2. Tous les régimes des pays arabes ont le
même dénominateur commun :
Ils sont arrivés au pouvoir par hérédité, par
force ou par des circonstances très particulières
:.
• Le général Ben Ali a pris le pouvoir en évinçant
Bourguiba,
• Le général Moubarak (armée de l'air) a pris le
pouvoir suite à l'assassinat de Sadate, il
comptait le transférer à son fils,
• Le Président syrien Assad a remplacé son père
Hafiz Al Assad
• Kadhafi est arrivé au pouvoir suite à un coup
d'État et prépare son fils pour sa succession
• Les présidents algériens sont portés au
pouvoir par les généraux…
La liste est longue. ..
3. Zine el-Abidine Ben Ali , né le 3 septembre 1936 à Hammam
Sousse, président de la République du 7 novembre 1987 au 14
janvier 20110. Il accéda à la présidence après avoir déposé le
président Habib Bourguiba « pour raisons médicales » et lui
succéda en sa qualité de dauphin constitutionnel.
4. Durée moyenne du règne des dictateurs :
30 ans
La longévité des régimes politiques des pays arabes
n'est pas une caractéristique propre aux seules
monarchies héréditaires de droit devin (Maroc,
Jordanie, Arabie saoudite).
Au cours des trente dernières années, on a assisté à la
transformation magique des Républiques arabes en
Républiques Monarchiques ou République Dynastiques.
Ainsi la moyenne de règne des régimes arabes est de
l'ordre de 30 ans. Citons entre autre :
• Ben Ali âgés de 75 ans a monopolisé le pouvoir durant
24 ans
• Moubarak, 83 ans, a monopolisé le pouvoir durant 30
ans
• Kadhafi, 69 ans, monopolise le pouvoir depuis 41 ans
• Bouteflika, 74 ans, réélu en 2009 avec 90% des
voix…
• Ali Abdullah Saleh, est au pouvoir au Yémen depuis 21
ans
5. Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc), ministre de la
Jeunesse et du Tourisme en septembre 1962 et Ministre des Affaires
étrangères jusqu’en 1979.
Il est le 5e président de la République algérienne depuis le 27 avril 1999. Il est
réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 avec
84,99 % et 2009 avec 90,24 % des voix.
6. Dictateurs sans projets et pouvoir familial ou
tribal
Tous ces régimes sont impopulaires, corrompus et
doivent leur survie à la répression policière et à la
protection temporaire et conjoncturelle de certaines
capitales européennes ou de l'Amérique.
Tous ces régimes n'ont aucun projet politique, aucun
programme de société à long terme.
Les libertés fondamentales et les droits élémentaires
sont bafoués. Seule la minorité qui détient tous les
pouvoirs, jouit de toutes les libertés.
Les démocrates sont soit corrompus pour intégrer le
système, ou jetés en prison, ou poussés vers l'exile.
Les ressources humaines qualifiées et compétentes sont
marginalisées.
Tous ces régimes ont constitué, pendant des décennies
de détournements, des fortunes colossales placées en
Europe et aux USA dans l'immobilier et dans les
banques occidentales.
7. Mouammar Kadhafi, né le 19 juin 1942 à Syrte en Libye, est un capitaine,
autoproclamé colonel, et de facto le dirigeant de la Libye depuis 1969, à
la suite de son coup d’État du 1ier septembre 1969. Officiellement,
Kadhafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la
Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.
A l’heure où je suis entrain de réaliser ce PPS, un
génocide est entrain de se commettre à BENGHAZI,
par des mercenaires recrutés par KADHADI alors que
le monde libre se contente de dire qu’il est entrain
d’observer.
Si cette révolution avait été déclenchée une dizaine
d’année avant, tout le monde aurait crié au crime,
mais maintenant le sanguinaire d’hier est devenue le
protecteur des intérêts occidentaux.
8. Détournement, corruption et pillages
En moyenne, la fortune de chaque dictateur des
pays arabes est estimée à 40 milliards de $.
On peut déduire que les dictateurs de tous les
pays arabes ont détourné près 500 milliards de
dollars.
L'ampleur des détournements et du pillage des
ressources des pays arabes est encore plus
importante lorsqu'on prend en considération le
rôle et le comportement des familles et des
proches de ces dictateurs.
En outre, autour de chaque dictateur au pouvoir
gravite une classe féodale, des ramassis
d'opportunistes et d'affairistes qui ont édifié des
fortunes considérables.
9. Mohamed Hosni Moubarak, né le 4 mai 1928. Vice-président de la République
arabe d'Égypte (1975-1981) au moment de l'assassinat du président de la
République Anouar el-Sadate, en octobre 1981, il lui succède au poste de chef
de l'État et se présente à la présidence de la République, élection qu'il
remporte le 14 octobre 1981. Il reste au pouvoir jusqu'à sa démission le 11
février 2011, conséquence de la révolte du peuple Égyptien.
10. Si l'on considère uniquement les deux
dictateurs qui font l'actualité, on constate que :
Le dictateur Ben Ali: Selon les sources, sa fortune
personnelle connue est évaluée à 6,5 milliards $.
Mais la fortune réelle est largement supérieure à ce
chiffre.
Le dictateur Moubarak, sa femme et leurs deux fils,
seraient à la tête d'une fortune estimée à 70
milliards de dollars selon le journal The Guardian .
Une bonne partie de la fortune des Moubarak serait
déposée dans des banques suisses et britanniques ou
investie dans de l'immobilier à Londres, à New York,
à Los Angeles, en France, en Suisse, en Allemagne, à
Dubaï, et dans des complexes hôteliers sur les côtes
de la mer Rouge.
La famille Moubarak possède également des
participations dans des entreprises égyptiennes
liées à l‘État ou l'armée.
Or selon les statistiques internationales, près de
50% de la population égyptienne vit avec moins d'un
11. Ali Abdallah Salah, né le 21 mars 1942, est le président du Yémen depuis 1990, date
de la réunification du pays.
Il rejoignit les forces armées en 1958 avant d'être nommé président de la République
(Yémen du Nord) suite à l'assassinat de Ahmad al-Ghashmi, l'ancien président du pays,
le24 juin 1978. Sa présidence du Yémen du Nord de 1978 à 1990 est fortement
marquée par la guerre froide et la lutte idéologique qui l'opposait à la RADP du Yémen
(Yémen du Sud).
12. islamiste et demain ?
Au cours de la période 1960-1980, la majorité des
dictateurs arabes se sont réfugiés derrière le prétexte
de la lutte contre les communistes pour étouffer les
contestations populaires. Or on savait que le nombre de
communistes actifs dans ces pays était marginal et
insignifiant.
Entre 1980 et 2000 et avec la disparition de l'Union
Soviétique, le prétexte du danger communiste a disparu
également laissant place au nouveau concept de l'islamisme
radical .
Aujourd'hui, tous les dictateurs arabes instrumentalisent
le danger des islamistes pour étouffer les mêmes
revendications pour la démocratie et le partage du
pouvoir. Même la famille régnante sur l'Arabie Saoudite,
pays le plus islamiste parmi les pays musulmans a ses
opposants islamistes…
Par ailleurs, de nombreux mouvement religieux ou à
caractère religieux ont été créés et développés par les
régimes en place pour affaiblir les mouvements
démocratiques. Le paravent islamiste permet aux régimes
totalitaires d'éliminer et d'écarter les éléments
progressistes, étouffer la presse indépendante
embryonnaire, réprimer sans merci toute voix
13. Bachar el-Assad, né le 11 septembre 1965 à Damas, est le président actuel (depuis la
mort de son père en 2000) de la République arabe Syrienne , il est reconduit à la
présidence de la République après sa victoire avec 97,62% des voix exprimées lors d'un
référendum présidentiel organisé le 27 mai 2007.
14. Le décore moderniste
Tous ces régimes ont fabriqué des façades politiques pour les
touristes des organisations internationales. Tous ces pays sont
dotés de parlements, des gouvernements de « béni oui oui », des
médias du moyen âge, des partis politiques sans programme
politique. Pour achever le décore, des élections auxquelles
participent toute la population adulte mais aussi les enfants, les
bébés, les absents et les personnes décédées sont organisées
selon le vouloir du pouvoir. Le vainqueur est toujours le même avec
un score de 99,99%.
Dans les dictatures arabes, on a développé le goût des extrêmes:
soit il n y a aucun parti politique, soit il y en a un ou deux partis de
la famille au pouvoir, soit il y a une inflation de partis comme au
Maroc où on dénombre plus de 30 partis politiques.
De toute manière, qu'il y ait un seul ou 30 partis politiques, cela
est sans importance dans des régimes où le clan au pouvoir use et
abuse de tous les pouvoirs.
Certaines dictatures arabes portent des noms éloquents : il y a la
RADP : République algérienne Démocratique et Populaire, gouvernée par
des généraux. À coté il y a la " Grande Jamahiriya arabe libyenne
" et de l'autre coté de la mer rouge l'Arabie est devenue l'Arabie
Saoudite, relative à la famille Al Saoud….
15. Omar Hassan el-Bachir, né le 1 janvier 1944 à Hosh Bonnaga, est un chef militaire et
politicien , chef de l'État de 1989 à 1993 et président de la République depuis 1993.
Il mène le coup d’État militaire de 1989 qui renverse le Premier ministre élu Sadeg el-
Mehdi. El-Béchir prend les fonctions de chef de l'État, Premier ministre, chef des
forces armées et ministre de la Défense avant de devenir officiellement président de la
République le 03 octobre 1993.
16. Conséquences : désastre économique, sociale et politique
Les pays arabes jouissent d'une position géographique exceptionnelle.
C'est une zone stratégique proche de l'Asie et de l'Occident. Ils
disposent de richesses considérables (pétrole, gaz, phosphate,
agriculture…) largement suffisante pour garantir aux 350 millions de
personnes des conditions de vie confortables.
Toutefois, les despotes ont ruiné ces pays et marginalisés les élites de
leurs populations.
Sur le plan économique
Il y a la mainmise des familles au pouvoir sur les richesses de ces
pays. il y a la corruption généralisée et institutionnalisée. Toutes les
institutions, les administrations sont corrompues du sommet au bas
de l'échelle.
La corruption est devenue un mode de gouvernance, elle permet aux
fonctionnaires hauts placés de s'enrichir, d'investir, de se soigner à
l'étranger et d'éduquer leurs enfants dans des universités
étrangères.
Pour le petit fonctionnaire, la corruption joue le rôle de l'indexation
des traitements, elle leur permet de préserver leur pouvoir
d'achat.
Les dégâts économiques sont aussi visibles au niveau des
détournements des deniers publics. Les marchés publics sont
truqués, les projets ne voient jamais le jour et les infrastructures
réalisées ne résistent pas à un petit orage : Les ponts s'écroulent,
la croûte de goudron comprimée sur les routes se décolle…
17. Hamad bin Issa al-Khalifa , né le 28 janvier 1950, émir en 1999, devenu roi en 2002,
est le 12e souverain de Bahreïn.
18. Au niveau social
Les inégalités sociales sont criantes, la misère et la pauvreté
touchent la majeure partie de la population. Le degrés de
pauvreté est inversement proportionnel au degrés des richesse
des régimes au pouvoir.
On peut avancer objectivement que dans les pays arabes, 10% de
la population monopolise 80% des richesses. Les secteurs vitaux
tels que l'éducation et la santé suivent la même dichotomie: des
écoles et des cliniques privées pour les riches et le peuple baigne
dans l'analphabétisme.
Ainsi, les indicateurs de développement social des Nations Unies
placent les pays arabes dans les dernières positions. Les taux
d'analphabétisme les plus élevés se trouvent dans les pays arabes.
La pauvreté et l'analphabétisme constituent également un mode
de gouvernance des dictateurs arabes en conformité avec le
dicton " Affame ton chien, il te suivra ".
En conséquence, sur 350 millions de personnes vivant dans les
pays arabes, plus de 30 millions, soit 9%, ont été contraintes
politiquement et économiquement de quitter leur pays, et dont la
majorité sont issues des pays du Maghreb.
19. Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud , né en 1923 ou 1924, est roi d’Arabie Saoudite,
gardien des deux sainte mosquées, depuis le 1er août 2005, il succéda à son demi-frère
ainé Fahd. Il serait un des souverains les plus riches du monde
20. Au niveau social
Or selon les statistiques de l'ONU, le nombre d'émigrés à travers le
monde, toutes nationalités confondues est estimé à 150 millions de
personnes. Les émigrés arabes représentent donc 20% de l'ensemble
d'émigrés à travers le monde alors que l'ensemble de la population des
pays arabes ne dépasse pas 6% de la population mondiale. Un véritable
désastre et une perte considérable pour ces pays.
Selon l'Organisation Arabe du Travail 34% des médecins qui exercent
actuellement dans les hôpitaux britanniques sont d'origine arabe et que
50% de ceux qui font des études de médecine ou d'ingéniorat dans les
universités arabes finissent par s'installer en Europe, aux USA et surtout
au Canada.
Les despotes ont plongé la population dans le désespoir, les
jeunes arabes ont deux possibilités : soit se suicider en
se transformant en kamikazes ou en s'immolant, ou bien
fuir le pays vers des destinations plus clémentes.
Dans ces conditions, nous disons à tous les dictateurs des
pays arabes (tous sans exception) :
DEGAGEZ, IRHALOU, ça suffit, Get out.