16. 1. Rendre des comptes
2. Consulter, concerter,
co-produire
3. Partager des ressources
numériques
4. Poursuivre l’ouverture de
l’administration
5. Le gouvernement ouvert au
service du climat et du
développement durable
Un Plan d’action pour 2015-2017
L’AFD a ouvert une page dédiée le 22 mai 2015 à ses données d’aide publique au développement. Elle met à disposition de tous les données de l’aide au développement de l’AFD concernant 33 pays de la zone Afrique, allant au-delà des 16 pays pauvres prioritaires. Des zones de conflits, comme la République de Centrafrique, les territoires palestiniens ou le Mali sont couverts. Ces données publiées en format XML compatible avec l’IATI et devrait participer à l’amélioration du score de l’AFD dans le Transparency Index de Publish What You Fund. Sur le terrain, ses données commencent à être réutiliser par les ONGs locales pour s’assurer de la bonne allocation des fonds, comme par exemple au Niger avec une OGN partenaire d’Oxfam.
L’AFD a participé au processus de co-rédaction du Plan et s’est engagée aux côtés du MAEDI et du MINEFI Accroitre la transparence de l’aide publique au développement en élargissant sa couverture géographique et en abaissant à horizon 2017 le seuil de publication de 100.000€ à 50.000€.
La France a également rendu accessibles ces données sur www.transparence-aide.gouv.fr. Outre la visualisation des données d’aide publique au développement, ce site, dans un geste de gouvernement ouvert, permet un contrôle citoyen sur les projets financés par la possibilité donnée à chacun de demander des informations sur un projet. Ce site, centré initialement sur le Mali, s’est étendu aux 16 pays pauvres prioritaires de la politique de développement et de coopération française.
Ex 1 : Give Directly sélectionne des villages du Kenya et d’Ouganda pour leur adresser des dons inconditionnels. L’impact des dons sur le développement du village (infrastructures…) est audité en temps réel par satellite. / Ex 2 : Cartographie collaborative au Népal après le tremblement de terre par des volontaires d’Open Street Map sur le terrain et à distance.
Le département recherche de l’AFD finance des recherche sur le big data auprès de Data Pop Alliance Ex : estimation de la population à partir de données telco. L’AFD a également contribué au World Development Report 2016 sur : 1. How big is Big Data? / 2. The science and politics of Big Data for climate change adaptation and mitigation
Les acteurs traditionnels du développement commencent à mettre les données au cœur de leur activité. Ex 1 : Rapport A World that Counts de l’ONU. Ex 2 : OCHA, agence UN, qui a mis à disposition un portail où les ONG, les gouvernements, les entreprises peuvent partager leurs données relatives à Ebola.
De nouveaux acteurs venus du monde du numérique s’emparent du sujet du développement. Ex 1 : Bayes Impact, constitué comme une ONG qui s’attaquent au sujet de la santé publique aux US et dans les pays en développement en travaillant sur l’optimisation des ressources (ex: greffe…). Ex 2 : Orange & Ebola.
De nouveaux modèles de financement émergent, au-delà des traditionnelles coopérations statistiques. OD4D illustre l’alliance d’acteurs traditionnels pour financer les initiatives open data dans les pays en développement. L’OIF en revanche finance des projets concrets de cartographie dans des villes cibles (Dakar…) en envoyant des coopérants.