L'associaiton de parents d'élèves des Petits Baudelaire contribue à la remontée des proposition des parents pour une mise en place de la réforme à Paris.
1. Réforme
des
Rythmes
Scolaires
Proposi5ons
de
l’associa5on
pour
une
mise
en
place
réussie
2. Contexte
• Dans
le
cadre
de
la
consulta5on
organisée
par
la
Ville
de
Paris,
l’associa5on
a
pris
le
par5
d’accompagner
au
mieux
la
mairie
pour
que
la
mise
en
place
de
la
réforme
soit
un
succès
pour
les
enfants
et
ne
génère
pas
de
charge
supplémentaire
pour
les
parents
• Au
delà
des
moyens
relevant
de
la
mairie,
nous
remontons
certains
points
liés
plus
largement
à
la
poli5que
na5onale
qui
nous
semblent
des
priorités
pour
que
le
projet
territorial
se
déroule
dans
un
cadre
serein
3. Samedi
ou
Mercredi
• La
mise
en
œuvre
du
Samedi
est
plutôt
soutenue
par
la
communauté
éduca5ve
et
une
faible
majorité
des
représentants
des
parents
d’élèves
à
l’école
Baudelaire.
C’est
l’opportunité
de
faire
plus
de
lien
entre
parents
et
professeurs,
de
garder
une
coupure
salutaire
en
milieu
de
semaine
pour
enfants
et
professeurs,
enfin
cela
ne
désorganise
pas
les
ac5vités
périscolaires
en
place
le
mercredi.
• La
mise
en
œuvre
sur
le
mercredi
répond
au
décret,
ne
complexifie
pas
la
situa5on
des
familles
dont
les
parents
sont
séparés,
préserve
le
WE
familial.
Cela
n’allonge
pas
le
temps
des
enfants
en
collec5vité
qui
vont
en
centre
aéré
le
mercredi.
La
majorité
des
parents
choisit
le
mercredi,
c’est
la
posi5on
que
sou5endra
l’associa5on
4. Le
contenu
des
TAP
• Les
proposi)ons
faites
par
la
mairie
nous
semblent
cohérentes
à
l’aPente
des
parents:
livres,
informa5que,
musique,
sport,
langues
étrangères,
musée,
théâtre...
• La
piscine
pour
l’instant
n
’est
pas
proposée
pour
les
CM1,
on
peut
mePre
une
offre
périscolaire
sur
ce
segment.
• La
connaissance
autour
de
la
sécurité
domes5que,
rou5ère…
nous
semble
aussi
un
domaine
où
les
moyens
municipaux
sont
plus
adaptés
que
ceux
de
l’éduca5on
na5onale.
• Le
posi)onnement
avec
le
contenu
des
programmes
n’est
cependant
pas
clair:
est
ce
en
complément
ou
en
déléga5on
?
Est
ce
que
l’académie
est
d’accord
pour
que
la
ville
prenne
en
charge
une
par5e
des
programmes
na5onaux
comme
c’est
fait
avec
les
PVP
?
Comment
s’assure-‐t-‐on
de
la
complémentarité
des
approches
?
Ces
contenus
ne
peuvent
pas
être
mis
en
œuvre
sur
¾
Heure
puisque
certains
nécessitent
du
transport.
Il
faut
a
minima
des
périodes
de
1h30
voire
de
3h
(Musée,
Théâtre…)
5. La
mise
en
place
des
TAP
1/2
• Les
créneaux
de
¾
heure
sont
à
exclure
car
ne
permePent
pas
de
mePre
en
place
des
contenus
de
qualité.
De
plus
cela
concentre
sur
très
peu
de
temps
la
demande
de
ressources
rares
(locaux
et
animateurs).
L’associa5on
demande
la
mise
en
place
de
temps
minimum
de
1h30
(permePant
le
déplacement
sur
des
locaux
proches)
et
certains
de
3H
(déplacements
longs
pour
les
musées,
théâtre,
équipements
spor5fs..)
• MePre
en
place
ces
créneaux
sur
toute
la
semaine
lissera
la
demande
des
animateurs,
en
réduira
le
nombre,
et
pérennisera
leur
statut.
• Cela
permePra
d’avoir
au
pire
2
classes
(sur
les
12)
en
ac)vité
périscolaire
dans
l’école,
ce
qui
est
un
maximum
si
on
exclut
l’occupa5on
des
classes
pour
ces
ac5vités
(revendica5on
jus5fiable
des
enseignants).
• MeGre
tout
le
monde
en
périscolaire
sur
le
Mardi
et
Vendredi
PM
ne
semble
pas
réaliste
car
l’école
ne
peut
se
transformer
en
centre
aéré
pour
320
enfants
(actuellement
c’est
max
90
personnes
le
mercredi).
En
tout
état
de
cause
cela
saturera
les
locaux
scolaires
et
extra
scolaires
sur
ces
courtes
périodes.
Nous
demandons
la
mise
en
œuvre
des
TAP
sur
une
plage
de
17
H
(cf
page
2),
ce
qui
abou5t
au
maximum
à
4
classes
en
périscolaire
en
même
temps
dont
2
à
l’école.
Charge
au
Conseil
d’école
d’organiser
le
planning
et
les
rota5ons.
6. La
mise
en
place
des
TAP
2/2
• On
propose
de
bloquer
10H,
pour
l’enseignement
où
les
enfants
sont
les
plus
concentrés
• On
répar5
3h
de
périscolaire
par
classe
sur
le
temps
«
modulable
»
sans
meGre
les
enseignants
en
astreinte
CF
exemple
d’emploi
du
temps
en
annexe
• On
met
en
place
des
cycles
trimestriels
pour
que
l’offre
puisse
s’adapter
aux
saisons,
et
effectuer
des
permuta5ons
d’ac5vité
entre
les
classes
Au
global
la
demande
d’animateur
pourrait
être
:
• Demande
de
TAP
courts
(1h30)
sur
les
créneaux
15H-‐16H30
pour
3
classes
toute
la
semaine
(2
à
l’école,
1
en
sor5e)
• Demande
de
TAP
courts
pour
3
classes
le
lundi
et
mercredi
ma5n
de
8h30
à
10H
(2
à
l’école,
1
en
sor5e)
• Demande
de
TAP
Long
(3H)
de
13H30
à
16h30
le
mardi,
jeudi
et
vendredi
pour
1
classe.
On
exclut
les
CP
moins
mobiles
et
focalisés
sur
les
programmes
na5onaux,
cela
nous
permet
d’avoir
les
9
classes
restantes
sur
ce
créneau
avec
les
permuta5ons
trimestrielles.
7. La
revalorisa5on
des
Animateurs
• La
qualité
du
projet
périscolaire
ne
pourra
se
faire
sans
personnel
mo5vé
et
inves5
dans
le
projet
d’école.
• Aujourd’hui
le
posi5onnement
des
animateurs
les
marginalise,
aucune
sollicita5on
en
amonts
des
projets.
Les
animateurs
doivent
être
intégrés
aux
décisions
des
projets
pédagogiques
qu’ils
auront
à
mener
(les
TAP,
les
passerelles
Crèches…)
et
informés
des
projets
scolaires
pour
établir
une
offre
complémentaire.
• La
sélec5on
des
animateurs
doit
se
faire
sur
un
minimum
d’appétence
et
de
compétence.
Le
BAFA
pour
tous
nous
semble
une
cible
réaliste
à
horizon
fin
2014.
Plus
largement
la
Mairie
doit
proposer
des
forma5ons
con5nues,
a
minima
1
jour
par
année
à
cePe
popula5on.
• Leur
statut
majoritairement
vacataire
à
Paris
les
précarise,
et
abou5t
à
un
départ
des
meilleurs
éléments
dès
qu’ils
trouvent
un
temps
plein
ou
un
CDI.
Il
est
donc
urgent
de
déplafonner
les
910
Heures
annuelles,
pour
que
les
vacataires
soient
une
excep)on
(<10%).
Un
plan
de
forma)on
ambi)eux
doit
être
mis
en
œuvre
par
la
ville
pour
proposer
à
tous
d’aGeindre
un
minimum
de
diplôme
et
de
qualifica)on.
8. La
mise
en
applica5on
Maternelle
• Les
rythmes
scolaires
en
maternelle
sont
forts
différents
des
probléma5ques
élémentaires
du
fait
de
l’age
des
enfants
et
de
leur
autonomie
à
se
déplacer
hors
des
locaux.
• Bien
que
le
créneau
de
3/4h
nous
semble
difficile
à
mePre
en
œuvre
pour
les
animateurs,
l’accueil
progressif
de
8h30
à
9h15
lève
globalement
les
contraintes
iden5fiées
pour
un
effec5f
qu’on
an5cipe
raisonnable
sur
ce
créneau,
donc
supportable
pour
les
enfants.
• Le
scenario
de
fin
de
journée
nous
semble
contre
produc5f
car
beaucoup
d’enfants
risquent
de
rester
sur
ce
créneau
dans
des
locaux
exigus.
• On
s’étonne
de
la
mise
en
applica5on
des
TPS
à
Paris
lorsque
:
– la
ville
a
des
structures
de
crèche
plus
per5nentes
pour
l’accueil
de
la
pe5te
enfance
– On
a
besoin
de
locaux
scolaires
pour
ouvrir
des
classes
La
priorité
de
la
maternelle
reste
au
yeux
des
parents
d’élèves
une
réduc5on
des
effec5fs
par
classe
et
un
renforcement
des
ASEM.
Ne
faut
il
pas
rapidement
adapter
la
carte
scolaire
pour
occuper
au
mieux
les
locaux
parisiens
?
Certaines
classes
ferment
dans
le
11ème
et
les
classes
sont
surchargées
dans
le
12ème
limitrophe.
9. Les
partenariats
avec
le
5ssu
associa5f
local
• Le
milieu
associa5f
local
nous
semble
rela5vement
absent
des
concerta5ons
actuelles.
• L’impact
sur
l’emploi
serait
significa5f
sur
les
pe5tes
structures
si
on
leur
supprime
les
cours
du
mercredi
ma5n,
ce
qui
est
contradictoire
avec
les
objec5fs
du
gouvernement
dans
ce
domaine.
• Ils
sont
une
source
de
locaux
supplémentaires
à
proximité
de
l’école
qui
nous
semble
nécessaires
à
la
mise
en
place
de
la
réforme.
Il
faut
prendre
en
compte
ce
poten5el
et
non
pas
réduire
leur
presta5on
à
une
offre
de
service
dans
les
locaux
scolaires
ou
municipaux.
10. La
mise
en
place
du
projet
• C’est
le
volet
qui
nous
préoccupe
le
plus,
quant
à
sa
faisabilité
pour
Septembre
2013
• Le
Maire
s’est
engagé
publiquement
sur
des
efforts
budgétaires,
nous
aPendons
les
arbitrages
municipaux
qui
traduiront
cePe
volonté
nécessaire
à
la
mise
en
œuvre
de
la
réforme.
• A
ce
jour
que
ce
soit
dans
les
réunions
publiques
ou
dans
les
conseils
d’école,
la
mairie
n’a
pu
clarifier
quelle
serait
l’organisa)on
pour
piloter
la
mise
en
place
du
projet,
et
la
coordina5on
globale
dans
l’exécu5on.
• L’équipe
enseignante
est
défensive
sur
son
implica5on
dans
le
projet
d’école,
puisque
ce
n’est
pas
leur
revendica5on,
il
y
a
donc
du
travail
et
du
temps
pour
mePre
tous
les
acteurs
dans
la
même
dynamique.
• Il
nous
reste
moins
de
2
mois
effec)fs
pour
faire
un
projet
sans
«
pilote
»
et
avec
des
par5cipants
en
par5e
démo5vés,
et
non
iden5fiés
(que
fait
on
des
associa5ons
non
publiques
?)…
Nous
demandons
un
engagement
clair
et
rapide
courant
mars
concernant
la
gouvernance
de
ce
projet
au
sein
des
école
qu’il
soit
appliqué
en
2013
ou
2014
11. Conclusion
• On
constate
posi5vement
les
inflexions
de
la
ville
de
Paris
pour
prendre
en
compte
les
remontés
du
terrain.
Les
budgets
semblent
dégagés
pour
mePre
en
place
les
moyens
rapidement.
• Le
point
noir
reste
pour
notre
associa5on
le
temps
réduit
de
mise
en
œuvre
dans
un
cadre
non
défini
:
Quels
acteurs
autour
de
la
table?
Qui
va
porter
le
projet
de
mise
en
applica5on
?
• Le
deuxième
trimestre
civil
est
une
période
très
chargée
pour
tous,
il
est
nécessaire
que
la
gouvernance
soit
étudiée
et
validée
avec
tous
les
partenaires
très
rapidement,
que
les
premières
proposi5ons
soient
débaPues
en
Mars.
• Nous
aimerions
plus
de
transparence
sur
les
acteurs
engagés
dans
les
comités
de
pilotage
des
mairies
depuis
quelques
semaines
afin
qu’on
puisse
représenter
les
intérêts
des
parents
d’élèves
qui
ont
volontairement
fait
le
choix
de
délégués
dans
des
associa5ons
apoli5ques
de
terrain.
12. Annexe
1
:
exemple
d’emploi
du
temps
• On
favorise
le
périscolaire,
sur
les
périodes
où
les
enfants
ont
le
plus
de
mal
à
se
concentrer
• Le
lundi
ma5n
et
mercredi
ma5n
sont
dans
la
période
modulable
• On
met
un
maximum
de
TAP
de
1h30
entre
le
mardi
PM
et
mercredi
ma5n,
pour
limiter
la
fa5gue
de
milieu
de
semaine
des
sec5ons
les
plus
fa5guées
/antes
• Pas
de
TAP
après
l’enseignement
le
ma5n
ou
avant
l’après-‐midi