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FORMATION CONTINUE - TECHNICIENS SUPERIEURS - INGENIEURS
ELECTROTECHNICIENS
Edition revue 2010
Bapio BAYALA
LA MACHINE ASYNCHRONE
2 Bayala Bapio
SOMMAIRE
I/ GENERALITES
1) RÖLE
2) PRINCIPAUX TYPES DE MOTEURS
II/ CONSTITUTION
1) STATOR
2) ROTOR
Le rotor Ă  cage d’écureuil ou rotor en court- circuit
Le rotor bobiné
III/ FONCTIONNEMENT DU MOTEUR ASYNCHRONE
1) THEORIE DE FONCTIONNEMENT
2) RENDEMENT
3) FORMULES USUELLES
4) COUPLAGE DES ENROULEMENTS
IV/ CARACTERISTIQUES
1) CARACTERITIQUES EN CHARGE
2) DEMARRAGE DES MOTEURS
3) REGLAGE DE LA VITESSE
4) FREINAGE DES MOTEURS
5) GRANDEURS CARACTERISTIQUES
6) DOCUMENTS DE CONSTRUCTEUR
V/ CONDITIONS ANNORMALES DE FONCTIONNEMENT
1) DEFAUTS INTERNES
2) DEFAUTS EXTERNES
VI/ ETUDE MATHEMATIQUE
1) SCHEMAS EQUIVALENTS
2) EXPRESSIONS DES GRANDEURS
3) DIAGRAMME DU CERCLE
3 Bayala Bapio
MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES
I/ GENERALITES
1) RÔLE
Le moteur asynchrone (ou moteur d’induction) permet la transformation de l’énergie Ă©lectrique
en énergie mécanique .
2) PRINCIPAUX TYPES DE MOTEURS
A cage d’écureuil ou Ă  rotor en court-circuit
Moteurs asynchrones
( ou d’induction) triphasĂ©s
A rotor bobiné
Moteur asynchrone (ou d’induction ) monophasĂ©
Moteur universel :moteur série fonctionnant en courant continu ou alternatif
Les moteurs d’induction triphasĂ©s sont les moteurs employĂ©s les plus frĂ©quents dans
l’industrie. Ils possĂšdent en effet plusieurs avantages : simplicitĂ©, robustesse, prix peu Ă©levĂ© et
entretien facile.
Cependant, ces moteurs ont une vitesse pratiquement constante et ils se prĂȘtent
assez mal au réglage de la vitesse ; pour cette raison, on leur préfÚre habituellement les
moteurs à courant continu lorsqu’on veut obtenir une grande variation de vitesse. Toutefois, il
existe aujourd’hui des systĂšmes d’entraĂźnement Ă©lectroniques (variateurs de vitesse, dĂ©marreurs
ralentisseurs) qui permettent de faire varier la vitesse des moteurs d’induction.
4 Bayala Bapio
II/ CONSTITUTION
Le moteur d’induction triphasĂ© (souvent appelĂ© moteur asynchrone triphasĂ©) comprend
deux parties principales : un inducteur fixe nommé stator et un induit mobile nommé rotor.
5 Bayala Bapio
1) LE STATOR
Le stator comporte une carcasse en acier renfermant un empilage de tĂŽles minces
identiques en forme de couronne qui constituent un cylindre vide ; ces tÎles sont percées de
trous Ă  leur pĂ©riphĂ©rie intĂ©rieure. L’alignement de ces trous forme des encoches dans
lesquelles on loge un bobinage triphasé. Cette couronne est serrée dans une carcasse en
fonte.
Vue d’ensemble
du stator
TOLES (OU CIRCUIT)
MAGNETIQUES
CARCASSE EN
FONTE
STATOR DEMONTE
BOBINAGE DU
STATOR
6 Bayala Bapio
2) Le rotor
Le rotor ,montĂ© sur l’arbre moteur se compose d’un cylindre fait de tĂŽles empilĂ©es. Des
encoches sont percées à la périphérie extérieure destinées à recevoir des conducteurs. Il est
sĂ©parĂ© du stator par un entrefer trĂšs court de l’ordre de 0,4 Ă  2 mm seulement. Il existe deux
types de rotor : le rotor Ă  cage d’écureuil
et le rotor bobiné.
Le rotor Ă  cage d’écureuil ou rotor en court-circuit
L’enroulement du rotor Ă  cage d’écureuil est constituĂ© de barres de cuivre nues
introduites dans les encoches ; ces barres sont soudées ou rivées à chaque extrémité à deux
anneaux qui les court-circuitent. L’ensemble ressemble Ă  une cage d’écureuil d’oĂč le nom de
rotor Ă  cage d’écureuil. Dans les moteurs de petite moyenne puissance, les barres et les
anneaux sont formĂ©s d’un seul bloc d’aluminium coulĂ©.
Anneaux conducteurs A et Bmoteur Ă  double cage
Deux cages d’écureuil concentriques , l’un
servant au démarrage (résistance élevée donc
couple maximal) et l’autre servant en marche
normale :
- La cage extérieure 5 à 6 fois plus résistante
et de réactance (Lw) faible qui sert au
démarrage
- La cage intérieure, en marche normale ,à
une impédance faible (fr = gf ) ,donc
parcourue par des courants intenses
La pointe d’intensitĂ© au dĂ©marrage est plus faible
Ventilateur
Arbre
7 Bayala Bapio
Le rotor bobiné
Le rotor bobiné comprend un bobinage triphasé, semblable à celui du stator, placé dans
les encoches. Il est composĂ© de trois enroulements raccordĂ©s en Ă©toile ; l’extrĂ©mitĂ© libre de
chaque enroulement est reliĂ©e Ă  une bague tournant avec l’arbre. Ces bagues permettent, par
l’intermĂ©diaire de trois balais, d’insĂ©rer une rĂ©sistance extĂ©rieure en sĂ©rie avec chacun des trois
enroulements lors du démarrage du moteur. En fonctionnement normal, les trois balais sont
court-circuités.
3 BAGUES
3 ENROULEMENTS
8 Bayala Bapio
III/ FONCTIONNEMENT D’UN MOTEUR
ASYNCHRONE
LOIS EN ELECTROMAGNETISME
Le fonctionnement des machines électriques et tout dispositif électromagnétique est basé sur
ces lois.
a) CrĂ©ation d’un champ magnĂ©tique par un courant (loi d’AmpĂšre)
densitĂ© de flux autour d’un conducteur rectiligne : B (T) = 2x10-7
x I (A) /d (m)
Le sens du flux est donnĂ© par la rĂšgle de la main droite :Si l’on tient le conducteur dans la main droite ,le pouce
Ă©tant orientĂ© dans le sens du courant ,les doigts pointeront dans le sens du flux .Dans le cas d’un solĂ©noĂŻde tenue
dans la main droite,,le doigts dirigés dans le sens du courant ,le pouce pointera vers le pole nord
Applications :Relais ;sonnerie ;Ă©lectro - freins ;disjoncteurs ;machines Ă©lectriques
b) Force maximale exercée sur un conducteur placé dans un champ magnétique
(Loi de LORENZ) :
Conducteur rectiligne de longueur L : F=BIL
Deux conducteurs parallĂšles parcourus par des courants I1 et I2 peuvent ĂȘtre soumis Ă  des forces Ă©levĂ©es lors d’un
court-circuit par exemple : F(N) = 2x10-7
x I1I2L/d
Applications : Soufflage magnĂ©tique de l’arc Ă©lectrique vers les sĂ©parateurs pour provoquer son extinction lors de
l’ouverture du disjoncteur
c) DĂ©placement d’un conducteur dans un champ magnĂ©tique et tension induite ou
loi de l’induction Ă©lectromagnĂ©tique ( Loi de FARADAY) :
Tension induite dans une Bobine : E=N ΔΩ/Δt ; conducteur rectiligne : E =BLv
La polarité de la tension induite est donnée par la loi de LENZ
9 Bayala Bapio
THEORIE DE FONCTIONNEMENT
Le fonctionnement du moteur d’induction triphasĂ© est basĂ© sur l’application des lois de
l’électromagnĂ©tisme ;on peut le comprendre Ă  l’aide de l’exemple suivant :
Considérons une série de conducteurs de longueur l dont les extrémités sont court-circuitées
par des barres conductrices A et B . Un aimant permanent, placé au-dessus de cette
« échelle », se déplace rapidement vers la droite à une vitesse v, de sorte que son champ
magnétique B coupe les conducteurs à tour de rÎle.
v
I F
Une tension E = Blv est induite dans chacun des conducteurs coupĂ© par le champ . D’autre
part, puisque le circuit est fermé par les barres et les autres conducteurs, un courant I se met à
circuler dans la barre qui est momentanĂ©ment en dessous de l’aimant .Ce courant traverse le
champ magnĂ©tique de l’aimant permanent, de sorte que le conducteur est soumis Ă  une force
mĂ©canique. Cette force agit toujours dans une direction telle qu’elle entraĂźne le conducteur dans
le sens de déplacement du champ.
Si «l â€˜Ă©chelle » de conducteurs Ă©tait libre de se dĂ©placer elle accĂ©lĂ©rerait vers la droite.
Cependant, Ă  mesure qu’elle gagne de la vitesse, la « coupure » des conducteurs par le champ
magnĂ©tique se fait moins rapidement et la tension induite diminue, de mĂȘme que le courant I.
Par consĂ©quent, la force agissant sur les conducteurs situĂ©s en dessous de l’aimant diminue. Si
l’échelle se dĂ©plaçait Ă  la mĂȘme vitesses que le champ, la tension induite, le courant I et la
force deviendraient nuls.
Dans le moteur d’induction, l’échelle est recourbĂ©e sur elle-mĂȘme pour former une cage
d’écureuil et l’aimant est remplacĂ© par un champ tournant qui coupe les conducteurs du rotor.
Ce champ tournant est crĂ©Ă© par l’ensemble des courants triphasĂ©s circulant dans les trois
enroulements du stator.
Aimant
Conducteurs
10 Bayala Bapio
La production de courants induits dans le rotor et leurs actions
électromagnétiques expliquent la rotation du rotor.
Les conducteurs du rotor, balayĂ©s par le champ tournant d’entrefer, sont le siĂšge de
f.Ă©.m. induites. Le rotor Ă©tant en court-circuit, ces f.Ă©.m. produisent des courants induits. Ces
courants placés dans le champ tournant sont soumis à des forces électromagnétiques. Ces
forces produisent un couple qui fait tourner le rotor. Le sens de rotation est tel que, d’aprùs la loi
de Lenz, la rotation s’oppose à la cause qui lui donne naissance. Cette cause est le
déplacement du champ par rapport aux conducteurs du rotor.
Le rotor tourne donc pour rattraper le champ, soit dans le mĂȘme sens que le champ.
Mais il ne peut tourner aussi vite que le champ ; car il n’y aurait plus dĂ©placement du champ par
rapport au rotor, donc plus de courants induits et plus de couple moteur.
C’est parce que le mouvement du rotor n’est pas synchrone de celui du champ que ce
moteur est dit asynchrone.
Les courants induits dans le rotor participent à la création du champ
tournant d’entrefer.
Le stator du moteur est alimentĂ© par le rĂ©seau mais le rotor n’a avec lui aucune liaison
conductrice, il constitue en quelque sorte le secondaire d’un transformateur dont le stator serait
le primaire. Comme dans un transformateur, les courants induits dans le secondaire (rotor) ont
une action magnĂ©tisante : le champ magnĂ©tique d’entrefer est crĂ©Ă© par l’action simultanĂ©e des
ampĂšres-tours du stator et du rotor.
Lorsqu’on charge le moteur, les courants rotoriques prennent naissance. Le champ ayant
mĂȘme amplitude Ă  vide et en charge les courants du stator se modifient pour compenser les
ampĂšres-tours du rotor.
Considérons un stator élémentaire
comportant trois pĂŽles saillants et
bobinés Les trois enroulements sont
identiques et sont disposés à 120°
l’un de l’autre dans l’espace.
11 Bayala Bapio
Comme dans un transformateur, toute augmentation du courant dans le rotor entraĂźne
une augmentation du courant dans le stator. Dans le moteur, l’augmentation du courant
rotorique rĂ©sulte de l’augmentation du couple rĂ©sistant.
Cependant, diffĂ©rence importante avec le transformateur, le secondaire (rotor) n’est pas
parcouru par des courants Ă  la mĂȘme frĂ©quence que le primaire (stator).
Fréquence des courants dans le rotor
Lorsque le champ tourne à la vitesse angulaire de synchronisme ℩s, le rotor tourne à la
vitesse ℩r. La vitesse relative du champ par rapport aux conducteurs du rotor est :
℩s – ℩r = g℩s
Puisque les vitesses angulaires en rad/s sont proportionnelles aux vitesses de rotation en tr/mn
, on peut aussi dire que :
Ns – Nr = gNs ou le glissement g% = 100(Ns – Nr) / Ns
Le champ tournant balaie ainsi les conducteurs du rotor g fois moins vite que ceux du
stator : la fréquence des f.é.m. et des courants induits dans le rotor est donc g fois celle du
réseau. fr = g x f
Sens de rotation
Intervertissons deux fils de phase aux bornes du stator : inversion du sens de rotation du
champ tournant donc de la vitesse de rotation.
Nombre de pĂŽles
Nombre de paires de pÎles Fréquence des courants du stator
P = f / n
Vitesse en tours par seconde
12 Bayala Bapio
2) RENDEMENT D’UN MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
bilan des pertes
Pa Pu ( Charge)
Pertes totales
STATOR ROTOR
Puissance active Puissance utile absorbée
Pertes fer Pertes
Stator (Pfs) mécaniques (Pm)
Pa = 3UIcos Ptr = T Pr = T ’ Pu = Tu. ’
Pertes Joules stator (Pjs) Pertes Joule rotor (Pjr)
Pjr = 3rIÂČ=1,5 RIÂČ Pjr = g Ptr
= vitesse du synchronisme ; ’= r = vitesse du rotor ;
T =Ce = couple transmis au rotor ou couple électromagnétique;Tu = Cu = couple utile ;
Ptr = puissance électromagnétique transmise au rotor ;
Pr = Puissance mécanique du rotor ;
R = rĂ©sistance entre phases du stator ; r = rĂ©sistance d’un enroulement ;
Pm = pertes mécaniques
Pertes joule rotor : Pjr = Cel ( - ’) = Cel [ ( - ’) / ] = g Ptr
M
3 ~
13 Bayala Bapio
expression du rendement vrai
Il peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© par une mesure directe
expression du rendement approché
Les pertes fer rotor sont négligées
Pu = Ptr- Pm - Pjr = (1 - g ) (Pa - Pfs - Pjs) – Pm
expression du rendement du rotor
En négligeant les pertes mécaniques :Ce= Cu
Ce ’ Ptr - Pjr Ptr - gPtr Ptr (1-g)
r = Pu / Ptr= -------- = -------------= ------------- = ----------= 1 –g
Ce Ptr Ptr Ptr
Le terme (1 – g ) est appelĂ© rendement du rotor
Courbe du rendement
Puissance mécanique fournie
= --------------------------------------------------------
Puissance électrique absorbée
(1 - g )( Pa – Pjs – Pfs ) - Pm
= ----------------------------------------
Pa
Puissance Ă©lectrique absorbĂ©e – Pertes mesurables
= -------------------------------------------------------------------------------------------------
Puissance électrique absorbée
Pj
Pf
Pm
η%
Pu
Pn
0
14 Bayala Bapio
3) FORMULES USUELLES
GRANDEURS STATOR ROTOR
Fréquence des courants
Fréquence de rotation
f = 50 Hz
n = f / p
f ’ = gf
n’ = n ( 1- g )
Pulsation
Vitesse angulaire
w = 2 f
= w / p
gw = 2 fg
’ = ( 1- g )
Glissement g (n – n’) / n =( - ’) /
Pertes Joule en charge 3rIÂČ = 1,5RIÂČ gPtr
Pertes Ă  vide ( Po ) 3UIoCos o
Pertes Joule Ă  vide 3rIÂČo = 1,5RIÂČo
Pertes fer stator
(Pfs = Pm )
(Po – 1,5 RIÂČo) / 2 0
Pertes mĂ©caniques ( Pm ) 0 (Po – 1,5 RIÂČo) / 2
15 Bayala Bapio
4) COUPLAGE DES ENROULEMENTS
a) DEFINITIONS
Tension nominale :C’est la tension Ă  appliquer au rĂ©cepteur pour un fonctionnement
normale de celui-ci ;une tension trop élevée ou trop faible par rapport à cette tension
nominale entraĂźne la destruction ou un mauvais fonctionnement suivant les cas et les
types de récepteurs.
Tension simple :C’est la tension mesurĂ©e entre une phase et le neutre du rĂ©seau ou
des récepteurs.
Tension composĂ©e :C’est la tension mesurĂ©e entre deux phases quelconques du
réseau ou des récepteurs. Une tension donnée sans autre précision est toujours la
tension composée (ex : 15000 V, 380 V ,etc.) .
Couplage étoile (Y) :Un moteur est couplé en étoile quand chacun de ses trois
enroulements est soumis à la tension simple du réseau.
Couplage triangle ( ) : Un moteur est couplé en triangle quand chacun de ses trois
enroulements est soumis à la tension composée du réseau.
b) COUPLAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES
Choix du couplage des moteurs asynchrones triphasés
Il est choisi en fonction de la tension nominale de l’enroulement et de la tension du rĂ©seau
d’alimentation ;un mauvais choix du couplage entraüne la suralimentation ou la sous-
alimentation du moteur donc sa destruction ou son dysfonctionnement suivant les cas.
Couplage des enroulements
Un enroulement est calculĂ© pour ĂȘtre normalement utilisĂ© sous une seule tension appelĂ©e
tension nominale
Pour le moteur ci-dessus ,la tension nominale est de 220 V :c’est toujours la plus petite des
deux tensions portées sur la plaque signalétique.
Que représente la deuxiÚme tension ?
Au BURKINA FASO la distribution de l’énergie Ă©lectrique se fait en basse tension 380 V entre
deux phases quelconques et 220V entre chaque phase et le neutre. Les trois barrettes livrées avec le
moteur permettent de le coupler en Ă©toile ou en triangle .
U V
W
U V W
Z X Y
Z X Y
I
J
I
380V /
50Hz1
2
3
N
16 Bayala Bapio
En examinant les deux couplages possibles du moteur on remarque :
1) Dans le montage triangle chaque enroulement est soumis à la tension composée
(tension entre deux phases donc 380V) :il y’a donc surtension aux bornes des
enroulements qui sont prévus pour 220 V en fonctionnement normal.
2) Dans le montage étoile ,chaque enroulement est branché entre une phase et le neutre
artificiel (le moteur est équilibré). La tension entre chaque phase et le neutre étant de
220V,le moteur fonctionne normalement.
3) Nous savons que pour un montage triangle : U = V = 380 V ; I = J√3
et pour un montage Ă©toile : V = U / √3 =220 V ; I = J
4) La plus petite intensitĂ© correspond au branchement Ă©toile (intensitĂ© nominale d’un
enroulement), et la plus forte intensité au branchement triangle (intensité nominale en
ligne).
Nous avons donc deux choix de couplage pour le fonctionnement normal du moteur :
a) Si nous disposons d’un rĂ©seau d’alimentation de 220 V ,alors le moteur sera couplĂ©
obligatoirement en triangle car en étoile il sera sous alimenté;
b) Si nous disposons d’un rĂ©seau d’alimentation de 380 V ,alors le moteur sera couplĂ©
obligatoirement en étoile car en triangle il sera suralimenté.
c) Réaliser les schémas de branchement du moteur (dans les deux cas ci-dessous chaque
enroulement est soumis Ă  220 V, donc le moteur fonctionne normalement).
Réseau triphasé 220V Réseau triphasé 380V
Couplage triangle ( U = V = 220 V ) Couplage Ă©toile (U=380V et V=220V )
U V W
Z X Y
220 V
U V W
Z X Y
380 V
17 Bayala Bapio
Exemples
Compléter le tableau ci-dessous en indiquant le couplage des enroulements du moteur si
cela est possible et justifier votre réponse.
Tensions du moteur
(Tensions entre phases)
Tensions du rĂ©seau d’alimentation
( tensions entre phases )
Triangle
Y
Etoile
220 380 660
127 220
220 380
380 660
CONCLUSION
Si la tension composée du réseau = tension triangle( ) du moteur alors celui-ci sera
couplé en triangle ;
Si la tension composée du réseau = tension étoile (Y) du moteur alors celui-ci sera
couplé en étoile ;
Si la tension composée du réseau tension étoile (Y) du moteur alors aucun couplage
n’est possible car le moteur sera suralimentĂ© ;
Si la tension composée du réseau tension triangle( ) du moteur alors aucun couplage
n’est possible car le moteur sera sous-alimentĂ© .
18 Bayala Bapio
3 – PLAQUE SIGNALETIQUE
C’est une plaque sur laquelle sont inscrites les caractĂ©ristiques du moteur en
fonctionnement normal (couplage, tension ,puissance, intensité etc.) ;généralement deux
tensions sont inscrites dessus :la petite tension correspond Ă  la tension nominale de
l’enroulement ou la tension entre phases dans le cas d’un couplage triangle ( ) ;la plus
grande tension correspond Ă  la tension entre phases dans le cas d’un couplage Ă©toile (Y).
Signification des indications
Puissance nominale utile = ;elle est souvent donnĂ©e en Chevaux – Vapeur (1cv=736W)
Vitesse nominale = FrĂ©quence d’alimentation = ; Moteur triphasĂ©
Couplage triangle : U= (entre phases) ;courant en ligne = A
Couplage Ă©toile : U= (entre phases) ;courant en ligne = A
Facteur de puissance en fonctionnement nominal : Cos φ =
La puissance nominale d'un moteur s'entend pour une ambiance qui n'atteint
qu'exceptionnellement 40°C
Si ta > 40°C, il y a lieu de tenir compte du facteur de
correction Kt
La classe d'isolement des moteurs est donnée suivant
le tableau ci-dessous pour une température ambiante
ta 40°C et une altitude de fonctionnement af 1000 m
CLASSE DE L'ISOLANT
(NFC 51 111)
ECHAUFFEMENT LIMITE
t (si ta 40°C)
TEMPERATURE LIMITE
ta + t (si ta = 40°C)
Classe A 60°C 100°C
Classe E 75°C 115°C
Classe B 80°C 120°C
Classe F 100°C 140°C
Classe H 125°C 165°C
Température
ambiante ta
Correcteur Kt
45°C 0,95
50°C 0,90
55°C 0,85
Caractéristiques en fonction
du couplage et de la tension
LS80L T :Code fabricant ;Hauteur d’axe=80
Longue carcasse=L
N° Série ;Forme de fixation =B (Horizontale)
IP55 :Indice de protection contre les corps
solides et liquides ; Icl.F :classe d’isolation =F
TempĂ©rature ambiante d’utilisation=40°C ;
Type de service S1=Continu
19 Bayala Bapio
IV/ CARACTERISTIQUES DU MOTEUR ASYNCHRONE
1) CARACTERISTIQUES EN CHARGE
Traçons les courbes de ces différentes grandeurs en fonction de la puissance utile en y
ajoutant celle de la vitesse.
Les caractéristiques obtenues mettent en évidence quelques unes des propriétés
essentielles du moteur d’induction Ă  cage d’écureuil :
1° Facteur de puissance : sa valeur baisse beaucoup quand la charge diminue. A vide il
est d’environ 0,2. Il faut donc Ă©viter d’installer des moteurs plus puissants qu’il n’est nĂ©cessaire.
2° Rendement : le rendement est bon à partir de la demi-charge. Il est maximal au
voisinage de la puissance nominale.
3° Vitesse : la vitesse décroßt quand la charge augmente. Toutefois la variation est faible
puisqu’elle est seulement de 5 % entre la marche à vide et la marche à pleine charge. Le
glissement des gros moteurs est plus faible encore.
C’est parce que les moteurs d’induction n’ont pas une vitesse rigoureusement constante
et surtout parce que cette vitesse ne résulte pas seulement de la fréquence du courant
d’alimentation qu’on les nomme moteurs asynchrones.
Mais une variation de la vitesse de 2 Ă  5 % entre la marche Ă  vide et la marche Ă  pleine
charge est nĂ©gligeable dans la plupart des cas d’emplois industriels de moteurs.
Facteur de
puissance
Rendement
Vitesse
14801500
Glissement
Couple
0,2
Pn Pu
20 Bayala Bapio
2) DEMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES
2.1) Généralités
Le courant Idd en démarrage direct varie entre 3 et 8 fois le courant nominal. Le couple Cdd en
démarrage direct est toujours au moins égal au couple nominal ; le couple maximal est
approximativement le double du couple nominal. Les procédés de démarrage des moteurs se
rangent en trois catégories :
 Par action sur le circuit primaire (applicable Ă  tout moteur) ,
 Par action sur le circuit secondaire (applicable aux moteurs Ă  bagues ou Ă  rotor
bobiné),
 Par des procĂ©dĂ©s automatiques (dĂ©marreur Ă©lectronique ou variateur de vitesse).
a) caractéristiques de démarrage direct
b) Mesure du couple de démarrage direct
La mesure du couple de décollage Cdd se fait en bloquant le rotor par un frein ,le moteur étant
alimentĂ© sous la tension nominale. L’intensitĂ© de dĂ©marrage Ă©tant trĂšs Ă©levĂ©e (4 Ă  8 In) cela
risquerait de dĂ©tĂ©riorer l’enroulement du stator. Pour mĂ©nager le moteur, on peut rĂ©duire la
tension d’alimentation pendant la mesure et admettre que le couple est proportionnel au carrĂ©
de la tension : Cdd =C’d (U’/Un)ÂČ
Le rapport des intensités est à peu prÚs égal à celui des tensions. Puisque les intensités sont
proportionnelles aux tensions, les couples produits sont proportionnels aux carrés des tensions
.
C(m.N
)
I (A)
Idd
Cmax
Cdd
Cn
In
Nn Ns
N t/ mn
0
21 Bayala Bapio
T = JWn/Cn= JWÂČn/Pn
∑1
n
PiÂČdti PÂČ1xt1+ PÂČ2xt2 +
+PnXtn
Pn = √ ----------- =√ ----------------------------
∑1
n
ti t1 + t2 + t3+
+ tn
Au démarrage g=1 et quelque soit le procédé de démarrage on a la relation suivante :
Cd / Cdd = (Id/Idd)ÂČ= (Ud/Un)ÂČ
Cd et Id : couple et intensité de démarrage quelque soit le procédé utilisé
Cdd et Idd : Couple et intensité de démarrage direct
Ud : tension de démarrage quelque soit le procédé utilisé
Un ; gn : tension nominale et glissement en fonctionnement normal
Le procĂ©dĂ© de dĂ©marrage sera d’autant meilleur, que comparĂ©s aux valeurs nominales, Id sera
plus petit et Cd plus grand.
c) Durée de démarrage
Elle peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par calcul ou par des abaques
Equation fondamentale : Couple d’accĂ©lĂ©ration C = Cm - Cr = J dw/dt ;
Le temps mis pour passer du dĂ©marrage Ă  la vitesse de rĂ©gime td =JW / ( Cm – Cr )
d) Constante de temps d’inertie d’une machine
Temps nĂ©cessaire pour faire passer la machine de l’arrĂȘt Ă  sa vitesse normale Wn avec son
couple normal Cn
e) Energie dissipĂ©e dans l’enroulement rotor pendant la durĂ©e de
démarrage
w= ∫ R2IÂČ2dt = 0,5 J℩ÂČ
g) Puissance nominale ou efficace
La puissance nominale d’un moteur peut ĂȘtre calculĂ©e Ă  partir de la durĂ©e du cycle de
fonctionnement T et des puissances P aux différents instants t
J =Jm+Jr = MRÂČ=MDÂČ/4 (Kg.mÂČ): somme des moments d’inertie du moteur et rĂ©cepteur
W= 2лNo/60 : Vitesse de régime ou finale
Cm ;Cr : Couples moyens moteur et résistant ; M1 ;M2 :masses; D1 ;D2 :diamÚtres de
giration du moteur et de la machine
MDÂČ :Moment de giration total ;
Ma =( Cm – Cr ):Couple accĂ©lĂ©rateur en m.kg (1kg.m =9,81 Nm)
P(w)
t(s)
TP1 P2
t1 t2 t3
MDÂČ.N
td =2,67.10-3
-------------
Ma
22 Bayala Bapio
2.2) Procédés de démarrages
f) Rhéostat statorique
A cause des pertes joules dans le rhĂ©ostat, ce procĂ©dĂ© est anti-Ă©conomique et ne peut ĂȘtre
envisagé que pour les petits moteurs. Si au démarrage la tension appliquée au moteur est U/2,
le courant est sensiblement Idd/2 et l’on a : Cd/Cdd = (Id/Idd)ÂČ = ÂŒ
Le courant a été divisé par 2 et le couple par 4.On ne pourra donc pas envisager de démarrer à
pleine charge.
Calcule des résistances à mettre en série pour limiter à Idd/2
La tension aux bornes du moteur au démarrage est fixée à Um=U/2 et son facteur de puissance
φd est de l’ordre de 0,2 ;la tension aux bornes de la rĂ©sistance peut ĂȘtre trouvĂ©e
graphiquement ou par calcul Ur = RIdd/2
g) Démarrage par insertion de résistances rotoriques
Rr=R2Rr=2R2Rr=3R2Rr=4R2
Cmax
Nt/mn
Ns
0
Cn
Cdd
C(Nm)
1er
temps 2e
temps 3e
temps Marche normale
Idd
Nt/mn
Ns
0
In
I (A)
UR
Um
U
I
φd
φ’d
UmUR
U
M
23 Bayala Bapio
Ce procĂ©dĂ© a donc la mĂȘme valeur que le prĂ©cĂ©dent,
puisque couple et courant sont divisĂ©s par le mĂȘme
nombre.
Bien entendu, lors du passage de l’étoile au triangle il y
aura une nouvelle pointe de courant. Le démarrage à
pleine charge est impossible puisque si Cdd = I,5Cn on
aura Cd = 0,5Cn.
h) Auto-transformateur
Si le rapport de transformation est m=1/2, la tension aux bornes du moteur est U’ = U/2 et
le courant est Id = Idd/2 dans le moteur, mais le courant appelĂ© au rĂ©seau n’est que Id/2 = Idd/4
(propriétés des transformateur. Le rapport des couples est :
Cd/Cdd = (Id/Idd)ÂČ = 1/4
Le couple est encore divisĂ© par 4 mais le courant fourni par le rĂ©seau l’est Ă©galement. Ce
procĂ©dĂ© est supĂ©rieur au prĂ©cĂ©dent (dans lequel le courrant n’était divisĂ© que par 2).
i) DĂ©marrage Ă©toile-triangle
Les enroulements du stator sont couplés en étoile au démarrage puis en triangle pour le
fonctionnement en charge.
Pour un démarrage en triangle, la tension appliquée à un enroulement est U (tension entre
phase) et le courant dans cet enroulement est Jdd, mais le courant fourni par le réseau est Idd =
Jdd √3 (propriĂ©tĂ©s du triphasĂ© .
Pour un dĂ©marrage en Ă©toile, la tension appliquĂ©e Ă  un enroulement est U/√3 et le courant,
identique pour un enroulement et le rĂ©seau, est Id = Jdd/√3.
Cd/Cdd = (Jd/Jdd)ÂČ = (I/√3)ÂČ = 1/3
Le rapport des courants fournis par le réseau est :
Jd/Idd = (Jdd/√3)/Jdd√3 = 1/3
Cmax
Nt/m
nNs
0
Cn
Cdd
C(Nm)
Cdy
Coupure et
ralentissement
IΔ
Idy
Idd
Nt/m
nNs
0
In
I (A)
I’dd
Nouvelle pointe
d’intensitĂ©
Ce procĂ©dĂ© ne peut ĂȘtre utilisĂ© que si le moteur est prĂ©vu
pour le couplage triangle avec le réseau dont on dispose.
Les moteurs offrant cette possibilité portent sur leur
plaque l’indication de deux tensions, par exemple
220/380 V, et possĂšdent 6 bornes. On ne pourra leur
appliquer que 220V en triangle, le réseau doit donc
ĂȘtre127/220 V.
Remarquer que le moteur peut fonctionner sur le réseau
220/380 V mais seulement en Ă©toile.
24 Bayala Bapio
j) Comparaison des modes de démarrage
MODES DE
DEMARRAGE
COUPLE AU
DEMARRAGE
COURANT AU
DEMARRAGE
Types de machines entraßnées
Direct Cdd Idd
Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes,
ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et
concasseurs de petite puissance ( 5KW)
Etoile – triangle Cdd/3 Idd/3
Machines-outils ,machines Ă  bois
De puissance moyenne
5 Pn 75KW
RĂ©sistances
statoriques
Cdd.mÂČ mIdd
Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes,
ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et
concasseurs de grande puissance (Pn 75KW)
Autotransformateur Cdd.mÂČ 1,1mÂČIdd
Pompes à hélice, ventilateurs, de grande
puissance
(Pn 75KW)
RĂ©sistances
rotoriques
Cdd Cmax
Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes,
ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et
concasseurs de grande puissance (Pn 75KW)
3) GRANDEURS CARACTERISTIQUES DU MOTEUR A CAGE D’ECUREUIL
A VIDE DEMARRAGE CHARGE
COURANT 0,3 In Io 0,5 In 4 In Idd 8 In varie
COS 0,05 Cos o 0,2 0,1 Cos 0,4 0,8 Cos 0,91
PUISSANCE Po = Pfs + Pm + 1,5 RIÂČo Pertes joule Ă©levĂ©es
16 Ă  64 fois
Po P Pn
RENDEMENT 0 0 0,7 0,97
GLISSEMENT 0 g =1 ou 100%
d’oĂč n = 0
0,4% g 5%
COUPLE 0 0,5 Tn Tdd 3Tn
Proportionnel
Idd : Courant de démarrage direct
Tdd :Couple de démarrage direct
NB :Les grandeurs limites sont données pour des moteurs de grande et petite puissance
25 Bayala Bapio
Courant Ă  vide
Tout comme le transformateur, le courant Ă  vide Io est essentiellement composĂ© d’un courant
magnĂ©tisant qui produit le flux tournant et d’une faible composante active pour fournir les pertes
par frottement et ventilation, plus les pertes dans le fer ;la puissance réactive est donc
considérable .
Facteur de puissance Ă  vide
Le facteur de puissance est compris entre 0,2 pour les petits moteurs et 0,05 pour les gros
moteurs
Puissance absorbée à vide
En l’absence d’autres indications pour le calcul du rendement on admettra que :
Pfs = Pm = (Po – 1,5 RIÂČo) / 2
Courant et couple de démarrage direct ( Idd et Cdd )
Le courant de démarrage direct (Idd) est 5 à 8 fois le courant nominal ce qui entraßne des pertes
par effet Joule 25 à 64 fois plus grandes que les pertes normales. Le courant de démarrage ne
dĂ©pend pas de la charge ;il est le mĂȘme Ă  vide et en charge ;seul la durĂ©e de dĂ©marrage
augmente quand la charge augmente.
26 Bayala Bapio
4) DOCUMENTS DE CONSTRUCTEUR
Puissance
nominale
Ă  50 Hz
Vitesse
nominale
Intensité
nominale
Facteur
de
puissance
Rendement
Courant
démarrage/
Courant
nominal
Couple
démarrage/
Couple
nominal
Couple
maximal/
Couple
nominal
Moment
d'inertie
Masse
Type PN NN IN(400V) Cos ID / IN D/ N MI N j IM B3
kW Min-1
A Kg.m2
kg
LS 56 L 0.09 1370 0.36 0.7 55 2.9 2 2.2 0.00025 4
LS 63 E 0.12 1375 0.44 0.77 56 3 2.2 2.2 0.00035 4.8
LS 63 E 0.18 1410 0.62 0.75 63 3.7 2.3 2.3 0.000475 5
LS71 L 0.25 1435 0.7 0.74 70 4.6 2.3 2.7 0.000675 6.4
LS71 L 0.37 1425 1.12 0.7 70 4.4 2.3 2.6 0.00085 7.3
LS71 L 0.55 1390 1.65 0.75 66 3.7 1.9 2.2 0.0011 8.3
LS 80 L 0.55 1400 1.6 0.74 68 4.4 2.1 2.2 0.0013 9
LS 80 L 0.75 1400 2 0.77 69 4.5 2.4 2.5 0.0018 10.5
LS 80 L 0.9 1425 2.3 0.73 73 5.7 2.6 3.8 0.0024 11.5
LS 90 S 1.1 1415 2.7 0.79 75 5.2 2.1 2.6 0.0032 14
LS 90 L 1.5 1420 3.5 0.79 78 5.9 2.8 3 0.0039 15
LS 90 L 1.8 1410 4.1 0.82 79 5.7 2.5 2.6 0.0049 17
LS 100 L 2.2 1430 5.1 0.81 75 5.3 1.9 2.4 0.0039 19.5
LS 100 L 3 1420 7.2 0.78 77 5.1 2.3 2.5 0.0051 22
LS 112 M 4 1425 9.1 0.79 80 5.7 2.4 2.6 0.0071 26
LS 132 S 5.5 1430 11.9 0.82 82 6.3 2.4 2.5 0.0177 39
LS 132 M 7.5 1450 15.2 0.84 84 7.7 2.7 3.1 0.0334 56
LS 132 M 9 1450 18.4 0.83 85 7.8 3 3.4 0.0385 62
LS 160 M 11 1450 21.3 0.85 87.8 5.6 2.1 2.5 0.054 80
LS 160 L 15 1455 28.6 0.85 89.1 6.5 2.7 2.8 0.073 97
LS 180 MT 18.5 1455 35.1 0.85 89.6 6.7 2.8 2.9 0.089 113
LS 180 L 22 1460 41.7 0.85 89.7 6.3 2.6 2.7 0.122 135
LS 200 LT 30 1460 55 0.87 90.5 6.6 2.7 2.6 0.151 170
LS 225 ST 37 1475 67 0.86 92.7 6.8 2.4 2.6 0.23 205
LS 225 MR 45 1470 81 0.86 92 .8 6.5 2.8 2.6 0.28 235
LS 250 MP 55 1480 99 0.85 94.1 6.7 2.6 2.5 0.75 340
LS 280 SP 75 1480 135 0.85 94.1 6.9 '2.6 2.7 1.28 445
LS 280 MP 90 1480 162 0.85 94.6 7.6 2.9 2.9 1.45 490
LS 315 ST 110 1490 193 0.86 95.5 7.8 2.9 2.8 2.74 720
LS 315 MR 132 1485 234 0.85 95.6 7.3 2.8 2.5 2.95 785
LS 315 MR 160 1485 276 0.87 96.1 8.4 3.0 3.3 3.37 855
27 Bayala Bapio
5) RĂ©glage de la vitesse des moteurs asynchrones
Le rĂ©glage de la vitesse de rotation du moteur peut donc ĂȘtre obtenu par :
a) Action sur le nombre de paires de pĂŽles
machines Ă  bobinage primaire unique (couplage d'enroulements du type Dahlander)
machines à plusieurs bobinages primaires (machines à enroulements séparés)
b) Action sur la fréquence de la tension d'alimentation statorique
convertisseurs de fréquence électromécaniques (alternateur entraßné par un moteur à courant
continu pilotant plusieurs moteurs asynchrones tournant Ă  la mĂȘme vitesse)
convertisseurs statiques (onduleurs de courant, de tension, M.L.I, contrĂŽle vectoriel de flux,
cycloconvertisseurs)
c) Action sur le glissement
action sur la tension d'alimentation statorique (autotransformateur, gradateur)
rhéostat de glissement au rotor
d) cascade de récupération (cascade hyposynchrone)
5) Freinage des moteurs asynchrones
a) Inversion du sens de rotation ( ou par courant-courant)
Lorsqu’on intervertit deux fils de l ‘alimentation ,le champ tourne en sens inverse du rotor :le
moteur fonctionne comme un frein ;il absorbe l’énergie cinĂ©tique des parties tournantes qui est
dissipĂ©e en chaleur dans le rotor. On peut limiter l’intensitĂ© en insĂ©rant des rĂ©sistances en sĂ©rie
b) Courant continu
En injectant du courant continu dans deux phases du stator ,on provoque l’arrĂȘt rapide du
moteur. On utilise Ă  cet effet un transformateur abaisseur et un pont de diodes pour limiter le
courant Ă  environ 1,3In.
c) Electro-freins
Un électro-aimant triphasé ou monophasé assure le freinage
d) Freinage hyper synchrone
Ce type de freinage s’applique aux moteurs à bagues servant au levage. Le moteur fonctionne
comme une génératrice asynchrone.
28 Bayala Bapio
6) fonctionnement en génératrice
Lorsque le moteur asynchrone est entraßné à une vitesse supérieure à la vitesse de
synchronisme ,il fonctionne alors en génératrice asynchrone
Couplage sur un réseau triphasé
Elle fournit de la puissance mécanique et
absorbe de la puissance réactive du réseau
Génératrice asynchrone autonome
Elle fournit de la puissance mécanique et
absorbe de la puissance réactive des
condensateurs
Convertisseur de fréquence
Moteur asynchrone à rotor bobiné entraßné par un
moteur Ă  cage d’écureuil
Le stator est alimenté par le réseau et son rotor
alimente la charge à une fréquence variable
La tension et la fréquence du rotor dépendent du
glissement :Fr = gf et Er = gEo
On peut obtenir une fréquence 2 à 3 f
29 Bayala Bapio
V/ CONDITIONS ANORMALES DE FONCTIONNEMENT
1) DEFAUTS INTERNES
Court-circuit
Coupure de conducteur du stator
Echauffement des paliers
2) DEFAUTS EXTERNES
Surcharge mécanique
La surcharge prolongĂ©e dĂ©tĂ©riore l’isolement et diminue la durĂ©e de vie du moteur
Variation de la tension d’alimentation
- baisse de tension :le couple moteur étant proportionnel au carré de la
tension diminue ;si la tension diminue de 10% alors le couple diminue de
20% environ;
- Ă©lĂ©vation de tension :augmentation du courant magnĂ©tisant d’oĂč diminution du
facteur de puissance et augmentation des pertes dans le fer ,diminution du
rendement et Ă©chauffement du moteur ;
- déséquilibre des tensions triphasées :augmentation des pertes et de la
température du moteur
Rupture d’un fil d’alimentation
Le moteur fonctionne alors en monophasé :
- moteur faiblement chargé :il continuera à fonctionner mais li tirera des deux
autres conducteurs un courant plus intense qu’avant la coupure et pouvant endommager
les enroulements;
- moteur chargĂ© :la vitesse tombe brusquement jusqu’à l’arrĂȘt
(court – circuit ).
Variation ou changement de la frĂ©quence d’alimentation
La vitesse d’un moteur est proportionnelle Ă  la frĂ©quence :
si un moteur 50Hz est branché à une source de 60Hz,sa vitesse sera 20% supérieur à sa
vitesse normale : ( f = pn et f’’ = pn’ d’oĂč n’ = nf’ / f = n60 / 50 = 1,2n ).
Le moteur peut bien fonctionner Ă  60 Hz, mais pour maintenir le flux Ă  sa valeur normale ,la
tension d’alimentation devra ĂȘtre augmenter de 120% .Inversement un moteur Ă  60 Hz peut
fonctionner sur un réseau de 50 Hz , mais il faut diminuer la tension à 83 % de sa valeur
nominale.
30 Bayala Bapio
VI ETUDE MATHEMATIQUE SIMPLIFIEE
1) GENERALITES
La machine asynchrone est une structure trĂšs riche pour les problĂšmes.
Elle présente plusieurs aspects :
a) Elle est un transformateur Ă  champ tournant : il y a aussi un entrefer, mais on a vu
que la prĂ©sence d’un entrefer n’est pas un inconvĂ©nient fondamental pour le fonctionnement
d’un transformateur. Sa prĂ©sence augmente simplement le courant magnĂ©tisant. C’est tout de
mĂȘme un transformateur assez spĂ©cial : les frĂ©quences ne sont pas les mĂȘmes au primaire et
au secondaire.
b) elle est un moteur : il faut introduire le couple moteur, qui est donné par une fonction
algébrique du troisiÚme degré ;
c) elle peut fonctionner en génératrice, et de deux façons : on peut utiliser le courant
rotor ou le courant stator ;
d) elle est une impédance. On aurait pu traiter la machine asynchrone comme on le fera
de la machine synchrone, en définissant :
 une f.Ă©.m. (ou f.c.Ă©.m. selon le cas)
 une impĂ©dance interne. L’étude de cette impĂ©dance, variable avec la vitesse,
aboutit au « diagramme du cercle ».
Dans tout ce qui suit, nous noterons :
℩=℩s la vitesse de synchronisme, en rad /s ; c’est la vitesse du champ tournant.
℩’=℩r la vitesse vraie du rotor, en rad/s
℩’’ la vitesse du rotor par rapport au champ tournant (℩’’ = ℩ - ℩’)
ω , ω’ , ω’’ les pulsations correspondantes.
P Ă©tant le nombre de paires de pĂŽles
C sera le couple moteur
R1 , R2 RĂ©sistances des enroulements du stator et rotor
Rf = R0 = Rm Résistance correspondant aux pertes fer (circuit magnétique)
Xf = X0 = Xm Réactance correspondant aux pertes magétique (circuit magnétique)
X2 = L2 ω l’inductance propre (inductance cyclique) d’un enroulement du rotor mesurĂ©e Ă  g=1.
Rh Résistance du rhéostat de démarrage
Rr = Rh + R2 RĂ©sistance totale du rotor
Il importe peu que le rotor soit :
- à cage (nombre de phases indéterminé) ;
- en triangle, s’il est bobinĂ©, triphasĂ©, Ă  p paires de pĂŽles ;
- en Ă©toile, puisqu’on dispose de l’équivalence Ă©toile-triangle.
31 Bayala Bapio
2) SCHEMAS EQUIVALENTS
Le transformateur Ă©quivalent en fonctionnement normal
Le rotor est en court-circuit (Rh=0) ; on aura pour un enroulement le schéma en charge ci-
aprĂšs :
I1 R1 jX1=jL1w Rr = R2
I1o I’1 I2
V1
Rf Xm E1 g E2
m
Primaire (stator) Secondaire(rotor)
Ce schéma équivalent traduit les deux relations suivantes :
Au stator (primaire) V1 = (R1 + jL1 ω) I1 + E1 (1)
Au rotor ( secondaire) gE2 = (R2 + jgX2) I2 (2)
En charge :X’2=L2W” avec W”=gW d’oĂč X’2 =gL2W=gX2
E’2= gE2=gm0E1≈gmoV1 avec E1≈V1
A vide ,rotor ouvert E2=mo E1≈moV1
On ajoute une rĂ©sistance Rƒ en dĂ©rivation, qui consomme une puissance active Ă©gale aux
pertes fer du stator.
Ce schéma équivalent a trois inconvénients majeurs :
- les fréquences stator et rotor sont différentes, ce qui est impossible pour un
transformateur statique ;
- le rapport de transformation, m, est variable ; il est constamment proportionnel au
glissement g ; le rapport m/g est donc une constante ; on peut le mesurer Ă  rotor
bloqué (g=1) soit mo ;
- la puissance ne se conserve pas du primaire au secondaire (alors qu’elle se
conserverait dans un transformateur statique). La puissance mécanique fournie par
l’arbre (et on conviendra que pour un moteur, c’est un Ă©lĂ©ment trĂšs important) ne
figure nulle part dans ce schéma ; la puissance active calculable au secondaire serait
seulement l’effet Joule.
jgL2w=jgX2
32 Bayala Bapio
Expressions des forces électromotrices Elles sont données par la formule de Kapp :
Au stator ( primaire) E1 =KfN1Ίm Au rotor (secondaire) E2 =KfN2Ίm
Rapport de transformation
Il se mesure ,moteur Ă  l’arrĂȘt , rotor ouvert (g=1) ;le courant I2 est nul et on a aux bornes du
rotor et pour chaque phase V2 = V20= E2 =m0E1≈ m0V1 mo = E2/E1=N2/N1
Courants absorbĂ©s Ă  l’arrĂȘt et Ă  vide
Expression de la puissance
En divisant l’expression (2) par g on obtient : E2 = (R2 /g + jX2) I2
On obtient ainsi un schéma équivalent
I1 R1 jX1=jL1w R2 /g
I1o I’1 I2
V1
Rf Xm E1 E2
m
Primaire (stator) Secondaire(rotor)
Le courant I2 de ce schéma est vrai en grandeur et en phase. La puissance dépensée au
secondaire est la vraie puissance reçue par le rotor, somme de :
- l’effet Joule totale est 3R2 I2
2 soit PJ2 = R2 I2
2 (pour un enroulement) ;
- la puissance mĂ©canique totale est C℩’, soit C℩’/3 pour un enroulement
R2/g est une rĂ©sistance trĂšs supĂ©rieure Ă  R2 et dans le deuxiĂšme schĂ©ma, l’effet Joule
calculable est énorme ; il englobe en réalité la puissance mécanique fournie par le rotor ;En
négligeant les pertes mécaniques on aura pour un enroulement :
(R2/g) I2
2 = PJ2 + C℩’/3 = R2 I2
2 + C℩’/3
jL2w=jX2
ArrĂȘt ,rotor ouvert : I’1 0= I’10a + I’10r
La composante active correspond aux pertes fer stator
,rotor et joules, pertes mécaniques nulles
A vide ,proche du synchronisme I1 0= I10a + I10r
La composante active correspond aux :
pertes fer stator et rotor , pertes joules et mécaniques
P10 =3r IÂČ10a + Pf + Pm
Vide
ArrĂȘt
I10a
I’10a
I10r
V1
33 Bayala Bapio
R2 I2
gX2I2
gE2
φ2
Expression du facteur de puissance
Expression du courant dans le rotor
Avec E2 = m0E1≈ m0V1 et en divisant par g,on aura :
gE2 E2
I2 = ----------------- = -------------------------
√(RÂČ2+(gX2)ÂČ) √((R2/g)ÂČ+XÂČ2)
Fonctionnement à rotor bloqué g=1
a)Sans rhéostat de démarrage
(rotor à cage ou bobiné)
b) Avec rhéostat de démarrage
(rotor bobiné uniquement)
R2 X2
I2
E2 Rh
Expressions du couple
Couple transmis
Puisque les pertes mécaniques sont négligées on a C = Ce= Cu ;seule la vitesse change
Pertes joule (cas du moteur monophasé)
Pjr = R2 I2
2 = Ptr - Pu = Ce℩-Cu℩’=C(℩-℩’)=Cg℩ d’oĂč C=Pjr/g℩ = R2 I2
2 /g℩
On remplace ainsi R2 I2 par son expression
Pjr = C(℩-℩’)= R2 I2
2 = gE2 cos φ2x I2 d’oĂč C= gE2 cos φ2x I2 /(℩-℩’)
gm0V1 m0V1
I2 = ----------------- = ---------------------
√RÂČ2+(gX2)ÂČ âˆš(R2/g)ÂČ+XÂČ2
E2 m0V1
I2 = --------------- = ---------------
√(RÂČ2+X2ÂČ) √(R2ÂČ+XÂČ2)
E2 m0V1
I2 = --------------------- = ---------------------
√((Rh+R2)ÂČ+ X2ÂČ) √((Rh+R2)ÂČ+X2ÂČ)
- Si Rh augmente ,alors I2 diminue et
I1 diminue Ă©galement
- Si Rh dimunie ,alors I2 augmente et
I1 augmente Ă©galement
R2
cos φ2 =--------------------
√(RÂČ2+(gX2)ÂČ)
34 Bayala Bapio
3 m0ÂČVÂČ1 R2 /g
C = ---------- x --------------
℩ (R2/g)ÂČ+XÂČ2
A tension constante ,le couple est maximal quand la résistance
du rotor est égale à sa réactance quelque soit le glissement
C = (E2 / ℩)I2 cos φ2 En remplaçant I2 et cos φ2 par leur expression on obtient :
D’oĂč
En divisant par gÂČ et en remplaçant E2 = gm0V1
Le maximum du couple : tout comme le transformateur , ce maximum est obtenu pour
(R2/g)ÂČ= X2ÂČ soit = g = R2 / X2 Ou R2 =g X2
Le glissement correspondant au couple maximale est : gmax = R2/X2
.
Le couple maximal devient pou un moteur triphasé :
3 m0ÂČV1ÂČ X2
Cmax = ---------- x --------------
℩ (X2)ÂČ+XÂČ2
Le couple maximal ne dépend pas de la résistance du rotor, mais la valeur du glissement pour
laquelle il est obtenu est proportionnelle à cette résistance.
NB :Pour un moteur donnĂ© le maximum du couple est donnĂ© par la tension d’alimentation
Remplaçons X2=L2w = 2πfL2 et ℩=2πf/p ,le couple maximal devient :
3 m0ÂČVÂČ1 1 3 m0ÂČVÂČ1 p 3 m0ÂČp VÂČ1 VÂČ1
Cmax =---------- x -------= -------------- =----------x -----= k --- , d’oĂč
2πf/p 4πfL2 8πÂČfÂČL2 8πÂČL2 fÂČ fÂČ
Cette relation est utilisĂ©e dans le cas d’un moteur alimentĂ© par un onduleur
Autre méthode de démonstration :
La formule de la puissance mécanique précédente nous permet, pour un moteur triphasé de
calculer autrement C : C℩’ = Pe – Pjr = Pe- gPe = (1-g) Pe
La puissance totale transmise au rotor Pe , reprĂ©sentĂ©e par la rĂ©sistance R2/g peut s’exprimer
par 3 R2 I2ÂČ /g d’oĂč C℩’ = 3 (1-g) R2 I2
2 /g ou 3 R2 I2
2 (1/g-1)
avec 1/g-1 =(1-g)/g = ℩’/g℩ on obtient : C℩’=3 R2 I2
2 ℩’/g℩
En remplaçant I2
2 par son expression et en simplifiant par ℩’
3 R2 I2
2 3 R2 gÂČm0ÂČVÂČ1 3 R2 gm0ÂČVÂČ1
et C =----------- = ---------- x --------------= ---------- x ----------------
g℩ g℩ R2ÂČ+(gX2)ÂČ â„Š R2ÂČ+(gX2)ÂČ
En divisant par gÂČ et en regroupant les constantes on obtient :
3 m0ÂČVÂČ1 1 k
Cmax = ----------- x ----- = -----
℩ 2X2 2X2
EÂČ2 R2 g
C = ----------- x ----------------
℩ RÂČ2 + (gX2)ÂČ
EÂČ2 R2g
C = ---------- x ----------------
℩ RÂČ2 + (gX2)ÂČ
Cmax = k (V1 / f )ÂČ
m0ÂČVÂČ1 R2/g
C = ----------- x ---------------
℩ (R2/g)ÂČ+ X2ÂČ
35 Bayala Bapio
MĂ©thode algĂ©brique : I1= mI2 + I10 = mI2 (cos φ2 - jsin φ2)+ I10 (cos φ0 - jsin φ0)
ThĂ©orĂšme de Boucherot :SÂČ = (P2 + P10 + Pjs)ÂČ + (Q2 + Q10 + Q1)ÂČ et I1 = S / V1
MĂ©thode graphique : I1 = mI2 + I10
Schéma équivalent du moteur ramené au stator
Tout comme le transformateur ,en divisant par mÂČ l’impĂ©dance du rotor on obtient le schĂ©ma
équivalent ci-dessous ;on peut symboliser la séparation des pertes joule et de la puissance
mécanique (Rr/g) étant la résistance équivalente totale:
a) SĂ©paration au secondaire :
Soit X ,la résistance correspondant à la puissance mécanique :
Rr/g = Rr +X ou X= Rr / g- Rr =(1/g – 1) Rr= Rr (1-g) / g
b) SĂ©paration au primaire :
Expression de la puissance mécanique
Pm = Pe-Pjr = (1-g) Pe =3 (1-g) Rr/g IÂČ2 = 3 (1-g) I’ÂČ1 Rr / g mÂČ avec I’1 =m I2
Rr / g mÂČ:RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au stator , correspondant aux pertes joule et Ă 
la puissance mécanique
NB : On peut donc remplacer la rĂ©sistance Ă©quivalente totale Rr/gmÂČ par deux rĂ©sistances en
sĂ©rie l’une correspondant aux pertes joules du rotor et l’autre Ă  la puissance mĂ©canique .
La rĂ©sistance totale du rotor est Rr ; ramenĂ©e au primaire ,elle devient Rr/mÂČ
La résistance totale Rm correspondant aux pertes mécaniques :
Rr/gmÂČ = Rr/mÂČ + Rm , d’oĂč Rm = Rr/gmÂČ - Rr/mÂČ = (Rr-gRr) / gmÂČ = Rr (1-g) / gmÂČ
Rr/mÂČ: RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au primaire et correspondant aux pertes joule
dans le rotor du moteur
Rr (1-g) / gmÂČ : RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au primaire et correspondant Ă  la
puissance mécanique du moteur
c) Schéma équivalent vu du stator
I1 R1 X1
I10
V1
Rf Xf
I’1=mI2
Rr/g
Rr
Rr (1-g) / g
RĂ©sistance du rotor
correspondant aux pertes joules
RĂ©sistance totale correspondant Ă 
la puissance mécanique
gE2
gX2
I2
jX2/m
ïœČ
Rr/gmÂČ
Rr/mÂČ
Rr 1 - g
----. -------
mÂČ g
Pertes
joules
Puissance
mécanique
36 Bayala Bapio
C = K g/ R2 C=kg
C(Nm)
0 1 g
Ns
0
Cd
Nngmax
C(Nm)
C=k(n-n’)/n
3) ETUDE DU COUPLE
Construction du graphe
Fonctionnement au synchronisme g =0 d’oĂč C=0
Pour un fonctionnement proche du synchronisme g <<1 et R2/g >>X2 ,donc le couple est
sensiblement proportionnel au glissement :
3m0ÂČVÂČ1 R2 /g 3m0ÂČVÂČ1 g
C = ---------- x ------------ = ----------- x ---- d’oĂč le couple est proportionnel Ă  g
℩ (R2/g)ÂČ+ o ℩ R2
C’est donc une droite d’équation : ou ou
Pour les plissements Ă©levĂ©s RÂČ2 est nĂ©gligeable devant (gX2)ÂČ
EÂČ2 R2 g EÂČ2 R2 1
C= x = x ou
℩ 0 + (gX2)ÂČ â„ŠX2 g
Couple en fonction du glissement Couple en fonction de la vitesse
Coefficient de stabilité
Pour Ă©viter le calage dans la zone de stabilitĂ© on admet un coefficient de stabilitĂ© en gĂ©nĂ©ral d’environ 2 :
Cmax/ Cn = 1,6 Ă  2,5
C=k/g
C=kg
Cmax
Zone de
stabilité
C=k/g
c’est une hyperbole Ă©quilatĂšre
Cmax
Zone de
stabilitïżœZone
d’instabilitĂ©
C=kg
C=k/g
37 Bayala Bapio
A tension constante ,le couple maximal est
indépendant de la résistance du rotor quelque
soit le glissement
A résistance de rotor constante et glissement
égal, le couple est proportionnel au carré de la
tension d’alimentation.
pour les faibles glissements et dans les limites d’emploi
courant ,Ă  tension constante et couple Ă©gal, le
glissement est proportionnel à la résistance du rotor.
pour les faibles glissements et dans les limites d’emploi
courant ,Ă  tension constante et couple Ă©gal, le
glissement varie en raison inverse du carré de la tension
d’alimentation.
VARIABLES DONT DEPEND LE COUPLE
RĂ©sistance du rotor
C
Cmax
(R2+Rh)
R2
0 1 g
Tension d’alimentation
U’
U
VARIABLES DONT DEPEND LE GLISSEMENT
C RĂ©sistance du rotor
Cmax
(R2+Rh)= R’2
R2
A B C
0 1 g
C Tension d’alimentation
A B C U’
U
g
En insérant une résistance dans le rotor ,le maximum
du couple se déplace vers les forts glissements (g = 1)
Pour passer de la caractéristique C(g) à U à celle de
U’,il suffit de multiplier toutes les ordonnĂ©es par le
rapport (U’/U)ÂČ ou (AC/AB)ÂČ
En insérant une résistance dans le rotor ,le maximum du
couple se déplace vers les forts glissements
(g =1) ;dans la zone d’utilisation courante on passe du
graphe C(g) à R2 à celle de C(g) à R’
2 ,en multipliant les
abscisses par le rapport R’2/R2 ou AC/AB
Dans la zone d’utilisation courante ,pour passer de la
caractĂ©ristique C(g) Ă  U Ă  celle de U’,il suffit de multiplier
toutes les abscisses par le rapport (U’/U)ÂČ ou (AB/AC)ÂČ
0
℩n
C(Nm)
Cmax
gmax
℩s
g01 g0
℩ (rad/s)
gn
Cd
Cn
gngd
℩d
Rr= Rd
Rr= R2
Pour deux points de fonctionnements différents
mais Ă  couple constant, le rapport
Rr/g= constante
Sans rhéostat on a R2 / gn ;
Avec rhéostat on a Rr /gd avec Rr = R2 + Rh
Pour le mĂȘme couple nominal par exemple
on aura : R2 / gn = Rr /gd
g
A
B
C
CmN
38 Bayala Bapio
SynthĂšse Moteur Ă  courant continu-Moteur asynchrone Ă  cage:
AVANTAGES INCONVENIENTS
Moteur Ă  courant continu
- Stabilité
- Adaptabilité à la charge
- Précision
- Simplicité de la commande
- Coût
- Entretien
- IP44
- Source en courant
continu
Moteur asynchrone
- Coût
- Robustesse
- Source en courant alternatif
- IP55
- Zone de stabilité
Ă©troite
- Peu précis
39 Bayala Bapio
DIAGRAMME DU CERCLE
1- INTERET DU DIAGRAMME DU CERCLE
Pour les moteurs de grande puissance, les essais en charge ne sont pas toujours
possibles .Grùce au diagramme de cercle normalisé UTE on peut déduire :
- La puissance utile ,
- Les intensités primaire et secondaire ,
- Le facteur de puissance,
- Le rendement,
- Le glissement,
- Le couple transmis.
On peut ainsi prédéterminer les paramÚtres du fonctionnement en charge.
2- ESSAIS PERMETTANT LE TRACE DU DIAGRAMME DE CERCLE
Essai Ă  vide
On fait tourner le moteur à vide alimenté sous sa tension nominale
On mesure ainsi Po , Io et U ;on peut alors calculer cos φ0 = Po/3VI0= Po/√3UI0
A une Ă©chelle donnĂ©e les valeurs I0 et cos φ0 donne un premier point Mo du cercle
correspondant au point de fonctionnement Ă  vide .
V1
V1 Ou
φ0
I1o φ0 I1o Mo
0 x
NB :Le moteur étant alimenté sous
tension constante ,le point Mo extrémité
du courant Ă  vide Ă  une position fixe par
rapport Ă  V1 car les grandeurs φ0 et I1o
sont constantes
Io
U
1
2
3
A
W1
W2
M 3
V
40 Bayala Bapio
Essai en court-circuit à rotor bloqué
L’alimentation sous tension nominale ne peut se faire Ă  rotor bloquĂ© pour les moteurs trĂšs
puissants car les intensités seraient trÚs élevées .
On alimente le moteur donc sous une tension réduite Ucc aprÚs avoir court-circuité et bloqué le
rotor de telle sorte que le courant de court-circuit ne dépasse pas le courant nominal du moteur
(voir essais du transformateur) . On mesure ainsi sous tension rĂ©duite : P’cc , I’cc, Ucc
NB : cos φcc est indĂ©pendante de la tension d’alimentation
Le courant étant proportionnel à la tension stator ,on peut déterminer les valeurs de court-
circuit que l’on aurait trouvĂ©es sous la tension nominale :
Pcc =(U/Ucc)ÂČ P’cc I1cc =I’ccU/Ucc cos φ1cc = P’cc/√3UccI’1cc = Pcc/√3UI1cc
On obtient ainsi un second point Mcc du cercle ,celui du moteur au dĂ©marrage ou Ă  l’arrĂȘt (g=1)
sous tension nominale ; φ1cc Ă©tant constant , le point Mcc est fixe par rapport Ă  V1
Mcc
V1
I1cc
I’1cc =mI2
φo Mo Ί2cc
I10 φ1cc
x
NB:en court-circuit la puissance utile est nulle donc Pcc reprĂ©sente l’ensemble des
pertes
41 Bayala Bapio
3- TRACE DU DIAGRAMME DU CERCLE
a) Généralités sur le diagramme simplifié
HypothĂšses :
- Les résistances et inductances de fuite du stator sont négligées
- Les pertes mécaniques sont négligées
- La tension d’alimentation est constante
NB :On tiendra compte uniquement des pertes fer stator et des pertes joule rotor.
Le courant primaire pour une charge donnĂ©e est : I1 = I1o + I’1 avec I’1 = mI2
V1
M
I1
φ2
φ1 I’1
φ2
A=Mo B x’
o x x
1 - Mettons en place OA=I1o (voir essai Ă  vide)
2 - De A traçons une droite Ax’ parallùle à Ox et
perpendiculaire Ă  V1
3 - De l’extrĂ©mitĂ© M de I1 traçons une droite
perpendiculaire à AM et coupant la droite Ax’ en B
3- Tracer le cercle de diamÚtre AB hypoténuse du
triangle rectangle AMB
On démontre que le segment AB est constant et
donc le cercle est unique pour un moteur donné.
Quand la charge du moteur varie le point M tel que
(AM┮BM) se dĂ©place sur le demi-cercle de
diamĂštre AB
AM=I’1=mI2 et AB = AM/sin φ2 ; I2=E2/Z2 = gmE1/Z2=gmV1/Z2
AM=mI2=gmÂČV1/Z2 avec sin φ2 =X2/Z2=gL2W/Z2
AB=gmÂČV1/gL2W et AB = mÂČV1 / L2W = mÂČV1 / X2
Conclusion: A tension et fréquence constantes le segment AB est constant, car
il ne dĂ©pend que de V1 et X2.Le point M tel que AM ┮MB dĂ©crit un demi cercle de
diamÚtre AB lorque la charge varie ou lorsque la résistance du rotor varie.
42 Bayala Bapio
En court- circuit on a Mcc
I1cc , Pcc et g=1
A vide on a A=Mo
I10, P10 et g≈0
Droite des puissances
b) Essai Ă  vide et en court-circuit
Tracé : On choisit une échelle pour les intensités a = A/cm ,une échelle pour les puissances b
= aV en W/cm, une Ă©chelle pour les couples c = b/℩ =aV/℩ en m.N/cm
V1 y
A’ ‱ ‱ Mcc Δ
φ2cc
I1cc I’1cc
φ1cc
φ2cc
φo B
I1o A=Mo
o x
43 Bayala Bapio
Droite des
puissances
H
a) Diagramme du cercle simplifié
Le diagramme du cercle permet d’établir ,Ă  partir de mesures gĂ©omĂ©triques ,les valeurs des
puissances utile et dissipée dans le moteur, ainsi que le glissement g, et la valeur efficace du
courant absorbé ,pour tout point de fonctionnement compris entre A ou Mo (correspondant au
fonctionnement à vide) et Mcc (correspondant au fonctionnement à rotor bloqué)
V1
M
(g=0) A’ M’ Mcc (g=1)
φ2 I1
φ1cc I’1
φ2CC
φ1
N φ2 φ2CC
φo
I1o A=Mo T B
o x
P1 = 3V1.HM : puissance absorbée
Pfs = 3V1.HT : pertes fer stator
Pjr = 3V1.TN : Pertes joules rotor
Pm = 3V1.NM : puissance mécanique
Pe = 3V1.TM : puissance électromagnétique
Ce = Pe / ℩s : couple Ă©lectromagnĂ©tique
I1 = OM : Courant absorbé
g = NT / MT : glissement
φ1 = (OM,V1) : dĂ©phasage entre I1 et V1
η = NM/HM : rendement
Pour un fonctionnement donnĂ© (point M), la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1I1cos φ1
HM = I1cos φ1 ,d’oĂč la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1.HM;
HT= I10cos φ1o d’oĂč les pertes fer stator Pfs = 3V1.HT
Pertes joules dans le rotor Pjr =3V1.TN
Le glissement vaut g = NT/ MT
44 Bayala Bapio
φ1
φ 2
Ί0
M’1 (g=1 ;Rr=Rd=X2)
M1 (Rr=R2)
V1
I1
I’1
I0
N’1 N1
3 V1
Cdd =Cmax = ------- N’1M’1
℩
3 V1
Cn= ------- N1M1
℩
I1actif
Le diagramme du cercle permet aussi de déterminer la valeur de Rh qui donne au démarrage
(g=1) , le couple maximal.
DIAGRAMME DU CERCLE NORMALISE UTE
Il permet de :
- trouver avec exactitude le point A pour lequel le glissement est nul (g=0) ,
- séparer les différentes pertes du moteur (pertes mécaniques et pertes fer) ,
- séparer les différentes pertes joule du moteur (pertes joule stator et rotor) ,
- déterminer le couple
- calculer avec précision le rendement,
- calculer l’angle tel que tg 2R1I10sin φ10 /V1 pour les moteurs de puissance
n’excĂ©dant pas 15 KW ( norme C 51 – 100)
ESSAI A VIDE :
La puissance mesurée représente des pertes : P10 = Pméca + Pfs +Pjs0
A vide ,le glissement n’est pas nul Ă  cause des pertes mĂ©caniques ;il faut donc trouver le point
A pour lequel le glissement est rigoureusement nul. Il faut donc séparer les pertes mécaniques
(Pméca ) des pertes électriques (Pfs +Pjs0 ).
Pertes joules stator Ă  vide : Pjs0=3 R1IÂČ10
g = tg φ2 R2/X2 =gmax tgφ2
tg φ2 =1 et φ2 = 45°
A’
φ1
0
I1o
I1 réactif
Q
O
A
Pméca
Pfs
+Pjs0
Q10
P1
0
45 Bayala Bapio
A’φ10
I1o
I1actif
I1 réactifQ
O
A
Pfs +Pjs0
I1cc
I2cc
φ1cc
D
E
3R2IÂČ2cc
3R1IÂČ1cc
B
Droite des
puissances
Droite des
couples
Mcc (g=1)
M0 (g=0)
ESSAI A ROTOR BLOQUE ( g=1)
Toute la puissance absorbée est transformée en perte joule au stator et au rotor
Cet essai permet de tracer la droite du couple et ainsi séparer les pertes joule stator et rotor :
NB :lorsque les pertes du stator sont nĂ©gligĂ©es ,alors A et A’ sont confondus
DROITE DES GLISSEMENTS
Au point M en fonctionnement normal, triangle (Am0m) : tg φ2 = gX2 / R2 = m0m / Am0
Au point Mcc (g=1), Ă  rotor bloquĂ© ,triangle (Am0mcc) : tg φ2cc = X2 / R2 = m0mcc / Am0
tgφ2 / tg φ2cc = g X2 / R2 / X2 / R2 = g = m0m / m0mcc =
Triangle rectangle BTM : tgφ2 = MT/ BT
Triangle rectangle ATM : tgφ2 =AT/MT
Triangle rectangle ATN : tgφ2cc =AT/TN
d’oĂč : tgφ2 / tgφ2cc = g = TN / MT
NB: L’échelle de g est linĂ©aire
tgφ2 m0m TN
g = --------- = --------- = ------
tg φ2cc m0mcc MT
Droite des
glissementsA vide g=0
A rotor bloqué
g = 1
Mcc (g=1)
M
m
A
m0
mcc
φ2cc
T
N
H
φ2
B
φ2
φ2
φ2cc
46 Bayala Bapio
H
A
A’
Q
‫Ś„‬
I1o
Icc
φ1o
mI2
I1actif
I1 réactif
C
φ1cc
φ1
P
Mcc (g=1)
N
T
Droite des couples
L
E
B
Pertes joules rotor
bloquée
Pertes joules stator
à rotor bloqué
D
g=0
V1
M
∆
I1
m mccm0
g=1
Droite des
glissements
DIAGRAMME DU CERCLE
Lorsque n’est pas nĂ©gligĂ© ,alors le centre C du cercle est sur l’intersection de la mĂ©diatrice Ă 
AD ou A’D avec la droite ∆.
o
P1 = 3V1.HM : puissance absorbée
Pfs = 3V1.HT : pertes fer stator
Pjr = 3V1.LP : Pertes joules rotor
Pjs = 3V1.LT : Pertes joules stator
Pm = 3V1.NM : puissance mécanique
Pe = 3V1.LM : puissance électromagnétique
Ce = LM.3V1/℩s couple Ă©lectromagnĂ©tique
I1 = OM : Courant absorbé
g = LP / LM : glissement
φ1 = (OM,V1) : dĂ©phasage entre I1 et V1
η = NM/HM : rendement
Pour un fonctionnement donnĂ© (point M), la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1I1cos φ1
HM = I1cos φ1 ,d’oĂč la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1.HM;
HT= I10cos φ1o d’oĂč les pertes fer stator Pfs = 3V1.HT
Pertes joules dans le rotor Pjr =3V1.LP
Le glissement vaut g = LP/ LM
Rendement =Pm/P1=NM/HM
CHOIX DES ECHELLES
En pratique ,on choisit une Ă©chelle pour les courants ,les autres s’en dĂ©duisent.
Exemple : Couplage Ă©toile – Ă©toile 220 V/380V ; ℩s =157 rd/s
Intensité : 3 A /cm Puissance :3x220=660W/cm Couple :3x3x220/157=12,6mN/cm
N
47 Bayala Bapio
SO PO QO
IO = -------- =---------------- = ---------------
√3 U √3 U cos φO √3 U sin φO
Pfs + Pm = PO -1,5RsIÂČo
MACHINE ASYNCHRONE
METHODE DE RESOLUTION DES
PROBLEMES
FONCTIONNEMENT A VIDE
Détermination des paramÚtres à partir de la méthode des deux wattmÚtres.
- Puissance active Po = PA+PB
- Puissance rĂ©active QO √3 (PA-PB)
- Puissance apparente SO = √(POÂČ+Q0ÂČ)
- Facteur de puissance
- Intensité absorbée
- Pertes fer statoriques et mécaniques
FONCTIONNEMENT EN CHARGE
- Glissement
- Puissances absorbées
- Courant absorbĂ©e I = SA / √3 U - Facteur de puissance Cos φ = PA / SA
- Pertes joule stator
- Pertes joule rotor
- Puissance utile
- Rendement η = Pu / PA - Couple utile Cu = Pu / Ω’
Fréquence de rotation du groupe
moteur entraßnant un récepteur donné de couple résistant Cr = f (n)
1) couple moteur de la forme Cm = an +b
- A vide, couple utile nul et vitesse synchronisme 0 = ans + b
- En charge, couple utile ,vitesse nominale Cm = an’ + b
RĂ©soudre le systĂšme d’équation pour trouver les coefficients a et b
Egaliser Cm = Cr et trouver n’ de l’ensemble moteur – rĂ©cepteur.
n - n’
g% = ------- %
n
PA = PA + PB QA = √3 (PA+PB) SA = √ (PAÂČ+QAÂČ)
Pjs = 1,5 RsIÂČ ou 3 rIÂČ
PJr = g Ptr = g (Pa - Pjs – Pfs)
Pu = PA – ( Pfs + PJs + PJr + Pm)
WA
WB M
3≈
I
PO
Cos φO = -----
SO
WA
WB M
3≈
I0
Po ;Qo ;So ;Cos φO
A
48 Bayala Bapio
kg’
Cr’=Cm’= --------
(R2+Rd)
k= Cm /g
kg’
Rd= ----- - R2
Cm
(n – n’)
Cm = kg = k ---------
n
On en déduit le couple utile Cm et la puissance utile Pu du groupe.
2) Couple moteur proportionnel Ă  g : Cm = kg = ag +b
Cm = kg
Calculer la constante k en utilisant les résultats du fonctionnement en charge précédent :
Remplacer k dans la relation suivante :
Cm = ag +b
RĂ©solution de systĂšme de deux Ă©quations Ă  deux inconnues :
Synchronisme : Cm= 0 ; g=0 et Fonctionnement nominal : Cm=Cn ; g =gn
RĂ©soudre ensuite Cm = Cr , pour trouver n’ de l’ensemble moteur – rĂ©cepteur
3) RĂ©solution graphique
- Tracer Cr = f (N)
- Tracer Cm = f (N)
L’intersection des deux courbes
Donne le point de fonctionnement
Recherché.
4) Cas du rotor bobiné
RĂ©sistance Ă  mettre en sĂ©rie pour modifier la vitesse de n’ Ă  n’’.
Données du problÚme :
R2 :RĂ©sistance du rotor ; n’ :Vitesse initiale du groupe ; n’’ :Vitesse dĂ©sirĂ©e du groupe.
Sans le rhéostat ,calculer la constante k dans les conditions de fonctionnement en charge
initiale (Cm = Cu ; g ,déjà calculés en fonctionnement nominal par exemple).
D’oĂč
Calculer le nouveau glissement g’ = (n –n’’)/n pour la nouvelle vitesse dĂ©sirĂ©e n’’ et la
nouvelle valeur du couple utile Cm’ = Cr’ = f (n), en utilisant leurs expressions dĂ©jĂ  Ă©tablies.
Calculer ensuite Rd
D’oĂč
Autre méthode
Le moteur asynchrone possÚde la propriété suivante :Pour deux points de fonctionnements
diffĂ©rents mais Ă  couple constant, le rapport Rr/g est lui-mĂȘme constant .
kg
Cm = -----
R2
Cm = an +b
Cr
N t/mn
Nn
Cn
Point de fonctionnement
C (Nm)
CmR2
k= ------
g
Dans les deux cas de fonctionnement le couple
est maximal pour :
gmax = R2 /X2 et g’max = Rr /X2 = (R2 +Rd) / X2
X2 = R2 / gmax = (R2 +Rd) / g’max = Constante
A couple nominal constant :
X2 = R2 / g =(R2 +Rd) / g’ = Constante
Rapport d’affinitĂ©
OM/OM’ = gmax / g’max = R2 / (R2 +Rd)
Rr=R2
Rr=Rd+R2
Cmax
Nt/mn
Ns
g01
0
gmax
Cn
Cd
C(Nm)
g’max gg’
MM’
O
49 Bayala Bapio
Courant de démarrage
m0V1
I2d = ----------------
√(R2ÂČ+XÂČ2)
℩ (rad/s)
Démarrage avec un couple maximal (calcul de la résistance)
gmax
Détermination des caractéristiques de démarrage Rr = X2 Rd = X2 - R2
5) Schémas équivalents simplifié ramené au stator
(Résistance et inductance de fuite du stator négligées)
Rf Xf
a) Détermination des éléments du schéma équivalent par les essais
Essai Ă  vide
Puissance active consommĂ©e Ă  vide P10 =3 V1 I10 cos φ 0
RĂ©sistance Ă©quivalente aux pertes fer R0 = V1 / I10 cos φ 0 = V1/Ioa
Couple de démarrage (g=1)
3 m0ÂČVÂČ1 R2
Cdd = ---------- x -----------
℩ RÂČ2+XÂČ2
Couple maximal
3 m0ÂČVÂČ1 1
Cdd = ---------- x -----------
℩ 2X2
Glissement correspondant
gmax = R2 / X2
Vitesse N’max= N (1- gmax)
Sans rhéostat on a R2 / gmax ;
Avec rhĂ©ostat on a (R2 + Rd)/g’max
(R2 + Rd)= X2 Rd = X2 - R2
A couple maximal Ă©gal : R2 /gmax=(R2 + Rd) / 1
A couple nominal Ă©gal : R2 / gn = (R2 + Rd) / g’
0 ℩n
C(Nm)
Cmax
℩s
1
g
0
Cd
Cn
gn
g’
℩’
Rr=R2+Rd
Rr= R2
gmax
℩'max
0
Nn
C(Nm)
Cmax
gmax
Ns
g0
1 g0
N (t/mn)
gn
Cd
Cn
gn
N’m
ax
gmax
jX2/m
ïœČ
Rr/gmÂČ
Rr/mÂČ
Rr 1 - g
----. -------
mÂČ g
Pertes
joules
Puissance
m驗anique
I1
I10
Iïżœ =mI2
V1
50 Bayala Bapio
Rr Rr
Ptr= Pe = 3-----x IÂČ2 = 3 ----- I’1ÂČ
g gmÂČ
RĂ©actance Ă©quivalente Ă  la puissance magnĂ©tisante X0 = V1 / I10 sin φ 0 = V1/Ior
Essai à rotor bloqué (g=1)
Les effets du circuit magnétiques sont négligeables
Pcc =3 (R1+R2/mÂČ)IÂČ1cc (R1+R2/mÂČ) = Pcc / 3 IÂČ1cc
QCC =3 X2 IÂČ1cc /mÂČ=√ [(3 Vcc / I1cc)ÂČ - PÂČcc] X2/mÂČ = QCC / 3 IÂČ1cc
RĂ©sistance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : Rr /gmÂČ
RĂ©actance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : X2 / mÂČ
ImpĂ©dance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : Z2 = √ (Rr /gmÂČ)ÂČ + (X2 / mÂČ)ÂČ
Courant primaire I’1 = V1/ Z2 ; Courant secondaire I2 = I’1/ m
Puissance transmise au rotor ou
puissance électromagnétique Ptr = Pe = P2
b) DĂ©termination du courant en ligne
Méthode algébrique :
calculer tg φ2
I1= mI2 + I10 = mI2 (cos φ2 - jsin φ2)+ I10 (cos φ0 - jsin φ0)
ThĂ©orĂšme de Boucherot : SÂČ = (P2 + P10 +)ÂČ + (Q2 + Q10 )ÂČ et I1 = S / V1
MĂ©thode graphique : I1 = mI2 + I10
Cas particulier : A couple maximal tg φ2 = 1 et φ2 = 45°
P2max = 3 (mV1)ÂČ/2X2 P2max = Q2max et S=√2 P2max
X2 / mÂČ X2
tg φ2 = ---------- = g -------
Rr /gmÂČ Rr
I10
I2
I1
φ2
φ0
V1
51 Bayala Bapio
BIBLIOGRAPHIE
TITRES AUTEURS
ELECTROTECHNIQUE THEODORE WILDI
MACHINES ELECTRIQUES J. NIARD
MACHINES ELECTRIQUES ET
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Collection HEBERT
PROBLEMES D’ELECTROTECHNIQUE
Michel BORNAND
ELECTRICITE INDUSTRIELLE L .PASTOURIAUX
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  • 1. FORMATION CONTINUE - TECHNICIENS SUPERIEURS - INGENIEURS ELECTROTECHNICIENS Edition revue 2010 Bapio BAYALA LA MACHINE ASYNCHRONE
  • 2. 2 Bayala Bapio SOMMAIRE I/ GENERALITES 1) RÖLE 2) PRINCIPAUX TYPES DE MOTEURS II/ CONSTITUTION 1) STATOR 2) ROTOR Le rotor Ă  cage d’écureuil ou rotor en court- circuit Le rotor bobinĂ© III/ FONCTIONNEMENT DU MOTEUR ASYNCHRONE 1) THEORIE DE FONCTIONNEMENT 2) RENDEMENT 3) FORMULES USUELLES 4) COUPLAGE DES ENROULEMENTS IV/ CARACTERISTIQUES 1) CARACTERITIQUES EN CHARGE 2) DEMARRAGE DES MOTEURS 3) REGLAGE DE LA VITESSE 4) FREINAGE DES MOTEURS 5) GRANDEURS CARACTERISTIQUES 6) DOCUMENTS DE CONSTRUCTEUR V/ CONDITIONS ANNORMALES DE FONCTIONNEMENT 1) DEFAUTS INTERNES 2) DEFAUTS EXTERNES VI/ ETUDE MATHEMATIQUE 1) SCHEMAS EQUIVALENTS 2) EXPRESSIONS DES GRANDEURS 3) DIAGRAMME DU CERCLE
  • 3. 3 Bayala Bapio MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES I/ GENERALITES 1) RÔLE Le moteur asynchrone (ou moteur d’induction) permet la transformation de l’énergie Ă©lectrique en Ă©nergie mĂ©canique . 2) PRINCIPAUX TYPES DE MOTEURS A cage d’écureuil ou Ă  rotor en court-circuit Moteurs asynchrones ( ou d’induction) triphasĂ©s A rotor bobinĂ© Moteur asynchrone (ou d’induction ) monophasĂ© Moteur universel :moteur sĂ©rie fonctionnant en courant continu ou alternatif Les moteurs d’induction triphasĂ©s sont les moteurs employĂ©s les plus frĂ©quents dans l’industrie. Ils possĂšdent en effet plusieurs avantages : simplicitĂ©, robustesse, prix peu Ă©levĂ© et entretien facile. Cependant, ces moteurs ont une vitesse pratiquement constante et ils se prĂȘtent assez mal au rĂ©glage de la vitesse ; pour cette raison, on leur prĂ©fĂšre habituellement les moteurs Ă  courant continu lorsqu’on veut obtenir une grande variation de vitesse. Toutefois, il existe aujourd’hui des systĂšmes d’entraĂźnement Ă©lectroniques (variateurs de vitesse, dĂ©marreurs ralentisseurs) qui permettent de faire varier la vitesse des moteurs d’induction.
  • 4. 4 Bayala Bapio II/ CONSTITUTION Le moteur d’induction triphasĂ© (souvent appelĂ© moteur asynchrone triphasĂ©) comprend deux parties principales : un inducteur fixe nommĂ© stator et un induit mobile nommĂ© rotor.
  • 5. 5 Bayala Bapio 1) LE STATOR Le stator comporte une carcasse en acier renfermant un empilage de tĂŽles minces identiques en forme de couronne qui constituent un cylindre vide ; ces tĂŽles sont percĂ©es de trous Ă  leur pĂ©riphĂ©rie intĂ©rieure. L’alignement de ces trous forme des encoches dans lesquelles on loge un bobinage triphasĂ©. Cette couronne est serrĂ©e dans une carcasse en fonte. Vue d’ensemble du stator TOLES (OU CIRCUIT) MAGNETIQUES CARCASSE EN FONTE STATOR DEMONTE BOBINAGE DU STATOR
  • 6. 6 Bayala Bapio 2) Le rotor Le rotor ,montĂ© sur l’arbre moteur se compose d’un cylindre fait de tĂŽles empilĂ©es. Des encoches sont percĂ©es Ă  la pĂ©riphĂ©rie extĂ©rieure destinĂ©es Ă  recevoir des conducteurs. Il est sĂ©parĂ© du stator par un entrefer trĂšs court de l’ordre de 0,4 Ă  2 mm seulement. Il existe deux types de rotor : le rotor Ă  cage d’écureuil et le rotor bobinĂ©. Le rotor Ă  cage d’écureuil ou rotor en court-circuit L’enroulement du rotor Ă  cage d’écureuil est constituĂ© de barres de cuivre nues introduites dans les encoches ; ces barres sont soudĂ©es ou rivĂ©es Ă  chaque extrĂ©mitĂ© Ă  deux anneaux qui les court-circuitent. L’ensemble ressemble Ă  une cage d’écureuil d’oĂč le nom de rotor Ă  cage d’écureuil. Dans les moteurs de petite moyenne puissance, les barres et les anneaux sont formĂ©s d’un seul bloc d’aluminium coulĂ©. Anneaux conducteurs A et Bmoteur Ă  double cage Deux cages d’écureuil concentriques , l’un servant au dĂ©marrage (rĂ©sistance Ă©levĂ©e donc couple maximal) et l’autre servant en marche normale : - La cage extĂ©rieure 5 Ă  6 fois plus rĂ©sistante et de rĂ©actance (Lw) faible qui sert au dĂ©marrage - La cage intĂ©rieure, en marche normale ,Ă  une impĂ©dance faible (fr = gf ) ,donc parcourue par des courants intenses La pointe d’intensitĂ© au dĂ©marrage est plus faible Ventilateur Arbre
  • 7. 7 Bayala Bapio Le rotor bobinĂ© Le rotor bobinĂ© comprend un bobinage triphasĂ©, semblable Ă  celui du stator, placĂ© dans les encoches. Il est composĂ© de trois enroulements raccordĂ©s en Ă©toile ; l’extrĂ©mitĂ© libre de chaque enroulement est reliĂ©e Ă  une bague tournant avec l’arbre. Ces bagues permettent, par l’intermĂ©diaire de trois balais, d’insĂ©rer une rĂ©sistance extĂ©rieure en sĂ©rie avec chacun des trois enroulements lors du dĂ©marrage du moteur. En fonctionnement normal, les trois balais sont court-circuitĂ©s. 3 BAGUES 3 ENROULEMENTS
  • 8. 8 Bayala Bapio III/ FONCTIONNEMENT D’UN MOTEUR ASYNCHRONE LOIS EN ELECTROMAGNETISME Le fonctionnement des machines Ă©lectriques et tout dispositif Ă©lectromagnĂ©tique est basĂ© sur ces lois. a) CrĂ©ation d’un champ magnĂ©tique par un courant (loi d’AmpĂšre) densitĂ© de flux autour d’un conducteur rectiligne : B (T) = 2x10-7 x I (A) /d (m) Le sens du flux est donnĂ© par la rĂšgle de la main droite :Si l’on tient le conducteur dans la main droite ,le pouce Ă©tant orientĂ© dans le sens du courant ,les doigts pointeront dans le sens du flux .Dans le cas d’un solĂ©noĂŻde tenue dans la main droite,,le doigts dirigĂ©s dans le sens du courant ,le pouce pointera vers le pole nord Applications :Relais ;sonnerie ;Ă©lectro - freins ;disjoncteurs ;machines Ă©lectriques b) Force maximale exercĂ©e sur un conducteur placĂ© dans un champ magnĂ©tique (Loi de LORENZ) : Conducteur rectiligne de longueur L : F=BIL Deux conducteurs parallĂšles parcourus par des courants I1 et I2 peuvent ĂȘtre soumis Ă  des forces Ă©levĂ©es lors d’un court-circuit par exemple : F(N) = 2x10-7 x I1I2L/d Applications : Soufflage magnĂ©tique de l’arc Ă©lectrique vers les sĂ©parateurs pour provoquer son extinction lors de l’ouverture du disjoncteur c) DĂ©placement d’un conducteur dans un champ magnĂ©tique et tension induite ou loi de l’induction Ă©lectromagnĂ©tique ( Loi de FARADAY) : Tension induite dans une Bobine : E=N ΔΩ/Δt ; conducteur rectiligne : E =BLv La polaritĂ© de la tension induite est donnĂ©e par la loi de LENZ
  • 9. 9 Bayala Bapio THEORIE DE FONCTIONNEMENT Le fonctionnement du moteur d’induction triphasĂ© est basĂ© sur l’application des lois de l’électromagnĂ©tisme ;on peut le comprendre Ă  l’aide de l’exemple suivant : ConsidĂ©rons une sĂ©rie de conducteurs de longueur l dont les extrĂ©mitĂ©s sont court-circuitĂ©es par des barres conductrices A et B . Un aimant permanent, placĂ© au-dessus de cette « Ă©chelle », se dĂ©place rapidement vers la droite Ă  une vitesse v, de sorte que son champ magnĂ©tique B coupe les conducteurs Ă  tour de rĂŽle. v I F Une tension E = Blv est induite dans chacun des conducteurs coupĂ© par le champ . D’autre part, puisque le circuit est fermĂ© par les barres et les autres conducteurs, un courant I se met Ă  circuler dans la barre qui est momentanĂ©ment en dessous de l’aimant .Ce courant traverse le champ magnĂ©tique de l’aimant permanent, de sorte que le conducteur est soumis Ă  une force mĂ©canique. Cette force agit toujours dans une direction telle qu’elle entraĂźne le conducteur dans le sens de dĂ©placement du champ. Si «l â€˜Ă©chelle » de conducteurs Ă©tait libre de se dĂ©placer elle accĂ©lĂ©rerait vers la droite. Cependant, Ă  mesure qu’elle gagne de la vitesse, la « coupure » des conducteurs par le champ magnĂ©tique se fait moins rapidement et la tension induite diminue, de mĂȘme que le courant I. Par consĂ©quent, la force agissant sur les conducteurs situĂ©s en dessous de l’aimant diminue. Si l’échelle se dĂ©plaçait Ă  la mĂȘme vitesses que le champ, la tension induite, le courant I et la force deviendraient nuls. Dans le moteur d’induction, l’échelle est recourbĂ©e sur elle-mĂȘme pour former une cage d’écureuil et l’aimant est remplacĂ© par un champ tournant qui coupe les conducteurs du rotor. Ce champ tournant est crĂ©Ă© par l’ensemble des courants triphasĂ©s circulant dans les trois enroulements du stator. Aimant Conducteurs
  • 10. 10 Bayala Bapio La production de courants induits dans le rotor et leurs actions Ă©lectromagnĂ©tiques expliquent la rotation du rotor. Les conducteurs du rotor, balayĂ©s par le champ tournant d’entrefer, sont le siĂšge de f.Ă©.m. induites. Le rotor Ă©tant en court-circuit, ces f.Ă©.m. produisent des courants induits. Ces courants placĂ©s dans le champ tournant sont soumis Ă  des forces Ă©lectromagnĂ©tiques. Ces forces produisent un couple qui fait tourner le rotor. Le sens de rotation est tel que, d’aprĂšs la loi de Lenz, la rotation s’oppose Ă  la cause qui lui donne naissance. Cette cause est le dĂ©placement du champ par rapport aux conducteurs du rotor. Le rotor tourne donc pour rattraper le champ, soit dans le mĂȘme sens que le champ. Mais il ne peut tourner aussi vite que le champ ; car il n’y aurait plus dĂ©placement du champ par rapport au rotor, donc plus de courants induits et plus de couple moteur. C’est parce que le mouvement du rotor n’est pas synchrone de celui du champ que ce moteur est dit asynchrone. Les courants induits dans le rotor participent Ă  la crĂ©ation du champ tournant d’entrefer. Le stator du moteur est alimentĂ© par le rĂ©seau mais le rotor n’a avec lui aucune liaison conductrice, il constitue en quelque sorte le secondaire d’un transformateur dont le stator serait le primaire. Comme dans un transformateur, les courants induits dans le secondaire (rotor) ont une action magnĂ©tisante : le champ magnĂ©tique d’entrefer est crĂ©Ă© par l’action simultanĂ©e des ampĂšres-tours du stator et du rotor. Lorsqu’on charge le moteur, les courants rotoriques prennent naissance. Le champ ayant mĂȘme amplitude Ă  vide et en charge les courants du stator se modifient pour compenser les ampĂšres-tours du rotor. ConsidĂ©rons un stator Ă©lĂ©mentaire comportant trois pĂŽles saillants et bobinĂ©s Les trois enroulements sont identiques et sont disposĂ©s Ă  120° l’un de l’autre dans l’espace.
  • 11. 11 Bayala Bapio Comme dans un transformateur, toute augmentation du courant dans le rotor entraĂźne une augmentation du courant dans le stator. Dans le moteur, l’augmentation du courant rotorique rĂ©sulte de l’augmentation du couple rĂ©sistant. Cependant, diffĂ©rence importante avec le transformateur, le secondaire (rotor) n’est pas parcouru par des courants Ă  la mĂȘme frĂ©quence que le primaire (stator). FrĂ©quence des courants dans le rotor Lorsque le champ tourne Ă  la vitesse angulaire de synchronisme ℩s, le rotor tourne Ă  la vitesse ℩r. La vitesse relative du champ par rapport aux conducteurs du rotor est : ℩s – ℩r = g℩s Puisque les vitesses angulaires en rad/s sont proportionnelles aux vitesses de rotation en tr/mn , on peut aussi dire que : Ns – Nr = gNs ou le glissement g% = 100(Ns – Nr) / Ns Le champ tournant balaie ainsi les conducteurs du rotor g fois moins vite que ceux du stator : la frĂ©quence des f.Ă©.m. et des courants induits dans le rotor est donc g fois celle du rĂ©seau. fr = g x f Sens de rotation Intervertissons deux fils de phase aux bornes du stator : inversion du sens de rotation du champ tournant donc de la vitesse de rotation. Nombre de pĂŽles Nombre de paires de pĂŽles FrĂ©quence des courants du stator P = f / n Vitesse en tours par seconde
  • 12. 12 Bayala Bapio 2) RENDEMENT D’UN MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE bilan des pertes Pa Pu ( Charge) Pertes totales STATOR ROTOR Puissance active Puissance utile absorbĂ©e Pertes fer Pertes Stator (Pfs) mĂ©caniques (Pm) Pa = 3UIcos Ptr = T Pr = T ’ Pu = Tu. ’ Pertes Joules stator (Pjs) Pertes Joule rotor (Pjr) Pjr = 3rIÂČ=1,5 RIÂČ Pjr = g Ptr = vitesse du synchronisme ; ’= r = vitesse du rotor ; T =Ce = couple transmis au rotor ou couple Ă©lectromagnĂ©tique;Tu = Cu = couple utile ; Ptr = puissance Ă©lectromagnĂ©tique transmise au rotor ; Pr = Puissance mĂ©canique du rotor ; R = rĂ©sistance entre phases du stator ; r = rĂ©sistance d’un enroulement ; Pm = pertes mĂ©caniques Pertes joule rotor : Pjr = Cel ( - ’) = Cel [ ( - ’) / ] = g Ptr M 3 ~
  • 13. 13 Bayala Bapio expression du rendement vrai Il peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© par une mesure directe expression du rendement approchĂ© Les pertes fer rotor sont nĂ©gligĂ©es Pu = Ptr- Pm - Pjr = (1 - g ) (Pa - Pfs - Pjs) – Pm expression du rendement du rotor En nĂ©gligeant les pertes mĂ©caniques :Ce= Cu Ce ’ Ptr - Pjr Ptr - gPtr Ptr (1-g) r = Pu / Ptr= -------- = -------------= ------------- = ----------= 1 –g Ce Ptr Ptr Ptr Le terme (1 – g ) est appelĂ© rendement du rotor Courbe du rendement Puissance mĂ©canique fournie = -------------------------------------------------------- Puissance Ă©lectrique absorbĂ©e (1 - g )( Pa – Pjs – Pfs ) - Pm = ---------------------------------------- Pa Puissance Ă©lectrique absorbĂ©e – Pertes mesurables = ------------------------------------------------------------------------------------------------- Puissance Ă©lectrique absorbĂ©e Pj Pf Pm η% Pu Pn 0
  • 14. 14 Bayala Bapio 3) FORMULES USUELLES GRANDEURS STATOR ROTOR FrĂ©quence des courants FrĂ©quence de rotation f = 50 Hz n = f / p f ’ = gf n’ = n ( 1- g ) Pulsation Vitesse angulaire w = 2 f = w / p gw = 2 fg ’ = ( 1- g ) Glissement g (n – n’) / n =( - ’) / Pertes Joule en charge 3rIÂČ = 1,5RIÂČ gPtr Pertes Ă  vide ( Po ) 3UIoCos o Pertes Joule Ă  vide 3rIÂČo = 1,5RIÂČo Pertes fer stator (Pfs = Pm ) (Po – 1,5 RIÂČo) / 2 0 Pertes mĂ©caniques ( Pm ) 0 (Po – 1,5 RIÂČo) / 2
  • 15. 15 Bayala Bapio 4) COUPLAGE DES ENROULEMENTS a) DEFINITIONS Tension nominale :C’est la tension Ă  appliquer au rĂ©cepteur pour un fonctionnement normale de celui-ci ;une tension trop Ă©levĂ©e ou trop faible par rapport Ă  cette tension nominale entraĂźne la destruction ou un mauvais fonctionnement suivant les cas et les types de rĂ©cepteurs. Tension simple :C’est la tension mesurĂ©e entre une phase et le neutre du rĂ©seau ou des rĂ©cepteurs. Tension composĂ©e :C’est la tension mesurĂ©e entre deux phases quelconques du rĂ©seau ou des rĂ©cepteurs. Une tension donnĂ©e sans autre prĂ©cision est toujours la tension composĂ©e (ex : 15000 V, 380 V ,etc.) . Couplage Ă©toile (Y) :Un moteur est couplĂ© en Ă©toile quand chacun de ses trois enroulements est soumis Ă  la tension simple du rĂ©seau. Couplage triangle ( ) : Un moteur est couplĂ© en triangle quand chacun de ses trois enroulements est soumis Ă  la tension composĂ©e du rĂ©seau. b) COUPLAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES Choix du couplage des moteurs asynchrones triphasĂ©s Il est choisi en fonction de la tension nominale de l’enroulement et de la tension du rĂ©seau d’alimentation ;un mauvais choix du couplage entraĂźne la suralimentation ou la sous- alimentation du moteur donc sa destruction ou son dysfonctionnement suivant les cas. Couplage des enroulements Un enroulement est calculĂ© pour ĂȘtre normalement utilisĂ© sous une seule tension appelĂ©e tension nominale Pour le moteur ci-dessus ,la tension nominale est de 220 V :c’est toujours la plus petite des deux tensions portĂ©es sur la plaque signalĂ©tique. Que reprĂ©sente la deuxiĂšme tension ? Au BURKINA FASO la distribution de l’énergie Ă©lectrique se fait en basse tension 380 V entre deux phases quelconques et 220V entre chaque phase et le neutre. Les trois barrettes livrĂ©es avec le moteur permettent de le coupler en Ă©toile ou en triangle . U V W U V W Z X Y Z X Y I J I 380V / 50Hz1 2 3 N
  • 16. 16 Bayala Bapio En examinant les deux couplages possibles du moteur on remarque : 1) Dans le montage triangle chaque enroulement est soumis Ă  la tension composĂ©e (tension entre deux phases donc 380V) :il y’a donc surtension aux bornes des enroulements qui sont prĂ©vus pour 220 V en fonctionnement normal. 2) Dans le montage Ă©toile ,chaque enroulement est branchĂ© entre une phase et le neutre artificiel (le moteur est Ă©quilibrĂ©). La tension entre chaque phase et le neutre Ă©tant de 220V,le moteur fonctionne normalement. 3) Nous savons que pour un montage triangle : U = V = 380 V ; I = J√3 et pour un montage Ă©toile : V = U / √3 =220 V ; I = J 4) La plus petite intensitĂ© correspond au branchement Ă©toile (intensitĂ© nominale d’un enroulement), et la plus forte intensitĂ© au branchement triangle (intensitĂ© nominale en ligne). Nous avons donc deux choix de couplage pour le fonctionnement normal du moteur : a) Si nous disposons d’un rĂ©seau d’alimentation de 220 V ,alors le moteur sera couplĂ© obligatoirement en triangle car en Ă©toile il sera sous alimentĂ©; b) Si nous disposons d’un rĂ©seau d’alimentation de 380 V ,alors le moteur sera couplĂ© obligatoirement en Ă©toile car en triangle il sera suralimentĂ©. c) RĂ©aliser les schĂ©mas de branchement du moteur (dans les deux cas ci-dessous chaque enroulement est soumis Ă  220 V, donc le moteur fonctionne normalement). RĂ©seau triphasĂ© 220V RĂ©seau triphasĂ© 380V Couplage triangle ( U = V = 220 V ) Couplage Ă©toile (U=380V et V=220V ) U V W Z X Y 220 V U V W Z X Y 380 V
  • 17. 17 Bayala Bapio Exemples ComplĂ©ter le tableau ci-dessous en indiquant le couplage des enroulements du moteur si cela est possible et justifier votre rĂ©ponse. Tensions du moteur (Tensions entre phases) Tensions du rĂ©seau d’alimentation ( tensions entre phases ) Triangle Y Etoile 220 380 660 127 220 220 380 380 660 CONCLUSION Si la tension composĂ©e du rĂ©seau = tension triangle( ) du moteur alors celui-ci sera couplĂ© en triangle ; Si la tension composĂ©e du rĂ©seau = tension Ă©toile (Y) du moteur alors celui-ci sera couplĂ© en Ă©toile ; Si la tension composĂ©e du rĂ©seau tension Ă©toile (Y) du moteur alors aucun couplage n’est possible car le moteur sera suralimentĂ© ; Si la tension composĂ©e du rĂ©seau tension triangle( ) du moteur alors aucun couplage n’est possible car le moteur sera sous-alimentĂ© .
  • 18. 18 Bayala Bapio 3 – PLAQUE SIGNALETIQUE C’est une plaque sur laquelle sont inscrites les caractĂ©ristiques du moteur en fonctionnement normal (couplage, tension ,puissance, intensitĂ© etc.) ;gĂ©nĂ©ralement deux tensions sont inscrites dessus :la petite tension correspond Ă  la tension nominale de l’enroulement ou la tension entre phases dans le cas d’un couplage triangle ( ) ;la plus grande tension correspond Ă  la tension entre phases dans le cas d’un couplage Ă©toile (Y). Signification des indications Puissance nominale utile = ;elle est souvent donnĂ©e en Chevaux – Vapeur (1cv=736W) Vitesse nominale = FrĂ©quence d’alimentation = ; Moteur triphasĂ© Couplage triangle : U= (entre phases) ;courant en ligne = A Couplage Ă©toile : U= (entre phases) ;courant en ligne = A Facteur de puissance en fonctionnement nominal : Cos φ = La puissance nominale d'un moteur s'entend pour une ambiance qui n'atteint qu'exceptionnellement 40°C Si ta > 40°C, il y a lieu de tenir compte du facteur de correction Kt La classe d'isolement des moteurs est donnĂ©e suivant le tableau ci-dessous pour une tempĂ©rature ambiante ta 40°C et une altitude de fonctionnement af 1000 m CLASSE DE L'ISOLANT (NFC 51 111) ECHAUFFEMENT LIMITE t (si ta 40°C) TEMPERATURE LIMITE ta + t (si ta = 40°C) Classe A 60°C 100°C Classe E 75°C 115°C Classe B 80°C 120°C Classe F 100°C 140°C Classe H 125°C 165°C TempĂ©rature ambiante ta Correcteur Kt 45°C 0,95 50°C 0,90 55°C 0,85 CaractĂ©ristiques en fonction du couplage et de la tension LS80L T :Code fabricant ;Hauteur d’axe=80 Longue carcasse=L N° SĂ©rie ;Forme de fixation =B (Horizontale) IP55 :Indice de protection contre les corps solides et liquides ; Icl.F :classe d’isolation =F TempĂ©rature ambiante d’utilisation=40°C ; Type de service S1=Continu
  • 19. 19 Bayala Bapio IV/ CARACTERISTIQUES DU MOTEUR ASYNCHRONE 1) CARACTERISTIQUES EN CHARGE Traçons les courbes de ces diffĂ©rentes grandeurs en fonction de la puissance utile en y ajoutant celle de la vitesse. Les caractĂ©ristiques obtenues mettent en Ă©vidence quelques unes des propriĂ©tĂ©s essentielles du moteur d’induction Ă  cage d’écureuil : 1° Facteur de puissance : sa valeur baisse beaucoup quand la charge diminue. A vide il est d’environ 0,2. Il faut donc Ă©viter d’installer des moteurs plus puissants qu’il n’est nĂ©cessaire. 2° Rendement : le rendement est bon Ă  partir de la demi-charge. Il est maximal au voisinage de la puissance nominale. 3° Vitesse : la vitesse dĂ©croĂźt quand la charge augmente. Toutefois la variation est faible puisqu’elle est seulement de 5 % entre la marche Ă  vide et la marche Ă  pleine charge. Le glissement des gros moteurs est plus faible encore. C’est parce que les moteurs d’induction n’ont pas une vitesse rigoureusement constante et surtout parce que cette vitesse ne rĂ©sulte pas seulement de la frĂ©quence du courant d’alimentation qu’on les nomme moteurs asynchrones. Mais une variation de la vitesse de 2 Ă  5 % entre la marche Ă  vide et la marche Ă  pleine charge est nĂ©gligeable dans la plupart des cas d’emplois industriels de moteurs. Facteur de puissance Rendement Vitesse 14801500 Glissement Couple 0,2 Pn Pu
  • 20. 20 Bayala Bapio 2) DEMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES 2.1) GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le courant Idd en dĂ©marrage direct varie entre 3 et 8 fois le courant nominal. Le couple Cdd en dĂ©marrage direct est toujours au moins Ă©gal au couple nominal ; le couple maximal est approximativement le double du couple nominal. Les procĂ©dĂ©s de dĂ©marrage des moteurs se rangent en trois catĂ©gories :  Par action sur le circuit primaire (applicable Ă  tout moteur) ,  Par action sur le circuit secondaire (applicable aux moteurs Ă  bagues ou Ă  rotor bobinĂ©),  Par des procĂ©dĂ©s automatiques (dĂ©marreur Ă©lectronique ou variateur de vitesse). a) caractĂ©ristiques de dĂ©marrage direct b) Mesure du couple de dĂ©marrage direct La mesure du couple de dĂ©collage Cdd se fait en bloquant le rotor par un frein ,le moteur Ă©tant alimentĂ© sous la tension nominale. L’intensitĂ© de dĂ©marrage Ă©tant trĂšs Ă©levĂ©e (4 Ă  8 In) cela risquerait de dĂ©tĂ©riorer l’enroulement du stator. Pour mĂ©nager le moteur, on peut rĂ©duire la tension d’alimentation pendant la mesure et admettre que le couple est proportionnel au carrĂ© de la tension : Cdd =C’d (U’/Un)ÂČ Le rapport des intensitĂ©s est Ă  peu prĂšs Ă©gal Ă  celui des tensions. Puisque les intensitĂ©s sont proportionnelles aux tensions, les couples produits sont proportionnels aux carrĂ©s des tensions . C(m.N ) I (A) Idd Cmax Cdd Cn In Nn Ns N t/ mn 0
  • 21. 21 Bayala Bapio T = JWn/Cn= JWÂČn/Pn ∑1 n PiÂČdti PÂČ1xt1+ PÂČ2xt2 +
+PnXtn Pn = √ ----------- =√ ---------------------------- ∑1 n ti t1 + t2 + t3+
+ tn Au dĂ©marrage g=1 et quelque soit le procĂ©dĂ© de dĂ©marrage on a la relation suivante : Cd / Cdd = (Id/Idd)ÂČ= (Ud/Un)ÂČ Cd et Id : couple et intensitĂ© de dĂ©marrage quelque soit le procĂ©dĂ© utilisĂ© Cdd et Idd : Couple et intensitĂ© de dĂ©marrage direct Ud : tension de dĂ©marrage quelque soit le procĂ©dĂ© utilisĂ© Un ; gn : tension nominale et glissement en fonctionnement normal Le procĂ©dĂ© de dĂ©marrage sera d’autant meilleur, que comparĂ©s aux valeurs nominales, Id sera plus petit et Cd plus grand. c) DurĂ©e de dĂ©marrage Elle peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par calcul ou par des abaques Equation fondamentale : Couple d’accĂ©lĂ©ration C = Cm - Cr = J dw/dt ; Le temps mis pour passer du dĂ©marrage Ă  la vitesse de rĂ©gime td =JW / ( Cm – Cr ) d) Constante de temps d’inertie d’une machine Temps nĂ©cessaire pour faire passer la machine de l’arrĂȘt Ă  sa vitesse normale Wn avec son couple normal Cn e) Energie dissipĂ©e dans l’enroulement rotor pendant la durĂ©e de dĂ©marrage w= ∫ R2IÂČ2dt = 0,5 J℩ÂČ g) Puissance nominale ou efficace La puissance nominale d’un moteur peut ĂȘtre calculĂ©e Ă  partir de la durĂ©e du cycle de fonctionnement T et des puissances P aux diffĂ©rents instants t J =Jm+Jr = MRÂČ=MDÂČ/4 (Kg.mÂČ): somme des moments d’inertie du moteur et rĂ©cepteur W= 2Đ»No/60 : Vitesse de rĂ©gime ou finale Cm ;Cr : Couples moyens moteur et rĂ©sistant ; M1 ;M2 :masses; D1 ;D2 :diamĂštres de giration du moteur et de la machine MDÂČ :Moment de giration total ; Ma =( Cm – Cr ):Couple accĂ©lĂ©rateur en m.kg (1kg.m =9,81 Nm) P(w) t(s) TP1 P2 t1 t2 t3 MDÂČ.N td =2,67.10-3 ------------- Ma
  • 22. 22 Bayala Bapio 2.2) ProcĂ©dĂ©s de dĂ©marrages f) RhĂ©ostat statorique A cause des pertes joules dans le rhĂ©ostat, ce procĂ©dĂ© est anti-Ă©conomique et ne peut ĂȘtre envisagĂ© que pour les petits moteurs. Si au dĂ©marrage la tension appliquĂ©e au moteur est U/2, le courant est sensiblement Idd/2 et l’on a : Cd/Cdd = (Id/Idd)ÂČ = ÂŒ Le courant a Ă©tĂ© divisĂ© par 2 et le couple par 4.On ne pourra donc pas envisager de dĂ©marrer Ă  pleine charge. Calcule des rĂ©sistances Ă  mettre en sĂ©rie pour limiter Ă  Idd/2 La tension aux bornes du moteur au dĂ©marrage est fixĂ©e Ă  Um=U/2 et son facteur de puissance φd est de l’ordre de 0,2 ;la tension aux bornes de la rĂ©sistance peut ĂȘtre trouvĂ©e graphiquement ou par calcul Ur = RIdd/2 g) DĂ©marrage par insertion de rĂ©sistances rotoriques Rr=R2Rr=2R2Rr=3R2Rr=4R2 Cmax Nt/mn Ns 0 Cn Cdd C(Nm) 1er temps 2e temps 3e temps Marche normale Idd Nt/mn Ns 0 In I (A) UR Um U I φd φ’d UmUR U M
  • 23. 23 Bayala Bapio Ce procĂ©dĂ© a donc la mĂȘme valeur que le prĂ©cĂ©dent, puisque couple et courant sont divisĂ©s par le mĂȘme nombre. Bien entendu, lors du passage de l’étoile au triangle il y aura une nouvelle pointe de courant. Le dĂ©marrage Ă  pleine charge est impossible puisque si Cdd = I,5Cn on aura Cd = 0,5Cn. h) Auto-transformateur Si le rapport de transformation est m=1/2, la tension aux bornes du moteur est U’ = U/2 et le courant est Id = Idd/2 dans le moteur, mais le courant appelĂ© au rĂ©seau n’est que Id/2 = Idd/4 (propriĂ©tĂ©s des transformateur. Le rapport des couples est : Cd/Cdd = (Id/Idd)ÂČ = 1/4 Le couple est encore divisĂ© par 4 mais le courant fourni par le rĂ©seau l’est Ă©galement. Ce procĂ©dĂ© est supĂ©rieur au prĂ©cĂ©dent (dans lequel le courrant n’était divisĂ© que par 2). i) DĂ©marrage Ă©toile-triangle Les enroulements du stator sont couplĂ©s en Ă©toile au dĂ©marrage puis en triangle pour le fonctionnement en charge. Pour un dĂ©marrage en triangle, la tension appliquĂ©e Ă  un enroulement est U (tension entre phase) et le courant dans cet enroulement est Jdd, mais le courant fourni par le rĂ©seau est Idd = Jdd √3 (propriĂ©tĂ©s du triphasĂ© . Pour un dĂ©marrage en Ă©toile, la tension appliquĂ©e Ă  un enroulement est U/√3 et le courant, identique pour un enroulement et le rĂ©seau, est Id = Jdd/√3. Cd/Cdd = (Jd/Jdd)ÂČ = (I/√3)ÂČ = 1/3 Le rapport des courants fournis par le rĂ©seau est : Jd/Idd = (Jdd/√3)/Jdd√3 = 1/3 Cmax Nt/m nNs 0 Cn Cdd C(Nm) Cdy Coupure et ralentissement IΔ Idy Idd Nt/m nNs 0 In I (A) I’dd Nouvelle pointe d’intensitĂ© Ce procĂ©dĂ© ne peut ĂȘtre utilisĂ© que si le moteur est prĂ©vu pour le couplage triangle avec le rĂ©seau dont on dispose. Les moteurs offrant cette possibilitĂ© portent sur leur plaque l’indication de deux tensions, par exemple 220/380 V, et possĂšdent 6 bornes. On ne pourra leur appliquer que 220V en triangle, le rĂ©seau doit donc ĂȘtre127/220 V. Remarquer que le moteur peut fonctionner sur le rĂ©seau 220/380 V mais seulement en Ă©toile.
  • 24. 24 Bayala Bapio j) Comparaison des modes de dĂ©marrage MODES DE DEMARRAGE COUPLE AU DEMARRAGE COURANT AU DEMARRAGE Types de machines entraĂźnĂ©es Direct Cdd Idd Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes, ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et concasseurs de petite puissance ( 5KW) Etoile – triangle Cdd/3 Idd/3 Machines-outils ,machines Ă  bois De puissance moyenne 5 Pn 75KW RĂ©sistances statoriques Cdd.mÂČ mIdd Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes, ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et concasseurs de grande puissance (Pn 75KW) Autotransformateur Cdd.mÂČ 1,1mÂČIdd Pompes Ă  hĂ©lice, ventilateurs, de grande puissance (Pn 75KW) RĂ©sistances rotoriques Cdd Cmax Machines-outils ,machines Ă  bois, pompes, ventilateurs, compresseurs ,broyeurs et concasseurs de grande puissance (Pn 75KW) 3) GRANDEURS CARACTERISTIQUES DU MOTEUR A CAGE D’ECUREUIL A VIDE DEMARRAGE CHARGE COURANT 0,3 In Io 0,5 In 4 In Idd 8 In varie COS 0,05 Cos o 0,2 0,1 Cos 0,4 0,8 Cos 0,91 PUISSANCE Po = Pfs + Pm + 1,5 RIÂČo Pertes joule Ă©levĂ©es 16 Ă  64 fois Po P Pn RENDEMENT 0 0 0,7 0,97 GLISSEMENT 0 g =1 ou 100% d’oĂč n = 0 0,4% g 5% COUPLE 0 0,5 Tn Tdd 3Tn Proportionnel Idd : Courant de dĂ©marrage direct Tdd :Couple de dĂ©marrage direct NB :Les grandeurs limites sont donnĂ©es pour des moteurs de grande et petite puissance
  • 25. 25 Bayala Bapio Courant Ă  vide Tout comme le transformateur, le courant Ă  vide Io est essentiellement composĂ© d’un courant magnĂ©tisant qui produit le flux tournant et d’une faible composante active pour fournir les pertes par frottement et ventilation, plus les pertes dans le fer ;la puissance rĂ©active est donc considĂ©rable . Facteur de puissance Ă  vide Le facteur de puissance est compris entre 0,2 pour les petits moteurs et 0,05 pour les gros moteurs Puissance absorbĂ©e Ă  vide En l’absence d’autres indications pour le calcul du rendement on admettra que : Pfs = Pm = (Po – 1,5 RIÂČo) / 2 Courant et couple de dĂ©marrage direct ( Idd et Cdd ) Le courant de dĂ©marrage direct (Idd) est 5 Ă  8 fois le courant nominal ce qui entraĂźne des pertes par effet Joule 25 Ă  64 fois plus grandes que les pertes normales. Le courant de dĂ©marrage ne dĂ©pend pas de la charge ;il est le mĂȘme Ă  vide et en charge ;seul la durĂ©e de dĂ©marrage augmente quand la charge augmente.
  • 26. 26 Bayala Bapio 4) DOCUMENTS DE CONSTRUCTEUR Puissance nominale Ă  50 Hz Vitesse nominale IntensitĂ© nominale Facteur de puissance Rendement Courant dĂ©marrage/ Courant nominal Couple dĂ©marrage/ Couple nominal Couple maximal/ Couple nominal Moment d'inertie Masse Type PN NN IN(400V) Cos ID / IN D/ N MI N j IM B3 kW Min-1 A Kg.m2 kg LS 56 L 0.09 1370 0.36 0.7 55 2.9 2 2.2 0.00025 4 LS 63 E 0.12 1375 0.44 0.77 56 3 2.2 2.2 0.00035 4.8 LS 63 E 0.18 1410 0.62 0.75 63 3.7 2.3 2.3 0.000475 5 LS71 L 0.25 1435 0.7 0.74 70 4.6 2.3 2.7 0.000675 6.4 LS71 L 0.37 1425 1.12 0.7 70 4.4 2.3 2.6 0.00085 7.3 LS71 L 0.55 1390 1.65 0.75 66 3.7 1.9 2.2 0.0011 8.3 LS 80 L 0.55 1400 1.6 0.74 68 4.4 2.1 2.2 0.0013 9 LS 80 L 0.75 1400 2 0.77 69 4.5 2.4 2.5 0.0018 10.5 LS 80 L 0.9 1425 2.3 0.73 73 5.7 2.6 3.8 0.0024 11.5 LS 90 S 1.1 1415 2.7 0.79 75 5.2 2.1 2.6 0.0032 14 LS 90 L 1.5 1420 3.5 0.79 78 5.9 2.8 3 0.0039 15 LS 90 L 1.8 1410 4.1 0.82 79 5.7 2.5 2.6 0.0049 17 LS 100 L 2.2 1430 5.1 0.81 75 5.3 1.9 2.4 0.0039 19.5 LS 100 L 3 1420 7.2 0.78 77 5.1 2.3 2.5 0.0051 22 LS 112 M 4 1425 9.1 0.79 80 5.7 2.4 2.6 0.0071 26 LS 132 S 5.5 1430 11.9 0.82 82 6.3 2.4 2.5 0.0177 39 LS 132 M 7.5 1450 15.2 0.84 84 7.7 2.7 3.1 0.0334 56 LS 132 M 9 1450 18.4 0.83 85 7.8 3 3.4 0.0385 62 LS 160 M 11 1450 21.3 0.85 87.8 5.6 2.1 2.5 0.054 80 LS 160 L 15 1455 28.6 0.85 89.1 6.5 2.7 2.8 0.073 97 LS 180 MT 18.5 1455 35.1 0.85 89.6 6.7 2.8 2.9 0.089 113 LS 180 L 22 1460 41.7 0.85 89.7 6.3 2.6 2.7 0.122 135 LS 200 LT 30 1460 55 0.87 90.5 6.6 2.7 2.6 0.151 170 LS 225 ST 37 1475 67 0.86 92.7 6.8 2.4 2.6 0.23 205 LS 225 MR 45 1470 81 0.86 92 .8 6.5 2.8 2.6 0.28 235 LS 250 MP 55 1480 99 0.85 94.1 6.7 2.6 2.5 0.75 340 LS 280 SP 75 1480 135 0.85 94.1 6.9 '2.6 2.7 1.28 445 LS 280 MP 90 1480 162 0.85 94.6 7.6 2.9 2.9 1.45 490 LS 315 ST 110 1490 193 0.86 95.5 7.8 2.9 2.8 2.74 720 LS 315 MR 132 1485 234 0.85 95.6 7.3 2.8 2.5 2.95 785 LS 315 MR 160 1485 276 0.87 96.1 8.4 3.0 3.3 3.37 855
  • 27. 27 Bayala Bapio 5) RĂ©glage de la vitesse des moteurs asynchrones Le rĂ©glage de la vitesse de rotation du moteur peut donc ĂȘtre obtenu par : a) Action sur le nombre de paires de pĂŽles machines Ă  bobinage primaire unique (couplage d'enroulements du type Dahlander) machines Ă  plusieurs bobinages primaires (machines Ă  enroulements sĂ©parĂ©s) b) Action sur la frĂ©quence de la tension d'alimentation statorique convertisseurs de frĂ©quence Ă©lectromĂ©caniques (alternateur entraĂźnĂ© par un moteur Ă  courant continu pilotant plusieurs moteurs asynchrones tournant Ă  la mĂȘme vitesse) convertisseurs statiques (onduleurs de courant, de tension, M.L.I, contrĂŽle vectoriel de flux, cycloconvertisseurs) c) Action sur le glissement action sur la tension d'alimentation statorique (autotransformateur, gradateur) rhĂ©ostat de glissement au rotor d) cascade de rĂ©cupĂ©ration (cascade hyposynchrone) 5) Freinage des moteurs asynchrones a) Inversion du sens de rotation ( ou par courant-courant) Lorsqu’on intervertit deux fils de l ‘alimentation ,le champ tourne en sens inverse du rotor :le moteur fonctionne comme un frein ;il absorbe l’énergie cinĂ©tique des parties tournantes qui est dissipĂ©e en chaleur dans le rotor. On peut limiter l’intensitĂ© en insĂ©rant des rĂ©sistances en sĂ©rie b) Courant continu En injectant du courant continu dans deux phases du stator ,on provoque l’arrĂȘt rapide du moteur. On utilise Ă  cet effet un transformateur abaisseur et un pont de diodes pour limiter le courant Ă  environ 1,3In. c) Electro-freins Un Ă©lectro-aimant triphasĂ© ou monophasĂ© assure le freinage d) Freinage hyper synchrone Ce type de freinage s’applique aux moteurs Ă  bagues servant au levage. Le moteur fonctionne comme une gĂ©nĂ©ratrice asynchrone.
  • 28. 28 Bayala Bapio 6) fonctionnement en gĂ©nĂ©ratrice Lorsque le moteur asynchrone est entraĂźnĂ© Ă  une vitesse supĂ©rieure Ă  la vitesse de synchronisme ,il fonctionne alors en gĂ©nĂ©ratrice asynchrone Couplage sur un rĂ©seau triphasĂ© Elle fournit de la puissance mĂ©canique et absorbe de la puissance rĂ©active du rĂ©seau GĂ©nĂ©ratrice asynchrone autonome Elle fournit de la puissance mĂ©canique et absorbe de la puissance rĂ©active des condensateurs Convertisseur de frĂ©quence Moteur asynchrone Ă  rotor bobinĂ© entraĂźnĂ© par un moteur Ă  cage d’écureuil Le stator est alimentĂ© par le rĂ©seau et son rotor alimente la charge Ă  une frĂ©quence variable La tension et la frĂ©quence du rotor dĂ©pendent du glissement :Fr = gf et Er = gEo On peut obtenir une frĂ©quence 2 Ă  3 f
  • 29. 29 Bayala Bapio V/ CONDITIONS ANORMALES DE FONCTIONNEMENT 1) DEFAUTS INTERNES Court-circuit Coupure de conducteur du stator Echauffement des paliers 2) DEFAUTS EXTERNES Surcharge mĂ©canique La surcharge prolongĂ©e dĂ©tĂ©riore l’isolement et diminue la durĂ©e de vie du moteur Variation de la tension d’alimentation - baisse de tension :le couple moteur Ă©tant proportionnel au carrĂ© de la tension diminue ;si la tension diminue de 10% alors le couple diminue de 20% environ; - Ă©lĂ©vation de tension :augmentation du courant magnĂ©tisant d’oĂč diminution du facteur de puissance et augmentation des pertes dans le fer ,diminution du rendement et Ă©chauffement du moteur ; - dĂ©sĂ©quilibre des tensions triphasĂ©es :augmentation des pertes et de la tempĂ©rature du moteur Rupture d’un fil d’alimentation Le moteur fonctionne alors en monophasĂ© : - moteur faiblement chargĂ© :il continuera Ă  fonctionner mais li tirera des deux autres conducteurs un courant plus intense qu’avant la coupure et pouvant endommager les enroulements; - moteur chargĂ© :la vitesse tombe brusquement jusqu’à l’arrĂȘt (court – circuit ). Variation ou changement de la frĂ©quence d’alimentation La vitesse d’un moteur est proportionnelle Ă  la frĂ©quence : si un moteur 50Hz est branchĂ© Ă  une source de 60Hz,sa vitesse sera 20% supĂ©rieur Ă  sa vitesse normale : ( f = pn et f’’ = pn’ d’oĂč n’ = nf’ / f = n60 / 50 = 1,2n ). Le moteur peut bien fonctionner Ă  60 Hz, mais pour maintenir le flux Ă  sa valeur normale ,la tension d’alimentation devra ĂȘtre augmenter de 120% .Inversement un moteur Ă  60 Hz peut fonctionner sur un rĂ©seau de 50 Hz , mais il faut diminuer la tension Ă  83 % de sa valeur nominale.
  • 30. 30 Bayala Bapio VI ETUDE MATHEMATIQUE SIMPLIFIEE 1) GENERALITES La machine asynchrone est une structure trĂšs riche pour les problĂšmes. Elle prĂ©sente plusieurs aspects : a) Elle est un transformateur Ă  champ tournant : il y a aussi un entrefer, mais on a vu que la prĂ©sence d’un entrefer n’est pas un inconvĂ©nient fondamental pour le fonctionnement d’un transformateur. Sa prĂ©sence augmente simplement le courant magnĂ©tisant. C’est tout de mĂȘme un transformateur assez spĂ©cial : les frĂ©quences ne sont pas les mĂȘmes au primaire et au secondaire. b) elle est un moteur : il faut introduire le couple moteur, qui est donnĂ© par une fonction algĂ©brique du troisiĂšme degrĂ© ; c) elle peut fonctionner en gĂ©nĂ©ratrice, et de deux façons : on peut utiliser le courant rotor ou le courant stator ; d) elle est une impĂ©dance. On aurait pu traiter la machine asynchrone comme on le fera de la machine synchrone, en dĂ©finissant :  une f.Ă©.m. (ou f.c.Ă©.m. selon le cas)  une impĂ©dance interne. L’étude de cette impĂ©dance, variable avec la vitesse, aboutit au « diagramme du cercle ». Dans tout ce qui suit, nous noterons : ℩=℩s la vitesse de synchronisme, en rad /s ; c’est la vitesse du champ tournant. ℩’=℩r la vitesse vraie du rotor, en rad/s ℩’’ la vitesse du rotor par rapport au champ tournant (℩’’ = ℩ - ℩’) ω , ω’ , ω’’ les pulsations correspondantes. P Ă©tant le nombre de paires de pĂŽles C sera le couple moteur R1 , R2 RĂ©sistances des enroulements du stator et rotor Rf = R0 = Rm RĂ©sistance correspondant aux pertes fer (circuit magnĂ©tique) Xf = X0 = Xm RĂ©actance correspondant aux pertes magĂ©tique (circuit magnĂ©tique) X2 = L2 ω l’inductance propre (inductance cyclique) d’un enroulement du rotor mesurĂ©e Ă  g=1. Rh RĂ©sistance du rhĂ©ostat de dĂ©marrage Rr = Rh + R2 RĂ©sistance totale du rotor Il importe peu que le rotor soit : - Ă  cage (nombre de phases indĂ©terminĂ©) ; - en triangle, s’il est bobinĂ©, triphasĂ©, Ă  p paires de pĂŽles ; - en Ă©toile, puisqu’on dispose de l’équivalence Ă©toile-triangle.
  • 31. 31 Bayala Bapio 2) SCHEMAS EQUIVALENTS Le transformateur Ă©quivalent en fonctionnement normal Le rotor est en court-circuit (Rh=0) ; on aura pour un enroulement le schĂ©ma en charge ci- aprĂšs : I1 R1 jX1=jL1w Rr = R2 I1o I’1 I2 V1 Rf Xm E1 g E2 m Primaire (stator) Secondaire(rotor) Ce schĂ©ma Ă©quivalent traduit les deux relations suivantes : Au stator (primaire) V1 = (R1 + jL1 ω) I1 + E1 (1) Au rotor ( secondaire) gE2 = (R2 + jgX2) I2 (2) En charge :X’2=L2W” avec W”=gW d’oĂč X’2 =gL2W=gX2 E’2= gE2=gm0E1≈gmoV1 avec E1≈V1 A vide ,rotor ouvert E2=mo E1≈moV1 On ajoute une rĂ©sistance Rƒ en dĂ©rivation, qui consomme une puissance active Ă©gale aux pertes fer du stator. Ce schĂ©ma Ă©quivalent a trois inconvĂ©nients majeurs : - les frĂ©quences stator et rotor sont diffĂ©rentes, ce qui est impossible pour un transformateur statique ; - le rapport de transformation, m, est variable ; il est constamment proportionnel au glissement g ; le rapport m/g est donc une constante ; on peut le mesurer Ă  rotor bloquĂ© (g=1) soit mo ; - la puissance ne se conserve pas du primaire au secondaire (alors qu’elle se conserverait dans un transformateur statique). La puissance mĂ©canique fournie par l’arbre (et on conviendra que pour un moteur, c’est un Ă©lĂ©ment trĂšs important) ne figure nulle part dans ce schĂ©ma ; la puissance active calculable au secondaire serait seulement l’effet Joule. jgL2w=jgX2
  • 32. 32 Bayala Bapio Expressions des forces Ă©lectromotrices Elles sont donnĂ©es par la formule de Kapp : Au stator ( primaire) E1 =KfN1Ίm Au rotor (secondaire) E2 =KfN2Ίm Rapport de transformation Il se mesure ,moteur Ă  l’arrĂȘt , rotor ouvert (g=1) ;le courant I2 est nul et on a aux bornes du rotor et pour chaque phase V2 = V20= E2 =m0E1≈ m0V1 mo = E2/E1=N2/N1 Courants absorbĂ©s Ă  l’arrĂȘt et Ă  vide Expression de la puissance En divisant l’expression (2) par g on obtient : E2 = (R2 /g + jX2) I2 On obtient ainsi un schĂ©ma Ă©quivalent I1 R1 jX1=jL1w R2 /g I1o I’1 I2 V1 Rf Xm E1 E2 m Primaire (stator) Secondaire(rotor) Le courant I2 de ce schĂ©ma est vrai en grandeur et en phase. La puissance dĂ©pensĂ©e au secondaire est la vraie puissance reçue par le rotor, somme de : - l’effet Joule totale est 3R2 I2 2 soit PJ2 = R2 I2 2 (pour un enroulement) ; - la puissance mĂ©canique totale est C℩’, soit C℩’/3 pour un enroulement R2/g est une rĂ©sistance trĂšs supĂ©rieure Ă  R2 et dans le deuxiĂšme schĂ©ma, l’effet Joule calculable est Ă©norme ; il englobe en rĂ©alitĂ© la puissance mĂ©canique fournie par le rotor ;En nĂ©gligeant les pertes mĂ©caniques on aura pour un enroulement : (R2/g) I2 2 = PJ2 + C℩’/3 = R2 I2 2 + C℩’/3 jL2w=jX2 ArrĂȘt ,rotor ouvert : I’1 0= I’10a + I’10r La composante active correspond aux pertes fer stator ,rotor et joules, pertes mĂ©caniques nulles A vide ,proche du synchronisme I1 0= I10a + I10r La composante active correspond aux : pertes fer stator et rotor , pertes joules et mĂ©caniques P10 =3r IÂČ10a + Pf + Pm Vide ArrĂȘt I10a I’10a I10r V1
  • 33. 33 Bayala Bapio R2 I2 gX2I2 gE2 φ2 Expression du facteur de puissance Expression du courant dans le rotor Avec E2 = m0E1≈ m0V1 et en divisant par g,on aura : gE2 E2 I2 = ----------------- = ------------------------- √(RÂČ2+(gX2)ÂČ) √((R2/g)ÂČ+XÂČ2) Fonctionnement Ă  rotor bloquĂ© g=1 a)Sans rhĂ©ostat de dĂ©marrage (rotor Ă  cage ou bobinĂ©) b) Avec rhĂ©ostat de dĂ©marrage (rotor bobinĂ© uniquement) R2 X2 I2 E2 Rh Expressions du couple Couple transmis Puisque les pertes mĂ©caniques sont nĂ©gligĂ©es on a C = Ce= Cu ;seule la vitesse change Pertes joule (cas du moteur monophasĂ©) Pjr = R2 I2 2 = Ptr - Pu = Ce℩-Cu℩’=C(℩-℩’)=Cg℩ d’oĂč C=Pjr/g℩ = R2 I2 2 /g℩ On remplace ainsi R2 I2 par son expression Pjr = C(℩-℩’)= R2 I2 2 = gE2 cos φ2x I2 d’oĂč C= gE2 cos φ2x I2 /(℩-℩’) gm0V1 m0V1 I2 = ----------------- = --------------------- √RÂČ2+(gX2)ÂČ âˆš(R2/g)ÂČ+XÂČ2 E2 m0V1 I2 = --------------- = --------------- √(RÂČ2+X2ÂČ) √(R2ÂČ+XÂČ2) E2 m0V1 I2 = --------------------- = --------------------- √((Rh+R2)ÂČ+ X2ÂČ) √((Rh+R2)ÂČ+X2ÂČ) - Si Rh augmente ,alors I2 diminue et I1 diminue Ă©galement - Si Rh dimunie ,alors I2 augmente et I1 augmente Ă©galement R2 cos φ2 =-------------------- √(RÂČ2+(gX2)ÂČ)
  • 34. 34 Bayala Bapio 3 m0ÂČVÂČ1 R2 /g C = ---------- x -------------- ℩ (R2/g)ÂČ+XÂČ2 A tension constante ,le couple est maximal quand la rĂ©sistance du rotor est Ă©gale Ă  sa rĂ©actance quelque soit le glissement C = (E2 / ℩)I2 cos φ2 En remplaçant I2 et cos φ2 par leur expression on obtient : D’oĂč En divisant par gÂČ et en remplaçant E2 = gm0V1 Le maximum du couple : tout comme le transformateur , ce maximum est obtenu pour (R2/g)ÂČ= X2ÂČ soit = g = R2 / X2 Ou R2 =g X2 Le glissement correspondant au couple maximale est : gmax = R2/X2 . Le couple maximal devient pou un moteur triphasĂ© : 3 m0ÂČV1ÂČ X2 Cmax = ---------- x -------------- ℩ (X2)ÂČ+XÂČ2 Le couple maximal ne dĂ©pend pas de la rĂ©sistance du rotor, mais la valeur du glissement pour laquelle il est obtenu est proportionnelle Ă  cette rĂ©sistance. NB :Pour un moteur donnĂ© le maximum du couple est donnĂ© par la tension d’alimentation Remplaçons X2=L2w = 2πfL2 et ℩=2πf/p ,le couple maximal devient : 3 m0ÂČVÂČ1 1 3 m0ÂČVÂČ1 p 3 m0ÂČp VÂČ1 VÂČ1 Cmax =---------- x -------= -------------- =----------x -----= k --- , d’oĂč 2πf/p 4πfL2 8πÂČfÂČL2 8πÂČL2 fÂČ fÂČ Cette relation est utilisĂ©e dans le cas d’un moteur alimentĂ© par un onduleur Autre mĂ©thode de dĂ©monstration : La formule de la puissance mĂ©canique prĂ©cĂ©dente nous permet, pour un moteur triphasĂ© de calculer autrement C : C℩’ = Pe – Pjr = Pe- gPe = (1-g) Pe La puissance totale transmise au rotor Pe , reprĂ©sentĂ©e par la rĂ©sistance R2/g peut s’exprimer par 3 R2 I2ÂČ /g d’oĂč C℩’ = 3 (1-g) R2 I2 2 /g ou 3 R2 I2 2 (1/g-1) avec 1/g-1 =(1-g)/g = ℩’/g℩ on obtient : C℩’=3 R2 I2 2 ℩’/g℩ En remplaçant I2 2 par son expression et en simplifiant par ℩’ 3 R2 I2 2 3 R2 gÂČm0ÂČVÂČ1 3 R2 gm0ÂČVÂČ1 et C =----------- = ---------- x --------------= ---------- x ---------------- g℩ g℩ R2ÂČ+(gX2)ÂČ â„Š R2ÂČ+(gX2)ÂČ En divisant par gÂČ et en regroupant les constantes on obtient : 3 m0ÂČVÂČ1 1 k Cmax = ----------- x ----- = ----- ℩ 2X2 2X2 EÂČ2 R2 g C = ----------- x ---------------- ℩ RÂČ2 + (gX2)ÂČ EÂČ2 R2g C = ---------- x ---------------- ℩ RÂČ2 + (gX2)ÂČ Cmax = k (V1 / f )ÂČ m0ÂČVÂČ1 R2/g C = ----------- x --------------- ℩ (R2/g)ÂČ+ X2ÂČ
  • 35. 35 Bayala Bapio MĂ©thode algĂ©brique : I1= mI2 + I10 = mI2 (cos φ2 - jsin φ2)+ I10 (cos φ0 - jsin φ0) ThĂ©orĂšme de Boucherot :SÂČ = (P2 + P10 + Pjs)ÂČ + (Q2 + Q10 + Q1)ÂČ et I1 = S / V1 MĂ©thode graphique : I1 = mI2 + I10 SchĂ©ma Ă©quivalent du moteur ramenĂ© au stator Tout comme le transformateur ,en divisant par mÂČ l’impĂ©dance du rotor on obtient le schĂ©ma Ă©quivalent ci-dessous ;on peut symboliser la sĂ©paration des pertes joule et de la puissance mĂ©canique (Rr/g) Ă©tant la rĂ©sistance Ă©quivalente totale: a) SĂ©paration au secondaire : Soit X ,la rĂ©sistance correspondant Ă  la puissance mĂ©canique : Rr/g = Rr +X ou X= Rr / g- Rr =(1/g – 1) Rr= Rr (1-g) / g b) SĂ©paration au primaire : Expression de la puissance mĂ©canique Pm = Pe-Pjr = (1-g) Pe =3 (1-g) Rr/g IÂČ2 = 3 (1-g) I’ÂČ1 Rr / g mÂČ avec I’1 =m I2 Rr / g mÂČ:RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au stator , correspondant aux pertes joule et Ă  la puissance mĂ©canique NB : On peut donc remplacer la rĂ©sistance Ă©quivalente totale Rr/gmÂČ par deux rĂ©sistances en sĂ©rie l’une correspondant aux pertes joules du rotor et l’autre Ă  la puissance mĂ©canique . La rĂ©sistance totale du rotor est Rr ; ramenĂ©e au primaire ,elle devient Rr/mÂČ La rĂ©sistance totale Rm correspondant aux pertes mĂ©caniques : Rr/gmÂČ = Rr/mÂČ + Rm , d’oĂč Rm = Rr/gmÂČ - Rr/mÂČ = (Rr-gRr) / gmÂČ = Rr (1-g) / gmÂČ Rr/mÂČ: RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au primaire et correspondant aux pertes joule dans le rotor du moteur Rr (1-g) / gmÂČ : RĂ©sistance Ă©quivalente totale ramenĂ©e au primaire et correspondant Ă  la puissance mĂ©canique du moteur c) SchĂ©ma Ă©quivalent vu du stator I1 R1 X1 I10 V1 Rf Xf I’1=mI2 Rr/g Rr Rr (1-g) / g RĂ©sistance du rotor correspondant aux pertes joules RĂ©sistance totale correspondant Ă  la puissance mĂ©canique gE2 gX2 I2 jX2/m ïœČ Rr/gmÂČ Rr/mÂČ Rr 1 - g ----. ------- mÂČ g Pertes joules Puissance mĂ©canique
  • 36. 36 Bayala Bapio C = K g/ R2 C=kg C(Nm) 0 1 g Ns 0 Cd Nngmax C(Nm) C=k(n-n’)/n 3) ETUDE DU COUPLE Construction du graphe Fonctionnement au synchronisme g =0 d’oĂč C=0 Pour un fonctionnement proche du synchronisme g <<1 et R2/g >>X2 ,donc le couple est sensiblement proportionnel au glissement : 3m0ÂČVÂČ1 R2 /g 3m0ÂČVÂČ1 g C = ---------- x ------------ = ----------- x ---- d’oĂč le couple est proportionnel Ă  g ℩ (R2/g)ÂČ+ o ℩ R2 C’est donc une droite d’équation : ou ou Pour les plissements Ă©levĂ©s RÂČ2 est nĂ©gligeable devant (gX2)ÂČ EÂČ2 R2 g EÂČ2 R2 1 C= x = x ou ℩ 0 + (gX2)ÂČ â„ŠX2 g Couple en fonction du glissement Couple en fonction de la vitesse Coefficient de stabilitĂ© Pour Ă©viter le calage dans la zone de stabilitĂ© on admet un coefficient de stabilitĂ© en gĂ©nĂ©ral d’environ 2 : Cmax/ Cn = 1,6 Ă  2,5 C=k/g C=kg Cmax Zone de stabilitĂ© C=k/g c’est une hyperbole Ă©quilatĂšre Cmax Zone de stabilitïżœZone d’instabilitĂ© C=kg C=k/g
  • 37. 37 Bayala Bapio A tension constante ,le couple maximal est indĂ©pendant de la rĂ©sistance du rotor quelque soit le glissement A rĂ©sistance de rotor constante et glissement Ă©gal, le couple est proportionnel au carrĂ© de la tension d’alimentation. pour les faibles glissements et dans les limites d’emploi courant ,Ă  tension constante et couple Ă©gal, le glissement est proportionnel Ă  la rĂ©sistance du rotor. pour les faibles glissements et dans les limites d’emploi courant ,Ă  tension constante et couple Ă©gal, le glissement varie en raison inverse du carrĂ© de la tension d’alimentation. VARIABLES DONT DEPEND LE COUPLE RĂ©sistance du rotor C Cmax (R2+Rh) R2 0 1 g Tension d’alimentation U’ U VARIABLES DONT DEPEND LE GLISSEMENT C RĂ©sistance du rotor Cmax (R2+Rh)= R’2 R2 A B C 0 1 g C Tension d’alimentation A B C U’ U g En insĂ©rant une rĂ©sistance dans le rotor ,le maximum du couple se dĂ©place vers les forts glissements (g = 1) Pour passer de la caractĂ©ristique C(g) Ă  U Ă  celle de U’,il suffit de multiplier toutes les ordonnĂ©es par le rapport (U’/U)ÂČ ou (AC/AB)ÂČ En insĂ©rant une rĂ©sistance dans le rotor ,le maximum du couple se dĂ©place vers les forts glissements (g =1) ;dans la zone d’utilisation courante on passe du graphe C(g) Ă  R2 Ă  celle de C(g) Ă  R’ 2 ,en multipliant les abscisses par le rapport R’2/R2 ou AC/AB Dans la zone d’utilisation courante ,pour passer de la caractĂ©ristique C(g) Ă  U Ă  celle de U’,il suffit de multiplier toutes les abscisses par le rapport (U’/U)ÂČ ou (AB/AC)ÂČ 0 ℩n C(Nm) Cmax gmax ℩s g01 g0 ℩ (rad/s) gn Cd Cn gngd ℩d Rr= Rd Rr= R2 Pour deux points de fonctionnements diffĂ©rents mais Ă  couple constant, le rapport Rr/g= constante Sans rhĂ©ostat on a R2 / gn ; Avec rhĂ©ostat on a Rr /gd avec Rr = R2 + Rh Pour le mĂȘme couple nominal par exemple on aura : R2 / gn = Rr /gd g A B C CmN
  • 38. 38 Bayala Bapio SynthĂšse Moteur Ă  courant continu-Moteur asynchrone Ă  cage: AVANTAGES INCONVENIENTS Moteur Ă  courant continu - StabilitĂ© - AdaptabilitĂ© Ă  la charge - PrĂ©cision - SimplicitĂ© de la commande - CoĂ»t - Entretien - IP44 - Source en courant continu Moteur asynchrone - CoĂ»t - Robustesse - Source en courant alternatif - IP55 - Zone de stabilitĂ© Ă©troite - Peu prĂ©cis
  • 39. 39 Bayala Bapio DIAGRAMME DU CERCLE 1- INTERET DU DIAGRAMME DU CERCLE Pour les moteurs de grande puissance, les essais en charge ne sont pas toujours possibles .GrĂące au diagramme de cercle normalisĂ© UTE on peut dĂ©duire : - La puissance utile , - Les intensitĂ©s primaire et secondaire , - Le facteur de puissance, - Le rendement, - Le glissement, - Le couple transmis. On peut ainsi prĂ©dĂ©terminer les paramĂštres du fonctionnement en charge. 2- ESSAIS PERMETTANT LE TRACE DU DIAGRAMME DE CERCLE Essai Ă  vide On fait tourner le moteur Ă  vide alimentĂ© sous sa tension nominale On mesure ainsi Po , Io et U ;on peut alors calculer cos φ0 = Po/3VI0= Po/√3UI0 A une Ă©chelle donnĂ©e les valeurs I0 et cos φ0 donne un premier point Mo du cercle correspondant au point de fonctionnement Ă  vide . V1 V1 Ou φ0 I1o φ0 I1o Mo 0 x NB :Le moteur Ă©tant alimentĂ© sous tension constante ,le point Mo extrĂ©mitĂ© du courant Ă  vide Ă  une position fixe par rapport Ă  V1 car les grandeurs φ0 et I1o sont constantes Io U 1 2 3 A W1 W2 M 3 V
  • 40. 40 Bayala Bapio Essai en court-circuit Ă  rotor bloquĂ© L’alimentation sous tension nominale ne peut se faire Ă  rotor bloquĂ© pour les moteurs trĂšs puissants car les intensitĂ©s seraient trĂšs Ă©levĂ©es . On alimente le moteur donc sous une tension rĂ©duite Ucc aprĂšs avoir court-circuitĂ© et bloquĂ© le rotor de telle sorte que le courant de court-circuit ne dĂ©passe pas le courant nominal du moteur (voir essais du transformateur) . On mesure ainsi sous tension rĂ©duite : P’cc , I’cc, Ucc NB : cos φcc est indĂ©pendante de la tension d’alimentation Le courant Ă©tant proportionnel Ă  la tension stator ,on peut dĂ©terminer les valeurs de court- circuit que l’on aurait trouvĂ©es sous la tension nominale : Pcc =(U/Ucc)ÂČ P’cc I1cc =I’ccU/Ucc cos φ1cc = P’cc/√3UccI’1cc = Pcc/√3UI1cc On obtient ainsi un second point Mcc du cercle ,celui du moteur au dĂ©marrage ou Ă  l’arrĂȘt (g=1) sous tension nominale ; φ1cc Ă©tant constant , le point Mcc est fixe par rapport Ă  V1 Mcc V1 I1cc I’1cc =mI2 φo Mo Ί2cc I10 φ1cc x NB:en court-circuit la puissance utile est nulle donc Pcc reprĂ©sente l’ensemble des pertes
  • 41. 41 Bayala Bapio 3- TRACE DU DIAGRAMME DU CERCLE a) GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur le diagramme simplifiĂ© HypothĂšses : - Les rĂ©sistances et inductances de fuite du stator sont nĂ©gligĂ©es - Les pertes mĂ©caniques sont nĂ©gligĂ©es - La tension d’alimentation est constante NB :On tiendra compte uniquement des pertes fer stator et des pertes joule rotor. Le courant primaire pour une charge donnĂ©e est : I1 = I1o + I’1 avec I’1 = mI2 V1 M I1 φ2 φ1 I’1 φ2 A=Mo B x’ o x x 1 - Mettons en place OA=I1o (voir essai Ă  vide) 2 - De A traçons une droite Ax’ parallĂšle Ă  Ox et perpendiculaire Ă  V1 3 - De l’extrĂ©mitĂ© M de I1 traçons une droite perpendiculaire Ă  AM et coupant la droite Ax’ en B 3- Tracer le cercle de diamĂštre AB hypotĂ©nuse du triangle rectangle AMB On dĂ©montre que le segment AB est constant et donc le cercle est unique pour un moteur donnĂ©. Quand la charge du moteur varie le point M tel que (AM┮BM) se dĂ©place sur le demi-cercle de diamĂštre AB AM=I’1=mI2 et AB = AM/sin φ2 ; I2=E2/Z2 = gmE1/Z2=gmV1/Z2 AM=mI2=gmÂČV1/Z2 avec sin φ2 =X2/Z2=gL2W/Z2 AB=gmÂČV1/gL2W et AB = mÂČV1 / L2W = mÂČV1 / X2 Conclusion: A tension et frĂ©quence constantes le segment AB est constant, car il ne dĂ©pend que de V1 et X2.Le point M tel que AM ┮MB dĂ©crit un demi cercle de diamĂštre AB lorque la charge varie ou lorsque la rĂ©sistance du rotor varie.
  • 42. 42 Bayala Bapio En court- circuit on a Mcc I1cc , Pcc et g=1 A vide on a A=Mo I10, P10 et g≈0 Droite des puissances b) Essai Ă  vide et en court-circuit TracĂ© : On choisit une Ă©chelle pour les intensitĂ©s a = A/cm ,une Ă©chelle pour les puissances b = aV en W/cm, une Ă©chelle pour les couples c = b/℩ =aV/℩ en m.N/cm V1 y A’ ‱ ‱ Mcc Δ φ2cc I1cc I’1cc φ1cc φ2cc φo B I1o A=Mo o x
  • 43. 43 Bayala Bapio Droite des puissances H a) Diagramme du cercle simplifiĂ© Le diagramme du cercle permet d’établir ,Ă  partir de mesures gĂ©omĂ©triques ,les valeurs des puissances utile et dissipĂ©e dans le moteur, ainsi que le glissement g, et la valeur efficace du courant absorbĂ© ,pour tout point de fonctionnement compris entre A ou Mo (correspondant au fonctionnement Ă  vide) et Mcc (correspondant au fonctionnement Ă  rotor bloquĂ©) V1 M (g=0) A’ M’ Mcc (g=1) φ2 I1 φ1cc I’1 φ2CC φ1 N φ2 φ2CC φo I1o A=Mo T B o x P1 = 3V1.HM : puissance absorbĂ©e Pfs = 3V1.HT : pertes fer stator Pjr = 3V1.TN : Pertes joules rotor Pm = 3V1.NM : puissance mĂ©canique Pe = 3V1.TM : puissance Ă©lectromagnĂ©tique Ce = Pe / ℩s : couple Ă©lectromagnĂ©tique I1 = OM : Courant absorbĂ© g = NT / MT : glissement φ1 = (OM,V1) : dĂ©phasage entre I1 et V1 η = NM/HM : rendement Pour un fonctionnement donnĂ© (point M), la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1I1cos φ1 HM = I1cos φ1 ,d’oĂč la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1.HM; HT= I10cos φ1o d’oĂč les pertes fer stator Pfs = 3V1.HT Pertes joules dans le rotor Pjr =3V1.TN Le glissement vaut g = NT/ MT
  • 44. 44 Bayala Bapio φ1 φ 2 Ί0 M’1 (g=1 ;Rr=Rd=X2) M1 (Rr=R2) V1 I1 I’1 I0 N’1 N1 3 V1 Cdd =Cmax = ------- N’1M’1 ℩ 3 V1 Cn= ------- N1M1 ℩ I1actif Le diagramme du cercle permet aussi de dĂ©terminer la valeur de Rh qui donne au dĂ©marrage (g=1) , le couple maximal. DIAGRAMME DU CERCLE NORMALISE UTE Il permet de : - trouver avec exactitude le point A pour lequel le glissement est nul (g=0) , - sĂ©parer les diffĂ©rentes pertes du moteur (pertes mĂ©caniques et pertes fer) , - sĂ©parer les diffĂ©rentes pertes joule du moteur (pertes joule stator et rotor) , - dĂ©terminer le couple - calculer avec prĂ©cision le rendement, - calculer l’angle tel que tg 2R1I10sin φ10 /V1 pour les moteurs de puissance n’excĂ©dant pas 15 KW ( norme C 51 – 100) ESSAI A VIDE : La puissance mesurĂ©e reprĂ©sente des pertes : P10 = PmĂ©ca + Pfs +Pjs0 A vide ,le glissement n’est pas nul Ă  cause des pertes mĂ©caniques ;il faut donc trouver le point A pour lequel le glissement est rigoureusement nul. Il faut donc sĂ©parer les pertes mĂ©caniques (PmĂ©ca ) des pertes Ă©lectriques (Pfs +Pjs0 ). Pertes joules stator Ă  vide : Pjs0=3 R1IÂČ10 g = tg φ2 R2/X2 =gmax tgφ2 tg φ2 =1 et φ2 = 45° A’ φ1 0 I1o I1 rĂ©actif Q O A PmĂ©ca Pfs +Pjs0 Q10 P1 0
  • 45. 45 Bayala Bapio A’φ10 I1o I1actif I1 rĂ©actifQ O A Pfs +Pjs0 I1cc I2cc φ1cc D E 3R2IÂČ2cc 3R1IÂČ1cc B Droite des puissances Droite des couples Mcc (g=1) M0 (g=0) ESSAI A ROTOR BLOQUE ( g=1) Toute la puissance absorbĂ©e est transformĂ©e en perte joule au stator et au rotor Cet essai permet de tracer la droite du couple et ainsi sĂ©parer les pertes joule stator et rotor : NB :lorsque les pertes du stator sont nĂ©gligĂ©es ,alors A et A’ sont confondus DROITE DES GLISSEMENTS Au point M en fonctionnement normal, triangle (Am0m) : tg φ2 = gX2 / R2 = m0m / Am0 Au point Mcc (g=1), Ă  rotor bloquĂ© ,triangle (Am0mcc) : tg φ2cc = X2 / R2 = m0mcc / Am0 tgφ2 / tg φ2cc = g X2 / R2 / X2 / R2 = g = m0m / m0mcc = Triangle rectangle BTM : tgφ2 = MT/ BT Triangle rectangle ATM : tgφ2 =AT/MT Triangle rectangle ATN : tgφ2cc =AT/TN d’oĂč : tgφ2 / tgφ2cc = g = TN / MT NB: L’échelle de g est linĂ©aire tgφ2 m0m TN g = --------- = --------- = ------ tg φ2cc m0mcc MT Droite des glissementsA vide g=0 A rotor bloquĂ© g = 1 Mcc (g=1) M m A m0 mcc φ2cc T N H φ2 B φ2 φ2 φ2cc
  • 46. 46 Bayala Bapio H A A’ Q ‫Ś„‬ I1o Icc φ1o mI2 I1actif I1 rĂ©actif C φ1cc φ1 P Mcc (g=1) N T Droite des couples L E B Pertes joules rotor bloquĂ©e Pertes joules stator Ă  rotor bloquĂ© D g=0 V1 M ∆ I1 m mccm0 g=1 Droite des glissements DIAGRAMME DU CERCLE Lorsque n’est pas nĂ©gligĂ© ,alors le centre C du cercle est sur l’intersection de la mĂ©diatrice Ă  AD ou A’D avec la droite ∆. o P1 = 3V1.HM : puissance absorbĂ©e Pfs = 3V1.HT : pertes fer stator Pjr = 3V1.LP : Pertes joules rotor Pjs = 3V1.LT : Pertes joules stator Pm = 3V1.NM : puissance mĂ©canique Pe = 3V1.LM : puissance Ă©lectromagnĂ©tique Ce = LM.3V1/℩s couple Ă©lectromagnĂ©tique I1 = OM : Courant absorbĂ© g = LP / LM : glissement φ1 = (OM,V1) : dĂ©phasage entre I1 et V1 η = NM/HM : rendement Pour un fonctionnement donnĂ© (point M), la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1I1cos φ1 HM = I1cos φ1 ,d’oĂč la puissance absorbĂ©e est P1 = 3V1.HM; HT= I10cos φ1o d’oĂč les pertes fer stator Pfs = 3V1.HT Pertes joules dans le rotor Pjr =3V1.LP Le glissement vaut g = LP/ LM Rendement =Pm/P1=NM/HM CHOIX DES ECHELLES En pratique ,on choisit une Ă©chelle pour les courants ,les autres s’en dĂ©duisent. Exemple : Couplage Ă©toile – Ă©toile 220 V/380V ; ℩s =157 rd/s IntensitĂ© : 3 A /cm Puissance :3x220=660W/cm Couple :3x3x220/157=12,6mN/cm N
  • 47. 47 Bayala Bapio SO PO QO IO = -------- =---------------- = --------------- √3 U √3 U cos φO √3 U sin φO Pfs + Pm = PO -1,5RsIÂČo MACHINE ASYNCHRONE METHODE DE RESOLUTION DES PROBLEMES FONCTIONNEMENT A VIDE DĂ©termination des paramĂštres Ă  partir de la mĂ©thode des deux wattmĂštres. - Puissance active Po = PA+PB - Puissance rĂ©active QO √3 (PA-PB) - Puissance apparente SO = √(POÂČ+Q0ÂČ) - Facteur de puissance - IntensitĂ© absorbĂ©e - Pertes fer statoriques et mĂ©caniques FONCTIONNEMENT EN CHARGE - Glissement - Puissances absorbĂ©es - Courant absorbĂ©e I = SA / √3 U - Facteur de puissance Cos φ = PA / SA - Pertes joule stator - Pertes joule rotor - Puissance utile - Rendement η = Pu / PA - Couple utile Cu = Pu / Ω’ FrĂ©quence de rotation du groupe moteur entraĂźnant un rĂ©cepteur donnĂ© de couple rĂ©sistant Cr = f (n) 1) couple moteur de la forme Cm = an +b - A vide, couple utile nul et vitesse synchronisme 0 = ans + b - En charge, couple utile ,vitesse nominale Cm = an’ + b RĂ©soudre le systĂšme d’équation pour trouver les coefficients a et b Egaliser Cm = Cr et trouver n’ de l’ensemble moteur – rĂ©cepteur. n - n’ g% = ------- % n PA = PA + PB QA = √3 (PA+PB) SA = √ (PAÂČ+QAÂČ) Pjs = 1,5 RsIÂČ ou 3 rIÂČ PJr = g Ptr = g (Pa - Pjs – Pfs) Pu = PA – ( Pfs + PJs + PJr + Pm) WA WB M 3≈ I PO Cos φO = ----- SO WA WB M 3≈ I0 Po ;Qo ;So ;Cos φO A
  • 48. 48 Bayala Bapio kg’ Cr’=Cm’= -------- (R2+Rd) k= Cm /g kg’ Rd= ----- - R2 Cm (n – n’) Cm = kg = k --------- n On en dĂ©duit le couple utile Cm et la puissance utile Pu du groupe. 2) Couple moteur proportionnel Ă  g : Cm = kg = ag +b Cm = kg Calculer la constante k en utilisant les rĂ©sultats du fonctionnement en charge prĂ©cĂ©dent : Remplacer k dans la relation suivante : Cm = ag +b RĂ©solution de systĂšme de deux Ă©quations Ă  deux inconnues : Synchronisme : Cm= 0 ; g=0 et Fonctionnement nominal : Cm=Cn ; g =gn RĂ©soudre ensuite Cm = Cr , pour trouver n’ de l’ensemble moteur – rĂ©cepteur 3) RĂ©solution graphique - Tracer Cr = f (N) - Tracer Cm = f (N) L’intersection des deux courbes Donne le point de fonctionnement RecherchĂ©. 4) Cas du rotor bobinĂ© RĂ©sistance Ă  mettre en sĂ©rie pour modifier la vitesse de n’ Ă  n’’. DonnĂ©es du problĂšme : R2 :RĂ©sistance du rotor ; n’ :Vitesse initiale du groupe ; n’’ :Vitesse dĂ©sirĂ©e du groupe. Sans le rhĂ©ostat ,calculer la constante k dans les conditions de fonctionnement en charge initiale (Cm = Cu ; g ,dĂ©jĂ  calculĂ©s en fonctionnement nominal par exemple). D’oĂč Calculer le nouveau glissement g’ = (n –n’’)/n pour la nouvelle vitesse dĂ©sirĂ©e n’’ et la nouvelle valeur du couple utile Cm’ = Cr’ = f (n), en utilisant leurs expressions dĂ©jĂ  Ă©tablies. Calculer ensuite Rd D’oĂč Autre mĂ©thode Le moteur asynchrone possĂšde la propriĂ©tĂ© suivante :Pour deux points de fonctionnements diffĂ©rents mais Ă  couple constant, le rapport Rr/g est lui-mĂȘme constant . kg Cm = ----- R2 Cm = an +b Cr N t/mn Nn Cn Point de fonctionnement C (Nm) CmR2 k= ------ g Dans les deux cas de fonctionnement le couple est maximal pour : gmax = R2 /X2 et g’max = Rr /X2 = (R2 +Rd) / X2 X2 = R2 / gmax = (R2 +Rd) / g’max = Constante A couple nominal constant : X2 = R2 / g =(R2 +Rd) / g’ = Constante Rapport d’affinitĂ© OM/OM’ = gmax / g’max = R2 / (R2 +Rd) Rr=R2 Rr=Rd+R2 Cmax Nt/mn Ns g01 0 gmax Cn Cd C(Nm) g’max gg’ MM’ O
  • 49. 49 Bayala Bapio Courant de dĂ©marrage m0V1 I2d = ---------------- √(R2ÂČ+XÂČ2) ℩ (rad/s) DĂ©marrage avec un couple maximal (calcul de la rĂ©sistance) gmax DĂ©termination des caractĂ©ristiques de dĂ©marrage Rr = X2 Rd = X2 - R2 5) SchĂ©mas Ă©quivalents simplifiĂ© ramenĂ© au stator (RĂ©sistance et inductance de fuite du stator nĂ©gligĂ©es) Rf Xf a) DĂ©termination des Ă©lĂ©ments du schĂ©ma Ă©quivalent par les essais Essai Ă  vide Puissance active consommĂ©e Ă  vide P10 =3 V1 I10 cos φ 0 RĂ©sistance Ă©quivalente aux pertes fer R0 = V1 / I10 cos φ 0 = V1/Ioa Couple de dĂ©marrage (g=1) 3 m0ÂČVÂČ1 R2 Cdd = ---------- x ----------- ℩ RÂČ2+XÂČ2 Couple maximal 3 m0ÂČVÂČ1 1 Cdd = ---------- x ----------- ℩ 2X2 Glissement correspondant gmax = R2 / X2 Vitesse N’max= N (1- gmax) Sans rhĂ©ostat on a R2 / gmax ; Avec rhĂ©ostat on a (R2 + Rd)/g’max (R2 + Rd)= X2 Rd = X2 - R2 A couple maximal Ă©gal : R2 /gmax=(R2 + Rd) / 1 A couple nominal Ă©gal : R2 / gn = (R2 + Rd) / g’ 0 ℩n C(Nm) Cmax ℩s 1 g 0 Cd Cn gn g’ ℩’ Rr=R2+Rd Rr= R2 gmax ℩'max 0 Nn C(Nm) Cmax gmax Ns g0 1 g0 N (t/mn) gn Cd Cn gn N’m ax gmax jX2/m ïœČ Rr/gmÂČ Rr/mÂČ Rr 1 - g ----. ------- mÂČ g Pertes joules Puissance m驗anique I1 I10 Iïżœ =mI2 V1
  • 50. 50 Bayala Bapio Rr Rr Ptr= Pe = 3-----x IÂČ2 = 3 ----- I’1ÂČ g gmÂČ RĂ©actance Ă©quivalente Ă  la puissance magnĂ©tisante X0 = V1 / I10 sin φ 0 = V1/Ior Essai Ă  rotor bloquĂ© (g=1) Les effets du circuit magnĂ©tiques sont nĂ©gligeables Pcc =3 (R1+R2/mÂČ)IÂČ1cc (R1+R2/mÂČ) = Pcc / 3 IÂČ1cc QCC =3 X2 IÂČ1cc /mÂČ=√ [(3 Vcc / I1cc)ÂČ - PÂČcc] X2/mÂČ = QCC / 3 IÂČ1cc RĂ©sistance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : Rr /gmÂČ RĂ©actance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : X2 / mÂČ ImpĂ©dance totale Ă©quivalente ramenĂ©e au stator : Z2 = √ (Rr /gmÂČ)ÂČ + (X2 / mÂČ)ÂČ Courant primaire I’1 = V1/ Z2 ; Courant secondaire I2 = I’1/ m Puissance transmise au rotor ou puissance Ă©lectromagnĂ©tique Ptr = Pe = P2 b) DĂ©termination du courant en ligne MĂ©thode algĂ©brique : calculer tg φ2 I1= mI2 + I10 = mI2 (cos φ2 - jsin φ2)+ I10 (cos φ0 - jsin φ0) ThĂ©orĂšme de Boucherot : SÂČ = (P2 + P10 +)ÂČ + (Q2 + Q10 )ÂČ et I1 = S / V1 MĂ©thode graphique : I1 = mI2 + I10 Cas particulier : A couple maximal tg φ2 = 1 et φ2 = 45° P2max = 3 (mV1)ÂČ/2X2 P2max = Q2max et S=√2 P2max X2 / mÂČ X2 tg φ2 = ---------- = g ------- Rr /gmÂČ Rr I10 I2 I1 φ2 φ0 V1
  • 51. 51 Bayala Bapio BIBLIOGRAPHIE TITRES AUTEURS ELECTROTECHNIQUE THEODORE WILDI MACHINES ELECTRIQUES J. NIARD MACHINES ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUE DE PUISSANCE Collection HEBERT PROBLEMES D’ELECTROTECHNIQUE Michel BORNAND ELECTRICITE INDUSTRIELLE L .PASTOURIAUX Documents : alternateur, transformateur, production, transport , distribution, automatismes Hydro QuĂ©bec Documents :alternateur, transformateur, production, transport EDF Documents de constructeurs Leroy SOMER. GUIDE DU TECHNICIEN EN ELECTROTECHNIQUE J.C .MAUCLERC HACHETTE TECHNIQUE