2. ELEVÉE PAR SA MÈRE BRETONNE, MAYA,
PETITE MÉTISSE, PART À LA RECHERCHE
DE SON HISTOIRE…
A TRAVERS SES RENCONTRES, SES
EXPÉRIENCES, ET MALGRÉ CE MONDE
SANS INDULGENCE, SANS COMPLAISANCE
NI GÉNÉROSITÉ À SON ÉGARD, ELLE PARVIENT
À SE HISSER AU SOMMET DE SON ART : LA
DANSE. LE PLUS GRAND CHORÉGRAPHE DU
MOMENT L’EMMÈNE À NEW YORK…
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3. Un film de Christian Faure
Scénario et dialogues
de Bruno Tardon et Marie Dô
Adaptation de Bruno Tardon
D’après le roman autobiographique
de Marie Dô Fais danser la poussière
aux Editions Plon
Une production Eloa PROD
Une production de France Zobda et
Jean-Lou Monthieux
En coproduction avec Expand
Drama, BE-Films, RTBF
Avec la participation de France
Télévisions, pôle France 2
et du Centre National de la
Cinématographie
Avec le soutien du Fonds Images de
la diversité et de l’ACSE, Région Ile
de France
Responsables artistiques
Marie Dupuy d’Angeac
France Camus
Directeur de la fiction
pôle France 2
Vincent Meslet
4. UN HYMNE À LA VIE,
AUX COULEURS DE LA VIE
Par France Zobda, productrice
Fais danser la poussiere est un hymne à la vie...
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En lisant ce roman autobiographique, ce qui m’a
sauté aux yeux, c’est l’émotion qui se dégage de
cette histoire bouleversante, pleine d’humanité,
de générosité, de survie d’une “résiliente”, car
Maya, notre héroïne a commencé à se battre dès
son enfance pour survivre à sa différence et à ses
différences.
Qui n’a pas eu à se battre dans son enfance ou son
adolescence contre quelque chose ou quelqu’un ?
L’avantage d’un personnage tel que Maya, c’est le
regard rebelle mais toujours positif que pose cette
petite fille sur la vie et les gens qu’elle croise. Elle
n’est jamais dans la plainte, ni la complainte ou la
victimisation, mais se pose en observatrice ou en
gagnante... Cette petite fille devenue adolescente
aborde tout de même chaque virage de sa trajectoire
avec sa franchise, son instinct animal et plus tard,
son intuition, pour obtenir ce qu’elle désire. Elle se
construit sa propre identité à travers la danse..e...
Par ailleurs, cet univers de danse classique, e,
moderne, contemporaine m’a séduite, car j ai été
ar j’ai été
té
moi-même danseuse classique, contemporaine,
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modern’jazz, de danses traditionnelles créoles et
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de salon…Mettre donc en scène quelques beaux
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ballets d’Alvin Ailey, qui représente pour moi une
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troupe emblématique, était un challenge ge.
Faire le parallèle entre Paris et le New Yor d
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l’époque ( avec la Black Connection) pour montrer
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les différences de niveaux de vie, de rythmes et de
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me
cultures, faisait partie des atouts qui m’ont poussée
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à aller vers un tel sujet...
Dans ce roman, j’ai aimé le passage de la douceur
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de vivre à la campagne à la brutalité des mégapoles,
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a
issue moi-même des Antilles et ayant dû venir vivre à
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r
Paris. De mon cocon des îles à la brutalité de Paris, je
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me suis sentie concernée…
Le tempérament des gens semble dépendre de leurs
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lieux de résidence, engendrant une violence des
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mots et des maux...
.../...
5.
6.
7. .../...
La transmission de sa génitrice se fait malgré elle, avec ses
névroses, sa force, ses handicaps de départ, mais celle
de son géniteur, même inconnu, se fait aussi malgré elle :
l’Afrique résonne inconsciemment en elle et ce métissage
donne une belle plante “hybride” que le public ne sera
pas près d’oublier...C’est une “ Reine de Saba”, comme
l’appelait son grand-oncle, mais quand une Reine porte
une couronne de diamants, les épines ne sont jamais loin !
La collaboration de Bruno Tardon avec Marie Dô (quoique
contractuelle), auteure du roman nous a semblée judicieuse
et utile, car d’un côté il a su restructurer l’histoire et ellipser
les passages du roman qui auraient pu paraître essentiels
(il fallait faire des choix et des grands écarts de temps) et
de l’autre, elle a pu nous emmener au plus près des vrais
personnages. Nous ne sommes donc ni complaisants
ni juges, nous décrivons des personnages avec leurs
ambiguïtés, leur complexité et posons les situations qui se
comprennent par rapport à une époque donnée. Par ailleurs,
l’accompagnement de France Camus, conseillère de
programme à la Fiction du pôle France 2, tout au long de ce
travail d’écriture a été très bénéfique.
La participation de Marie Dô en tant que chorégraphe,
(quoique contractuelle), était essentielle : de son exigence
dans le choix des danseurs à la sensualité de ses
chorégraphies, son professionnalisme est indéniable.
Il me paraissait évident de choisir un réalisateur à la hauteur du
sujet, et là, Christian Faure était pour moi incontournable. S’il
avait refusé, j’avoue que j’aurais été déstabilisée. Le résultat
le prouve, car largement à la hauteur de ce que nous avions
espéré…
Ma rencontre avec Marie Dô - personnalité forte à l’énergie
positive et à fleur de peau - a été déterminante dans mon
choix de faire ce projet car elle est à l’image de son récit et de
ses propos : Fais danser la poussière est un hymne à la vie aux
couleurs …de la vie ! Nous croyons fort en ce beau sujet, qui se
révèle être, à nos yeux, universel, tous publics et si actuel !
France Zobda
Productrice
8. “Si j’étais blonde, tu m’aimerais plus ?”
Maya à Rose
“Quand c’est dur, on ne lâche pas,
on recommence !”
Ludo à Maya
9. “C’est à travers
la danse que tu
te construis une
identité, pas celle
qu’on t’a donnée”
Ludo à Maya
“Il faut t’imposer sinon on va t’écraser”
Tim à Maya
10. MARIE DÔ MAYA C’EST ELLE : MARIE DÔ, ÉCRIVAIN, DANSEUSE ET CHORÉGRAPHE, A PARTICIPÉ
À L’ADAPTATION TÉLÉVISÉE DE SON ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE, FAIS DANSER LA
POUSSIÈRE. L’HISTOIRE D’UNE VIE À TRAVERS LES RÊVES ET LES (DÉS)ESPOIRS D’UNE
JEUNE FEMME DÉTERMINÉE À VIVRE DE SA PASSION, LA DANSE.
Le téléfilm peut se prêter Fais danser la poussière
à diverses interprétations. évoque la danse, un
Quelle est la vôtre ? univers peu familier au
France Zobda, la productrice, téléspectateur ?
y a perçu, en premier lieu, le La danse est un art merveilleux,
thème de la diversité, ce qui un peu élitiste parce qu’il faut se
n’est pas mon propos essentiel. déplacer à l’opéra, au théâtre et
Je suis métisse, certes que les places coûtent cher. Et
“JE REFUSE - j’ai du sang russe, africain si, par le biais de la télévision, on
peut amener les gens à voir de
et breton - mais je ne veux
TOUT CE QUI pas de communautarisme. Le la belle danse avec de beaux
véritable propos de Fais danser interprètes, ce sera formidable.
M’ENFERME” la poussière n’est pas la place Au-delà de l’histoire de Maya,
qu’on vous donne mais celle c’est aussi l’histoire de la danse,
que vous choisissez d’avoir. La véritable colonne vertébrale du
pratique d’un art, d’une passion film. Du classique au moderne,
est un facteur merveilleux de Fais danser la poussière montre
résilience. Et Maya personnifie la danse dans ce qu’elle a de
la résilience. Elle aurait dû plus beau : le travail, l’authenticité
mourir avec ce qui lui est arrivé et la reconnaissance. Un
mais son histoire a fait d’elle danseur ne peut pas prétendre
quelqu’un de très fort et de être bon s’il ne l’est pas. Les
joyeux. danseurs sont des personnes
très fortes mais aussi très
Maya trouve son identité à fragiles ! Un danseur fait six
travers un art… pirouettes, il est sublime ; il se
C’est pour cette raison que le tord la cheville, il n’est plus rien.
film peut aussi être considéré
comme un divertissement et pas Comment avez-vous vécu ce
seulement comme un film “prise tournage qui n’était pas anodin
de tête” sur le racisme. D’ailleurs, pour vous ?
il ne rendra pas les gens moins Imaginez qu’on filme votre
racistes, loin de là ! Quand j’étais histoire ! Je ne soupçonnais
petite, je me disais : “Pourquoi on pas un instant la violence que
ne m’aime pas comme je suis ?”. ça allait provoquer. Sans arrêt,
Maintenant, je pose sans cesse j’étais obligée de signaler qu’il
la même question : “Pourquoi s’agissait de ma vie parce que
je ne peux pas être comme j’ai chacun voulait se l’approprier
envie d’être ?”. Je refuse tout ce d’une façon ou d’une autre.
qui m’enferme. Parfois, c’était difficile de devoir
11. revivre des moments intimes, puissent s’identifier, il ne faut Tous les danseurs étaient des
ma mère et d’autres membres surtout pas résumer l’histoire au grosses pointures, issus de
de ma famille ne sont plus là. destin d’une petite métisse. Je compagnies prestigieuses
Après le tournage, j’ai eu un n’ai pas besoin de mettre mon comme le Conservatoire
gros coup de mou, je pleurais, métissage en étendard pour national ou le Royal Ballet de
j’étais épuisée et on a dû me briller. Londres, certains venaient
“récupérer”. vraiment de la compagnie d’Alvin
Avez-vous participé au Ailey ! – la même compagnie que
N’était-ce pas vertigineux de tournage ? Maya intègre à New York. Quand
vous voir démultipliée ! Je n’ai cédé mes droits je n’étais pas sur le plateau, je
Répéter avec les Maya m’a qu’à deux conditions : être me trouvais en studio pour les
permis de leur transmettre coscénariste et chorégraphe. répétitions avec les danseurs et
qui j’étais, j’ai eu beaucoup Je me suis rendu compte à lorsque j’étais sur le tournage,
de contacts avec elles et quel point il était important que je gérais les chorégraphies.
chacune porte un peu de mon je le sois : on parle d’une vie Il n’était pas question que
histoire. Ambre (Maya 6 ans) mais surtout du milieu de la j’intervienne sur le travail de
me ressemble peut-être un danse qu’on ne connaît pas. Je Christian, il avait besoin d’être
peu plus, nous avons le même suis une danseuse, j’ai travaillé libre et il n’était pas question que
caractère. Nastasia (Maya dans des grandes compagnies Christian intervienne dans mon
9-12 ans) partage la même et j’étais très ambitieuse sur boulot ! J’ai créé une quinzaine
détermination que moi quand je ce projet. de ballets, c’était un travail
dansais en classique. Tatiana énorme pour un film qui retrace
(Maya 15-25 ans) se rapproche Quelles étaient vos relations le parcours d’une danseuse des
plus de ce que je suis, au fond, avec le réalisateur ? années 70 aux années 90 ! Mais
physiquement. Elle a un aspect Christian Faure est arrivé je me suis régalée !
guerrier mais elle est très douce assez vite dans l’écriture et on
et très disciplinée à l’intérieur, s’est très bien entendus. Il a Pourquoi un roman
tout l’inverse de moi. beaucoup axé l’histoire sur la autobiographique ?
danse - c’était un choix intelligent Ma mère voulait écrire un livre
Pourquoi avoir accepté que - et on a obtenu un résultat retraçant sa vie et je lui avais
votre roman soit adapté que l’on ne voit pas souvent en promis de le faire avant qu’elle
à la télévision ? France. Christian n’est pas un ne meure. La rédaction a pris
Je voulais que cette histoire faiseur : il est passionné, aussi sept ans car j’ai commencé par
touche tout le monde : des exigeant et caractériel que moi ! une biographie de ma mère,
petits ados aux jeunes et moins Les étincelles ont été artistiques pour passer ensuite à celle de
jeunes qui se sentent mal dans entre lui et moi mais de là est ma grand-mère - que je n’ai
leur peau ou qui sont en mal née une superbe harmonie. pas connue - pour finalement
d’identité. La télévision était le Christian, qui ne connaissait arriver à la mienne. C’était
vecteur le plus approprié pour rien à la danse, en est tombé une promesse familiale faite
y parvenir. J’aime à imaginer amoureux. à ces femmes qui n’ont pas
le soir de la diffusion de cette eu la parole et je l’ai tenue. A
histoire qui n’est pas seulement La partie danse est l’occasion de la diffusion du
la mienne et qui doit aussi servir phénoménale, comment vous film, Plon, ma maison d’édition,
à d’autres. Et pour que les gens êtes-vous préparée ? ressort le roman et j’en suis ravie.
12.
13. TATIANA SEGUIN
COMÉDIENNE POUR LA PREMIÈRE FOIS
REPÉRÉE DANS LE SPECTACLE CLÉOPÂTRE, TATIANA SEGUIN DÉCROCHE LE RÔLE
DE MAYA À L’ÂGE ADULTE. LA JEUNE DANSEUSE ÉVOQUE UN PERSONNAGE QUI L’A
BOULEVERSÉE.
Vous êtes-vous reconnue dans le Pensez-vous que le milieu de la danse
personnage de Maya ? puisse être le reflet de la société ?
J’étais émue par son histoire car, contrairement à Le travail d’Alvin Ailey a été énorme parce que,
elle, j’ai eu la chance, dans ma petite vie, de ne pas à l’époque, il n’y avait pas de compagnie noire,
souffrir de mon métissage. Dans ma vie, je n’ai ou avec des gens de couleur de peau différente.
jamais eu à lutter contre quoi que ce soit. Bien sûr, Aujourd’hui, la compagnie s’est diversifiée et s’est
j’ai conscience des problèmes que le métissage adaptée. En France, l’arrivée de nouvelles
engendre ou peut engendrer. Mais si je réponds en tendances musicales a également apporté de la
fonction de mon vécu - il n’y a que ça dont je suis mixité qui n’existait pas forcément dans la culture
sûre - je n’ai que de belles choses à raconter ! de la danse. Cependant, dans le milieu artistique,
Du coup, je dois paraître moins intéressante (rires) ! le talent prime avant tout. La danse n’est pas un
milieu facile parce qu’il y a beaucoup de monde
Et dans son parcours de danseuse ? et peu de place. Cela impose à tout danseur
Là, effectivement, c’est différent puisque mon ambitieux de lutter pour imposer sa créativité.
parcours professionnel présente certaines
similitudes avec le sien malgré la vingtaine Aviez-vous joué auparavant ?
d’années d’écart. J’ai, par exemple, intégré Je n’avais jamais joué de ma vie !
l’école d’Alvin Ailey et j’y suis restée six mois. La comédie était une expérience toute nouvelle
L’acharnement, le travail, le monde de la danse et c’est devenu une passion.
sont des côtés de Maya que je connais. J’ai eu la chance de me trouver dans ce film qui
a mêlé deux univers que l’on voit rarement à la
télévision : la comédie et la danse. Avec la danse,
le corps s’exprime mais là, il s’agissait de mettre
les mots et d’être dans la peau d’un personnage,
c’était extraordinaire pour moi.
14. FICHE TECHNIQUE
Un film de Christian Faure
Scénario et dialogues de Bruno Tardon et Marie Dô
Adaptation de Bruno Tardon
D’après le roman autobiographique de Marie Dô
Fais danser la poussière aux Editions Plon
Musiques originales Charles Court
Thèmes musicaux originaux composés par Thierry Bazin
Chorégraphies de Marie-Dô
Directeur de la photographie
Jean-Pierre Hervé
Chef monteur
Jean-Daniel Fernandez Qundez
Chef décorateur
Sébastian Birchler
Créatrice de costumes
Christine Jacquin
Costumière
Sylvie Gluck
Ingénieur du son
Jean-Pierre Fenié
Scripte
Nathalie Alquier
Une production Eloa PROD
Une production de France Zobda et Jean-Lou Monthieux
En coproduction avec Expand Drama, BE-Films, RTBF
Avec la participation de France Télévisions, pôle France 2 et du Centre National
de la Cinématographie
Avec le soutien du Fonds Images de la diversité et de l’ACSE, Région Ile-de-France
15. FICHE ARTISTIQUE
Tatiana Seguin (Maya 15-25 ans)
Nastasia Caruge (Maya 9-12 ans)
Ambre N’Doumbé (Maya 6 ans)
Marie Denarnaud (Rose)
Xavier De Guillebon (François-Xavier)
Benoît Marechal (Tim)
Anne-Elisabeth Blateau (Marceline)
Cédric Brenner (Ludovic)
Avec les participations amicales
de Michèle Bernier (Alice, grand-tante
de Rose)
Michel Jonasz (Camille, grand-oncle de Rose)
Eriq Ebouaney (Suleyman)
16. Attachées de presse :
France Télévisions / pôle France 2
Isabelle Delecluse > 01 56 22 46 93
isabelle.delecluse@francetv.fr
Assistée de Djeneba Sangaré > 01 56 22 41 60
djeneba.sangare@francetv.fr
Eloa Prod-Communication
Régine Larcher > 01 58 17 50 14
rl@eloaprod.com
Edité par la Direction de la Communication de France 2
7, Esplanade Henri de France - 75907 Paris CEDEX 15
Photo France 2 / Christophe Russeil
Prod / Gil Zobda Eloa Prod 09
Directeur artistique des Éditions : Philippe Baussant
Conception et réalisation : Louisa Lahcen
Rédaction : Mona Guerre
Chef du service des Éditions : Marie-Jo Fouillaud
Chef du service Photo : Violaine Petite
Directeur de la Communication : Stéphane Bondoux
Chef du service de Presse : Anne-Laure Mosser
Directeur de la publication : Patrick de Carolis
Impression Expagina - N° ISSN 1764 1608
Janvier 2010
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