FMI : Une croissance prévisionnelle de 4,2% pour le PIB mondial
Le FMI a, légÚrement, relevé sa prévision de croissance mondiale, mais a souligné les risques qui pÚsent
sur le reprise, en particulier la dette publique des pays développées et les déséquilibres dans les flux de
capitaux.
AprÚs avoir reculé de 0,6% en 2009, le PIB mondial devrait croßtre de 4,2% cette année. Dans ce contexte,
la croissance devrait ĂȘtre la plus lente en Europe (1,0% dans la zone euro, 1,3% au Royaume-Uni) et au
Japon (1,9%). Elle serait plus élevée, en revanche, aux Etats-Unis (3,1%). Toutefois, elle serait tirée par
les pays Ă©mergents et en dĂ©veloppement (6,3%) avec en tĂȘte de liste, l’Asie (8,7% dont 10% pour la
Chine).
Par ailleurs, les perspectives de croissance pour le Moyen-Orient sont favorables malgrĂ© l’impact de la
crise financiÚre à Dubaï, en raison notamment de la politique de relance budgétaire et de la reprise de
l’économie mondiale. Selon le FMI, le PIB pour l’ensemble de la rĂ©gion devrait progresser de 4,5% en
2010 puis de 4,75% en 2011.
Pour le Maroc et la Tunisie, la croissance devrait se situer entre 3,25% et 4% en 2010 puis 4,5% Ă  5% en
2011 si les exportations, le tourisme, les transferts des expatriĂ©s et l’investissement direct Ă©tranger
continuent de s’amĂ©liorer. Pour sa part, le taux de croissance de l’AlgĂ©rie devrait atteindre 4,6% en 2010
et 4,1% en 2011.




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    IDE : Une résistance face à la crise mondiale
Le rapport annuel de la Cnuced explique que, malgré le fort impact de la crise économique et financiÚre
mondiale sur les programmes d’investissements des sociĂ©tĂ©s transnationales (STN), il n’y a pas eu
d’importants retraits d’actifs Ă  l’international. Pour les experts, les rĂ©sultats du sondage suggĂšrent que
la crise a eu un impact sur les IDE moins destructeur que ce qu’ils craignaient. Ainsi seulement 18% des
236 entreprises interrogées par les experts onusiens ont expliqué que la crise les avaient conduits à
vendre ou Ă  fermer une partie importante de leurs activitĂ©s Ă  l’international. A moyen terme, la Cnuced
s’attend, nĂ©anmoins, Ă  un renforcement des flux d’IDE. Ils devraient se situer dans une fourchette de 1
300 Ă  1 500 milliards de dollars pour 2011 et de 1 600 Ă  2 000 milliards de dollars pour 2012, des niveaux
encore infĂ©rieurs au pic d’avant crise, en 2007 (2 100 milliards de dollars).
Concernant la distribution géographique des investissements, les pays en développement et en
transition vers l’économie de marchĂ© se sont confirmĂ©s ĂȘtre des destinations de choix des dĂ©penses en
capital. Selon les experts onusiens, sur les 15 principales destinations d’investissement pour la pĂ©riode
jusqu’en 2012, neuf relĂšvent de cette catĂ©gorie de pays. La Chine, l’Inde et le BrĂ©sil sont, dĂ©sormais, les
trois pays qui sont considĂ©rĂ©s comme offrant le meilleur potentiel d’attractivitĂ©, les Etats-Unis ayant
perdu leur deuxiĂšme place au classement. La Russie arrive toujours en cinquiĂšme position.


   OMC : Révision à la hausse des prévisions de croissance du commerce
L’OMC a revu Ă  la hausse ses prĂ©visions de croissance du commerce pour 2010. Elle s’attend ainsi Ă  une
progression sans prĂ©cĂ©dent des Ă©changes mondiaux de 13,5% contre 10% prĂ©vus jusqu’à prĂ©sent.
L’organisation relùve, toutefois, que cette progression est largement imputable à la chute historique des
Ă©changes commerciaux de 2009. Le commerce mondial avait connu une baisse en volume de 12,2%,
marquant l’effondrement le plus important depuis la seconde guerre mondiale à cause de la crise et
d’une forte contraction de la demande mondiale. MalgrĂ© tout, la forte reprise du commerce amorcĂ©e ces
derniers mois est un signal de l’amĂ©lioration Ă©conomique mondiale. Ce rebond donne les moyens de
sortir de cette récession économique et peut aider les gens à retrouver du travail.


    Compensation : FIN d’annĂ©e tendue
Depuis prÚs de deux mois, les cours des produits pétroliers, en particulier le butane, ont flambé.
L’annĂ©e s’est Ă©galement caractĂ©risĂ©e par une augmentation des cours de produits tels que le sucre.
ConjuguĂ©e au taux de change Ă©levĂ©, le «cocktail» est loin d’ĂȘtre facile Ă  digĂ©rer. Ainsi, Ă  cĂŽtĂ© des 14 Mrd
MAD inscrits dans la loi de finances 2010, la Caisse a Ă©galement eu droit Ă  des transferts d’argent pour
faire face aux charges supplémentaires dues à la flambée des cours. Le ministÚre des Finances opÚre un
redéploiement sur les postes de fonctionnement pour honorer les engagements de la Caisse. La facture
pourrait augmenter de 13 Mrd MAD sans pour autant atteindre les niveaux de 2008 (4,6% du PIB). La
part de la compensation dans le PIB serait contenue aux environs de 3%. Cette situation et d’autres
points dont les scĂ©narios 2011 seront Ă  l’ordre du jour du conseil d’administration de la Caisse prĂ©vu
jeudi 23 dĂ©cembre. Le conseil d’administration examinera aussi les rĂ©sultats du contrĂŽle des entreprises
bénéficiaires des montants de la compensation. Externalisé depuis novembre 2008 à des cabinets privés,
ce contrĂŽle n’a pas rĂ©vĂ©lĂ© de dysfonctionnement pour l’annĂ©e en cours.
Le cabinet Masnaoui Mazars prend en charge la filiĂšre sucriĂšre alors que Fidaroc contrĂŽle le secteur des
hydrocarbures. Jusque-là, la démarche poursuivie dans la réforme de la compensation, via
l’amĂ©lioration de la gouvernance du systĂšme et la refonte de la structure des prix des produits
pétroliers, a permis de réaliser des économies importantes. Idem pour la baisse du montant accordé à la
compensation du fuel industriel, laquelle pourrait se poursuivre durant les prochaines années.




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POLITIQUE MONETAIRE


   BANK AL MAGHRIB : De nouvelles mesures
Autre que le maintien du taux directeur à 3,25%, plusieurs décisions ont émané du conseil de Bank Al-
Maghrib. BAM a, ainsi, statué sur la mise en place des mesures de relance de la petite et moyenne
épargne, et ce, dÚs le début de 2011. Cela se traduira par «la généralisation des chÚques pré-barrés, le
relĂšvement du plafond des comptes sur carnet Ă  400 KMAD (300 KMAD avant) et surtout ils seront
enlevĂ©s de l’assiette de calcul de la rĂ©serve monĂ©taire». ConsĂ©quence pour le systĂšme bancaire,
l’injection de cash de l’ordre de 3 à 4 Mrd MAD.
Autre mesure Ă  venir, l’ouverture d’un compte zĂ©ro, sans exiger de mise de fonds de dĂ©part, avec une
tolĂ©rance de 6 mois. En parallĂšle, le conseil a, dans le cadre de l’effort de bancarisation, fixĂ© un objectif
aux banques de bancariser les 2/3 de la population dans les 3 années à venir, en dépit de certaines
réticences. Pour ce faire, Jouahri leur propose de poursuivre leurs efforts de diversification de produits
(mobile banking 
) et de communication. Pour ce qui est de l’accompagnement de TPE et PME, le
conseil a demandĂ© aux banques de faire une Ă©valuation de toute l’action menĂ©e en faveur de ces
entreprises depuis 2007. A ce titre, une rencontre régionalisée pour ces entreprises est envisageable à
l’image de celle de 2007. Le conseil de BAM se mobilise Ă©galement avec les banques pour Casablanca
Finance
City (CFC). Pour les autoritĂ©s monĂ©taires, deux chantiers doivent ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©s. Le premier a trait au
financement «le financement par le marché». Les institutions qui vont s’y installer sont des grosses
capitalisations qui vont apporter toute l’innovation financiùre et tous les produits dont elles disposent.
Il est donc nécessaire que nos banques et notre place soient préparées à supporter la concurrence et
surtout la comparaison.
Le secteur bancaire doit, à son tour, y apporter sa contribution notamment via une présence sur place
ou encore une coordination entre les acteurs bancaires et financiers pour apporter une solution Ă 
l’objectif de dĂ©veloppement Ă©conomique et social dans cette dĂ©clinaison territoriale.


    Banque Mondiale : Un financement de 4,8 Mrd MAD pour le Maroc
La Banque Mondiale a mis en Ă©vidence les nouvelles lignes directives du Cadre de Partenariat
stratégique (CPS) pour la période 2010-2013. Le partenariat en question sera financé à hauteur de 600
millions de dollars (4,8 Mrd MAD) par an, soit le double du financement annuel accordé au Maroc dans
le cadre de la précédente stratégie de coopération (CAS 20065-2009).
Le CPS s’articule autour de trois axes majeurs. Le premier est relatif Ă  la croissance, la compĂ©titivitĂ© et
l’emploi. A ce titre, l’objectif de la banque est d’aider le Maroc Ă  crĂ©er un plus grand nombre d’emplois
et de meilleure qualitĂ©, par le biais d’un ensemble intĂ©grĂ© d’interventions politiques visant
l’accroissement des investissements et une croissance accĂ©lĂ©rĂ©e dans les secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e.
Pour le deuxiùme volet, l’accent sera mis sur la prestation de services aux citoyens. Dans ce cadre, les
principaux instruments d’interventions de la Banque Mondiale restent une combinaison de services et
de conseils et de prĂȘts Ă  l’appui de la rĂ©forme de l’administration publique (PARL). A cet effet, la
banque continuera, Ă©galement, d’apporter son soutien Ă  l’INDH, dans le cadre de la deuxiĂšme phase
d’’éxĂ©cution du projet, qui s’étalera sur la pĂ©riode 2011-2015. Elle prĂ©voit, aussi, de s’impliquer dans
l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des soins de santĂ© et dans un accĂšs plus Ă©quilibrĂ© Ă  ceux-ci.
Le troisiÚme volet couvre le développement durable dans un contexte de changement climatique. A cet
effet, des prĂȘts d’investissement et des lignes de crĂ©dit seront mis en place pour promouvoir l’efficacitĂ©
Ă©nergĂ©tique, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, ainsi que l’investissement dans des sources
d’énergie Ă  faible intensitĂ© de carbone.




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   FMI : RĂ©silience de l’économie marocaine
Le FMI demande à ce que sur le budget, l’Etat marocain soutienne l’investissement public. Tant il est
vrai que l’expansion rapide au crĂ©dit ces derniĂšres annĂ©es fait craindre au FMI de voir les crĂ©ances en
souffrance augmenter de façon significative. Pourtant, l’expansion du crĂ©dit est tombĂ©e en moyenne de
23% par an entre 2006 et 2008, à 12% environ 2009. ParallÚlement, la part des créances en souffrance a
fortement diminué au cours des cinq derniÚres années.
Par ailleurs, les analystes suggĂšrent que le taux de change actuel soit globalement en ligne avec les
paramĂštres Ă©conomiques fondamentaux. D’autant plus que l’évolution du solde extĂ©rieur courant ainsi
que des indicateurs fondés sur les prix laissent entrevoir une légÚre appréciation du taux de change réel
en 2009. Cependant, selon le FMI, des efforts considĂ©rables s’imposent pour diversifier l’économie et la
rendre moins dĂ©pendante de l’agriculture, amĂ©liorer la productivitĂ©, le climat des affaires, etc
La croissance hors agriculture, a Ă©tĂ© de l’ordre de 2,3% et selon les projections, la croissance globale
devrait s’élever Ă  4% en 2010. Pour sa part, l’inflation est l’une des plus faibles de la rĂ©gion tandis que la
politique budgétaire a été expansionniste et le taux de change effectif est resté proche de son niveau
d’équilibre.

    Concours Ă  l’économie : Poursuite de la tendance haussiĂšre
Selon les statistiques monĂ©taires du mois d’avril de Bank Al Maghrib, les concours Ă  l’économie ont
progressĂ© de 2% comparativement Ă  fin 2009 pour s’établir Ă  597,2 Mrd MAD. Cet accroissement est,
notamment, le fruit de la hausse de 3,4% à 533,7 Mrd MAD des crédits accordés aux entreprises et aux
particuliers. Dans le dĂ©tail, la Banque Centrale signale dans son rapport que l’ensemble des catĂ©gories
des crĂ©dits a connu une hausse au terme des quatre premiers mois de l’annĂ©e en cours. En effet, les
crĂ©dits Ă  la consommation se sont bonifiĂ©s de 3,2% tandis que les prĂȘts Ă  l’équipement et de trĂ©sorerie se
sont accrus de 2,7% et de 0,2% respectivement. Toutefois, l’engouement le plus marquant du dĂ©but de
l’annĂ©e 2010 Ă©tait relatif aux crĂ©dits immobiliers dont l’encours s’est apprĂ©ciĂ© de 4% pour s’établir Ă 
179,3 Mrd MAD.
Cependant, cette Ă©volution positive des indicateurs d’activitĂ© des banques a Ă©tĂ© entravĂ©e par
l’alourdissement de 1,8% de l’encours des crĂ©ances en souffrance des banques marocaines. Ce dernier
s’est Ă©tabli, en effet, Ă  31,6 Mrd MAD Ă  fin avril 2010.


    Bank Al Maghirb : Maintien du taux directeur Ă  3,25%
Selon Bank Al Maghrib, le redressement des activités non agricoles devrait se confirmer à condition
que, sur le plan international, la détérioration récente de la situation financiÚre ne se propage pas à la
sphÚre réelle. Dans ce contexte, les experts de BAM estiment que le PIB devrait progresser à un rythme
inférieur à celui enregistré en 2009, soit entre 3% et 4%. En cause, la contraction prévisible de la
production agricole par rapport au niveau exceptionnel connu en 2009.
Pour la Banque Centrale, la hausse prĂ©visionnelle de l’inflation devrait se hisser Ă  1,7% en moyenne sur
l’horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l’annĂ©e 2010, elle devrait s’élever en
moyenne à 1,2% comparativement à 1% dans le rapport de la politique monétaire de mars 2010. Au
troisiùme trimestre 2011, elle devrait se situer à environ 2%. Dans ce contexte, les risques d’inflation
restent, lĂ©gĂšrement, orientĂ©s Ă  la hausse en rapport avec les perspectives d’évolution des prix Ă 
l’importation et du crĂ©dit bancaire. A cet effet, Bank Al Maghrib dĂ©cide de maintenir le taux directeur Ă 
3,25%.




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COMMERCE EXTERIEUR
   Commerce extérieur : La facture pétroliÚre se hisse à 22,1 Mrd MAD
Selon l’office des changes, les exportations de biens ont marquĂ©, Ă  fin novembre 2010, un rythme de
croissance plus soutenu par rapport aux importations. En effet, elles ont crĂ» de 26,6% alors que les
achats Ă  l’extĂ©rieur ont progressĂ© de 12,7%. Cette embellie est due pour l’essentiel aux performances des
phosphates et dérivés qui ont rebondi de 88% à 32,1 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les
exportations ont augmenté de 14,6% à prÚs de 100 Mrd MAD.
Pour leur part, les importations, hors pétrole, ont augmenté de 10,2% à prÚs de 247,7 Mrd MAD contre
224,7 Mrd MAD Ă  fin novembre 2009. Quant Ă  la facture pĂ©troliĂšre, elle s’est Ă©levĂ©e Ă  22,1 Mrd MAD
contre 14,6 Mrd MAD au terme des 11 premiers mois de 2009.
A cet effet, le dĂ©ficit commercial s’est encore creusĂ© Ă  137,7 Mrd MAD en raison, particuliĂšrement, du
poids de la facture pétroliÚre ainsi que les importations des demi-produits notamment, les achats des
composants Ă©lectroniques, de produits chimiques, des matiĂšres plastiques, de cuivre, de fer et d’acier.
Les donnĂ©es de l’Office des changes font aussi Ă©tat d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE,
dĂ©gageant une amĂ©lioration de prĂšs de 3,5 Mrd MAD d’une pĂ©riode Ă  l’autre. Leur montant global a
atteint 49,5 Mrd MAD contre 46 Mrd MAD Ă  fin novembre 2009.

De leur cĂŽtĂ©, les investissements extĂ©rieurs et prĂȘts Ă©trangers confirment le lĂ©ger redressement des
recettes dĂ©jĂ  observĂ© Ă  fin octobre dernier aprĂšs un recul durant tous les autres mois de l’annĂ©e. Ces
recettes ont enregistrĂ© une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la mĂȘme
pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Au total, 25,4 Mrd MAD ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s comme recettes au lieu de
48,3 Mrd MAD. Néanmoins, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre prÚs de 23,3 Mrd MAD
contre 12,4 Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009. Cette aggravation s’explique, en particulier, par la
hausse des dĂ©penses au titre des cessions d’investissements Ă©trangers dont le montant a grimpĂ© Ă  21,4
Mrd MAD. Ceci, en dĂ©pit du faible niveau des remboursements des prĂȘts privĂ©s dont le montant a
atteint 628,6 MMAD.

   Echanges extérieurs : Les exportations se distinguent
Pour le 5Úme mois consécutif, la hausse des exportations dépasse celle des importations. En effet, à fin
octobre dernier, les exportations des biens ont augmenté de 26,8% en glissement annuel à plus de 121
Mrd MAD contre 95,4 Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009. Toutefois, les importations, en progression
de 13,3%, pĂšsent toujours sur le dĂ©ficit commercial. MĂȘme en gagnant 5,2 points ce dernier reste encore
Ă  moins de 50%. A elle seule, la facture Ă©nergĂ©tique s’est aggravĂ©e de 58,4% Ă  20,6 Mrd MAD contre 13
Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Hors pĂ©trole, les achats Ă  l’extĂ©rieur ont marquĂ© une croissance de 10,4% Ă  224,6 Mrd MAD au lieu de
203,4 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont progressé de 15% totalisant un
montant de 91,7 Mrd MAD contre 79,7 Mrd MAD.
Les rĂ©sultats prĂ©liminaires des Ă©changes extĂ©rieurs font Ă©tat de l’amĂ©lioration de la majoritĂ© des secteurs
suivis par le ComitĂ© de veille stratĂ©gique. Il en est ainsi de l’activitĂ© automobile dont les exportations
ont augmenté de 39,5% et celles du secteur électronique de 22,6%. Pour leur part, les produits de la mer,
articles de bonneterie et l’aĂ©ronautique ont amĂ©liorĂ© leurs expĂ©ditions, respectivement de 6,7% ; 2,6% et
2,2%.
Par ailleurs, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont progressé respectivement de 6,3% et de
7,7%. Les transferts de fonds effectués par le MRE ont affiché une amélioration de plus de 3,2 Mrd MAD
passant de 41,9 Mrd MAD Ă  45,1 Mrd MAD.
Quant aux recettes de voyages, la progression s’est traduite par un mieux de 2,7 Mrd MAD. Au total, les
recettes ont atteint 47 Mrd MAD au lieu de 44,3 Mrd MAD à fin octobre 2009. Etant donné, la hausse
des dĂ©penses qui s’est situĂ©e Ă  17, 3%, le solde dĂ©gagĂ© s’est Ă©tabli Ă  prĂšs de 38,9 Mrd MAD contre 37,3
Mrd MAD, soit une amélioration de 4,2%.




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   Commerce extĂ©rieur : Un taux de couverture de l’ordre de 74,6%
Selon l’Office des changes, sur la pĂ©riode de janvier Ă  octobre, le taux de couverture des importations par les
exportations s’est amĂ©liorĂ© de plus de 1,9% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente pour se hisser Ă 
74,6%. Dans le détail, les exportations de phosphates se sont envolées de 87,2% pour atteindre 29,3 Mrd MAD. Au
total, les exportations du Maroc ont progressé de 17% à 208 Mrd MAD.

Du cĂŽtĂ© des importations, l’accroissement s’est limitĂ© Ă  14%. Ainsi leur volume s’est Ă©tabli Ă  279 Mrd
MAD dont la grande majoritĂ© a concernĂ© les achats de biens, en particulier, le pĂ©trole dont l’importation
s’est accrue de 26% à 20 Mrd MAD.
Pour leur part, les recettes touristiques se sont appréciées de 6,6% par rapport à fin octobre 2009, pour
se hisser à 47,2 Mrd MAD. Dans cette lignée, elles sont restées supérieures à 6,7% comparées à la
moyenne des 10 premiers mois des années 2005 à 2009.
De son cĂŽtĂ©, la contribution des MRE s’est apprĂ©ciĂ©e de 7,7% pour s’élever Ă  45 Mrd MAD contre 42
Mrd MAD Ă  fin octobre 2009. Par ailleurs, Le montant des IDE s’est amĂ©liorĂ© de 1,7% pour s’établir Ă  24
Mrd MAD, soit une manne supplémentaire de 402 MMAD. Toutefois, comparées à la moyenne des dix
premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes ont baissé de 7,5%. Toutefois, les avoirs extérieurs
nets se délestent de 2,2% à 188 Mrd MAD. Ce repli est imputable aux avoirs extérieurs nets des autres
institutions de dépÎt. Ceux de Bank Al-Maghrib se sont au contraire bien comportés.


Métaux précieux : Une stabilisation des cours est attendue
Les professionnels du secteur des mĂ©taux prĂ©cieux tablent sur une stabilisation du cours de l’or pendant
les douze mois à venir. Selon les banquiers, courtiers et compagnies miniÚres participant à la conférence
organisĂ©e par le marchĂ© londonien LBMA, l’once d’or devrait atteindre dans un an un prix de 1 400
dollars.
Face Ă  l’incertitude entourant la soliditĂ© de la reprise Ă©conomique, notamment aux Etats-Unis et Ă  la
volatilitĂ© des marchĂ©s d’actions et d’obligations, l’or jaune joue plus que jamais son rĂŽle de valeur
refuge. Le mĂ©tal jaune entraĂźne dans son sillage l’argent ainsi que d’autres mĂ©taux prĂ©cieux, comme le
platine et le palladium.


POLITIQUE MONETAIRE

CrĂ©ances sur l’économie : Un repli de -0,7%
Au terme du mois de juillet, la masse monĂ©taire s’est Ă©tablie Ă  882,78 MMAD, en croissance de 0,3% sur
un mois et de 6,3% sur une annĂ©e. Quant aux crĂ©ances sur l’économie, elles se sont situĂ©es Ă  703,32
MMAD, en recul de 0,7% sur un mois. Cette évolution est liée à un repli de -4,5% des créances diverses
sur la clientÚle et à un retrait de -3,1% des comptes débiteurs et des crédits de trésorerie. A contrario, les
crĂ©dits Ă  l’équipement ont progressĂ© de 3,6%, au terme de juillet 2010 tandis que les crĂ©dits immobiliers
et à la consommation ne se sont crûs que de 0,9% et de 0,6% respectivement. Les créances en
souffrances, quant à elles, ont augmenté, sur un mois, de 2,5% à 32,40 MMAD.

Bank Al Maghrib : Maintien du taux directeur Ă  3,25%
Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa réunion trimestrielle mardi 21 septembre, a finalement
opté pour le maintien du taux directeur au niveau actuel de 3,25%. Cette décision a été, en partie,
motivĂ©e par une stabilitĂ© des prix des matiĂšres premiĂšres. En effet, selon la Banque Centrale, l’inflation
est restĂ©e modĂ©rĂ©e, du fait de l’absence de pressions significatives Ă©manant de la demande interne et du
niveau bas de l’inflation chez les principaux partenaires extĂ©rieurs. Celle-ci est revenue, en glissement
annuel, de 1,1% en juillet Ă  0,6% en aoĂ»t. En revanche, l’inflation sous-jacente, qui reflĂšte la tendance
fondamentale des prix, s’est stabilisĂ©e autour de 0,4% au cours des quatre derniers mois aprĂšs s’ĂȘtre
Ă©tablie Ă  0% depuis la fin de 2009.




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TELECOMMUNICATIONS

Télécommunications : Stagnation du pars fixe et Internet ADSL
Selon l’ANRT, le taux de pĂ©nĂ©tration sur le segment mobile a atteint, Ă  fin septembre 2010, 97%, soit
30,5 millions d’abonnĂ©s pour 31,4 millions d’habitants. Sur ce marchĂ©, Maroc Telecom se positionne en
tĂȘte de liste avec plus de 16,7 millions de clients, suivi de MĂ©ditel avec prĂšs de 10,7 millions et Inwi qui
a rĂ©ussi Ă  capter 3 millions d’abonnĂ©s. Sur le marchĂ© de l’Internet, l’ADSL reste stagnant en nombre de
lignes depuis deux ans. Cette offre attire 29,29% des 1,65 million d’internautes. Pour sa part, le parc
Internet 3G reste trĂšs dynamique avec presque 150 000 clients nets par rapport Ă  juin 2010. Il porte sur
70,53% de part de marchĂ© pour plus de 1,16 million de clients oĂč l’offre Maroc Telecom progresse au
dĂ©triment d’Inwi et de MĂ©ditel. Par ailleurs, le marchĂ© du fixe, dont le parc global est de 3,7 millions de
clients, ne connaßt, non plus, de révolution. Il reste stable avec une trÚs légÚre croissance du parc Bayn
d’Inwi (66,49% de part de marchĂ©) devant Maroc Telecom (33,12%) et MĂ©ditel (0,39%). A ce niveau, on
note le maintien d’une position Ă©minente de l’opĂ©rateur historique sur le fixe entreprise (94,16%) contre
3,66% pour MĂ©ditel et 2,18% pour Inwi.

    Télécoms : Une vraie bataille se prépare entre les différents opérateurs
Le Maroc est le pays ou l’on tĂ©lĂ©phone le moins. Mais les dĂ©penses en tĂ©lĂ©communications y sont les
plus élevées. En effet, le pays affiche une moyenne de 52 minutes consommées par mois par client
contre 284 minutes pour les pays émergents, en moyenne. Cette particularité du marché des télécoms
marocain tient à la cherté des tarifs de communications. La minute est facturée en moyenne à 2 MAD,
bien loin des 0,8 MAD pratiqués en moyenne au niveau international.
Il reste que dans la configuration actuelle du marché national, les sources de croissance futures sont
intimement liĂ©es Ă  une baisse des tarifs. L’agence nationale des tĂ©lĂ©communications (ANRT) n’a pas
manquĂ© de le rappeler dans sa derniĂšre note d’orientation 2010-2013. Elle a Ă©galement imposĂ© de
nouveaux tarifs de terminaison mobile que les opérateurs doivent respecter avant cette échéance.
Il s’agit des frais facturĂ©s par l’opĂ©rateur de l’abonnĂ© appelĂ© Ă  celui du client qui Ă©met l’appel.
Maroc télécom et Méditel devront baisser leurs tarifs de 65% et 70% pour Wana. Le tarif
d’interconnexion sera ainsi ramenĂ© Ă  0,40 MAD pour l’ensemble des opĂ©rateurs. En attendant que les
opĂ©rateurs s’alignent sur les mĂȘmes tarifs, MĂ©ditelecom payera dĂ©sormais 0,80 MAD au titre des frais
d’interconnexion Ă  IAM contre 1,15 avant juillet. Cela permettra Ă©galement de rĂ©duire le coĂ»t de la
communication supporté par le client.

Maroc Telecom :
Cession définitive de 51% de Gabon Telecom à Maroc Telecom
L’Etat gabonais et Maroc Telecom ont signĂ©, le 23 dĂ©cembre Ă  Libreville, un accord qui clĂŽt
définitivement le processus de privatisation de Gabon Telecom et sa filiale de téléphonie mobile,
Libertis.
Au titre des engagements pris dans le mĂ©morandum d’entente, il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  la restructuration
financiĂšre de Gabon Telecom. Dans ce contexte, l’acquisition de la majoritĂ© du capital de Gabon
Telecom aura coĂ»tĂ© 61 millions d’euros, soit prĂšs de 679 MMAD.

Croissance soutenue sur toutes les activités
Au cours des neuf premiers mois de l’annĂ©e, Maroc Telecom rĂ©alise un chiffre d’affaires consolidĂ© de
23,7 Mrd MAD, soit une hausse de prùs de 6% par rapport à 2009. Cette performance s’explique par la
bonne tenue de son marché domestique et par la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique.
Dans le détail, IAM draine pour le seul troisiÚme trimestre 2010, des revenus équivalents à 8,2 Mrd
MAD en progression de 5% par rapport au Snd trimestre. Dans ce sillage, la base clients du groupe
culmine à 25,1 millions à fin septembre en hausse de plus de 17%. Elle est principalement portée par
une croissance du parc des filiales en Afrique, qui s’est Ă©tabli Ă  prĂšs de 6,3 millions de clients mobiles,
en hausse de prĂšs de 58% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009.




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L’activitĂ© du mobile au Maroc, qui progresse de 10%, a Ă©galement contribuĂ© Ă  l’augmentation de la base
client du groupe. CĂŽtĂ© exploitation, l’Ebitda, Ă  fin septembre, s’élĂšve Ă  prĂšs de 14 Mrd MAD, soit plus
5,1% comparativement Ă  2009. De fait, l’opĂ©rateur maintient une marge toujours Ă©levĂ©e, Ă  59%, et ce
«grĂące Ă  la hausse des revenus et Ă  la poursuite de l’optimisation des coĂ»ts au Maroc et dans les
filiales».
L’Ebit ressort, quant Ă  lui, Ă  10,5 Mrd MAD en progression de 3,5%. Dans la foulĂ©e, la marge sur rĂ©sultat
opérationnel demeure, également, élevée à 44,3%, en dépit de «la hausse des amortissements
consĂ©cutive Ă  la poursuite du programme d’investissements». En consolidĂ©, le rĂ©sultat opĂ©rationnel du
3Úme atteint 3,8 Mrd MAD, en hausse de 6,6% par rapport à 2009. Par conséquent, la marge
opérationnelle sur une base comparable marque une amélioration de 1,1 point, à 46,6%.
Par filiale, le Maroc, qui reste le moteur de croissance du groupe, gĂ©nĂšre un chiffre d’affaires net de 19,6
Mrd MAD, en légÚre progression de 2%. Une évolution attribuable, en grande partie, au bon
comportement de l’activitĂ© mobile qui draine un CA de 14,7 Mrd MAD (+5,2% par rapport Ă  2009) sous
l’effet de la progression du parc, du maintien de l’Arpu Ă  un niveau Ă©levĂ© (95 DH) et de l’augmentation
du revenu entrant international. Au volet opérationnel, le résultat, en progression de 1%, a atteint 9,6
Mrd MAD, «en partie Ă  l’optimisation du prix d’achat des terminaux et Ă  la baisse du prix des liaisons
louées par le fixe de Maroc Telecom au réseau mobile».
Le Burkina Faso, qui est le Snd contributeur de la croissance du groupe en termes de chiffre d’affaires
avec 1,4 Mrd MAD, rĂ©alise une progression de 9% de ses revenus et ce «en dĂ©pit d’un contexte
fortement concurrentiel». Tendance plus accentuée pour le résultat opérationnel, qui a bondi de 49% à
360 MMAD, par rapport à fin septembre 2009. Cette réalisation incombe «à la croissance des revenus et
Ă  une constante optimisation de la structure de coĂ»ts de l’entreprise». Au Mali, derniĂšre acquisition du
groupe, l’ensemble des activitĂ©s gĂ©nĂšrent un chiffre d’affaires net de 1,1 Mrd MAD, plus 25% sur une
base comparable, et un résultat opérationnel de 144 MMAD. «Sur le seul 3Úme trimestre, le chiffre
d’affaires progresse de 40% sur une base comparable, reflĂ©tant le dynamisme insufflĂ© depuis
l’acquisition en aoĂ»t 2009», selon le management d’IAM.
En Mauritanie, l’activitĂ© de Maroc Telecom s’apprĂ©cie de 7% pour s’établir Ă  894 MMAD, suite Ă  une
politique promotionnelle intense et à la hausse du trafic international entrant et sortant. Dans la foulée,
le résultat opérationnel ressort à 284 MMAD, mais baisse de 4,7%, dans un contexte fortement
concurrentiel. CĂŽtĂ© perspectives, Maroc Telecom ambitionne une lĂ©gĂšre progression du chiffre d’affaire
consolidé tout en maintenant une rentabilité élevée.

Signature de la 4Ăšme tranche PACTE
Maroc Telecom vient de signer avec l’ANRT une convention portant sur la 4ùme et derniùre tranche de
Pacte (Programme d’accĂšs aux tĂ©lĂ©coms) qui permettra de couvrir 1 573 localitĂ©s. Cette tranche fait
partie d’un programme englobant 7 338 communes rurales parmi les plus difficiles d’accùs, pour un
investissement global estimĂ© Ă  2,8 Mrd MAD. Il est Ă  noter que 5 765 d’entre elles auront Ă©tĂ© Ă©quipĂ©es
par Maroc Telecom entre 2008 et fin 2010.

Nouvelle orientation stratégique pour le secteur
Le conseil d’administration de l’ANRT a validĂ© la nouvelle note d’orientation du secteur pour la
pĂ©riode 2010-2013 dont l’objectif est de favoriser le dĂ©veloppement de l’accĂšs Ă  la tĂ©lĂ©phonie et internet
en poussant à une concurrence plus accrue dont le but recherché est la baisse des prix.
Les objectifs quantitatifs fixĂ©s sont d’atteindre 39,3 Mrd MAD de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre
ans, d’atteindre entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnĂ©s contre 31
millions environ à fin 2009, soit une hausse de 16%. De plus, il est prévu le passage à la norme de 4Úme
gĂ©nĂ©ration de tĂ©lĂ©phonie mobile qui permettra au tĂ©lĂ©phone mobile d’atteindre des dĂ©bits rĂ©els pour le
consommateur dépassant 1Mo/s.
Un nouvel opĂ©rateur, pourrait s’ajouter aux trois opĂ©rateurs globaux, disposant d’une licence de
téléphonie fixe nouvelle génération uniquement.




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DĂ©cision d’une asymĂ©trie tarifaire
L'ANRT vient d'adopter une décision majeure d'asymétrie tarifaire qui rentrera en vigueur dÚs le 1er
juillet 2010. En effet, MĂ©ditel payera moins Ă  Maroc Telecom lorsque l'un de ses clients passera un appel
vers un abonné de l'opérateur historique. Pour rappel, chacun des deux opérateurs prélÚve 1,15 MAD
sur les coûts de communication entrant sur son réseau.
De ce fait, l'asymĂ©trie tarifaire accordĂ©e Ă  MĂ©ditel devrait ĂȘtre rĂ©percutĂ©e sur le prix final appliquĂ© au
consommateur et va permettre Ă  MĂ©ditel d'avoir une plus grande marge de manƓuvre financiĂšre.

Lancement de Mobicash
Maroc Telecom propose, dĂ©sormais, un service de transfert d’argent et de paiement par tĂ©lĂ©phone
mobile « Mobicash ». L’objectif de cette offre est de favoriser, Ă  la clientĂšle, l’accĂšs aux principales
transactions financiĂšres et commerciales via un tĂ©lĂ©phone mobile. De ce fait, l’opĂ©ration de
tĂ©lĂ©communication s’est entourĂ©e d’Attijariwafa bank et de la Banque Populaire. Selon l’opĂ©rateur
tĂ©lĂ©coms, le cƓur cible de cette nouvelle offre est constituĂ©e, principalement, des personnes Ă  faibles
revenus et des clients non bancarisĂ©s. Il s’agit, notamment, d’appuyer l’effort de bancarisation de la
population.
ConcrĂštement, l’utilisation de ce service nĂ©cessite l’ouverture d’un compte Mobicash Ă  20 DH. AprĂšs
activation du compte, l’usager bĂ©nĂ©ficie d’un certain nombre de prestations. Pour le moment, ils se
limitent au dĂ©pĂŽt, au retrait et au transfert national d’argent. L’opĂ©ration de dĂ©pĂŽt est gratuite. Quant
au retrait et au transfert d’argent, les frais exigĂ©s varient entre 5 et 30 DH. A noter que le montant des
retraits est plafonné à 5 000 DH contre 3 000 DH pour le transfert national.
Selon le management de Maroc Telecom, le transfert d’argent sera Ă©largi prochainement Ă 
l’international. Il concernera, dans un premier temps, la Belgique et la France. Suivront l’Italie et
l’Espagne. En outre, l’offre Mobicash permettra, notamment, le paiement des achats auprùs de
prestataires agréés et également le rÚglement des factures Maroc Telecom à partir du téléphone mobile.

L’Etat se dĂ©sengage d’une partie du capital
L’Etat va procĂ©der Ă  la cession en Bourse d'une partie de sa participation dans Maroc Telecom.
L'opération, qui porte sur un maximum de 8% du capital de l'opérateur historique, est officiellement
mise sur les rails.
En effet, le ministÚre des Finances a lancé un appel d'offres pour les banques d'affaires aussi bien
marocaines qu'étrangÚres portant sur la sélection du conseiller arrangeur de l'opération. L'ouverture des
plis est prévue le 6 août.

    Distinction de Wana Corporate dans les segments Fixe et Internet
Au 31 mars 2010, le parc des abonnés mobile a atteint 27 045 951 soit une croissance de 6,86% sur les
trois premiers mois de l’annĂ©e 2010. En termes de part de marchĂ©, l’opĂ©rateur historique dĂ©tient 57,60%
du parc mobile suivi de Meditél avec 37,63% et Wana Corporate avec 4,77%.
Pour sa part, le parc global d’abonnĂ©s au fixe a atteint 3 444 6585 (contre 3 516 281 abonnĂ©s Ă  fin
décembre 2009) dont 2 193 863 en mobilité restreinte. A cet effet, le parc de la téléphonie fixe a connu
une baisse trimestrielle de -2,04% Ă  la fin du premier trimestre 2010 contre une croissance de 3,60%
rĂ©alisĂ© en dĂ©cembre dernier. En termes de part de marchĂ©, l’opĂ©rateur Wana Corporate dĂ©tient 63,89%
du parc fixe suivi d’IAM avec 35,78% et MeditĂ©l avec 0,33%.
Au final, le parc total Internet a atteint 1 362 017 abonnés contre 1 186 923 à fin décembre dernier, en
enregistrant une augmentation de 14,75% au cours du premier trimestre 2010 et de 63,22% par rapport Ă 
mars 2009. En termes de part de marché, IAM détient 53,80% du parc Internet suivi de Wana Corporate
avec 31,36% et de Meditél avec 14,64%.




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    France Télécom : Acquisition de 40% du capital de Méditel
Fipar-Holding (groupe CDG), FinanceCom et France TĂ©lĂ©com ont signĂ© un protocole d’accord visant
l’acquisition par France TĂ©lĂ©com de 40% du capital et des droits de vote de MĂ©di TĂ©lĂ©com. France
TĂ©lĂ©com consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intĂ©gration globale Ă  partir de
l’exercice 2015. A travers ce partenariat, France TĂ©lĂ©com entend contribuer au dĂ©veloppement
stratégique de Médi Télécom dans les segments sensibles à la valeur, notamment dans les activités
mobile voix, mobile données, de contenus, et pour le marché Entreprises.
La transaction porte sur un montant de 640 millions d’euros pour 40% du capital et des droits de vote
de MĂ©di TĂ©lĂ©com, correspondant Ă  une valeur d’entreprise de 2 140 millions d’euros. A la date de la
transaction, France TĂ©lĂ©com reprendra aussi 40% des comptes d’actionnaires de MĂ©di TĂ©lĂ©com soit
environ 78 millions d’euros. La transaction entraĂźnera une crĂ©ation de valeur pour l’ensemble des
actionnaires de Médi Télécom, qui percevront la totalité de son cash flow disponible sous forme de
dividende. Elle sera relutive pour France Télécom dÚs 2011 en termes de cash flow par action et de
bénéfice par action. Par ailleurs, les groupes CDG, FinanceCom et France Télécom sont convenus
d’introduire MĂ©di TĂ©lĂ©com Ă  la Bourse des Valeurs de Casablanca Ă  court-moyen terme.
La signature de la documentation finale et la réalisation de la transaction sont attendues pour fin 2010.
La rĂ©alisation de la transaction reste, par ailleurs, conditionnelle Ă  l’approbation prĂ©alable par l’ANRT.


PETROLE & GAZ

    OPEP : Révision à la hausse des prévisions de la demande mondiale de brut
Dans son rapport d’octobre, l’OPEP a rĂ©visĂ© en lĂ©gĂšre hausse sa prĂ©vision de la demande mondiale de
brut pour 2010. Dans ce sens, l’organisme table, dĂ©sormais, sur une hausse de 1,3% et a laissĂ© inchangĂ©s
ses pronostics pour 2011. Dans ce contexte, le cartel souligne que l’économie mondiale continue de
soutenir la consommation de pĂ©trole malgrĂ© quelques revers et turbulences. ComparĂ© Ă  2009, l’OPEP
s’attend à une croissance de 1,3% ou 1,13 millions de baril par jour (mbj) sur l’ensemble de 2010. Il mise,
auparavant, sur une hausse de 1,2% ou 1,05 mbj. Ce relÚvement est motivé par une croissance plus forte
que prévu au premier semestre de cette année, soutenue par les programmes de relance économique.
Pour 2011, la demande mondiale devrait progresser de 1,2% Ă  86,64 mbj.
   PĂ©trole :
Un léger recul de la demande est attendu à fin 2010
L’OPEP table sur un lĂ©ger recul de la demande mondiale de pĂ©trole brut au second semestre, avec le
déclin des mesures de relance économique. En outre, le cartel confirme sa précision de stabilité pour
2011. En effet, dans son rapport de septembre, l’organisme affirme que la demande mondiale de brut en
2010 reste, largement, inchangée à un million de baril par jour (mbj) et a été plus forte que prévu au 1er
semestre, suite aux mesures de relance dans les grands pays consommateurs. Avec le déclin de ces
mesures, la demande devrait reculer au second semestre. Pour l’ensemble de l’annĂ©e 2010, l’OPEP table,
toujours, sur une demande mondiale de 85,8 mbj, comme lors de ses précédentes prévisions. Ce
montant devrait passet Ă  86,6 mbj en 2011.

Ralentissement sensible de la croissance de la demande en 2011
Selon l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de la demande mondiale de pĂ©trole devrait
ralentir sensiblement en 2011. L’organisme prĂ©voit un marchĂ© de l’or noir relativement stable pour
l’annĂ©e prochaine. Dans ce contexte, la consommation de pĂ©trole devrait augmenter de 1,3 million de
barils par jour (mbj) en 2011 (soit +1,6%), contre +1,8 mbj cette année. Elle devrait atteindre, à cet effet,
87,8 mbj. Ce ralentissement s’explique par une amĂ©lioration de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les pays
dĂ©veloppĂ©s de l’OCDE ainsi que par le retrait des plans de relance Ă©conomique dans les pays non
membres de l’OCDE. A ce niveau, l’ensemble de la croissance viendrait, comme cette annĂ©e, des pays
Ă©mergents d’Asie, du Moyen-Orient et d’AmĂ©rique latine.




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Lancement du projet de la deuxiĂšme raffinerie
Selon le responsable de la direction des combustibles et des carburants au ministùre de l’Energie, le
projet de la raffinerie de pĂ©trole, d’une capacitĂ© de 10 millions de tonnes/an devrait entrer en chantier
en 2010 et les négociations avec des investisseurs étrangers sont en cours. Evoquée pour la premiÚre fois
au lendemain de l’incendie de la raffinerie Samir de Mohammedia, cette deuxiĂšme plateforme rĂ©pond Ă 
un besoin exprimé par des investisseurs émiratis et libyens notamment.
Dans sa phase de lancement, ce projet verra son coĂ»t d’investissement atteindre 5 milliards de dollars
pour des contraintes d’environnement Ă  respecter. Et pour une mise en service annoncĂ©e Ă  l’horizon
2020, cette deuxiĂšme raffinerie retient dans son business plan 200 000 barils par jour pour une
production destinĂ©e pour 75%, au moins, Ă  l’export.

    Hydrocarbures : La TVA passe de 7% Ă  10%
La nouvelle structure des prix des produits pétroliers prend en compte une TVA de 10% au lieu de 7%
sur certains carburante et gaz. Cette mesure, contenue dans la loi de finances 2010, concerne,
notamment, les carburant, gaz, huiles de pétrole et schistes bruts ou raffinés.
Selon cette nouvelle structure des prix des hydrocarbures, la caisse de compensation prendra en charge
le différentiel de 3%. Autrement dit, rien ne changera dans les prix à la pompe aussi bien pour les
distributeurs que les dépositaires. Ces derniers se verront ainsi restituer ce différentiel par la caisse de
compensation. Par contre, c’est la pĂ©rĂ©quation qui va changer. C'est-Ă -dire, la subvention de l’Etat du
fait de l’augmentation du prix du baril par rapport à l’hypothùse retenue dans la loi de finances 2010 de
75 dollars le baril.
    Afriquia Gaz : Inauguration du terminal de Jorf Lasfar
Dans le cadre d’une convention signĂ©e en 2008 entre le gouvernement et Afriquia Gaz, la filiale du
groupe Akwa a inauguré, le 06 janvier, la premiÚre phase de la station de stockage de gaz à Jorf Lasfar.
Elle porte sur deux sphÚres de stockage de gaz propane dont la capacité est de 2 780 m3 chacune pour
un investissement de 100 MMAD. Cette réalisation a permis la création de 37 emplois directs et
indirects. Pour sa part, la totalité du projet, dont la mise en service de la deuxiÚme phase est prévue
pour septembre 2011, nécessitera à terme un investissement de 340 MMAD.
Selon le top management de l’entreprise, Afriquia Gaz contribuera, avec cet investissement, à
augmenter la capacitĂ© de stockage nationale de 10% Ă  l’horizon 2011 ce qui devrait, Ă  terme, confĂ©rer Ă 
l’opĂ©rateur une capacitĂ© de stockage additionnelle plus importante et un seuil de sĂ©curitĂ© plus que
confortable.
Notons que la mise en service de cette premiÚre phase a porté la capacité nationale de stockage de
propane Ă  13 080 tonnes contre 10 480 tonnes. A terme, le site de Jorf Lasfar constituera le plus grand
terminal de stockage aérien de butane au Maroc. En outre, la technologie utilisée pour la construction
de ces sphĂšres a l’avantage de permettre la rĂ©alisation de stockages importants dans des endroits qui ne
se prĂȘtent pas Ă  des stockages souterrains. En plus de son aspect sĂ©curitaire, ce nouveau terminal gazier
permettra de diversifier les points d’entrĂ©e et d’approvisionnement.

   SNI & Akwa Group : Signature d’une convention de partenariat pour la rĂ©alisation d’un terminal
   gazier au Maroc
SNI et Akwa group ont conclu un accord de partenariat en vue de la rĂ©alisation d’un terminal de gaz
naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) au Maroc. Cette infrastructure stratĂ©gique sera composĂ©e d’un terminal destinĂ© Ă 
accueillir les navires mĂ©thaniers, d’infrastructures de stockage, d’installations de regazĂ©ification, ainsi
que d’un gazoduc et du rĂ©seau de distribution nĂ©cessaires pour la desserte de l’économie marocaine.
Le consortium SNI-Akwa Group ambitionne à travers ce projet de faire bénéficier les secteurs de la
production Ă©lectrique et de l’industrie des avantages qu’offre le gaz naturel -en comparaison avec le
charbon et le fuel- que ce soit en termes de coĂ»t, de sĂ©curitĂ© ou de respect de l’environnement.
Notons que, malgrĂ© ses multiples avantages, le gaz naturel est, en l’absence d’infrastructures adĂ©quates,
une source d’énergie sous-utilisĂ©e au Maroc. En effet, sa contribution est limitĂ©e Ă  prĂšs de 4% de la
consommation nationale d’énergie. Toutefois, il reprĂ©sente prĂšs de 25% de la consommation
énergétique mondiale.




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    SAMIR : Nouvelles opportunitĂ©s d’exportation
La Samir se prĂ©pare Ă  faire face au potentiel d’excĂ©dent de sa production, suite au renforcement de ses
unitĂ©s dĂ©diĂ©es. Le raffineur prospecte, actuellement, de nouvelles opportunitĂ©s d’exportation mais,
Ă©galement, d’importation. Selon Youssef Touijer, senior trader export, Samir est en recherche
d’opportunitĂ©s d’importation de pĂ©trole brut et de produits pĂ©troliers pour lesquels elle affiche un
déficit. A ce niveau, le groupe est en prospection avancée en Guinée Equatoriale, au Gabon. Le raffineur
cherche, également, des débouchés pour certains produits pétroliers finis ou semi-finis et pour ses
huiles de base, destinées à la production de lubrifiants.
Dans ce contexte, le japonais Itochu a remportĂ© un contrat auprĂšs de la Samir pour l’achat de naphta
(liquide issu de la distillation du pétrole). Le marché concerne prÚs de 50 000 tonnes qui seront
acheminĂ©es vers l’Asie en juin.


BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION


    Ciments : Une prĂ©vision de croissance de 1% pour l’annĂ©e 2010
Au titre du mois d’aoĂ»t 2010, les ventes de ciment ont baissĂ© de 128 575 tonnes Ă  1,113 million de tonnes
contre 1,231 million une année auparavant, soit un repli de -9,63%. Sur les huit premiers mois de
l’annĂ©e, en cumul, l’activitĂ© n’a reculĂ© que de 0,2%. Dans ce contexte, la plupart des industriels du
ciment s’attendent Ă  une annĂ©e, globalement, calme. Selon leurs prĂ©visions, le marchĂ© devrait croĂźtre de
1% en 2010, soit une production de 18,2 millions de tonnes contre 17,6 millions en 2009. En outre, les
industriels tablent sur les mesures d’incitation pour le logement social. Toutefois, leur impact sur le
secteur devrait se ressentir vers la fin de 2010, voir début 2012. Par ailleurs, le cumul à fin août montre
un décrochage de la consommation du ciment dans quatre grandes régions dont Doukkala-Abda (-
17,3%), Tanger-TĂ©touan (-9,8%), Chaouia-Ourdigha (-8,5%) et l’Oriental (-4,4%).

    Ciments de l’Atlas : Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc
Ciments de l’Atlas dĂ©marrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. SituĂ© Ă  70 km de
Casablanca, le site devrait développer, annuellement, une capacité de production de 1,6 million de
tonnes. A ce niveau, un éventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisées
est dĂ©jĂ  Ă  l’étude.
DotĂ©e d’un investissement de 2,5 Mrd MAD, cette unitĂ© a pour vocation d’approvisionner la rĂ©gion de
Casablanca qui reprĂ©sente prĂšs de 15% de la demande nationale. En plus de l’unitĂ© de Ben Ahmed, une
seconde usine localisée à Béni Mellal devrait ouvrir ses portes en décembre prochain. Cette cimenterie
aurait la mĂȘme capacitĂ© de production que celle de Ben Ahmed et nĂ©cessiterait le mĂȘme montant
d’investissement.


    Holcim : Doublement officiel de la capacité de production de la cimenterie de FÚs
La cimenterie d’Holcim-FĂšs va, officiellement, doubler sa capacitĂ© de production. SituĂ©e dans la localitĂ©
de Ras El Ma Ă  une quinzaine de kilomĂštres de la ville, cette unitĂ© qui existe depuis 1993 est dotĂ©e d’une
capacitĂ© de production de 600 000 t. le projet d’extension coĂ»tera 1,44 Mrd MAD et nĂ©cessitera 18 mois
de travaux intenses.
Selon le management d’Holcim Maroc, la sociĂ©tĂ© anticipe, grĂące Ă  ce projet, la croissance de la demande
en ciment de la rĂ©gion. En plus, l’opĂ©rateur devrait rĂ©duire les coĂ»ts de production en doublant la
capacité de ladite usine, en modifiant la technologie employée et en installant un précalcinateur. Par
ailleurs, ce projet comporte un volet environnemental puisqu’il portera la capacitĂ© de valorisation
actuelle des déchets de 8 000 à 24 000 tonnes grùce aux technologies de traitement des déchets mises en
place.




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IMMOBILIER
    Hausse des prix et baisse des transactions
Selon le troisiĂšme rapport trimestriel de Bank Al-Maghrib et l'ANCFCC concernant la tendance
générale du marché immobilier, la tendance des prix du marché de l'immobilier au Maroc est à la
hausse pour le deuxiĂšme trimestre 2010. Cependant, le volume des transactions est Ă  la baisse. En effet,
aprÚs la baisse (en glissement annuel) qui a débuté au 3Úme trimestre 2008, l'Indice des prix des actifs
immobiliers (IPAI) a enregistré au deuxiÚme trimestre, un accroissement de 1,4 % sur l'ensemble des
actifs immobiliers.
Cette hausse recouvre une amélioration de 3% des prix des appartements, elle intÚgre, également, une
quasi-stagnation (0,1%) des prix des maisons et une dévaluation de 3% des prix des villas, et ce, en
rythme annuel. En outre, d'un trimestre Ă  l'autre, l'IPAI s'est accru de 2,2 % (aprĂšs une baisse de 3,2 %
au trimestre dernier) recouvrant les prix des appartements avec 3,8%, ceux des maisons avec 1,4% et les
prix des villas avec -1,3%.

   Un Indice des Prix des Actifs Immobiliers
Dans le cadre de leur partenariat, Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Fonciùre,
du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) ont, conjointement, décidé de communiquer,
trimestriellement, les rĂ©sultats de l’évolution de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI), sur la
base des donnĂ©es de l’ANCFCC. De pĂ©riodicitĂ© trimestrielle, l’IPAI devrait permettre d’apprĂ©cier
l’évolution des prix en valeur courante des actifs immobiliers, tant au niveau national que rĂ©gional, et ce
pour différentes catégories de logements ainsi que pour certaines grandes villes (Rabat, Casablanca,
Marrakech, Tanger, FĂšs, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et MeknĂšs).
L’IPAI a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sur la base de la mĂ©thode des ventes rĂ©pĂ©tĂ©es. Largement en vigueur sur le plan
international, cette mĂ©thode permet de remĂ©dier au problĂšme de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des biens immobiliers
en assimilant l’évolution des prix Ă  l’évolution moyenne constatĂ©e par les ventes d’unitĂ©s ayant fait
l’objet d’au moins deux ventes successives durant la pĂ©riode analysĂ©e. L’indice a pour base 100 l’annĂ©e
2006 avec un historique remontant au 1er trimestre 2006.
La premiÚre publication parue le 15 mars 2010, porte sur les résultats du 4Úme trimestre 2009. Ils fons
Ă©tats d’un redressement progressif des prix immobiliers au cours de deux derniers trimestres 2009,
d’une attĂ©nuation de la baisse du rythme d’augmentation des prix Ă  la baisse du nombre de transactions
au 4Ăšme trimestre 2009 et d’une forte disparitĂ© de l’évolution des prix de logements au niveau rĂ©gional.

   FNPI : Approbation du plan d’action et du budget 2010-2011
Le Conseil d’Administration de la FĂ©dĂ©ration nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a approuvĂ©
le plan d’actions et le budget de l’exercice 2010-2011. Le tout nouveau plan s’articule autour de
plusieurs volets qualifiés de stratégiques. Parmi les priorités du dit plan, la poursuite des chantiers
structurants dĂ©jĂ  lancĂ©s. A leur tĂȘte, vient l’opĂ©ration anti-noir via la campagne d’affichage des prix Ă 
travers l’ensemble des rĂ©gions du pays. S’ajoute Ă  cela, la mise en place d’un systĂšme de labellisation
des logements et de catégorisation des différents standings (luxe, moyen, économique, social
). Sur le
plan organisationnel, la fĂ©dĂ©ration compte fournie des propositions concrĂštes pour l’amĂ©lioration du
cadre juridique de la profession ainsi que la poursuite des actions en vue de la promulgation des lois
relatives Ă  la copropriĂ©tĂ©, la Vefa (vente en l’état futur d’achĂšvement) et au code de la construction.
   CGI :

Emission obligataire d’un montant de 1,5 Mrd MAD
La CGI a émis un emprunt obligataire ordinaire réservé aux investisseurs qualifiés et personnes
morales de droit marocain et Ă©tranger. L’emprunt obligataire susmentionnĂ© porte sur un montant
global de 1 ,5 Mrd MAD réparti comme suit :
- Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux révisable;
- Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe ;
- Une tranche C non cotée, à taux révisable;




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Resultats 2015 au 22/03/2015
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Bilan annuel boursier CDMC - 2010 -

  • 1. + BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Relance du marchĂ© boursier casablancais aprĂšs deux annĂ©e PERFORMANCES & VOLUMES successives de baisse grĂące, notamment, au regain de confiance Performance des investisseurs quant Ă  la soliditĂ© des fondamentaux des INDICES Valeur principales sociĂ©tĂ©s composant le MASI et la rĂ©sistance de Annuelle l’économie marocaine pendant des pĂ©riodes de rĂ©cession MASI 12 655,20 21,17% Ă©conomiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10% MADEX 10 335,25 22,10% pour le MADEX; En M MAD VOLUME M % VQM La reprise de la trajectoire haussiĂšre au sein de la BVC est MarchĂ© central 103 891,82 63,6% 410,64 attribuable Ă  l’embellie de la quasi-majoritĂ© des valeurs de cote casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles MarchĂ© de blocs 59 458,68 36,4% 235,01 que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), MarchĂ© global 163 350,50 100,0% 645,65 LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA (+2,35%) ; Ces cinq valeurs participent, Ă  elles seules, Ă  hauteur de +14,90% Ă  l’évolution du MASI sur l’annĂ©e; PRINCIPAUX INDICATEURS Cependant, cette hausse a Ă©tĂ© limitĂ©e par la rĂ©gression de certaines Capitalisation (MMAD) P/E 09 P/E 10E valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE 579 019,8 20,6 17,5 BANK (-1,51%), Capi./PIB 10E P/B 09 P/B 10E La capitalisation boursiĂšre se hisse Ă  579, 02 Mrd MAD en progression de prĂšs de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport Ă  75,4% 4,2 3,7 fin dĂ©cembre 2009; Volume global 2010 (MMAD) D/Y 09 D/Y 10E Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de prĂšs de 45% Ă  645,65 163 350,5 3,5% 3,7% MMAD contre 446,62 MMAD une annĂ©e plus tĂŽt; VQM 2010 (MMAD) Ratio de liquiditĂ© 2010* DrainĂ© Ă  hauteur de 63,6% sur le marchĂ© central, la volumĂ©trie 645,7 17,3% globale annuelle s’établit Ă  163,35 Mrd MAD en Ă©largissement de prĂšs de 48% par rapport au volume rĂ©alisĂ© en 2009; * Ratio annualisĂ© Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM captent prĂšs de 54% des Ă©changes sur le marchĂ© officiel, avec des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD; Directoire Yacine BEKBACHY En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA Mohamed NAJI SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatriĂšme recrue du secteur de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD. Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au Kawtar KARBAL titre de leur 1er exercice d’introduction, des performances de +22,99% et +2,77% respectivement; Intermediation La bonne santĂ© Ă©conomique traduite par des indicateurs macro- Nizar KAZMANE Ă©conomiques en amĂ©lioration, couplĂ©e Ă  la volontĂ© Othman BENOUHOUD gouvernementale de la mise Ă  niveau des filiĂšres jugĂ©es Ă  fort Guizlane TALOUFAT potentiel ainsi que le nombre non nĂ©gligeable des introductions attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et Tel. (0522).94.07.44 promettre d’un renforcement consĂ©quent de la BVC. Dans cette Fax. (0522).94.07.66 lignĂ©e, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se
  • 2. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - RELANCE DE LA TENDANCE HAUSSIÈRE À LA BVC AprĂšs deux annĂ©es consĂ©cutives de dĂ©prime Ă  la place boursiĂšre casablancaise, cette derniĂšre se ressaisit et clĂŽture l’annĂ©e 2010 sur une hausse significative. En effet, l’indice gĂ©nĂ©ral place sa performance au-dessus du seuil de +21%, au moment oĂč l’indice des valeurs les plus actives situe son Ă©volution au-delĂ  de +22%. Il est Ă  noter que cette embellie se concrĂ©tise suite au regain de confiance des investisseurs quant Ă  la soliditĂ© des fondamentaux des principales sociĂ©tĂ©s composant le MASI et la rĂ©sistance de l’économie marocaine pendant des pĂ©riodes de rĂ©cession Ă©conomiques -confirmĂ©s Ă  l’échelle internationale- ; Evolution du MASI et du MADEX depuis dĂ©but 2010 (Indices indexĂ©s Ă  100 au 31/12/2009) Plus haut annuel de 12 932,38 pts (+23,83%) , le 09/12/10 125 120 115 110 105 100 Plus bas annuel de 10 291,75 pts (-1,46%) , le 01/05/10 95 04/01 30/03 22/06 17/09 15/12 MASI MADEX Au titre de l’annĂ©e 2010, le MASI et le MADEX ont affichĂ© des progressions annuelles de +21,17% et +22,10% respectivement. Toutefois, l’évolution de ces deux baromĂštres de la place est scindĂ©e en quatre phases distinctes : Une premiĂšre phase de hausse accĂ©lĂ©rĂ©e, Ă©courtĂ©e par quelques points d’inflexion. Durant cette pĂ©riode s’arrĂȘtant au 19 mai, le MASI a atteint 12 457,59 points soit une performance de +19,28%. On note, dans ce sens, l’euphorie des investisseurs provoquĂ©e (1) gĂ©nĂ©ralement, par un retour aux fondamentaux du marchĂ© boursier marocain et (2) spĂ©cialement, par une rĂ©action positive quant aux annonces de rĂ©sultats 2009 jugĂ©s satisfaisants dans l’ensemble et l’opĂ©ration stratĂ©gique du retrait de l’ONA et la SNI de la cote casablancaise ; Une seconde phase de baisse dans l’ensemble, allant du 19 mai au 19 aoĂ»t, tachĂ©e par une forte volatilitĂ©. A ce niveau, le marchĂ© a pu consommer une partie des gains cumulĂ©s sur la premiĂšre phase (soit -7,69%) et atteint, in fine, son niveau de 11 499,64 Pts, soit une Ă©volution de +10,11%. ConsĂ©cutivement Ă  un mouvement de prises de bĂ©nĂ©fice, cette correction a eu lieu dans le but d’éponger les excĂšs de hausses opĂ©rĂ©s depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© marquĂ©e par la cotation de la valeur tunisienne ENNAKL survenue le 13 juillet 2010; Une troisiĂšme phase de relance allant jusqu’au 09 dĂ©cembre, pendant laquelle le marchĂ© reprend son souffle pour confirmer sa trajectoire ascendante et ce malgrĂ© l’air capricieux du marchĂ©. Cette montĂ©e en puissance s’est agrĂ©mentĂ©e par un plus haut annuel de 12 932,38 pts, soit un gain de +23,83% pour le MASI. Cette reprise tĂ©moigne de (1) l’apaisement des tensions concernant la panique des investisseurs quant Ă  une baisse indicielle en dessous de 12 000 pts, traduite par des ventes massives sur des valeurs jugĂ©es stables en cette pĂ©riode comme ADDOHA, (2) une rĂ©orientation de l’intĂ©rĂȘt vers les grandes capitalisations telle que 2
  • 3. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - ATTIJARIWAFA BANK. Cependant, les sous-phases de baisse tĂ©moignent de l’interrogation des investisseurs quant au report de la cession de 8% de Maroc Telecom. Cette phase a connu aussi l’introduction, le 22 novembre 2010, de CNIA SAADA la quatriĂšme recrue dans le secteur de l’assurance. Et une derniĂšre phase d’évolution baissiĂšre, Ă©courtĂ©e, toutefois, par quelques rebonds techniques. Sur cette pĂ©riode, le marchĂ© absorbe les excĂšs de hausse cumulĂ©s sur l’annĂ©e. Cet inversement de la trajectoire s’inscrit particuliĂšrement dans une logique de rĂ©alisation des bĂ©nĂ©fices avant la fin de l’annĂ©e 2010. Dans ce contexte, la valorisation globale du marchĂ© se hisse Ă  579,02 Mrd MAD en bonification de +13,78% comparativement Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit un additionnel de +70,13 Mrd MAD. L’embellie du marchĂ© boursier casablancais Ă©mane, notamment, de la bonne conduite des secteurs phares de la cote, tels que : Banques, TĂ©lĂ©communications, Immobilier et BĂątiments/MatĂ©riaux de Construction. Notons que ces quatre secteurs captent, conjointement, prĂšs de 80% de la capitalisation flottante totale avec des poids respectifs de 30,40%, 19,94%, 16,65% et 12,90%. ÉVOLUTION GENERALISÉE DES BLUE CHIPS HORS BMCE BA NK Sylviculture & papier Variation des indices sectoriels sur l'annĂ©e 2010 Boissons IngĂ©nierie & biens d'Ă©quipind Chimie Immobilier Loisirs & HĂŽtels TĂ©lĂ©coms PĂ©trole & Gaz Distributeurs StĂ©s de financement StĂ©s de portefeuilles Holdings Transport Sces aux collectivitĂ©s Equip Ă©lectroniques & Ă©lectriques Assurances Banques Mat/Log & sces info Industrie pharmaceutique BĂąt & MatĂ©riaux de construction Agroalimentaire/Production Mines -42% -32% -22% -12% -2% 8% 18% 28% 38% 48% 58% 68% 78% 88% 98% 108% 118% 128% Force est de constater que 18 secteurs contre 3 ont clĂŽturĂ© l’annĂ©e en hausse, en affichant, au final, des progressions variant entre +2,84% et +128,22%. A ce niveau, il est Ă  noter que l’intĂ©rĂȘt portĂ© par les investisseurs aux petites et moyennes capitalisations sur le premier trimestre a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© par la suite sur toute la cote. L’indice « Mines» se place en tĂȘte de liste des performances avec une progression de 128,22%, tirant profit, de la bonne tenue de toutes ses valeurs, essentiellement, MANAGEM (+183,75%), SMI (+128,92%) et CMT (+72,23%). Le second rang est Ă  accorder Ă  l’indice « Agroalimentaire/Production» qui s’apprĂ©cie, pour sa part, de 35,15% grĂące au bon comportement de toutes ses valeurs, notamment COSUMAR (+46,07%), LESIEUR (+37,44%) et CENTRALE LAITIERE (+19,64%). En troisiĂšme rang, se positionne l’indice « BĂątiments/MatĂ©riaux de Construction» en s’adjugeant un gain de +32,96% suite, essentiellement, Ă  la bonne performance de toutes ses valeurs hors MEDIACO (-29,22%) et SONASID (-7,69%). 3
  • 4. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Dans le registre des baisses, l’indice « Sylviculture & Papier» affiche la plus forte contre-performance de -40,77%, suite de l’affaissement de son unique valeur MED PAPER. Pour sa part, l’indice « Boissons » se dĂ©leste de 17,50% Ă  cause, particuliĂšrement, de la rĂ©gression de la valeur SBM (-35,91%). In fine, l’indice « IngĂ©nierie & Biens d’Equipement Industriels» accuse un repli de 2,67% imputable au retrait de sa valeur Delattre Levivier Maroc Le renforcement du marchĂ© Ă©mane, particuliĂšrement, de la performance affichĂ©e par la quasi-majoritĂ© des grandes capitalisations telles que : ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), BCP (+72,84%), LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%), et ADDOHA (+2,35%). Ces cinq valeurs ont, fortement, contribuer Ă  tirer le marchĂ© vers le haut et ce malgrĂ© la forte volatilitĂ© qui a marquĂ© le marchĂ© en 2010. Par ailleurs, il est Ă  signaler que le mouvement haussier du marchĂ© a Ă©tĂ©, partiellement, limitĂ© suite Ă  l’évolution baissiĂšre de quelques grandes capitalisation telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE BANK (-1,51%), LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNÉE VALEURS Cours Performance VQM (KMAD) MANAGEM 681,00 183,75% 8 721,71 SMI 1 900,00 128,92% 3 779,67 OULMES 1 094,00 102,22% 15,20 UNIMER 1 700,00 79,89% 77,45 BCP 420,00 72,84% 19 974,92 STOKVIS 52,50 -20,21% 888,03 MEDIACO MAROC 121,00 -29,22% 67,67 BRASSERIES DU MAROC 2 179,00 -35,91% 608,17 MED PAPER 78,78 -40,77% 605,54 BALIMA 197,00 -89,55% 0,16 4
  • 5. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - RENFORCEMENT DES ÉCHANGES Le flux transactionnel annuel transigĂ© sur le marchĂ© boursier atteint 163,35 Mrd MAD en amĂ©lioration de plus de 47% par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre. EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2010 Volumes (MMAD) 30 050 27 050 10 409 24 050 8 451 21 050 13 943 18 050 11 900 15 050 2 729 332 12 050 5 821 19 770 9 050 414 15 053 256 1 972 453 6 050 10 509 10 685 2 780 8 381 8 882 7 092 3 050 4 841 4 572 5 491 5 387 3 228 50 Janv FĂ©vr Mars Avril Mai Juin Juil AoĂ»t Sept Oct Nov DĂ©c Vol MC Vol MB Par compartiment, le volume du marchĂ© officiel s’est Ă©largi de prĂšs 45% Ă  103,89 Mrd MAD par rapport au flux d’affaires de l’annĂ©e 2009. A ce niveau, les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM raflent prĂšs de 54% des Ă©changes. En effet, ces quatre valeurs concentrent des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD. Le marchĂ© de blocs s’est, quant Ă  lui, consolidĂ© de prĂšs de 53% Ă  59,46 Mrd MAD contre 38,88 Mrd MAD une annĂ©e auparavant. Dans ce contexte, 45% des transactions ont concernĂ© l’échange de 7 702 913 titres CGI Ă  un coĂ»t moyen pondĂ©rĂ© de 1 758,37 MAD. BMCE BANK a Ă©tĂ©, quant Ă  elle, cĂ©dĂ©e Ă  un prix unitaire de 255,63 MAD en monopolisant 18,7% des Ă©changes sur le marchĂ© de grĂ©-Ă -grĂ©. Il est Ă  noter que ces deux flux tiennent compte du rachat, par CDG DĂ©veloppement, de 8% du capital de BMCE Bank ainsi que l’acquisition, par RMA Watanya, de 8% du capital de la filiale immobiliĂšre du groupe CDG. LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNÉE CMP NBRE TITRES VOLUME (MMAD) Part (%) MarchĂ© central ONA 1 611,04 5 741 944 18 501 17,8% ATTIJARIWAFA 334,11 20 612 338 13 774 13,3% ADDOHA 112,68 53 054 393 11 957 11,5% ITISSALAT AL MARGHRIB 151,99 38 334 459 11 653 11,2% BCP 268,03 9 911 209 5 313 5,1% MarchĂ© de blocs CGI 1 758,37 7 702 913 27 089 45,6% BMCE BANK 255,63 21 699 603 11 094 18,7% 5
  • 6. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2009 PROGRAMMES DE RACHAT DĂ©lais Prix maximum Prix minimum de Nombre maximum d'actions Ă  Date du dĂ©marrage Valeurs d'acquisition d'achat en MAD vente en MAD acquĂ©rir du programme ADDHA 18 mois 200 130 8 505 000 (3% du capital) 01/07/2009 CARTIER SAADA 18 mois 30 17 468 000 (10% du capital) 25/11/2009 IAM 18 mois 210 130 16 000 000 (1,82% du capital) 10/12/2009 TIMAR 18 mois 380 250 19 500 (10% du capital) 28/12/2009 BMCI 12 mois 1125 825 663 942 (5% du capital) 21/05/2010 ATLANTA 18 mois 130 84 3 009 522 (5% du capital) 01/07/2010 AUTO HALL 18 mois 130 80 944 000 (2% du capital) 06/07/2010 LABEL VIE 18 mois 1500 1120 114 538 (5% du capital) 04/08/2010 SALAFIN 18 mois 850 550 118 627 4,95% du capital) 17/08/2010 SNEP 18 mois 600 380 120 000 (5% du capital) 01/09/2010 ADI 18 mois 1000 650 605 000 (5% du capital) 09/11/2010 INTRODUCTIONS Storc Industrie : Introduction en Bourse prĂ©vue pour dĂ©but 2011 Stroc Industrie, le concurrent direct de Delattre Levivier Maroc (DLM) et e numĂ©ro 2 de la construction mĂ©tallique lourde prĂ©pare son dossier d’introduction Ă  la Bourse de Casablanca. AprĂšs l’augmentation de capital, qui a vu le tour de table passer de 30 Ă  50 MMAD via une incorporation de rĂ©serves, l’entreprise de la famille Ziatt nourrit de fortes ambitions sur la place de Casablanca. La sociĂ©tĂ© rĂ©clame un chiffre d’affaires 2010 de l’ordre de plus de 450 MMAD contre 402 MMAD en 2009 (+49%). De nombreux chantiers sont lancĂ©s notamment dans les nouvelles zones de logistique, des entrepĂŽts, des plateformes de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. L’entreprise ambitionne d’accompagner les diffĂ©rents projets de hubs logistiques initiĂ©s notamment par la SNTL et l’ONCF. Autres projets phares Ă  l’actif de Stroc, des usines clĂ©s en main pour des Ă©quipementiers automobiles (Ă  l’instar de Faurecia dans la rĂ©gion de KĂ©nitra ou encore Snop dans la zone franche de Tanger). Stroc assure Ă©galement d’importants chantiers pour le compte de l’OCP. Il s’agit notamment d’un projet de laverie pour le compte du phosphatier national Ă  Khouribga. C’est une piĂšce maĂźtresse en amont du dispositif du gigantesque pipeline qui va relier le site de Khouribga Ă  celui de Jorf Lasfar. Un marchĂ© de 300 MMAD. Le business model de Stroc Industrie est, pour rappel, orientĂ© vers trois principaux mĂ©tiers: la construction d’unitĂ©s de stockage et traitement de liquides et gaz, la construction d’installations de manutention de produits en vrac. Enfin, les bĂątiments industriels. CONJONCTURE ECONOMIQUE Croissance Ă©conomique nationale : 2009 : LĂ©gĂšre rĂ©vision Ă  la baisse Ă  4,9% Selon les derniĂšres estimations du HCP, la croissance Ă©conomique en 2009 vient d’ĂȘtre rĂ©visĂ©e Ă  la baisse Ă  4,9% au lieu de 5,2% annoncĂ©s en mars dernier. Cette rĂ©alisation est le rĂ©sultat (1) d’une hausse de la valeur ajoutĂ©e agricole (non compris la pĂȘche) de 30,6% au lieu de 16,3% en 2008, (2) d’une augmentation de la valeur ajoutĂ©e hors agriculture de 1% contre 4,1% en 2008 et (3) d’un accroissement de 4,6% des impĂŽts nets des subventions contre 5% un an auparavant. A cet effet, le PIB hors agriculture (qui est Ă©gal Ă  la valeur ajoutĂ©e hors agriculture augmentĂ©e des impĂŽts sur les produits nets des subventions) a augmentĂ©, en 2009, de 1,4% contre 4,2% en 2008. 6
  • 7. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - 2010 : Une prĂ©vision de 3,2% ConfortĂ© par l’annonce anticipĂ©e du FMI sur la fin de la crise, le Centre Marocain de Conjoncture CMC prĂ©voit une croissance mondiale de l’ordre de 2,8% en 2010. Le Maroc, pour sa part, rĂ©aliserait une croissance du PIB au-dessus de la moyenne mondiale Ă  3,2%. Cette estimation reste plus prudente que celle avancĂ©e par Bank Al Maghrib qui table, quant Ă  elle, sur une progression de 3,5%. Ceci grĂące Ă  l’exceptionnel cru agricole de 2009, avec 102 millions de quintaux de cĂ©rĂ©ales. Toutefois, les irrĂ©gularitĂ©s des prĂ©cipitations et les inondations rĂ©currentes laissent entrevoir une baisse de -4,3% de la valeur ajoutĂ©e agricole. Dans ce contexte, le redressement de la demande extĂ©rieure est providentiel. Il bĂ©nĂ©ficiera en premier lieu au secteur des industries manufacturiĂšres dont la croissance serait portĂ©e Ă  3,6%. 2011 : Le CMC table sur un taux de 4,5% Pour le prĂ©sent exercice, le CMC estime la croissance du PIB Ă  2,8% en termes rĂ©els, contre 4,9% en 2009.En moyenne le PIB mondial devrait croitre de 4% en 2010 aprĂšs avoir flĂ©chi de 0,6% en 2009. Ce redressement est le fruit du bon comportement des Ă©conomies asiatiques qui ont prĂ©sentĂ© une certaine rĂ©silience face Ă  la crise et ont repris avec une grande cĂ©lĂ©ritĂ© leur tendance expansionniste. Ces pays devraient afficher un taux de croissance estimĂ© Ă  8,5%. Le taux de croissance projetĂ© par le Centre marocain de conjoncture (CMC) devrait se situer autour de 4,5% en termes rĂ©els du PIB. Ce qui se traduirait en un gain de 1,7 pt par rapport Ă  2010. Cette prĂ©vision table sur la reprise des activitĂ©s industrielles et des services Ă  la faveur de l’amĂ©lioration de la demande aussi bien interne qu’externe. 2011 : Le HCP prĂ©voit une croissance de 4,3% Dans le budget Ă©conomique exploratoire pour l’annĂ©e 2011, le HCP table sur une croissance nationale de 4,3% en 2011. Dans ce contexte, l’organisme table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%. Cette Ă©volution est attribuable Ă  une progression de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le tertiaire. A contrario, le secteur primaire devrait connaĂźtre un lĂ©ger recul de -2,7%. Cette donne se base sur un scĂ©nario moyen de 70 millions de quintaux pour la production cĂ©rĂ©aliĂšre durant la campagne 2010-2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport Ă  2009-2010. Par ailleurs, la demande adressĂ©e au Maroc devrait connaĂźtre un rythme de croissance de 5,8% aprĂšs son amĂ©lioration de 6% en 2010. Les transferts des MRE devraient, Ă©galement, progresser de 10% alors que les recettes du tourisme international afficheraient une hausse de 12%. PIB mondial : Hausse prĂ©visible de 2,7% en 2010 Selon un rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives Ă©conomiques mondiales, le PIB mondial a reculĂ© de 2,2% en 2009 et devrait augmenter de 2,7% cette annĂ©e et de 3,2% en 2011. A ce niveau, les perspectives de redressement sont, relativement, bonnes pour les pays en dĂ©veloppement, avec une croissance annoncĂ©e de 5,2% cette annĂ©e et de 5,8% en 2011 contre 1,2% en 2009. Le PIB des pays riches, qui a baissĂ© de 3,3% en 2009, devrait, quant Ă  lui, augmenter de 1,8% en 2010 et de 2,3% en 2011. Le volume des Ă©changes mondiaux, qui a accusĂ© une baisse spectaculaire de 14,4% en 2009, devrait augmenter de 4,3% cette annĂ©e et 6,2% en 2011. Quant au taux de croissance en 2009, il pourrait varier entre 2,5% et 3,4%. Les cours du pĂ©trole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3% par an en moyenne en 2010 et 2011. LevĂ©e des fonds : Dominance des gestionnaires La rĂ©partition par profil d’investisseurs de l’opĂ©ration de levĂ©e de fonds du Maroc Ă  l’international rĂ©vĂšle une forte domination des gestionnaires de fonds Ă  hauteur de 49%. PrĂšs de 20% du montant demandĂ© a Ă©tĂ© apportĂ© par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses de retraite. Du point de vue gĂ©ographique, la demande des obligations marocaines a Ă©tĂ©, fortement, ressentie Ă  47% auprĂšs des pays d’Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l’Asie. Il est Ă  noter que 8% de la demande parvient de la Suisse. Les 11 Mrd MAD issus de cette levĂ©e seront, exclusivement, rĂ©servĂ©s au financement du dĂ©ficit budgĂ©taire de 2011 qui a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  4% du PIB. 7
  • 8. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Projet de loi de Finances 2011 : Plusieurs mesures de rĂ©formes Le projet de loi de finances 2011 a privilĂ©giĂ© des mesures structurantes Ă  travers des dispositifs d’accompagnement de rĂ©formes (La place boursiĂšre casablancaise) et la lutte contre l’économie informelle et plus globalement contre la dissimulation de la base de l’impĂŽt. Dans ce contexte, les deux outils de mobilisation de l’épargne, le Plan d’épargne action (PEA) et le Plan d’épargne logement (PEL) se voient amĂ©nager des incitations particuliĂšres sous forme de franchise d’impĂŽt sur les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s. Dans le premier cas, l’épargne constituĂ©e sous forme d’actions cotĂ©es Ă  la BVC (par les sociĂ©tĂ©s de droit marocain) serait exemptĂ©e d’impĂŽt sous rĂ©serve d’ĂȘtre conservĂ©e pendant cinq ans et ne pas dĂ©passer 600 000 MAD. Le PEL bĂ©nĂ©ficiera, Ă©galement, d’une mesure d’exonĂ©ration sur les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©rĂ©s s’il est destinĂ© au financement de l’acquisition de l’habitation principale du bĂ©nĂ©ficiaire. Le plafond dĂ©fiscalisĂ© est fixĂ© Ă  300 000 MAD. CrĂ©ation d’un fonds pour la promotion des investissements L’une des nouveautĂ©s du projet budget 2011 est la crĂ©ation d’un fonds pour la promotion des investissements dont l’ordonnateur est le ministre des Finances. Il sera alimentĂ© par 50% des produits de cession au secteur privĂ© des participations de l’Etat dans les Ă©tablissements publics. A cela s’ajoutent les dons, legs et les recettes diverses. Selon le projet de loi de Finances, ce fonds servira au dĂ©veloppement des programmes d’investissements rĂ©alisĂ©s dans le cadre des stratĂ©gies sectorielles. Toutefois, il n’est pas Ă  exclure que cette manne sert, Ă©galement, Ă  accompagner les grandes entreprises marocaines qui partent Ă  l’assaut des marchĂ©s africains. S’inscrit dans une logique de dynamisation des investissements publics Les prioritĂ©s de la loi de Finances 2011 s’axent dans l’ensemble sur le renforcement de la dynamique Ă©conomique avec la poursuite des grands chantiers et politiques sectorielles. Ainsi, le principal moteur de croissance sera encore une fois l’investissement public qui devrait passer Ă  167,3 Mrd MAD en 2011 contre 162,3 Mrd MAD pour cette annĂ©e. Les infrastructures vont concentrer Ă  cet Ă©gard un gros pavĂ© de 6,5 Mrd MAD pour le programme routier dont 3,3 Mrd MAD pour les autoroutes, prĂšs de 11 Mrd MAD pour les chemins de fer et ports. Quant aux stratĂ©gies sectorielles, c’est une enveloppe de plus de 16 Mrd MAD qui sera accordĂ©e Ă  l’eau, l’environnement et l’énergie. Le budget prĂ©vu pour l’agriculture et le plan vert s’élĂšve Ă  8,5 Mrd MAD. S’y ajoutent 3 Mrd MAD destinĂ©s Ă  la stratĂ©gie nationale pour le dĂ©veloppement de la compĂ©titivitĂ© logistique. Le pacte national pour l’émergence industrielle n’est pas en reste puisqu’il sera dotĂ© d’un budget de 1,6 Mrd MAD. Un dĂ©ficit budgĂ©taire prĂ©visionnel de 3,5% Selon le ministre des Finances, le niveau actuel de 4% du dĂ©ficit budgĂ©taire est jugĂ© soutenable. Dans ce contexte, le ministre espĂšre boucler le budget 2010 sans avoir recours Ă  l’opĂ©ration de privatisation de 8% du capital de Maroc Telecom. A ce niveau, il envisage de rĂ©duire le niveau actuel du dĂ©ficit progressivement Ă  3% Ă  l’horizon 2012, notamment Ă  travers la baisse qui se profile des dĂ©penses de fonctionnement du gouvernement. Rappelons que la prochaine loi de finances 2011 prĂ©voit un dĂ©ficit budgĂ©taire de 3,5%. EnquĂȘte Bank Al Maghrib : Des perspectives d’évolution favorable pour l’industrie Selon la revue mensuelle de la conjoncture du mois d’octobre Ă©ditĂ©e par Bank Al Maghrib, les perspectives d’évolution de l’activitĂ© manufacturiĂšre durant le 3Ăšme trimestre sont favorables. En effet, les industriels ont anticipĂ© une hausse de leur chiffre d’affaires mĂȘme si deux mois plus tĂŽt, les rĂ©sultats de l’enquĂȘte de conjoncture rĂ©vĂšlent une baisse de la production d’un mois Ă  l’autre dans l’ensemble des branches, Ă  l’exception des industries agroalimentaires, mĂ©caniques et mĂ©tallurgiques. Seulement, le taux d’utilisation des capacitĂ©s de production s’est situĂ© autour de 72%. Quant au niveau actuel des commandes il est jugĂ© quasi-normal alors que celui des stocks de produits finis reste important selon les chefs d’entreprises. 8
  • 9. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Inflation : Hausse de 1% en 2009 Au titre de l’annĂ©e 2009, l’inflation s’établit Ă  1% et se situe, Ă  cet effet, en dessous des prĂ©visions gouvernementales qui tablaient sur un taux de 2%. Pour le HCP, la hausse de l’indice des prix Ă  la consommation est attribuĂ©e aux produits alimentaires dont l’indice a augmentĂ© de 1% alors que celui des produits non alimentaires a progressĂ© de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une fourchette allant d’une baisse de -4,5% pour les « Communications » Ă  une hausse de 5,4% pour l’ « Enseignement ». Pour le mois de dĂ©cembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculĂ© de 0,5% suite Ă  la baisse de -1% des produits alimentaires couplĂ©e Ă  une lĂ©gĂšre variation de -0,1% des produits non alimentaires. Hausse prĂ©visible en 2011 AprĂšs une accalmie en 2009 et 2010, l’inflation devra repartir Ă  la hausse l’annĂ©e prochaine. En effet, d’aprĂšs les estimations de Bank Al Maghrib, l’inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, aprĂšs un taux qui devrait ne pas dĂ©passer 1% pour 2010, soit un niveau similaire Ă  celui enregistrĂ© en 2009. Cette montĂ©e de l’inflation se dĂ©clencherait dĂšs le premier trimestre de l’annĂ©e prochaine. En fait, elle devrait se situer au cours des trois premiers mois de l’annĂ©e 2011 autour de 2,3%. Et c’est le niveau qu’elle garderait durant le second trimestre de la mĂȘme annĂ©e, pour passer Ă  un rythme supĂ©rieur au troisiĂšme trimestre, au cours duquel elle devrait atteindre 2,5% et finir Ă  2%. Ce taux devrait ĂȘtre maintenu au cours du premier trimestre de l’annĂ©e 2012. Compensation : l’Etat s’engage Ă  verser 5 Mrd MAD d’arriĂ©rĂ©s d’ici fin dĂ©cembre La Caisse de compensation a dĂ©caissĂ©, cette semaine, 2 Mrd MAD au profit des pĂ©troliers afin d’éponger une partie des arriĂ©rĂ©s de paiement de l’Etat qui reste redevable de 5 Mrd MAD. Selon le directeur de la Caisse de compensation, ce montant correspond Ă  deux mois d’arriĂ©rĂ©s de paiement que le TrĂ©sor compte honorer d’ici dĂ©cembre. En effet, l’annĂ©e 2011 devra dĂ©marrer avec zĂ©ro dirham d’arriĂ©rĂ©s de paiement. A fin octobre, les charges de compensation ont avoisinĂ© 17,5 Mrd MAD dont 1,5 Mrd MAD pour la subvention du sucre. Les dĂ©penses de compensation Ă©tant nichĂ©es dans les charges communes de fonctionnement, leur financement s’effectue via cette rubrique, en particulier par un redĂ©ploiement de crĂ©dit. Pour le budget 2011, les dĂ©penses de soutien des prix devraient rester dans la limite de 2 Ă  3% du PIB. Le budget 2011 prĂ©voit une enveloppe de 17 Mrd MAD. Standard & Poor’s : Le Maroc obtient l’ « Investment Grade » L’Agence internationale de notation Standard & Poor’s a rĂ©Ă©valuĂ© le note accordĂ©e au Maroc en lui permettant le passage Ă  « Investment Grade ». En effet, elle a revu Ă  la hausse la note du crĂ©dit souverain de la dette Ă  long terme en devises de BB+ Ă  BBB- et celle de la dette en monnaie locale Ă  long terme de BBB Ă  BBB+ avec des perspectives stables. Le rating de Standard & Poor’s traduit les progrĂšs enregistrĂ©s par le Maroc qui a rĂ©duit son endettement et modernisĂ© son Ă©conomie. Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, les finances publiques ont connu une Ă©volution soutenue. Dettes publique : 47,1% du PIB 2009 MalgrĂ© une conjoncture difficile, la dette publique est ramenĂ©e Ă  47,1% du PIB en 2009. Avec une baisse de 0,2 point, le ratio de la dette du TrĂ©sor poursuit ainsi une tendance entamĂ©e depuis 10 ans et ce, Ă  l’exception de 2005, une annĂ©e marquĂ©e par la prise en charge des dĂ©parts volontaires dans la fonction publique et l’apurement des arriĂ©rĂ©s de l’Etat vis-Ă -vis de la Caisse marocaine de retraite (CMR). Toutefois, en termes d’encours, la dette publique a progressĂ© de 19,4 Mrd MAD (+6%) rompant ainsi avec les baisses successives enregistrĂ©es en 2007 et 2008. En effet, l’encours de la dette publique s’est Ă©tabli Ă  345,2 Mrd MAD en 2009 contre 325,8 Mrd MAD en 2008. Cette Ă©volution est attribuable Ă  l’augmentation de l’encours de la dette intĂ©rieure de 8,9 Mrd MAD et Ă  celui de la dette extĂ©rieure de 10,5 Mrd MAD sachant que l’annĂ©e 2009 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une baisse des transferts des MRE, un recul des flux des capitaux et de la demande Ă©trangĂšre. 9
  • 10. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Dettes du TrĂ©sor : Un encours de plus de 161 Mrd MAD A fin juin, l’encours de la dette du trĂ©sor s’est Ă©tabli Ă  161,3 Mrd MAD. Son poids dans le PIB avoisine traditionnellement 20%. Dans ce contexte, la structure de cet encours par crĂ©ancier rĂ©vĂšle une forte domination des institutions internationales Ă  hauteur de 51%. Les crĂ©anciers libĂ©raux, Ă  savoir l’Union europĂ©enne, les pays arabes et d’autres pays viennent en seconde position avec un poids de 42%. Le reste a Ă©tĂ© assurĂ© par les banques commerciales. CrĂ©ances sur l’économie : Hausse de 12% Les crĂ©ances sur l’économie ressortent en progression de 12% Ă  fin aoĂ»t. A la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e derniĂšre, la hausse Ă©tait de 17,8%. Pour leur part, les crĂ©dits Ă  l’équipement s’apprĂ©cient de 25,8% tandis que les prĂȘts immobiliers et Ă  la consommation affichent des hausses respectives de 9,3% et 13,7%. Quant aux facilitĂ©s de trĂ©sorerie, elles enregistrent une lĂ©gĂšre amĂ©lioration de 0,3%. Selon les statistiques de Bank Al Maghrib Ă  fin aoĂ»t 2010, les crĂ©ances sur l’économie laissent ressortir une baisse du taux de croissance des crĂ©dits destinĂ©s au secteur privĂ©. Il passe de 15,2% Ă  9,7%. Dans le dĂ©tail, les crĂ©dits accordĂ©s aux MRE reculent de 13,5% Ă  8,7% alors que les prĂȘts destinĂ©s aux sociĂ©tĂ©s non financiĂšres se contractent de 9 points Ă  9,7%. Campagne agricole : Une rĂ©colte de 75 millions de quintaux En dĂ©pit des alĂ©as climatiques, le bilan de la campagne agricole 2009/2010 s’avĂšre, finalement, satisfaisant. En effet, la production de cĂ©rĂ©ales qui s’est Ă©tablie Ă  74,6 millions de quintaux pour une superficie emblavĂ©e de 4,8 millions d’ha, soit un taux de rendement moyen de 15,6 quintaux/ha. Globalement, la production de la campagne est, certes, en baisse par rapport au record de 102 millions enregistrĂ© lors de la campagne prĂ©cĂ©dente, mais de loin supĂ©rieure aux performances des annĂ©es antĂ©rieures. Ainsi, par rapport Ă  la moyenne des trois derniĂšres campagnes, la hausse est de 27% et si l’on remonte Ă  cinq ans, elle s’établit Ă  21,8%. LevĂ©e : LevĂ©e d’un emprunt Ă  l’international La sortie du trĂ©sor sur le marchĂ© international a portĂ© sur un milliard d’euros correspondant Ă  une demande de 3,2 milliards d’euros, soit plus que le double par rapport Ă  l’offre. D’une durĂ©e de dix ans, ledit emprunt bĂ©nĂ©ficie d’un taux de 4,5%, soit prĂšs d’un point de moins qu’en 2007 (5,37%). A ce niveau, la prime de risque est de 200 points de base. Les investisseurs europĂ©ens ont acquis 57% des obligations offertes par le Royaume. Ceux des Etats- Unis et de pays de la rĂ©gion Mena dĂ©tiennent respectivement 20% et 19%. Suite au succĂšs enregistrĂ© pour cette levĂ©e, le Maroc entend revenir de façon rĂ©guliĂšre sur le marchĂ© de la dette international. Il n’exclut pas, non plus, des levĂ©es libellĂ©es en dollars. OCP : Le groupe et l’amĂ©ricain Jacobs mettent 45 MMAD dans leur co-entreprise marocaine Le groupe OCP et l’amĂ©ricain Jacobs ont crĂ©e, rĂ©cemment, leur co-entreprise au Maroc au nom de Jacobs Engineering SA (JESA). ConformĂ©ment au pacte d’actionnaires, le capital de cette structure, limitĂ© Ă  45 MMAD, est paritairement dĂ©tenu entre les deux groupes. Il devrait ĂȘtre relevĂ© aussi bien par des apports en nature, notamment certains actifs de la SociĂ©tĂ© marocaine d’études spĂ©ciales et industrielles (SMESI), filiale de l’OCP dĂ©diĂ©e Ă  l’ingĂ©nierie, qu’en numĂ©raire pour accompagner les investisseurs futurs. Au niveau de la gouvernance, chaque partie dispose de trois siĂšges dans le Conseil d’administration. TMSA : Lancement d’un emprunt obligataire L’Agence spĂ©ciale TangerMed (TMSA) s’apprĂȘte au lancement d’un emprunt obligataire de 2 Mrd MAD garanti par l’Etat. Le financement du projet de TangerMed II dans sa premiĂšre phase fait l’objet d’un tour de table avec plusieurs intervenants dont l’Etat, TMSA et le Fades et ce via la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e, TM2. L’investissement total pour la premiĂšre phase est de 7,5 Mrd MAD. Le financement est assurĂ©, essentiellement, par un apport en fonds propres de 4 Mrd MAD rĂ©partis Ă  parts Ă©gales entre l’Etat et TMSA. Les 3,5 Mrd MAD restants seront financĂ©s par endettement dont 2 Mrd MAD par l’emprunt obligataire. Le reste sera financĂ© par un emprunt souscrit auprĂšs du fades, de la BEI et du Fonds d’Abou Dhabi, selon le montage original du projet. 10
  • 11. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - CDG : Prise de participations multiples Un dĂ©cret autorise CDG dĂ©veloppement et la BCP Ă  prendre participation dans le capital de « Maroc NumĂ©ric Fund » et de la sociĂ©tĂ© de gestion MTC Capital. CrĂ©Ă© en mai 2010, ce fonds de capital risque est dotĂ© d’une enveloppe de 100 MMAD, avec l’ambition affichĂ©e par ses crĂ©ateurs de la porter Ă  150 MMAD. Le fonds est dĂ©diĂ© exclusivement aux entreprises d’ingĂ©nierie technologique. Le ticket d’investissement varie entre 500 000 et 8 MMAD sur plusieurs tours de financement. La caisse de dĂ©pĂŽt et de gestion s’est vu autoriser, par un dĂ©cret publiĂ© dans le BO du 21 octobre, une prise de participation dans le nouvel ensemble composĂ© de l’ONA et de la SNI. La participation sera rĂ©alisĂ©e par conversion des 471 471 actions, soit 2,7% du capital de l’ONA que la CDG dĂ©tient actuellement. La CDG prendra une participation Ă  hauteur de 100 MMAD dans le fonds « A6 immobilier ». Il s’agit d’un fonds d’investissement dont l’encours cible pour son premier closing est fixĂ© Ă  2,4 Mrd MAD. Il interviendra dans des sociĂ©tĂ©s Ad-hoc porteuses de projets immobiliers. Le fonds investira principalement sur le segment rĂ©sidentiel de l’axe Nord-Atlantique. Il investira dans un projet, par an, Ă  hauteur de 120 MMAD Ă  1,5 Mrd MAD. ECONOMIE INTERNATIONALE FMI : Une reprise modĂ©rĂ©e et inĂ©gale en Europe Selon le dernier rapport du FMI, l’endettement public a atteint la cote d’alerte dans la plupart des pays europĂ©ens. A cet effet, l’organisme prĂ©conise de vigoureux efforts de rĂ©Ă©quilibrage Ă  moyen terme. Selon ce rapport sur les perspectives Ă©conomiques rĂ©gionales, une reprise modĂ©rĂ©e et inĂ©gale et de l’activitĂ© dans toute l’Europe est observĂ©e, alimentĂ©e par le rebond du commerce mondial et les mesures de relance prises par les pouvoirs publics. A cet effet, le FMI s’attend Ă  ce que la croissance s’accĂ©lĂšre dans la rĂ©gion en 2010-2011, mais les moteurs traditionnels de la reprise seront, sans doute, moins vigoureux que par le passĂ©. FMI : Une croissance prĂ©visionnelle de 4,2% pour le PIB mondial Le FMI a, lĂ©gĂšrement, relevĂ© sa prĂ©vision de croissance mondiale, mais a soulignĂ© les risques qui pĂšsent sur le reprise, en particulier la dette publique des pays dĂ©veloppĂ©es et les dĂ©sĂ©quilibres dans les flux de capitaux. AprĂšs avoir reculĂ© de 0,6% en 2009, le PIB mondial devrait croĂźtre de 4,2% cette annĂ©e. Dans ce contexte, la croissance devrait ĂȘtre la plus lente en Europe (1,0% dans la zone euro, 1,3% au Royaume-Uni) et au Japon (1,9%). Elle serait plus Ă©levĂ©e, en revanche, aux Etats-Unis (3,1%). Toutefois, elle serait tirĂ©e par les pays Ă©mergents et en dĂ©veloppement (6,3%) avec en tĂȘte de liste, l’Asie (8,7% dont 10% pour la Chine). Par ailleurs, les perspectives de croissance pour le Moyen-Orient sont favorables malgrĂ© l’impact de la crise financiĂšre Ă  DubaĂŻ, en raison notamment de la politique de relance budgĂ©taire et de la reprise de l’économie mondiale. Selon le FMI, le PIB pour l’ensemble de la rĂ©gion devrait progresser de 4,5% en 2010 puis de 4,75% en 2011. Pour le Maroc et la Tunisie, la croissance devrait se situer entre 3,25% et 4% en 2010 puis 4,5% Ă  5% en 2011 si les exportations, le tourisme, les transferts des expatriĂ©s et l’investissement direct Ă©tranger continuent de s’amĂ©liorer. Pour sa part, le taux de croissance de l’AlgĂ©rie devrait atteindre 4,6% en 2010 et 4,1% en 2011. 11
  • 12. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - IDE : Une rĂ©sistance face Ă  la crise mondiale Le rapport annuel de la Cnuced explique que, malgrĂ© le fort impact de la crise Ă©conomique et financiĂšre mondiale sur les programmes d’investissements des sociĂ©tĂ©s transnationales (STN), il n’y a pas eu d’importants retraits d’actifs Ă  l’international. Pour les experts, les rĂ©sultats du sondage suggĂšrent que la crise a eu un impact sur les IDE moins destructeur que ce qu’ils craignaient. Ainsi seulement 18% des 236 entreprises interrogĂ©es par les experts onusiens ont expliquĂ© que la crise les avaient conduits Ă  vendre ou Ă  fermer une partie importante de leurs activitĂ©s Ă  l’international. A moyen terme, la Cnuced s’attend, nĂ©anmoins, Ă  un renforcement des flux d’IDE. Ils devraient se situer dans une fourchette de 1 300 Ă  1 500 milliards de dollars pour 2011 et de 1 600 Ă  2 000 milliards de dollars pour 2012, des niveaux encore infĂ©rieurs au pic d’avant crise, en 2007 (2 100 milliards de dollars). Concernant la distribution gĂ©ographique des investissements, les pays en dĂ©veloppement et en transition vers l’économie de marchĂ© se sont confirmĂ©s ĂȘtre des destinations de choix des dĂ©penses en capital. Selon les experts onusiens, sur les 15 principales destinations d’investissement pour la pĂ©riode jusqu’en 2012, neuf relĂšvent de cette catĂ©gorie de pays. La Chine, l’Inde et le BrĂ©sil sont, dĂ©sormais, les trois pays qui sont considĂ©rĂ©s comme offrant le meilleur potentiel d’attractivitĂ©, les Etats-Unis ayant perdu leur deuxiĂšme place au classement. La Russie arrive toujours en cinquiĂšme position. OMC : RĂ©vision Ă  la hausse des prĂ©visions de croissance du commerce L’OMC a revu Ă  la hausse ses prĂ©visions de croissance du commerce pour 2010. Elle s’attend ainsi Ă  une progression sans prĂ©cĂ©dent des Ă©changes mondiaux de 13,5% contre 10% prĂ©vus jusqu’à prĂ©sent. L’organisation relĂšve, toutefois, que cette progression est largement imputable Ă  la chute historique des Ă©changes commerciaux de 2009. Le commerce mondial avait connu une baisse en volume de 12,2%, marquant l’effondrement le plus important depuis la seconde guerre mondiale Ă  cause de la crise et d’une forte contraction de la demande mondiale. MalgrĂ© tout, la forte reprise du commerce amorcĂ©e ces derniers mois est un signal de l’amĂ©lioration Ă©conomique mondiale. Ce rebond donne les moyens de sortir de cette rĂ©cession Ă©conomique et peut aider les gens Ă  retrouver du travail. Compensation : FIN d’annĂ©e tendue Depuis prĂšs de deux mois, les cours des produits pĂ©troliers, en particulier le butane, ont flambĂ©. L’annĂ©e s’est Ă©galement caractĂ©risĂ©e par une augmentation des cours de produits tels que le sucre. ConjuguĂ©e au taux de change Ă©levĂ©, le «cocktail» est loin d’ĂȘtre facile Ă  digĂ©rer. Ainsi, Ă  cĂŽtĂ© des 14 Mrd MAD inscrits dans la loi de finances 2010, la Caisse a Ă©galement eu droit Ă  des transferts d’argent pour faire face aux charges supplĂ©mentaires dues Ă  la flambĂ©e des cours. Le ministĂšre des Finances opĂšre un redĂ©ploiement sur les postes de fonctionnement pour honorer les engagements de la Caisse. La facture pourrait augmenter de 13 Mrd MAD sans pour autant atteindre les niveaux de 2008 (4,6% du PIB). La part de la compensation dans le PIB serait contenue aux environs de 3%. Cette situation et d’autres points dont les scĂ©narios 2011 seront Ă  l’ordre du jour du conseil d’administration de la Caisse prĂ©vu jeudi 23 dĂ©cembre. Le conseil d’administration examinera aussi les rĂ©sultats du contrĂŽle des entreprises bĂ©nĂ©ficiaires des montants de la compensation. ExternalisĂ© depuis novembre 2008 Ă  des cabinets privĂ©s, ce contrĂŽle n’a pas rĂ©vĂ©lĂ© de dysfonctionnement pour l’annĂ©e en cours. Le cabinet Masnaoui Mazars prend en charge la filiĂšre sucriĂšre alors que Fidaroc contrĂŽle le secteur des hydrocarbures. Jusque-lĂ , la dĂ©marche poursuivie dans la rĂ©forme de la compensation, via l’amĂ©lioration de la gouvernance du systĂšme et la refonte de la structure des prix des produits pĂ©troliers, a permis de rĂ©aliser des Ă©conomies importantes. Idem pour la baisse du montant accordĂ© Ă  la compensation du fuel industriel, laquelle pourrait se poursuivre durant les prochaines annĂ©es. 12
  • 13. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - POLITIQUE MONETAIRE BANK AL MAGHRIB : De nouvelles mesures Autre que le maintien du taux directeur Ă  3,25%, plusieurs dĂ©cisions ont Ă©manĂ© du conseil de Bank Al- Maghrib. BAM a, ainsi, statuĂ© sur la mise en place des mesures de relance de la petite et moyenne Ă©pargne, et ce, dĂšs le dĂ©but de 2011. Cela se traduira par «la gĂ©nĂ©ralisation des chĂšques prĂ©-barrĂ©s, le relĂšvement du plafond des comptes sur carnet Ă  400 KMAD (300 KMAD avant) et surtout ils seront enlevĂ©s de l’assiette de calcul de la rĂ©serve monĂ©taire». ConsĂ©quence pour le systĂšme bancaire, l’injection de cash de l’ordre de 3 Ă  4 Mrd MAD. Autre mesure Ă  venir, l’ouverture d’un compte zĂ©ro, sans exiger de mise de fonds de dĂ©part, avec une tolĂ©rance de 6 mois. En parallĂšle, le conseil a, dans le cadre de l’effort de bancarisation, fixĂ© un objectif aux banques de bancariser les 2/3 de la population dans les 3 annĂ©es Ă  venir, en dĂ©pit de certaines rĂ©ticences. Pour ce faire, Jouahri leur propose de poursuivre leurs efforts de diversification de produits (mobile banking 
) et de communication. Pour ce qui est de l’accompagnement de TPE et PME, le conseil a demandĂ© aux banques de faire une Ă©valuation de toute l’action menĂ©e en faveur de ces entreprises depuis 2007. A ce titre, une rencontre rĂ©gionalisĂ©e pour ces entreprises est envisageable Ă  l’image de celle de 2007. Le conseil de BAM se mobilise Ă©galement avec les banques pour Casablanca Finance City (CFC). Pour les autoritĂ©s monĂ©taires, deux chantiers doivent ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©s. Le premier a trait au financement «le financement par le marché». Les institutions qui vont s’y installer sont des grosses capitalisations qui vont apporter toute l’innovation financiĂšre et tous les produits dont elles disposent. Il est donc nĂ©cessaire que nos banques et notre place soient prĂ©parĂ©es Ă  supporter la concurrence et surtout la comparaison. Le secteur bancaire doit, Ă  son tour, y apporter sa contribution notamment via une prĂ©sence sur place ou encore une coordination entre les acteurs bancaires et financiers pour apporter une solution Ă  l’objectif de dĂ©veloppement Ă©conomique et social dans cette dĂ©clinaison territoriale. Banque Mondiale : Un financement de 4,8 Mrd MAD pour le Maroc La Banque Mondiale a mis en Ă©vidence les nouvelles lignes directives du Cadre de Partenariat stratĂ©gique (CPS) pour la pĂ©riode 2010-2013. Le partenariat en question sera financĂ© Ă  hauteur de 600 millions de dollars (4,8 Mrd MAD) par an, soit le double du financement annuel accordĂ© au Maroc dans le cadre de la prĂ©cĂ©dente stratĂ©gie de coopĂ©ration (CAS 20065-2009). Le CPS s’articule autour de trois axes majeurs. Le premier est relatif Ă  la croissance, la compĂ©titivitĂ© et l’emploi. A ce titre, l’objectif de la banque est d’aider le Maroc Ă  crĂ©er un plus grand nombre d’emplois et de meilleure qualitĂ©, par le biais d’un ensemble intĂ©grĂ© d’interventions politiques visant l’accroissement des investissements et une croissance accĂ©lĂ©rĂ©e dans les secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e. Pour le deuxiĂšme volet, l’accent sera mis sur la prestation de services aux citoyens. Dans ce cadre, les principaux instruments d’interventions de la Banque Mondiale restent une combinaison de services et de conseils et de prĂȘts Ă  l’appui de la rĂ©forme de l’administration publique (PARL). A cet effet, la banque continuera, Ă©galement, d’apporter son soutien Ă  l’INDH, dans le cadre de la deuxiĂšme phase d’’éxĂ©cution du projet, qui s’étalera sur la pĂ©riode 2011-2015. Elle prĂ©voit, aussi, de s’impliquer dans l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des soins de santĂ© et dans un accĂšs plus Ă©quilibrĂ© Ă  ceux-ci. Le troisiĂšme volet couvre le dĂ©veloppement durable dans un contexte de changement climatique. A cet effet, des prĂȘts d’investissement et des lignes de crĂ©dit seront mis en place pour promouvoir l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, ainsi que l’investissement dans des sources d’énergie Ă  faible intensitĂ© de carbone. 13
  • 14. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - FMI : RĂ©silience de l’économie marocaine Le FMI demande Ă  ce que sur le budget, l’Etat marocain soutienne l’investissement public. Tant il est vrai que l’expansion rapide au crĂ©dit ces derniĂšres annĂ©es fait craindre au FMI de voir les crĂ©ances en souffrance augmenter de façon significative. Pourtant, l’expansion du crĂ©dit est tombĂ©e en moyenne de 23% par an entre 2006 et 2008, Ă  12% environ 2009. ParallĂšlement, la part des crĂ©ances en souffrance a fortement diminuĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es. Par ailleurs, les analystes suggĂšrent que le taux de change actuel soit globalement en ligne avec les paramĂštres Ă©conomiques fondamentaux. D’autant plus que l’évolution du solde extĂ©rieur courant ainsi que des indicateurs fondĂ©s sur les prix laissent entrevoir une lĂ©gĂšre apprĂ©ciation du taux de change rĂ©el en 2009. Cependant, selon le FMI, des efforts considĂ©rables s’imposent pour diversifier l’économie et la rendre moins dĂ©pendante de l’agriculture, amĂ©liorer la productivitĂ©, le climat des affaires, etc La croissance hors agriculture, a Ă©tĂ© de l’ordre de 2,3% et selon les projections, la croissance globale devrait s’élever Ă  4% en 2010. Pour sa part, l’inflation est l’une des plus faibles de la rĂ©gion tandis que la politique budgĂ©taire a Ă©tĂ© expansionniste et le taux de change effectif est restĂ© proche de son niveau d’équilibre. Concours Ă  l’économie : Poursuite de la tendance haussiĂšre Selon les statistiques monĂ©taires du mois d’avril de Bank Al Maghrib, les concours Ă  l’économie ont progressĂ© de 2% comparativement Ă  fin 2009 pour s’établir Ă  597,2 Mrd MAD. Cet accroissement est, notamment, le fruit de la hausse de 3,4% Ă  533,7 Mrd MAD des crĂ©dits accordĂ©s aux entreprises et aux particuliers. Dans le dĂ©tail, la Banque Centrale signale dans son rapport que l’ensemble des catĂ©gories des crĂ©dits a connu une hausse au terme des quatre premiers mois de l’annĂ©e en cours. En effet, les crĂ©dits Ă  la consommation se sont bonifiĂ©s de 3,2% tandis que les prĂȘts Ă  l’équipement et de trĂ©sorerie se sont accrus de 2,7% et de 0,2% respectivement. Toutefois, l’engouement le plus marquant du dĂ©but de l’annĂ©e 2010 Ă©tait relatif aux crĂ©dits immobiliers dont l’encours s’est apprĂ©ciĂ© de 4% pour s’établir Ă  179,3 Mrd MAD. Cependant, cette Ă©volution positive des indicateurs d’activitĂ© des banques a Ă©tĂ© entravĂ©e par l’alourdissement de 1,8% de l’encours des crĂ©ances en souffrance des banques marocaines. Ce dernier s’est Ă©tabli, en effet, Ă  31,6 Mrd MAD Ă  fin avril 2010. Bank Al Maghirb : Maintien du taux directeur Ă  3,25% Selon Bank Al Maghrib, le redressement des activitĂ©s non agricoles devrait se confirmer Ă  condition que, sur le plan international, la dĂ©tĂ©rioration rĂ©cente de la situation financiĂšre ne se propage pas Ă  la sphĂšre rĂ©elle. Dans ce contexte, les experts de BAM estiment que le PIB devrait progresser Ă  un rythme infĂ©rieur Ă  celui enregistrĂ© en 2009, soit entre 3% et 4%. En cause, la contraction prĂ©visible de la production agricole par rapport au niveau exceptionnel connu en 2009. Pour la Banque Centrale, la hausse prĂ©visionnelle de l’inflation devrait se hisser Ă  1,7% en moyenne sur l’horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l’annĂ©e 2010, elle devrait s’élever en moyenne Ă  1,2% comparativement Ă  1% dans le rapport de la politique monĂ©taire de mars 2010. Au troisiĂšme trimestre 2011, elle devrait se situer Ă  environ 2%. Dans ce contexte, les risques d’inflation restent, lĂ©gĂšrement, orientĂ©s Ă  la hausse en rapport avec les perspectives d’évolution des prix Ă  l’importation et du crĂ©dit bancaire. A cet effet, Bank Al Maghrib dĂ©cide de maintenir le taux directeur Ă  3,25%. 14
  • 15. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - COMMERCE EXTERIEUR Commerce extĂ©rieur : La facture pĂ©troliĂšre se hisse Ă  22,1 Mrd MAD Selon l’office des changes, les exportations de biens ont marquĂ©, Ă  fin novembre 2010, un rythme de croissance plus soutenu par rapport aux importations. En effet, elles ont crĂ» de 26,6% alors que les achats Ă  l’extĂ©rieur ont progressĂ© de 12,7%. Cette embellie est due pour l’essentiel aux performances des phosphates et dĂ©rivĂ©s qui ont rebondi de 88% Ă  32,1 Mrd MAD. Hors phosphates et dĂ©rivĂ©s, les exportations ont augmentĂ© de 14,6% Ă  prĂšs de 100 Mrd MAD. Pour leur part, les importations, hors pĂ©trole, ont augmentĂ© de 10,2% Ă  prĂšs de 247,7 Mrd MAD contre 224,7 Mrd MAD Ă  fin novembre 2009. Quant Ă  la facture pĂ©troliĂšre, elle s’est Ă©levĂ©e Ă  22,1 Mrd MAD contre 14,6 Mrd MAD au terme des 11 premiers mois de 2009. A cet effet, le dĂ©ficit commercial s’est encore creusĂ© Ă  137,7 Mrd MAD en raison, particuliĂšrement, du poids de la facture pĂ©troliĂšre ainsi que les importations des demi-produits notamment, les achats des composants Ă©lectroniques, de produits chimiques, des matiĂšres plastiques, de cuivre, de fer et d’acier. Les donnĂ©es de l’Office des changes font aussi Ă©tat d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE, dĂ©gageant une amĂ©lioration de prĂšs de 3,5 Mrd MAD d’une pĂ©riode Ă  l’autre. Leur montant global a atteint 49,5 Mrd MAD contre 46 Mrd MAD Ă  fin novembre 2009. De leur cĂŽtĂ©, les investissements extĂ©rieurs et prĂȘts Ă©trangers confirment le lĂ©ger redressement des recettes dĂ©jĂ  observĂ© Ă  fin octobre dernier aprĂšs un recul durant tous les autres mois de l’annĂ©e. Ces recettes ont enregistrĂ© une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Au total, 25,4 Mrd MAD ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s comme recettes au lieu de 48,3 Mrd MAD. NĂ©anmoins, les dĂ©penses ont explosĂ© de 87% pour atteindre prĂšs de 23,3 Mrd MAD contre 12,4 Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009. Cette aggravation s’explique, en particulier, par la hausse des dĂ©penses au titre des cessions d’investissements Ă©trangers dont le montant a grimpĂ© Ă  21,4 Mrd MAD. Ceci, en dĂ©pit du faible niveau des remboursements des prĂȘts privĂ©s dont le montant a atteint 628,6 MMAD. Echanges extĂ©rieurs : Les exportations se distinguent Pour le 5Ăšme mois consĂ©cutif, la hausse des exportations dĂ©passe celle des importations. En effet, Ă  fin octobre dernier, les exportations des biens ont augmentĂ© de 26,8% en glissement annuel Ă  plus de 121 Mrd MAD contre 95,4 Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009. Toutefois, les importations, en progression de 13,3%, pĂšsent toujours sur le dĂ©ficit commercial. MĂȘme en gagnant 5,2 points ce dernier reste encore Ă  moins de 50%. A elle seule, la facture Ă©nergĂ©tique s’est aggravĂ©e de 58,4% Ă  20,6 Mrd MAD contre 13 Mrd MAD Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Hors pĂ©trole, les achats Ă  l’extĂ©rieur ont marquĂ© une croissance de 10,4% Ă  224,6 Mrd MAD au lieu de 203,4 Mrd MAD. Hors phosphates et dĂ©rivĂ©s, les exportations ont progressĂ© de 15% totalisant un montant de 91,7 Mrd MAD contre 79,7 Mrd MAD. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires des Ă©changes extĂ©rieurs font Ă©tat de l’amĂ©lioration de la majoritĂ© des secteurs suivis par le ComitĂ© de veille stratĂ©gique. Il en est ainsi de l’activitĂ© automobile dont les exportations ont augmentĂ© de 39,5% et celles du secteur Ă©lectronique de 22,6%. Pour leur part, les produits de la mer, articles de bonneterie et l’aĂ©ronautique ont amĂ©liorĂ© leurs expĂ©ditions, respectivement de 6,7% ; 2,6% et 2,2%. Par ailleurs, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont progressĂ© respectivement de 6,3% et de 7,7%. Les transferts de fonds effectuĂ©s par le MRE ont affichĂ© une amĂ©lioration de plus de 3,2 Mrd MAD passant de 41,9 Mrd MAD Ă  45,1 Mrd MAD. Quant aux recettes de voyages, la progression s’est traduite par un mieux de 2,7 Mrd MAD. Au total, les recettes ont atteint 47 Mrd MAD au lieu de 44,3 Mrd MAD Ă  fin octobre 2009. Etant donnĂ©, la hausse des dĂ©penses qui s’est situĂ©e Ă  17, 3%, le solde dĂ©gagĂ© s’est Ă©tabli Ă  prĂšs de 38,9 Mrd MAD contre 37,3 Mrd MAD, soit une amĂ©lioration de 4,2%. 15
  • 16. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Commerce extĂ©rieur : Un taux de couverture de l’ordre de 74,6% Selon l’Office des changes, sur la pĂ©riode de janvier Ă  octobre, le taux de couverture des importations par les exportations s’est amĂ©liorĂ© de plus de 1,9% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente pour se hisser Ă  74,6%. Dans le dĂ©tail, les exportations de phosphates se sont envolĂ©es de 87,2% pour atteindre 29,3 Mrd MAD. Au total, les exportations du Maroc ont progressĂ© de 17% Ă  208 Mrd MAD. Du cĂŽtĂ© des importations, l’accroissement s’est limitĂ© Ă  14%. Ainsi leur volume s’est Ă©tabli Ă  279 Mrd MAD dont la grande majoritĂ© a concernĂ© les achats de biens, en particulier, le pĂ©trole dont l’importation s’est accrue de 26% Ă  20 Mrd MAD. Pour leur part, les recettes touristiques se sont apprĂ©ciĂ©es de 6,6% par rapport Ă  fin octobre 2009, pour se hisser Ă  47,2 Mrd MAD. Dans cette lignĂ©e, elles sont restĂ©es supĂ©rieures Ă  6,7% comparĂ©es Ă  la moyenne des 10 premiers mois des annĂ©es 2005 Ă  2009. De son cĂŽtĂ©, la contribution des MRE s’est apprĂ©ciĂ©e de 7,7% pour s’élever Ă  45 Mrd MAD contre 42 Mrd MAD Ă  fin octobre 2009. Par ailleurs, Le montant des IDE s’est amĂ©liorĂ© de 1,7% pour s’établir Ă  24 Mrd MAD, soit une manne supplĂ©mentaire de 402 MMAD. Toutefois, comparĂ©es Ă  la moyenne des dix premiers mois des annĂ©es 2005 Ă  2009, ces recettes ont baissĂ© de 7,5%. Toutefois, les avoirs extĂ©rieurs nets se dĂ©lestent de 2,2% Ă  188 Mrd MAD. Ce repli est imputable aux avoirs extĂ©rieurs nets des autres institutions de dĂ©pĂŽt. Ceux de Bank Al-Maghrib se sont au contraire bien comportĂ©s. MĂ©taux prĂ©cieux : Une stabilisation des cours est attendue Les professionnels du secteur des mĂ©taux prĂ©cieux tablent sur une stabilisation du cours de l’or pendant les douze mois Ă  venir. Selon les banquiers, courtiers et compagnies miniĂšres participant Ă  la confĂ©rence organisĂ©e par le marchĂ© londonien LBMA, l’once d’or devrait atteindre dans un an un prix de 1 400 dollars. Face Ă  l’incertitude entourant la soliditĂ© de la reprise Ă©conomique, notamment aux Etats-Unis et Ă  la volatilitĂ© des marchĂ©s d’actions et d’obligations, l’or jaune joue plus que jamais son rĂŽle de valeur refuge. Le mĂ©tal jaune entraĂźne dans son sillage l’argent ainsi que d’autres mĂ©taux prĂ©cieux, comme le platine et le palladium. POLITIQUE MONETAIRE CrĂ©ances sur l’économie : Un repli de -0,7% Au terme du mois de juillet, la masse monĂ©taire s’est Ă©tablie Ă  882,78 MMAD, en croissance de 0,3% sur un mois et de 6,3% sur une annĂ©e. Quant aux crĂ©ances sur l’économie, elles se sont situĂ©es Ă  703,32 MMAD, en recul de 0,7% sur un mois. Cette Ă©volution est liĂ©e Ă  un repli de -4,5% des crĂ©ances diverses sur la clientĂšle et Ă  un retrait de -3,1% des comptes dĂ©biteurs et des crĂ©dits de trĂ©sorerie. A contrario, les crĂ©dits Ă  l’équipement ont progressĂ© de 3,6%, au terme de juillet 2010 tandis que les crĂ©dits immobiliers et Ă  la consommation ne se sont crĂ»s que de 0,9% et de 0,6% respectivement. Les crĂ©ances en souffrances, quant Ă  elles, ont augmentĂ©, sur un mois, de 2,5% Ă  32,40 MMAD. Bank Al Maghrib : Maintien du taux directeur Ă  3,25% Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa rĂ©union trimestrielle mardi 21 septembre, a finalement optĂ© pour le maintien du taux directeur au niveau actuel de 3,25%. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ©, en partie, motivĂ©e par une stabilitĂ© des prix des matiĂšres premiĂšres. En effet, selon la Banque Centrale, l’inflation est restĂ©e modĂ©rĂ©e, du fait de l’absence de pressions significatives Ă©manant de la demande interne et du niveau bas de l’inflation chez les principaux partenaires extĂ©rieurs. Celle-ci est revenue, en glissement annuel, de 1,1% en juillet Ă  0,6% en aoĂ»t. En revanche, l’inflation sous-jacente, qui reflĂšte la tendance fondamentale des prix, s’est stabilisĂ©e autour de 0,4% au cours des quatre derniers mois aprĂšs s’ĂȘtre Ă©tablie Ă  0% depuis la fin de 2009. 16
  • 17. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - TELECOMMUNICATIONS TĂ©lĂ©communications : Stagnation du pars fixe et Internet ADSL Selon l’ANRT, le taux de pĂ©nĂ©tration sur le segment mobile a atteint, Ă  fin septembre 2010, 97%, soit 30,5 millions d’abonnĂ©s pour 31,4 millions d’habitants. Sur ce marchĂ©, Maroc Telecom se positionne en tĂȘte de liste avec plus de 16,7 millions de clients, suivi de MĂ©ditel avec prĂšs de 10,7 millions et Inwi qui a rĂ©ussi Ă  capter 3 millions d’abonnĂ©s. Sur le marchĂ© de l’Internet, l’ADSL reste stagnant en nombre de lignes depuis deux ans. Cette offre attire 29,29% des 1,65 million d’internautes. Pour sa part, le parc Internet 3G reste trĂšs dynamique avec presque 150 000 clients nets par rapport Ă  juin 2010. Il porte sur 70,53% de part de marchĂ© pour plus de 1,16 million de clients oĂč l’offre Maroc Telecom progresse au dĂ©triment d’Inwi et de MĂ©ditel. Par ailleurs, le marchĂ© du fixe, dont le parc global est de 3,7 millions de clients, ne connaĂźt, non plus, de rĂ©volution. Il reste stable avec une trĂšs lĂ©gĂšre croissance du parc Bayn d’Inwi (66,49% de part de marchĂ©) devant Maroc Telecom (33,12%) et MĂ©ditel (0,39%). A ce niveau, on note le maintien d’une position Ă©minente de l’opĂ©rateur historique sur le fixe entreprise (94,16%) contre 3,66% pour MĂ©ditel et 2,18% pour Inwi. TĂ©lĂ©coms : Une vraie bataille se prĂ©pare entre les diffĂ©rents opĂ©rateurs Le Maroc est le pays ou l’on tĂ©lĂ©phone le moins. Mais les dĂ©penses en tĂ©lĂ©communications y sont les plus Ă©levĂ©es. En effet, le pays affiche une moyenne de 52 minutes consommĂ©es par mois par client contre 284 minutes pour les pays Ă©mergents, en moyenne. Cette particularitĂ© du marchĂ© des tĂ©lĂ©coms marocain tient Ă  la chertĂ© des tarifs de communications. La minute est facturĂ©e en moyenne Ă  2 MAD, bien loin des 0,8 MAD pratiquĂ©s en moyenne au niveau international. Il reste que dans la configuration actuelle du marchĂ© national, les sources de croissance futures sont intimement liĂ©es Ă  une baisse des tarifs. L’agence nationale des tĂ©lĂ©communications (ANRT) n’a pas manquĂ© de le rappeler dans sa derniĂšre note d’orientation 2010-2013. Elle a Ă©galement imposĂ© de nouveaux tarifs de terminaison mobile que les opĂ©rateurs doivent respecter avant cette Ă©chĂ©ance. Il s’agit des frais facturĂ©s par l’opĂ©rateur de l’abonnĂ© appelĂ© Ă  celui du client qui Ă©met l’appel. Maroc tĂ©lĂ©com et MĂ©ditel devront baisser leurs tarifs de 65% et 70% pour Wana. Le tarif d’interconnexion sera ainsi ramenĂ© Ă  0,40 MAD pour l’ensemble des opĂ©rateurs. En attendant que les opĂ©rateurs s’alignent sur les mĂȘmes tarifs, MĂ©ditelecom payera dĂ©sormais 0,80 MAD au titre des frais d’interconnexion Ă  IAM contre 1,15 avant juillet. Cela permettra Ă©galement de rĂ©duire le coĂ»t de la communication supportĂ© par le client. Maroc Telecom : Cession dĂ©finitive de 51% de Gabon Telecom Ă  Maroc Telecom L’Etat gabonais et Maroc Telecom ont signĂ©, le 23 dĂ©cembre Ă  Libreville, un accord qui clĂŽt dĂ©finitivement le processus de privatisation de Gabon Telecom et sa filiale de tĂ©lĂ©phonie mobile, Libertis. Au titre des engagements pris dans le mĂ©morandum d’entente, il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  la restructuration financiĂšre de Gabon Telecom. Dans ce contexte, l’acquisition de la majoritĂ© du capital de Gabon Telecom aura coĂ»tĂ© 61 millions d’euros, soit prĂšs de 679 MMAD. Croissance soutenue sur toutes les activitĂ©s Au cours des neuf premiers mois de l’annĂ©e, Maroc Telecom rĂ©alise un chiffre d’affaires consolidĂ© de 23,7 Mrd MAD, soit une hausse de prĂšs de 6% par rapport Ă  2009. Cette performance s’explique par la bonne tenue de son marchĂ© domestique et par la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique. Dans le dĂ©tail, IAM draine pour le seul troisiĂšme trimestre 2010, des revenus Ă©quivalents Ă  8,2 Mrd MAD en progression de 5% par rapport au Snd trimestre. Dans ce sillage, la base clients du groupe culmine Ă  25,1 millions Ă  fin septembre en hausse de plus de 17%. Elle est principalement portĂ©e par une croissance du parc des filiales en Afrique, qui s’est Ă©tabli Ă  prĂšs de 6,3 millions de clients mobiles, en hausse de prĂšs de 58% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2009. 17
  • 18. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - L’activitĂ© du mobile au Maroc, qui progresse de 10%, a Ă©galement contribuĂ© Ă  l’augmentation de la base client du groupe. CĂŽtĂ© exploitation, l’Ebitda, Ă  fin septembre, s’élĂšve Ă  prĂšs de 14 Mrd MAD, soit plus 5,1% comparativement Ă  2009. De fait, l’opĂ©rateur maintient une marge toujours Ă©levĂ©e, Ă  59%, et ce «grĂące Ă  la hausse des revenus et Ă  la poursuite de l’optimisation des coĂ»ts au Maroc et dans les filiales». L’Ebit ressort, quant Ă  lui, Ă  10,5 Mrd MAD en progression de 3,5%. Dans la foulĂ©e, la marge sur rĂ©sultat opĂ©rationnel demeure, Ă©galement, Ă©levĂ©e Ă  44,3%, en dĂ©pit de «la hausse des amortissements consĂ©cutive Ă  la poursuite du programme d’investissements». En consolidĂ©, le rĂ©sultat opĂ©rationnel du 3Ăšme atteint 3,8 Mrd MAD, en hausse de 6,6% par rapport Ă  2009. Par consĂ©quent, la marge opĂ©rationnelle sur une base comparable marque une amĂ©lioration de 1,1 point, Ă  46,6%. Par filiale, le Maroc, qui reste le moteur de croissance du groupe, gĂ©nĂšre un chiffre d’affaires net de 19,6 Mrd MAD, en lĂ©gĂšre progression de 2%. Une Ă©volution attribuable, en grande partie, au bon comportement de l’activitĂ© mobile qui draine un CA de 14,7 Mrd MAD (+5,2% par rapport Ă  2009) sous l’effet de la progression du parc, du maintien de l’Arpu Ă  un niveau Ă©levĂ© (95 DH) et de l’augmentation du revenu entrant international. Au volet opĂ©rationnel, le rĂ©sultat, en progression de 1%, a atteint 9,6 Mrd MAD, «en partie Ă  l’optimisation du prix d’achat des terminaux et Ă  la baisse du prix des liaisons louĂ©es par le fixe de Maroc Telecom au rĂ©seau mobile». Le Burkina Faso, qui est le Snd contributeur de la croissance du groupe en termes de chiffre d’affaires avec 1,4 Mrd MAD, rĂ©alise une progression de 9% de ses revenus et ce «en dĂ©pit d’un contexte fortement concurrentiel». Tendance plus accentuĂ©e pour le rĂ©sultat opĂ©rationnel, qui a bondi de 49% Ă  360 MMAD, par rapport Ă  fin septembre 2009. Cette rĂ©alisation incombe «à la croissance des revenus et Ă  une constante optimisation de la structure de coĂ»ts de l’entreprise». Au Mali, derniĂšre acquisition du groupe, l’ensemble des activitĂ©s gĂ©nĂšrent un chiffre d’affaires net de 1,1 Mrd MAD, plus 25% sur une base comparable, et un rĂ©sultat opĂ©rationnel de 144 MMAD. «Sur le seul 3Ăšme trimestre, le chiffre d’affaires progresse de 40% sur une base comparable, reflĂ©tant le dynamisme insufflĂ© depuis l’acquisition en aoĂ»t 2009», selon le management d’IAM. En Mauritanie, l’activitĂ© de Maroc Telecom s’apprĂ©cie de 7% pour s’établir Ă  894 MMAD, suite Ă  une politique promotionnelle intense et Ă  la hausse du trafic international entrant et sortant. Dans la foulĂ©e, le rĂ©sultat opĂ©rationnel ressort Ă  284 MMAD, mais baisse de 4,7%, dans un contexte fortement concurrentiel. CĂŽtĂ© perspectives, Maroc Telecom ambitionne une lĂ©gĂšre progression du chiffre d’affaire consolidĂ© tout en maintenant une rentabilitĂ© Ă©levĂ©e. Signature de la 4Ăšme tranche PACTE Maroc Telecom vient de signer avec l’ANRT une convention portant sur la 4Ăšme et derniĂšre tranche de Pacte (Programme d’accĂšs aux tĂ©lĂ©coms) qui permettra de couvrir 1 573 localitĂ©s. Cette tranche fait partie d’un programme englobant 7 338 communes rurales parmi les plus difficiles d’accĂšs, pour un investissement global estimĂ© Ă  2,8 Mrd MAD. Il est Ă  noter que 5 765 d’entre elles auront Ă©tĂ© Ă©quipĂ©es par Maroc Telecom entre 2008 et fin 2010. Nouvelle orientation stratĂ©gique pour le secteur Le conseil d’administration de l’ANRT a validĂ© la nouvelle note d’orientation du secteur pour la pĂ©riode 2010-2013 dont l’objectif est de favoriser le dĂ©veloppement de l’accĂšs Ă  la tĂ©lĂ©phonie et internet en poussant Ă  une concurrence plus accrue dont le but recherchĂ© est la baisse des prix. Les objectifs quantitatifs fixĂ©s sont d’atteindre 39,3 Mrd MAD de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre ans, d’atteindre entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnĂ©s contre 31 millions environ Ă  fin 2009, soit une hausse de 16%. De plus, il est prĂ©vu le passage Ă  la norme de 4Ăšme gĂ©nĂ©ration de tĂ©lĂ©phonie mobile qui permettra au tĂ©lĂ©phone mobile d’atteindre des dĂ©bits rĂ©els pour le consommateur dĂ©passant 1Mo/s. Un nouvel opĂ©rateur, pourrait s’ajouter aux trois opĂ©rateurs globaux, disposant d’une licence de tĂ©lĂ©phonie fixe nouvelle gĂ©nĂ©ration uniquement. 18
  • 19. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - DĂ©cision d’une asymĂ©trie tarifaire L'ANRT vient d'adopter une dĂ©cision majeure d'asymĂ©trie tarifaire qui rentrera en vigueur dĂšs le 1er juillet 2010. En effet, MĂ©ditel payera moins Ă  Maroc Telecom lorsque l'un de ses clients passera un appel vers un abonnĂ© de l'opĂ©rateur historique. Pour rappel, chacun des deux opĂ©rateurs prĂ©lĂšve 1,15 MAD sur les coĂ»ts de communication entrant sur son rĂ©seau. De ce fait, l'asymĂ©trie tarifaire accordĂ©e Ă  MĂ©ditel devrait ĂȘtre rĂ©percutĂ©e sur le prix final appliquĂ© au consommateur et va permettre Ă  MĂ©ditel d'avoir une plus grande marge de manƓuvre financiĂšre. Lancement de Mobicash Maroc Telecom propose, dĂ©sormais, un service de transfert d’argent et de paiement par tĂ©lĂ©phone mobile « Mobicash ». L’objectif de cette offre est de favoriser, Ă  la clientĂšle, l’accĂšs aux principales transactions financiĂšres et commerciales via un tĂ©lĂ©phone mobile. De ce fait, l’opĂ©ration de tĂ©lĂ©communication s’est entourĂ©e d’Attijariwafa bank et de la Banque Populaire. Selon l’opĂ©rateur tĂ©lĂ©coms, le cƓur cible de cette nouvelle offre est constituĂ©e, principalement, des personnes Ă  faibles revenus et des clients non bancarisĂ©s. Il s’agit, notamment, d’appuyer l’effort de bancarisation de la population. ConcrĂštement, l’utilisation de ce service nĂ©cessite l’ouverture d’un compte Mobicash Ă  20 DH. AprĂšs activation du compte, l’usager bĂ©nĂ©ficie d’un certain nombre de prestations. Pour le moment, ils se limitent au dĂ©pĂŽt, au retrait et au transfert national d’argent. L’opĂ©ration de dĂ©pĂŽt est gratuite. Quant au retrait et au transfert d’argent, les frais exigĂ©s varient entre 5 et 30 DH. A noter que le montant des retraits est plafonnĂ© Ă  5 000 DH contre 3 000 DH pour le transfert national. Selon le management de Maroc Telecom, le transfert d’argent sera Ă©largi prochainement Ă  l’international. Il concernera, dans un premier temps, la Belgique et la France. Suivront l’Italie et l’Espagne. En outre, l’offre Mobicash permettra, notamment, le paiement des achats auprĂšs de prestataires agrĂ©Ă©s et Ă©galement le rĂšglement des factures Maroc Telecom Ă  partir du tĂ©lĂ©phone mobile. L’Etat se dĂ©sengage d’une partie du capital L’Etat va procĂ©der Ă  la cession en Bourse d'une partie de sa participation dans Maroc Telecom. L'opĂ©ration, qui porte sur un maximum de 8% du capital de l'opĂ©rateur historique, est officiellement mise sur les rails. En effet, le ministĂšre des Finances a lancĂ© un appel d'offres pour les banques d'affaires aussi bien marocaines qu'Ă©trangĂšres portant sur la sĂ©lection du conseiller arrangeur de l'opĂ©ration. L'ouverture des plis est prĂ©vue le 6 aoĂ»t. Distinction de Wana Corporate dans les segments Fixe et Internet Au 31 mars 2010, le parc des abonnĂ©s mobile a atteint 27 045 951 soit une croissance de 6,86% sur les trois premiers mois de l’annĂ©e 2010. En termes de part de marchĂ©, l’opĂ©rateur historique dĂ©tient 57,60% du parc mobile suivi de MeditĂ©l avec 37,63% et Wana Corporate avec 4,77%. Pour sa part, le parc global d’abonnĂ©s au fixe a atteint 3 444 6585 (contre 3 516 281 abonnĂ©s Ă  fin dĂ©cembre 2009) dont 2 193 863 en mobilitĂ© restreinte. A cet effet, le parc de la tĂ©lĂ©phonie fixe a connu une baisse trimestrielle de -2,04% Ă  la fin du premier trimestre 2010 contre une croissance de 3,60% rĂ©alisĂ© en dĂ©cembre dernier. En termes de part de marchĂ©, l’opĂ©rateur Wana Corporate dĂ©tient 63,89% du parc fixe suivi d’IAM avec 35,78% et MeditĂ©l avec 0,33%. Au final, le parc total Internet a atteint 1 362 017 abonnĂ©s contre 1 186 923 Ă  fin dĂ©cembre dernier, en enregistrant une augmentation de 14,75% au cours du premier trimestre 2010 et de 63,22% par rapport Ă  mars 2009. En termes de part de marchĂ©, IAM dĂ©tient 53,80% du parc Internet suivi de Wana Corporate avec 31,36% et de MeditĂ©l avec 14,64%. 19
  • 20. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - France TĂ©lĂ©com : Acquisition de 40% du capital de MĂ©ditel Fipar-Holding (groupe CDG), FinanceCom et France TĂ©lĂ©com ont signĂ© un protocole d’accord visant l’acquisition par France TĂ©lĂ©com de 40% du capital et des droits de vote de MĂ©di TĂ©lĂ©com. France TĂ©lĂ©com consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intĂ©gration globale Ă  partir de l’exercice 2015. A travers ce partenariat, France TĂ©lĂ©com entend contribuer au dĂ©veloppement stratĂ©gique de MĂ©di TĂ©lĂ©com dans les segments sensibles Ă  la valeur, notamment dans les activitĂ©s mobile voix, mobile donnĂ©es, de contenus, et pour le marchĂ© Entreprises. La transaction porte sur un montant de 640 millions d’euros pour 40% du capital et des droits de vote de MĂ©di TĂ©lĂ©com, correspondant Ă  une valeur d’entreprise de 2 140 millions d’euros. A la date de la transaction, France TĂ©lĂ©com reprendra aussi 40% des comptes d’actionnaires de MĂ©di TĂ©lĂ©com soit environ 78 millions d’euros. La transaction entraĂźnera une crĂ©ation de valeur pour l’ensemble des actionnaires de MĂ©di TĂ©lĂ©com, qui percevront la totalitĂ© de son cash flow disponible sous forme de dividende. Elle sera relutive pour France TĂ©lĂ©com dĂšs 2011 en termes de cash flow par action et de bĂ©nĂ©fice par action. Par ailleurs, les groupes CDG, FinanceCom et France TĂ©lĂ©com sont convenus d’introduire MĂ©di TĂ©lĂ©com Ă  la Bourse des Valeurs de Casablanca Ă  court-moyen terme. La signature de la documentation finale et la rĂ©alisation de la transaction sont attendues pour fin 2010. La rĂ©alisation de la transaction reste, par ailleurs, conditionnelle Ă  l’approbation prĂ©alable par l’ANRT. PETROLE & GAZ OPEP : RĂ©vision Ă  la hausse des prĂ©visions de la demande mondiale de brut Dans son rapport d’octobre, l’OPEP a rĂ©visĂ© en lĂ©gĂšre hausse sa prĂ©vision de la demande mondiale de brut pour 2010. Dans ce sens, l’organisme table, dĂ©sormais, sur une hausse de 1,3% et a laissĂ© inchangĂ©s ses pronostics pour 2011. Dans ce contexte, le cartel souligne que l’économie mondiale continue de soutenir la consommation de pĂ©trole malgrĂ© quelques revers et turbulences. ComparĂ© Ă  2009, l’OPEP s’attend Ă  une croissance de 1,3% ou 1,13 millions de baril par jour (mbj) sur l’ensemble de 2010. Il mise, auparavant, sur une hausse de 1,2% ou 1,05 mbj. Ce relĂšvement est motivĂ© par une croissance plus forte que prĂ©vu au premier semestre de cette annĂ©e, soutenue par les programmes de relance Ă©conomique. Pour 2011, la demande mondiale devrait progresser de 1,2% Ă  86,64 mbj. PĂ©trole : Un lĂ©ger recul de la demande est attendu Ă  fin 2010 L’OPEP table sur un lĂ©ger recul de la demande mondiale de pĂ©trole brut au second semestre, avec le dĂ©clin des mesures de relance Ă©conomique. En outre, le cartel confirme sa prĂ©cision de stabilitĂ© pour 2011. En effet, dans son rapport de septembre, l’organisme affirme que la demande mondiale de brut en 2010 reste, largement, inchangĂ©e Ă  un million de baril par jour (mbj) et a Ă©tĂ© plus forte que prĂ©vu au 1er semestre, suite aux mesures de relance dans les grands pays consommateurs. Avec le dĂ©clin de ces mesures, la demande devrait reculer au second semestre. Pour l’ensemble de l’annĂ©e 2010, l’OPEP table, toujours, sur une demande mondiale de 85,8 mbj, comme lors de ses prĂ©cĂ©dentes prĂ©visions. Ce montant devrait passet Ă  86,6 mbj en 2011. Ralentissement sensible de la croissance de la demande en 2011 Selon l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de la demande mondiale de pĂ©trole devrait ralentir sensiblement en 2011. L’organisme prĂ©voit un marchĂ© de l’or noir relativement stable pour l’annĂ©e prochaine. Dans ce contexte, la consommation de pĂ©trole devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mbj) en 2011 (soit +1,6%), contre +1,8 mbj cette annĂ©e. Elle devrait atteindre, Ă  cet effet, 87,8 mbj. Ce ralentissement s’explique par une amĂ©lioration de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les pays dĂ©veloppĂ©s de l’OCDE ainsi que par le retrait des plans de relance Ă©conomique dans les pays non membres de l’OCDE. A ce niveau, l’ensemble de la croissance viendrait, comme cette annĂ©e, des pays Ă©mergents d’Asie, du Moyen-Orient et d’AmĂ©rique latine. 20
  • 21. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Lancement du projet de la deuxiĂšme raffinerie Selon le responsable de la direction des combustibles et des carburants au ministĂšre de l’Energie, le projet de la raffinerie de pĂ©trole, d’une capacitĂ© de 10 millions de tonnes/an devrait entrer en chantier en 2010 et les nĂ©gociations avec des investisseurs Ă©trangers sont en cours. EvoquĂ©e pour la premiĂšre fois au lendemain de l’incendie de la raffinerie Samir de Mohammedia, cette deuxiĂšme plateforme rĂ©pond Ă  un besoin exprimĂ© par des investisseurs Ă©miratis et libyens notamment. Dans sa phase de lancement, ce projet verra son coĂ»t d’investissement atteindre 5 milliards de dollars pour des contraintes d’environnement Ă  respecter. Et pour une mise en service annoncĂ©e Ă  l’horizon 2020, cette deuxiĂšme raffinerie retient dans son business plan 200 000 barils par jour pour une production destinĂ©e pour 75%, au moins, Ă  l’export. Hydrocarbures : La TVA passe de 7% Ă  10% La nouvelle structure des prix des produits pĂ©troliers prend en compte une TVA de 10% au lieu de 7% sur certains carburante et gaz. Cette mesure, contenue dans la loi de finances 2010, concerne, notamment, les carburant, gaz, huiles de pĂ©trole et schistes bruts ou raffinĂ©s. Selon cette nouvelle structure des prix des hydrocarbures, la caisse de compensation prendra en charge le diffĂ©rentiel de 3%. Autrement dit, rien ne changera dans les prix Ă  la pompe aussi bien pour les distributeurs que les dĂ©positaires. Ces derniers se verront ainsi restituer ce diffĂ©rentiel par la caisse de compensation. Par contre, c’est la pĂ©rĂ©quation qui va changer. C'est-Ă -dire, la subvention de l’Etat du fait de l’augmentation du prix du baril par rapport Ă  l’hypothĂšse retenue dans la loi de finances 2010 de 75 dollars le baril. Afriquia Gaz : Inauguration du terminal de Jorf Lasfar Dans le cadre d’une convention signĂ©e en 2008 entre le gouvernement et Afriquia Gaz, la filiale du groupe Akwa a inaugurĂ©, le 06 janvier, la premiĂšre phase de la station de stockage de gaz Ă  Jorf Lasfar. Elle porte sur deux sphĂšres de stockage de gaz propane dont la capacitĂ© est de 2 780 m3 chacune pour un investissement de 100 MMAD. Cette rĂ©alisation a permis la crĂ©ation de 37 emplois directs et indirects. Pour sa part, la totalitĂ© du projet, dont la mise en service de la deuxiĂšme phase est prĂ©vue pour septembre 2011, nĂ©cessitera Ă  terme un investissement de 340 MMAD. Selon le top management de l’entreprise, Afriquia Gaz contribuera, avec cet investissement, Ă  augmenter la capacitĂ© de stockage nationale de 10% Ă  l’horizon 2011 ce qui devrait, Ă  terme, confĂ©rer Ă  l’opĂ©rateur une capacitĂ© de stockage additionnelle plus importante et un seuil de sĂ©curitĂ© plus que confortable. Notons que la mise en service de cette premiĂšre phase a portĂ© la capacitĂ© nationale de stockage de propane Ă  13 080 tonnes contre 10 480 tonnes. A terme, le site de Jorf Lasfar constituera le plus grand terminal de stockage aĂ©rien de butane au Maroc. En outre, la technologie utilisĂ©e pour la construction de ces sphĂšres a l’avantage de permettre la rĂ©alisation de stockages importants dans des endroits qui ne se prĂȘtent pas Ă  des stockages souterrains. En plus de son aspect sĂ©curitaire, ce nouveau terminal gazier permettra de diversifier les points d’entrĂ©e et d’approvisionnement. SNI & Akwa Group : Signature d’une convention de partenariat pour la rĂ©alisation d’un terminal gazier au Maroc SNI et Akwa group ont conclu un accord de partenariat en vue de la rĂ©alisation d’un terminal de gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL) au Maroc. Cette infrastructure stratĂ©gique sera composĂ©e d’un terminal destinĂ© Ă  accueillir les navires mĂ©thaniers, d’infrastructures de stockage, d’installations de regazĂ©ification, ainsi que d’un gazoduc et du rĂ©seau de distribution nĂ©cessaires pour la desserte de l’économie marocaine. Le consortium SNI-Akwa Group ambitionne Ă  travers ce projet de faire bĂ©nĂ©ficier les secteurs de la production Ă©lectrique et de l’industrie des avantages qu’offre le gaz naturel -en comparaison avec le charbon et le fuel- que ce soit en termes de coĂ»t, de sĂ©curitĂ© ou de respect de l’environnement. Notons que, malgrĂ© ses multiples avantages, le gaz naturel est, en l’absence d’infrastructures adĂ©quates, une source d’énergie sous-utilisĂ©e au Maroc. En effet, sa contribution est limitĂ©e Ă  prĂšs de 4% de la consommation nationale d’énergie. Toutefois, il reprĂ©sente prĂšs de 25% de la consommation Ă©nergĂ©tique mondiale. 21
  • 22. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - SAMIR : Nouvelles opportunitĂ©s d’exportation La Samir se prĂ©pare Ă  faire face au potentiel d’excĂ©dent de sa production, suite au renforcement de ses unitĂ©s dĂ©diĂ©es. Le raffineur prospecte, actuellement, de nouvelles opportunitĂ©s d’exportation mais, Ă©galement, d’importation. Selon Youssef Touijer, senior trader export, Samir est en recherche d’opportunitĂ©s d’importation de pĂ©trole brut et de produits pĂ©troliers pour lesquels elle affiche un dĂ©ficit. A ce niveau, le groupe est en prospection avancĂ©e en GuinĂ©e Equatoriale, au Gabon. Le raffineur cherche, Ă©galement, des dĂ©bouchĂ©s pour certains produits pĂ©troliers finis ou semi-finis et pour ses huiles de base, destinĂ©es Ă  la production de lubrifiants. Dans ce contexte, le japonais Itochu a remportĂ© un contrat auprĂšs de la Samir pour l’achat de naphta (liquide issu de la distillation du pĂ©trole). Le marchĂ© concerne prĂšs de 50 000 tonnes qui seront acheminĂ©es vers l’Asie en juin. BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION Ciments : Une prĂ©vision de croissance de 1% pour l’annĂ©e 2010 Au titre du mois d’aoĂ»t 2010, les ventes de ciment ont baissĂ© de 128 575 tonnes Ă  1,113 million de tonnes contre 1,231 million une annĂ©e auparavant, soit un repli de -9,63%. Sur les huit premiers mois de l’annĂ©e, en cumul, l’activitĂ© n’a reculĂ© que de 0,2%. Dans ce contexte, la plupart des industriels du ciment s’attendent Ă  une annĂ©e, globalement, calme. Selon leurs prĂ©visions, le marchĂ© devrait croĂźtre de 1% en 2010, soit une production de 18,2 millions de tonnes contre 17,6 millions en 2009. En outre, les industriels tablent sur les mesures d’incitation pour le logement social. Toutefois, leur impact sur le secteur devrait se ressentir vers la fin de 2010, voir dĂ©but 2012. Par ailleurs, le cumul Ă  fin aoĂ»t montre un dĂ©crochage de la consommation du ciment dans quatre grandes rĂ©gions dont Doukkala-Abda (- 17,3%), Tanger-TĂ©touan (-9,8%), Chaouia-Ourdigha (-8,5%) et l’Oriental (-4,4%). Ciments de l’Atlas : Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc Ciments de l’Atlas dĂ©marrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. SituĂ© Ă  70 km de Casablanca, le site devrait dĂ©velopper, annuellement, une capacitĂ© de production de 1,6 million de tonnes. A ce niveau, un Ă©ventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisĂ©es est dĂ©jĂ  Ă  l’étude. DotĂ©e d’un investissement de 2,5 Mrd MAD, cette unitĂ© a pour vocation d’approvisionner la rĂ©gion de Casablanca qui reprĂ©sente prĂšs de 15% de la demande nationale. En plus de l’unitĂ© de Ben Ahmed, une seconde usine localisĂ©e Ă  BĂ©ni Mellal devrait ouvrir ses portes en dĂ©cembre prochain. Cette cimenterie aurait la mĂȘme capacitĂ© de production que celle de Ben Ahmed et nĂ©cessiterait le mĂȘme montant d’investissement. Holcim : Doublement officiel de la capacitĂ© de production de la cimenterie de FĂšs La cimenterie d’Holcim-FĂšs va, officiellement, doubler sa capacitĂ© de production. SituĂ©e dans la localitĂ© de Ras El Ma Ă  une quinzaine de kilomĂštres de la ville, cette unitĂ© qui existe depuis 1993 est dotĂ©e d’une capacitĂ© de production de 600 000 t. le projet d’extension coĂ»tera 1,44 Mrd MAD et nĂ©cessitera 18 mois de travaux intenses. Selon le management d’Holcim Maroc, la sociĂ©tĂ© anticipe, grĂące Ă  ce projet, la croissance de la demande en ciment de la rĂ©gion. En plus, l’opĂ©rateur devrait rĂ©duire les coĂ»ts de production en doublant la capacitĂ© de ladite usine, en modifiant la technologie employĂ©e et en installant un prĂ©calcinateur. Par ailleurs, ce projet comporte un volet environnemental puisqu’il portera la capacitĂ© de valorisation actuelle des dĂ©chets de 8 000 Ă  24 000 tonnes grĂące aux technologies de traitement des dĂ©chets mises en place. 22
  • 23. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - IMMOBILIER Hausse des prix et baisse des transactions Selon le troisiĂšme rapport trimestriel de Bank Al-Maghrib et l'ANCFCC concernant la tendance gĂ©nĂ©rale du marchĂ© immobilier, la tendance des prix du marchĂ© de l'immobilier au Maroc est Ă  la hausse pour le deuxiĂšme trimestre 2010. Cependant, le volume des transactions est Ă  la baisse. En effet, aprĂšs la baisse (en glissement annuel) qui a dĂ©butĂ© au 3Ăšme trimestre 2008, l'Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistrĂ© au deuxiĂšme trimestre, un accroissement de 1,4 % sur l'ensemble des actifs immobiliers. Cette hausse recouvre une amĂ©lioration de 3% des prix des appartements, elle intĂšgre, Ă©galement, une quasi-stagnation (0,1%) des prix des maisons et une dĂ©valuation de 3% des prix des villas, et ce, en rythme annuel. En outre, d'un trimestre Ă  l'autre, l'IPAI s'est accru de 2,2 % (aprĂšs une baisse de 3,2 % au trimestre dernier) recouvrant les prix des appartements avec 3,8%, ceux des maisons avec 1,4% et les prix des villas avec -1,3%. Un Indice des Prix des Actifs Immobiliers Dans le cadre de leur partenariat, Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation FonciĂšre, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) ont, conjointement, dĂ©cidĂ© de communiquer, trimestriellement, les rĂ©sultats de l’évolution de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI), sur la base des donnĂ©es de l’ANCFCC. De pĂ©riodicitĂ© trimestrielle, l’IPAI devrait permettre d’apprĂ©cier l’évolution des prix en valeur courante des actifs immobiliers, tant au niveau national que rĂ©gional, et ce pour diffĂ©rentes catĂ©gories de logements ainsi que pour certaines grandes villes (Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, FĂšs, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et MeknĂšs). L’IPAI a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sur la base de la mĂ©thode des ventes rĂ©pĂ©tĂ©es. Largement en vigueur sur le plan international, cette mĂ©thode permet de remĂ©dier au problĂšme de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des biens immobiliers en assimilant l’évolution des prix Ă  l’évolution moyenne constatĂ©e par les ventes d’unitĂ©s ayant fait l’objet d’au moins deux ventes successives durant la pĂ©riode analysĂ©e. L’indice a pour base 100 l’annĂ©e 2006 avec un historique remontant au 1er trimestre 2006. La premiĂšre publication parue le 15 mars 2010, porte sur les rĂ©sultats du 4Ăšme trimestre 2009. Ils fons Ă©tats d’un redressement progressif des prix immobiliers au cours de deux derniers trimestres 2009, d’une attĂ©nuation de la baisse du rythme d’augmentation des prix Ă  la baisse du nombre de transactions au 4Ăšme trimestre 2009 et d’une forte disparitĂ© de l’évolution des prix de logements au niveau rĂ©gional. FNPI : Approbation du plan d’action et du budget 2010-2011 Le Conseil d’Administration de la FĂ©dĂ©ration nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a approuvĂ© le plan d’actions et le budget de l’exercice 2010-2011. Le tout nouveau plan s’articule autour de plusieurs volets qualifiĂ©s de stratĂ©giques. Parmi les prioritĂ©s du dit plan, la poursuite des chantiers structurants dĂ©jĂ  lancĂ©s. A leur tĂȘte, vient l’opĂ©ration anti-noir via la campagne d’affichage des prix Ă  travers l’ensemble des rĂ©gions du pays. S’ajoute Ă  cela, la mise en place d’un systĂšme de labellisation des logements et de catĂ©gorisation des diffĂ©rents standings (luxe, moyen, Ă©conomique, social
). Sur le plan organisationnel, la fĂ©dĂ©ration compte fournie des propositions concrĂštes pour l’amĂ©lioration du cadre juridique de la profession ainsi que la poursuite des actions en vue de la promulgation des lois relatives Ă  la copropriĂ©tĂ©, la Vefa (vente en l’état futur d’achĂšvement) et au code de la construction. CGI : Emission obligataire d’un montant de 1,5 Mrd MAD La CGI a Ă©mis un emprunt obligataire ordinaire rĂ©servĂ© aux investisseurs qualifiĂ©s et personnes morales de droit marocain et Ă©tranger. L’emprunt obligataire susmentionnĂ© porte sur un montant global de 1 ,5 Mrd MAD rĂ©parti comme suit : - Une tranche A cotĂ©e Ă  la Bourse de Casablanca, Ă  taux rĂ©visable; - Une tranche B cotĂ©e Ă  la Bourse de Casablanca, Ă  taux fixe ; - Une tranche C non cotĂ©e, Ă  taux rĂ©visable; 23