2. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
2
PARTIE
1:
LES
EQUI L IBRES
FINANCIERS
DE
L ’ENTREPRISE
PLAN
DE
L’EXPOSE
1. Introduction
2. La
trésorerie
d’exploitation
La
trésorerie
d’exploitation
s’obtient
en
faisant
la
différence
des
flux
monétaire
entrant
et
les
flux
monétaires
sortant.
Elle
provient
du
core
business
de
la
société.
La
trésorerie
d’exploitation
permet
de
calculer
le
Besoin
en
Fond
de
Roulement
de
différentes
manières.
Les
différentes
manières
de
calculer
le
BFR
vont
avoir
une
incidence
sur
la
société.
3. La
trésorerie
d’investissement
Le
plus
important
lorsqu’on
parle
de
trésorerie
d’investissement,
c’est
de
calculer
les
returns
sur
investissements.
Il
existe
plusieurs
types
d’investissements.
Il
existe
l’investissement
classique,
mais
il
y
a
aussi
la
rentabilité
d’un
investissement
dans
un
nouveau
stock.
4. La
trésorerie
de
financement
Permet
de
voir
la
rentabilité
des
fonds
propres
investis.
è
Qu’elles
sont
les
dividendes
qu’on
a
reçus
par
rapport
à
ce
qu’on
a
investi
?
Importance
des
intérêts
notionnels
dans
la
trésorerie
de
financement.
Les
intérêts
notionnels
permettent
de
récompenser
les
entreprises
qui
se
financent
par
leur
fonds
propres.
5. Le
tableau
de
financement
Après
avoir
calculer
les
différentes
trésorerie
il
sera
possible
de
réaliser
un
tableau
de
financement.
Ce
qui
permettra
de
calculer
la
situation
financière
de
l’entreprise.
Ensuite
on
pourra
calculer
le
tableau
de
financement.
3. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
3
1. INTRODUCTION
Objectif:
Comprendre
la
situation
financière
(le
bilan
et
le
compte
de
résultats)
de
l’entreprise
au
travers
du
tableau
des
flux
financiers.
La
comptabilité
pure
est
différente
de
la
gestion
de
flux
de
trésorerie
:
ce
qui
entre
réellement
et
sort
réellement,
sorties
effectives
de
cash
et
entrées
effectives
de
cash.
Achat
d’une
machine
:
cas
de
figure
ou
on
achète
une
machine
qui
coute
20
ð Compta
:
amortissements
dans
le
compte
de
résultat.
Je
vais
avoir
une
nouvelle
immobilisation
corporelle
à
l’active.
Au
passif
on
peut
avoir
un
emprunt
et
les
dettes
à
LT
vont
passer
petit
à
petit
en
dettes
à
CT.
ð Au
niveau
du
tableau
de
Cash
Flow,
on
va
avoir
une
sortie
effective
de
20.
Si
on
la
finance
par
un
crédit
on
aura
-‐20
pour
l’achat
de
la
voiture
et
si
on
fait
un
emprunt
de
15
on
aura
une
rentrée
effective
de
+15
quand
on
recevra
le
prêt.
FONDS
DE
ROULEMENT
&
BESOINS
EN
FONDS
DE
ROULEMENT
Regarder
d’abord
le
dessus
du
slide
puis
le
dessous.
Ca
permet
de
retenir
ce
qu’est
le
BFR.
La
trésorerie
va
me
permettre
d’acheter
des
matières
premières.
Les
matières
premières
vont
me
permettre
de
réaliser
des
produits
finis
(en
passant
par
les
produits
en
cours).
Les
produits
finis
vont
être
vendus
et
cela
va
permettre
de
renflouer
la
trésorerie.
4. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
4
FONDS
DE
ROULEMENT
-‐
FR
Les
Fonds
de
roulement
sont
les
moyens
dont
l’entreprise
dispose
pour
financer
son
cycle
d’exploitation
(
?
remplacer
par
outil
de
production
?),
mettre
en
place
son
business.
Ce
sont
des
moyens
à
LT
:
Le
capital
fourni
par
les
actionnaires
et
les
dettes
à
LT.
FONDS
DE
ROULEMENT
=
CAPITAL
+
DETTES
A
LT
–
IMMOBILISES
(ACHAT
DES
MACHINES)
L’idée
c’est
de
dire
:
est
ce
que
je
dispose
d’assez
d’argent
à
LT
pour
acheter
mes
machines
?
Pour
qu’une
entreprise
soit
viable
il
faut
absolument
qu’elle
ait
un
Fond
de
roulement
positif.
Un
Fond
de
roulement
négatif
signifierait
qu’on
n’a
même
pas
assez
d’argent
pour
acheter
des
machines
(=
l’outil
d’exploitation)
à
LT.
Dans
ce
cas
il
n’y
a
aucune
chance
qu’on
ait
assez
d’argent
pour
financer
le
cycle
d’exploitation,
l’activité
de
l’entreprise
au
jour
le
jour.
Si
on
n’a
pas
assez
d’argent
à
LT
pour
financer
les
immobilisés,
il
faudrait
les
financer
avec
des
dettes
à
CT.
Or
on
ne
peut
pas
financer
les
machines
avec
un
crédit
de
caisse
!
Ce
qui
me
reste
quand
j’ai
acheté
mes
machines
c’est
mon
Fond
de
roulement,
et
ce
qui
me
reste
va
me
permettre
de
financer
mon
cycle
d’exploitation.
Ca
c’est
le
BFR.
Si
on
a
un
Fond
de
Roulement
négatif,
l’entreprise
n’est
pas
viable.
Néanmoins
c’est
parfois
gérable
d’avoir
un
Fond
de
Roulement
négatif
:
dans
le
cas
des
entreprises
qui
font
partie
d’un
plus
grand
groupe
et
qui
ont
mis
les
capitaux
ailleurs
(c’est
la
maison
mère
qui
gère
ca).
Ce
n’est
pas
tenable
d’avoir
un
fond
de
roulement
négatif
pour
une
entreprise
(examen
:
pourquoi
?
savoir
expliquer).
Certaines
entreprises
ont
des
Fonds
de
Roulement
négatifs,
quand
elles
font
beaucoup
d’investissements
ou
font
partie
d’un
grand
groupe,
c’est
possible.
Sinon
ce
n’est
pas
viable
sur
le
LT
(on
parle
bien
du
LT
ici,
pas
sur
1
an).
BESOINS
EN
FONDS
DE
ROULEMENT
-‐
BFR
BFR
=
Deuxième
partie
du
slide.
Ce
dont
on
a
besoin
pour
faire
tourner
la
boutique.
-‐ Stock
-‐ Dettes
fournisseurs
(délais
de
payement
accordés
par
nos
fournisseurs)
-‐ Créances
accordées
aux
clients
BFR
=
STOCKS
+
CREANCES
CLIENTS
–
DETTES
FOURNISSEURS,
FISCALES
&
SOCIALES
5. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Ca
c’est
ce
dont
on
a
besoin
pour
faire
tourner
la
boutique
ce
sont
les
3
gros
postes
ci-‐
dessus.
Pourquoi
est
il
très
important
de
gérer
son
BFR
convenablement
?
Si
on
doit
payer
nos
fournisseurs
alors
que
nos
clients
ne
nous
ont
pas
encore
payé
et
que
c’est
toujours
comme
ca,
on
va
se
retrouver
coincés.
La
plupart
des
entreprises
ont
un
BFR
positif,
or
un
BFR
négatif,
ce
qui
est
très
bien,
ca
veut
dire
qu’on
n’a
pas
de
BESOINS.
Un
BFR
positif
ca
signifie
un
réel
besoin
à
financer
!
D’un
côté
ca
signifie
que
l’entreprise
est
en
croissance
mais
il
faut
pouvoir
gérer
cette
croissance.
BFR
:
pour
financer
le
cycle
d’exploitation,
faire
tourner
la
boutique.
Besoin
d’argent
pour
l’achat
des
matières
premières,
payer
les
salaires,
etc.
Si
c’est
un
BESOIN,
quand
j’ai
un
besoin
POSITIF,
ca
veut
dire
que
j’ai
besoin
de
quelque
chose.
Donc
c’est
mieux
d’avoir
un
BFR
négatif,
ca
veut
dire
que
je
n’ai
besoin
de
rien.
Si
mon
BFR
augmente
ca
veut
dire
que
j’ai
de
l’argent
qui
sort
dans
ma
trésorerie.
5
EXEMPLE
Client
qui
accordait
120
jours
de
délais
de
payement
à
ses
clients.
Ses
fournisseurs
lui
accordaient
30
ou
45
jours
de
délais
de
payement.
Problème
:
C’était
lui
qui
jouait
le
rôle
de
banquier
pour
ses
clients.
On
doit
accorder
des
délais
de
payement,
pas
le
choix,
mais
pendant
ce
temps
là
on
joue
le
banquier
pour
ses
clients
de
la
même
manière
que
notre
fournisseur
joue
le
banquier
pour
nous.
Quand
l’entreprise
croit,
grandit,
elle
joue
de
plus
en
plus
le
banquier
pour
ses
clients
puisqu’elle
vend
de
plus
en
plus
à
ses
clients.
De
plus
en
plus
de
créances
clients
mais
également
de
dettes
fournisseurs.
Le
trou
devient
de
plus
en
plus
grand
donc.
Le
client
a
dit
:
plus
la
société
grandit
plus
je
m’enfonce,
il
faut
vendre
la
société
!
Ce
n’est
pas
logique
mais
en
fait
il
devait
financer
de
plus
en
plus
de
délais
de
payement
à
ses
clients
et
donc
c’était
la
catastrophe.
REMARQUES
Les
crédits
à
Court
Terme
sont
relativement
chers
(plus
que
les
crédits
à
LT)
car
on
finance
du
vent,
des
trous
de
trésorerie,
et
non
des
investissements
en
actifs,
dans
quelque
chose
de
concret.
Le
risque
est
donc
plus
important
et
donc
le
taux
d’intérêt
est
plus
élevé.
Il
n’est
pas
toujours
facile
de
gérer
sa
croissance.
Si
quelqu’un
nous
achète
5000
pizzas
pour
demain,
on
va
être
content
mais
on
va
vite
être
embarrassé,
comment
produire
5000
pizzas
pour
demain
?
Acheter
pleins
de
nouveaux
fours
?
è
La
croissance
doit
se
gérer
à
différents
niveaux.
EXEMPLE
6. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
On
engage
du
nouveau
personnel
:
on
ne
peut
pas
engager
un
ingénieur
par
exemple
uniquement
2
jours
par
mois.
6
Stock
=
Les
stocks
coutent
cher,
c’est
de
l’argent
qui
dort
donc
il
faut
essayer
de
le
réduire
un
maximum
mais
on
ne
peut
pas
non
plus
travailler
sans.
Il
faut
les
gérer
au
mieux
mais
on
ne
sait
pas
avoir
zéro
stocks
dans
la
grande
distribution.
Toyota
n’a
pas
de
stocks
par
exemple.
L’entreprise
attend
la
demande
avant
de
produire.
Il
existe
donc
des
secteurs
qui
ne
doivent
pas
nécessairement
travailler
avec
des
stocks.
L’entreprise
a
:
ð Un
besoin
de
financement
lié
à
l’outil
de
production
(immobilisé).
Elle
doit
acheter
son
immobilisé.
Fonds
de
Roulement.
(FR)
ð Un
besoin
de
financement
lié
au
cycle
d’exploitation.
Faire
tourner
la
boutique.
Besoins
en
Fonds
de
Roulement
(BFR).
De
ceci
découlent
les
questions
suivantes
:
-‐ Quelle
est
l’importance
respective
de
ces
besoins
?
-‐ Comment
les
financer
?
-‐ La
rentabilité
des
capitaux
mis
en
oeuvre
est-‐elle
suffisante
?
QUELLE
EST
L’IMPORTANCE
RESPECTIVE
DE
CES
BESOINS
?
Quels
sont
les
besoins
liés
au
financement
de
l’outil
de
production
et
ceux
liés
au
cycle
d’exploitation
?
Attention
:
déterminer
des
besoins
n’est
pas
une
science
exacte,
c’est
une
estimation
pour
voir
si
on
ne
lance
pas
une
activité
qui
va
nous
couler.
Ce
n’est
pas
toujours
facile
à
faire,
il
faut
émettre
des
hypothèses
et
déterminer
l’importance
des
différents
besoins.
COMMENT
LES
FINANCER
?
Alternatives
de
financement
è
comment
financer
tout
ce
qu’on
a
vu
(cours
plus
tard
dans
l’année)
?
Il
existe
toute
une
série
de
financements,
comme
par
exemple
:
-‐ Auto
financement,
-‐ subventions,
-‐ crédits
(factoring,
crédit
documentaire),
-‐ l’introduction
en
bourse,
7. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
-‐ les
placements
privés
(investisseurs
institutionnels
qui
prennent
des
participations
7
dans
le
capital
de
l’entreprise
è
Investisseurs
institutionnels
en
opposition
aux
investisseurs
privés
comme
vous
et
moi,
les
investisseurs
institutionnels
ont
pour
job
d’investir).
NB
:
Introduction
en
bourse
et
placements
privés
=
capital
&
crédits
=
dettes
On
va
voir
le
coût
de
ces
différents
plans
de
financement.
Il
existe
plusieurs
types
d’investisseurs
institutionnels
:
-‐ Les
venture
capitalists
-‐ Les
private
equity
-‐ (Les
business
angels)
-‐ Les
corporate
investors
VENTURE
CAPITALISTS
Capital
à
risque
è
on
parle
de
capital
à
risque
dés
qu’on
investit
dans
du
capital,
pourquoi
est
ce
plus
risqué
qu’un
crédit
?
En
cas
de
faillite
les
actionnaires
sont
remboursés
en
dernier
(?),
et
en
investissant
en
capital
on
espère
toucher
des
dividendes
et
on
espère
faire
une
plus-‐value
sur
les
actions
mais
rien
n’est
sur.
PRIVATE
EQUITY
(PE)
Un
fond
de
Private
Equity
au
départ
c’est
comme
si
c’était
un
pot
vide
dans
lequel
toutes
sortes
d’investisseurs
vont
mettre
de
l’argent
pour
constituer
un
fond.
Une
fois
que
c’est
fait,
ce
fond
va
prendre
des
participations
dans
différentes
entreprises
et
au
bout
de
quelques
années
il
va
revendre
ces
participations
en
espérant
faire
une
plus-‐value
et
cette
dernière
ira
aux
gens
qui
ont
participé
au
début.
C’est
vraiment
du
capital
à
risque
puisque
si
on
ne
fait
pas
de
plus-‐value
on
a
perdu
notre
temps
et
notre
argent
!
La
société
Private
Equity
est
une
société
à
part
entière
dont
c’est
l’activité
de
faire
des
investissements
de
ce
genre
dans
le
but
d’en
tirer
une
plus-‐value.
BUSINESS
ANGELS
On
les
met
un
peu
entre
parenthèses
parce
que
ce
sont
des
investisseurs
qui
ont
réussi
dans
le
métier.
C’est
quelqu’un
qui
a
constitué
sa
société
il
y
a
plusieurs
années,
ca
a
super
bien
marché
et
puis
il
a
revendu
sa
société
et
maintenant
il
est
riche.
Il
fait
profiter
des
entreprises
des
capitaux
dont
il
dispose
et
de
son
expérience.
Il
aura
sa
place
au
conseil
d’administration,
ce
qui
lui
permettra
de
prendre
des
décisions
stratégiques
pour
l’entreprise
afin
de
gérer
l’utilisation
des
capitaux.
On
les
met
entre
parenthèse
parce
que
ce
n’est
pas
vraiment
une
institution
au
sens
premier
du
terme,
ce
sont
des
personnes
isolées.
Il
existe
des
réseaux
de
business
angels
(exemple
:
b-‐angels).
Wealthy
individuals
=
individuels
en
bonne
santé
financière,
quelqu’un
qui
a
bien
réussi
et
a
des
fonds
à
investir.
8. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
8
CORPORATE
INVESTORS
Quand
on
fait
des
placements
privés
on
peut
aussi
aller
voir
des
corporate
investors.
Qu’est
ce
que
c’est
?
Une
entreprise
du
même
secteur
qui
pourrait
prendre
une
participation
dans
le
chef
de
la
société
qui
cherche
des
fonds.
REMARQUES
Placement
privé
Un
placement
privé
ca
veut
dire
que
c’est
une
opération
qui
n’est
pas
à
caractère
publique.
Ca
ne
s’adresse
pas
aux
investisseurs
privés.
On
ne
s’adresse
pas
à
l’ensemble
du
public
et
donc
on
ne
doit
pas
soumettre
l’opération
à
une
autorité
qui
contrôle.
C’est
du
bilatéral
entre
une
entreprise
qui
cherche
des
capitaux
et
un
private
equity
par
exemple,
et
donc
on
ne
va
pas
protéger
le
PE,
c’est
son
job
!
Une
opération
à
caractère
privé
ne
s’adresse
pas
au
public
et
une
opération
à
caractère
publique
ne
s’adresse
pas
au
privé
! è
Une
opération
à
caractère
privé
c’est
par
exemple
entre
deux
entreprises.
Opération
à
caractère
public
Une
opération
à
caractère
publique
c’est
par
exemple
une
introduction
en
bourse.
Lors
d’opérations
à
caractère
public
il
y
a
une
nécessité
d’un
prospectus
approuvé
par
la
FSMA.
FSMA
=
Autorité
de
contrôle
qui
protège
les
investisseurs
et
qui
intervient
lors
des
opérations
à
caractère
public.
Elle
ne
fait
pas
un
audit
de
la
société,
un
audit
des
comptes
(audit
fait
au
moment
de
l’introduction
en
bourse
=
Due
Diligence
:
c’est
une
analyse
en
profondeur
de
la
société),
la
FSMA
contrôle
que
toutes
les
informations
se
trouvent
dans
le
prospectus
lors
de
l’introduction
en
bourse,
de
l’opération
à
caractère
public.
Elle
ne
donne
pas
son
avis.
Dans
le
prospectus
lors
d’une
introduction
en
bourse
il
y
a
des
dizaines
de
page
sur
les
facteurs
de
risque,
si
la
FSMA
n’était
pas
derrière,
ces
sociétés
ne
feraient
pas
ces
dizaines
de
pages.
La
FSMA
est
la
pour
protéger
l’épargne
publique
lors
d’une
introduction
en
bourse.
LA
RENTABILITE
DES
CAPITAUX
MIS
EN
OEUVRE
EST-‐ELLE
SUFFISANTE
?
è
Comment
déterminer
le
coût
des
fonds
empruntés
?
Via
les
intérêts
demandés
par
la
banque.
On
regarde
quelles
sont
les
charges
financières
que
l’entreprise
paye
par
rapport
à
sa
dette.
9. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
9
Coût
des
fonds
propres
(Cost
of
Equity)
:
Cout
pour
celui
qui
le
paye
et
taux
de
rendement
attendu
pour
celui
qui
le
touche.
푘! = 푅푓 + 훽(푅! − 푅푓)
Ø Ke
=
taux
de
rendement
attendu
par
les
actionnaires.
Ø Rf
=
Taux
sans
risque
Ø Β
=
Risque
propre
à
l’entreprise
Ø Rm
=
Rendement
du
marché
Je
veux
au
moins
le
taux
sans
risque
+
la
prime
de
risque
(pour
rémunérer
le
risque
qu’on
prend).
Je
veux
une
prime
de
risque
(=
excess
return
en
anglais
=>
rendement
que
j’ai
en
plus
du
taux
sans
risque
si
j’investis
dans
un
portefeuille
de
marché)
RM
c’est
Return
of
the
Market,
le
rendement
du
marché.
On
multiplie
cela
par
le
bêta
qui
est
le
risque
propre
à
l’entreprise.
Un
β
de
1
signifie
que
mon
entreprise
évolue
comme
le
marché.
Le
marché
se
casse
la
gueule,
mon
entreprise
aussi.
Un
β
de
zéro
signifie
que
mon
entreprise
est
indépendante
du
marché.
Un
β
de
zéro
signifie
que
quoi
qu’il
se
passe
dans
le
marché
cela
n’a
pas
d’influence
sur
mon
entreprise,
c’est
donc
normal
qu’on
ne
reçoive
pas
de
prime
de
risque
(voir
formule).
è
Comment
trouver
le
β
?
Je
regarde
si
je
ne
peux
pas
trouver
le
β
du
secteur
avant
tout.
Si
je
ne
le
trouve
pas
parce
que
par
exemple
mon
entreprise
est
dans
une
niche,
je
vais
constituer
un
échantillon
d’entreprises
comparables
à
la
mienne
et
faire
une
moyenne.
On
va
se
servir
du
cout
des
fonds
propres
pour
actualiser
les
flux
de
revenu
futurs
et
donc
ca
va
avoir
un
impact
considérable
sur
la
valeur
de
l’entreprise.
è
Si
on
vend
notre
entreprise,
comment
va
t
on
calculer
la
valeur
de
l’entreprise
?
En
actualisant
les
Cash
Flow
futurs.
On
fait
un
tableau
de
CF
et
on
actualise
les
flux
de
revenus
que
l’on
va
générer
dans
le
futur.
Si
on
actualise
au
mauvais
taux
on
n’aura
pas
la
bonne
valeur.
On
doit
avoir
un
taux
d’actualisation
qui
correspond
au
niveau
de
risque
des
projets
dont
on
parle.
è
Comment
vais-‐je
me
financer
?
10. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Les
Fonds
Propres
et
les
fonds
empruntés
ne
coutent
pas
la
même
chose.
Je
vais
regarder
comment
je
vais
financer
mes
besoins,
il
faut
regarder
le
cout
de
chacun
des
deux
et
les
possibilités.
Lequel
des
deux
est
le
moins
cher
en
général
?
Les
fonds
empruntés.
Pourquoi
?
Les
10
fonds
propres
coutent
en
général
plus
cher
que
les
fonds
empruntés
à
cause
du
risque.
Les
actionnaires
prennent
plus
de
risques
que
les
banquiers.
Fonds
empruntés
:
argent
qui
vient
de
la
banque,
on
le
rembourse
au
fur
et
à
mesure
avec
un
intérêt.
Le
rendement
des
actionnaires
est
un
rendement
ESPERE,
pas
assuré
(sinon
on
n’appellerait
pas
cela
du
capital
à
risque).
è
Pourquoi
un
banquier
ne
veut
pas
prendre
de
risque,
financer
une
entreprise
qui
commence
?
Pour
accorder
du
crédit,
la
banque
regarde
l’historique,
les
flux
de
trésorerie
effectivement
réalisés,
pas
les
potentiels,
les
futurs.
Si
on
nous
accorde
un
crédit
à
du
4%
et
que
ca
se
passe
super
bien,
qu’on
explose
en
quelques
sortes
les
scores,
on
va
quand
même
donner
4%
au
banquier,
pas
15%
parce
que
tout
à
coup
on
est
devenu
riche.
Si
on
se
plante
au
contraire,
on
va
donner
0%
au
banquier.
Le
banquier
ne
prend
donc
pas
de
risque
parce
qu’il
n’est
pas
rémunéré
pour,
si
on
se
plante
il
ne
gagne
rien,
il
perd
même
à
la
limite
alors
que
si
on
gagne,
il
ne
recevra
pas
plus
que
prévu.
è
Que
me
coutent
mes
fonds
empruntés
et
que
me
coutent
mes
fonds
propres
?
Ø Les
fonds
propres
me
coutent
le
prix
du
cost
of
equity
(Ke).
Ø Les
fonds
empruntés
me
coutent
le
prix
du
cost
of
debt
(Kd),
l’intérêt.
Une
entreprise
qui
a
assez
de
flux
de
trésorerie
peut
négocier
son
taux.
NB
:
Quand
on
a
un
crédit
hypothécaire
sur
une
maison
en
tant
que
personne
physique,
on
peut
le
déduire
à
raison
d’un
certain
pourcentage
mais
pas
en
totalité
tandis
qu’en
entreprise
on
peut
le
déduire
en
totalité.
Pour
cette
raison
il
est
intéressant
d’acheter
avec
des
crédits
car
on
peut
ensuite
profiter
de
la
déductibilité
fiscale.
è
Pourquoi
ne
peut
on
plus
prendre
des
fonds
empruntés
à
partir
d’un
moment
donné
malgré
qu’ils
coutent
moins
cher
?
Pour
mes
ratios
financiers,
si
on
a
un
niveau
d’endettement
très
élevé
on
ne
voudra
plus
nous
prêter.
11. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
11
1. LA
TRESORERIE
D’EXPLOITATION
Trésorerie
d’exploitation
:
Tout
ce
qui
est
lié
à
l’activité
de
l’entreprise.
On
va
voir
différentes
manières
de
calculer
le
Besoin
en
Fonds
de
Roulement
(BFR).
4
METHODES
DE
CALCUL
DU
BFR
:
-‐ Décaissements
réalisés
–
encaissements
réalisés
-‐ Méthode
des
délais
-‐ Méthode
comptable
-‐ Méthode
faisant
le
lien
entre
le
bilan
et
le
compte
de
résultat
1. DECAISSEMENTS
REALISES
–
ENCAISSEMENTS
REALISES
Différence
entre
les
décaissements
réalisés
et
les
encaissements
réalisés.
EXERCICE
Soit
une
entreprise
caractérisée
par
les
opérations
d’exploitation
suivantes
:
Ø Achats
mensuels
:
4
millions
payables
à
30
jours
fin
de
mois
Ø Salaires
mensuels
:
1
million
Ø Ventes
mensuelles
:
5
millions
payables
à
60
jours
fin
de
mois
o La
vente
est
réalisée
durant
le
mois
qui
suit
celui
de
l’achat
Faire
un
tableau
avec
les
décaissements
et
les
encaissements
pour
la
première
année,
sur
base
mensuelle.
12. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
12
PLAN
DE
TRESORERIE
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
à
décembre
Décaissements
Achats
+4
+4
+4
+4
Salaires
+1
+1
+1
+1
+1
Encaissements
Ventes
-‐5
-‐5
VAR
BFR
1
5
5
0
0
BFR
1
6
11
11
11
Au
niveau
des
achats
:
décaissements
à
partir
de
février.
Pourquoi
pas
à
partir
de
Janvier
?
On
n’est
pas
en
comptabilité,
si
cela
avait
été
le
cas,
on
aurait
eu
une
facture
mensuelle
en
janvier
mais
ce
n’est
pas
le
cas,
on
paye
nos
achats
en
février.
NB
:
30
jours
fin
de
mois
=
Si
on
achète
le
1er
par
exemple
il
faut
payer
30
jours
à
partir
de
la
fin
du
mois.
Nos
salaires
on
les
paye
en
janvier,
si
on
les
payait
en
février
ca
voudrait
dire
que
les
employés
ne
sont
pas
payés
en
janvier.
Les
salaires
sont
donc
pris
en
compte
dés
janvier.
Les
ventes
sont
à
partir
d’Avril
car
60
jours
fin
de
mois
et
1
mois
après
l’achat.
Quand
j’achète
en
janvier
il
y
a
de
l’argent
qui
rentre
qu’à
partir
d’Avril.
Sur
base
des
décaissements
et
encaissements
on
tente
de
déterminer
le
besoin
qu’on
doit
financer.
Ici
je
calcule
le
besoin
que
j’ai.
Si
j’ai
un
besoin
de
4
(millions),
ce
sera
4
(millions)
qui
sort
de
ma
«
poche
».
BFR
=
cumul
de
mes
variations
de
BFR
puisque
c’est
la
première
année.
è
Pourquoi
prend
on
la
variation
du
BFR
et
pas
juste
le
BFR
?
Pour
éviter
de
compter
2
fois.
Si
on
doit
acheter
10
paquets
de
spaghettis
pour
constituer
notre
stock
à
la
maison
(qui
doit
rester
à
10
par
la
suite),
si
chaque
paquet
coute
1,
on
va
avoir
un
besoin
de
10.
Si
il
nous
en
reste
7
parce
que
la
première
année
on
en
utilise
que
3,
on
va
avoir
un
besoin
de
3
pour
en
avoir
10,
on
ne
va
pas
devoir
en
racheter
10,
on
utilise
donc
la
variation.
13. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
La
variation
du
BFR
est
de
0
à
partir
d’avril
car
on
a
enfin
des
rentrées
(qui
annulent
les
sorties).
13
è
Première
année
:
Total
des
décaissements
56
millions
=
(12
x
1)
+
(11
x
4)
-‐
Total
des
encaissements
-‐45
millions
=
(9
x
5)
=
Variation
du
BFR
=
11
millions
=
BFR
(parce
que
c’est
la
première
année)
è
Durant
toute
autre
année
:
Total
de
décaissements
60
millions
-‐
Total
des
encaissements
-‐60
millions
=
Variation
du
BFR
0
million
Difficulté
:
Apprécier
le
BFR
d’une
entreprise
en
activité
depuis
plus
d’une
année
Pour
connaître
une
situation
de
trésorerie
positive,
il
faut
un
Fonds
de
Roulement
(FR)
supérieur
au
Besoin
en
Fonds
de
Roulement
(BFR)
è
FR
–
BFR
=
Situation
de
Trésorerie
è
Δ
FR
–
Δ
BFR
=
Δ
de
la
Situation
de
Trésorerie
14. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Si
on
en
un
Fond
de
Roulement
de
12
millions,
on
voit
qu’il
est
mangé
petit
à
petit
par
le
BFR.
On
voit
donc
que
FR
–
BFR
=
Situation
de
trésorerie
14
2. METHODE
DES
DELAIS
LES
TROIS
VARIABLES
CLES
DU
BFR
Ø la
date
de
survenance
de
la
charge
(a)
–
Date
a
laquelle
on
fait
nos
achats
Ø la
date
de
paiement
de
la
charge
(b)
–
date
a
laquelle
on
paye
nos
achats
Ø la
date
de
recouvrement
de
la
charge
(c)
–
quand
on
a
vendu
et
que
le
client
nous
paye
LES
TROIS
DELAIS
INTERVENANT
DANS
LE
BFR
-‐ le
délai
entre
la
date
de
survenance
de
la
charge
et
la
date
de
la
vente
(1)
On
appelle
ce
délai
le
stock.
Délai
entre
les
achats
et
les
ventes.
C’est
un
délai
qui
est
défavorable
à
l’entreprise
puisque
c’est
de
l’argent
qui
dort
dans
l’entreprise.
J’ai
acheté
des
marchandises
mais
je
ne
les
ai
pas
encore
vendues.
-‐ le
délai
entre
la
date
de
la
vente
et
la
date
de
l’encaissement
du
produit
de
la
vente
(2)
15. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
On
appelle
ce
délai
le
délai
de
payement
client/
le
délai
client.
C’est
un
délai
qui
est
défavorable
à
l’entreprise.
15
-‐ le
délai
entre
la
date
de
la
survenance
de
la
charge
et
la
date
de
son
paiement
(3)
On
appelle
ce
délai
le
délai
fournisseur,
c’est
le
délai
entre
l’achat
des
marchandises
et
le
moment
où
on
paye
le
fournisseur,
c’est
donc
favorable
à
l’entreprise.
è
Il
faut
essayer
de
diminuer
les
stocks
et
les
délais
de
payement
client
et
d’augmenter
les
délais
fournisseurs.
Mais
tout
n’est
pas
négociable,
il
faut
négocier
dans
une
norme
raisonnable.
DELAI
DE
STOCK
+
DELAI
PAYEMENT
CLIENT
–
DELAI
PAYEMENT
FOURNISSEUR
La
somme
de
ces
3
délais
donne
le
temps
pendant
lequel
l’entreprise
doit
supporter
la
charge.
Elle
doit
la
supporter
pendant
toute
la
durée
du
stock
et
pendant
le
temps
ou
les
clients
n’ont
pas
encore
payé
mais
tout
ca
c’est
un
peu
réduit
par
le
délai
accordé
par
le
fournisseur.
C’est
le
cycle
financier.
(><
Cycle
physique
=
le
stock).
16. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
On
a
ramené
l’acte
d’achat
de
manière
moyenne
au
15
du
mois.
Les
achats
on
peut
les
faire
à
tout
moment
donc
on
ramène
l’acte
d’achat
de
manière
moyenne
au
15
du
mois.
Si
je
ramène
l’acte
d’achat
de
manière
moyenne
au
15
du
mois
je
vais
alors
faire
l’acte
de
vente
de
manière
moyenne
au
15
du
mois
suivant
(achat
le
15/01
16
è
vente
le
15/02).
Si
les
gens
payent
à
60
jours
alors
ils
payent
le
30,
2
mois
plus
tard
(è
payement
le
30/04).
On
a
un
stock
d’un
mois.
On
doit
supporter
4
millions
pendant
2
mois
ca
nous
fait
donc
un
BFR
de
8
millions.
2,5
:
si
on
achète
le
15
janvier,
on
va
vendre
à
partir
du
15
février
et
les
gens
vont
payer
le
30
avril
et
donc
ca
fait
bien
2
mois
et
demi.
Mon
BFR
devrait
être
de
11,
pourquoi
on
n’a
que
8
?
Il
manque
les
salaires.
On
doit
supporter
1
million
de
salaire
pendant
3
mois
(on
ramène
également
l’acte
de
«
travail
»
de
manière
moyenne
au
15
du
mois).
Si
les
gens
commencent
à
travailler
le
1er
janvier,
le
2,
le
31
etc.
et
donc
on
ramène
l’acte
de
manière
moyenne
au
15
du
mois.
C’est
comme
si
les
gens
nous
accordaient
1
demi
mois
de
délai
de
payement.
(Cf.
slide
suivant)
17. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Il
y
a
des
gens
qui
vont
bosser
le
1
janvier,
le
2
janvier,
le
30
janvier,
je
vais
donc
leur
accorder
un
délai
de
0,5
mois.
Ici
on
est
dans
le
chef
du
fournisseur
de
travail.
On
ne
réalise
pas
cette
méthode
dans
les
sociétés
car
il
faut
le
faire
pour
tous
les
postes
de
coûts.
Donc
impossible
de
mettre
ça
en
place.
Ici
c’est
pour
montrer
les
charges
que
l’entreprise
supporte.
On
ramène
le
salaire
au
15
du
mois.
Ici
on
doit
supporter
1
million
de
salaire
pendant
1
mois
+
2
mois
et
demi
–
1
demi
moi
(délai
que
les
travailleurs
nous
accordent
puisque
15
du
mois).
17
3. METHODE
COMPTABLE
Capitaux
nécessaires
pour
financer
les
besoins
liés
aux
:
ð Terrains
ð Locaux
ð Matériel
ð Stocks
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
l’achat
et
le
moment
de
la
vente)
ð Clients
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
la
vente
et
le
paiement
de
la
vente)
Ces
besoins
sont
diminués
des
:
ð Fournisseurs
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
l’achat
et
le
paiement
de
l’achat)
ð
Dettes
salariales,
sociales
et
fiscales
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
la
survenance
de
la
charge
et
le
paiement
de
celle-‐ci)
19. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
19
LA
VUE
COMPTABLE
DU
BFR
Le
bilan
d’une
entreprise
nous
restitue
l’image
de
son
équilibre
(déséquilibre)
financier
par
le
biais
de
ses
trois
composantes
:
(1)
Le
fonds
de
roulement
(2)
Le
besoin
en
fonds
de
roulement
(3)
La
situation
de
trésorerie
L’erreur
résulte
du
caractère
approximatif
de
la
méthode
comptable
du
calcul
du
BFR.
20. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Les
stocks
et
les
créances
d’exploitation
recoupent
les
charges
non
encore
recouvrées,
tandis
que
les
dettes
d’exploitation
renseignent
les
charges
qui
n’ont
pas
encore
été
payées.
20
L’estimation
ainsi
faite
du
BFR
peut
se
révéler
erronée
car
:
ð en
raison
des
méthodes
d’évaluation
admissibles,
les
stocks
ne
sont
pas
nécessairement
évalués
au
prix
de
revient
complet
ð les
créances
d’exploitation
incluent
un
bénéfice
et
surévaluent
d’autant
les
charges
non
encore
recouvrées.
4. METHODE
FAISANT
LE
LIEN
ENTRE
LE
BILAN
ET
LE
COMPTE
DE
RESULTATS
L’évolution
du
bilan
étant
décrite
par
le
compte
de
résultats,
voyons
l’information
complémentaire
qui
peut
être
obtenue
par
l’analyse
de
ce
dernier.
LIAISON
DU
COMPTE
DE
RESULTATS
ET
DU
BILAN
23. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
23
Trésorerie
d’exploitation
:
tout
ce
qui
est
lié
à
l’activité
de
l’entreprise.
Comment
est-‐ce
que
je
finance
mon
entreprise,
quels
sont
les
moyens
de
se
financer
dans
une
entreprise
(différents
types
de
crédit)
en
fonctions
de
caractéristiques
données.
(Attention
:
tombé
à
l’examen).
Rappel
:
Placements
privés
:
pour
les
investisseurs
institutionnels
(><
investisseurs
privés).
Rappel
:
exemple
Soit
une
entreprise
caractérisée
par
les
opérations
suivantes:
Ø Achats
mensuels
:
4
millions
payables
à
30
jours
fin
de
mois
Ø Salaire
mensuels
:
1
millions
Ø Ventes
mensuelles
:
5
millions
payables
à
60
jours
fin
du
mois
(la
vente
est
réalisé
durant
le
mois
qui
suit
celui
de
l’achat)
Vente
réalisée
dans
moi
qui
suit
celui
de
l’achat
=
c’est
un
stock
que
je
dois
supporter,
le
stock
c’est
de
l’argent
qui
dort.
Ici
on
doit
avoir
un
BFR
de
11.
Problème
de
la
méthode
numéro
1:
on
repart
du
BFR
de
la
première
année
et
on
regarde
la
variation
entre
les
années
successives.
Si
notre
entreprise
existe
depuis
20
ans
ce
n’est
pas
possible
de
faire
ca,
de
repartir
de
la
première
année
pour
voir
les
variations.
Situation
de
trésorerie
:
fond
de
roulement
–
BFR
=
situation
de
trésorerie.
Rappel
sur
la
Méthode
des
délais.
Permet
de
voir
la
durée
pendant
laquelle
l’entreprise
doit
supporter
la
charge,
le
poids
du
stock.
L’entreprise
donne
à
ses
clients
X
mois
de
délais
de
payement,
donc
l’entreprise
doit
supporter
la
charge
pendant
ces
2
mois
là,
etc.
24. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
IL
EXISTE
4
METHODES
DE
CALCUL
DU
BESOIN
DE
FOND
DE
ROULEMENT
24
1. Décaissements
réalisés
–
encaissement
réalisés
2. Méthode
des
délais
3. Méthode
comptable
4. Méthode
faisant
le
lien
entre
le
bilan
et
le
compte
de
résultats
3.
LA
METHODE
COMPTABLE
Capitaux
nécessaires
pour
financer
les
besoins
liés
à
des
achats
de
matériel.
Besoin
de
capitaux
pour
financer
les
stocks,
les
clients,
etc.
:
Ø Terrains
Ø Locaux
Ø Matériel
Ø Stocks
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
l’achat
et
le
moment
de
la
vente)
Ø Clients
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
la
vente
et
le
paiement
de
la
vente)
Ces
besoins
sont
diminués
des
:
Ø Fournisseurs
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
l’achat
et
le
paiement
de
l’achat)
Ø
Dettes
salariales,
sociales
et
fiscales
(dû
au
décalage
entre
le
moment
de
la
survenance
de
la
charge
et
le
paiement
de
celle-‐ci)
25. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
25
Ce
slide
sert
à
remettre
en
mémoire
le
tableau
emploi/ressources.
Structure
d’un
bilan
et
d’un
compte
de
résultat
par
exemple
pour
une
holding
de
participation
(holding
au
dessus
d’une
série
de
participations
financières.)
On
reçoit
des
intérêts
et
dividendes
sur
les
actifs
financiers
qu’on
détient
à
l’actif
du
bilan
dans
une
holding
de
participation.
NB
:
Les
Fonds
Propres
ne
coutent
pas
moins
cher
que
les
Fonds
Empruntés.
Comment
calculer
le
cout
des
Fonds
Propres
?
Taux
sans
risque
+
Beta
x
(Taux
du
marché
–
taux
sans
risque)
Cout
des
fonds
propres
=
rendement
attendu
par
les
actionnaires.
C’est
un
synonyme,
l’un
est
pour
celui
qui
le
paye
(cout)
et
l’autre
pour
celui
qui
le
gagne
(rendement).
26. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Structure
d’une
société
active
dans
le
secteur
immobilier.
Société
immobilière
qui
détient
des
immeubles
à
l’actif
et
qui
va
en
retirer
des
loyers
(produits
dans
compte
de
résultat).
On
ne
sait
pas
comment
on
va
rémunérer
les
capitaux
propres.
Ils
ne
sont
rémunérés
que
si
l’entreprise
fait
du
bénéfice.
26
LA
VUE
COMPTABLE
DU
BFR
Le
bilan
d’une
entreprise
nous
restitue
l’image
de
son
équilibre
(déséquilibre)
financier
par
le
biais
de
ses
trois
composantes
:
(1)
Le
fonds
de
roulement
(2)
Le
besoin
en
fonds
de
roulement
(3)
La
situation
de
trésorerie
Ici
on
a
une
notion
plus
comptable
du
BFR.
Ici
3
composantes
pour
nous
donner
une
image
précise
de
l’équilibre
ou
déséquilibre
financier
d’une
entreprise
(1),
(2)
et
(3).
27. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
27
Ici
on
retrouve
les
chiffres
du
slide
précédent
à
coté
de
différents
postes.
Au
niveau
de
l’actif,
des
emploirs
:
Stocks,
créances
commerciales
et
autres
créances
d’exploitation
font
partie
du
BFR,
les
Immobilisés
font
partie
du
FR
et
les
avoirs
financiers
à
court
terme
font
partie
de
la
situation
de
trésorerie.
Idem
pour
les
ressources.
(cf.
numéros
à
coté
des
postes).
Encaissements
et
décaissements
encore
à
effectuer.
Cf.
exemple
plus
haut.
Je
vends
pour
5
millions
par
mois
et
j’accorde
2
mois
de
délais
de
payement
donc
ca
fait
bien
10
millions
en
Clients.
28. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
28
Etc.
Ici
on
a
un
BFR
de
10
millions
or
il
devrait
être
de
11
millions.
L’erreur
résulte
du
caractère
approximatif
de
la
méthode
comptable
du
calcul
du
BFR.
Les
stocks
et
les
créances
d’exploitation
recoupent
les
charges
non
encore
recouvrées,
tandis
que
les
dettes
d’exploitation
renseignent
les
charges
qui
n’ont
pas
encore
été
payées.
L’estimation
ainsi
faite
du
BFR
peut
se
révéler
erronée
car
(l’erreur
peut
provenir
de
2
raisons)
:
ð en
raison
des
méthodes
d’évaluation
admissibles,
les
stocks
ne
sont
pas
nécessairement
évalués
au
prix
de
revient
complet
1ère
erreur
:
Les
stocks
ne
sont
pas
toujours
évalués
au
prix
de
revient.
Ici
on
a
mis
les
4
millions
d’achat
de
stocks
en
stocks.
Que
manque
t
il
dans
le
stock
pour
tenir
compte
d’un
prix
de
revient
complet
?
Les
salaires
d’1
million.
Ici
on
a
pris
4
millions
alors
qu’on
aurait
du
prendre
5
millions
pour
évaluer
le
stock
au
prix
de
revient
complet.
La
méthode
comptable
est
approximative,
en
prenant
les
stocks
comme
on
l’a
fait,
on
a
sous
estimé
le
besoin
que
l’entreprise
doit
financer
qui
est
de
11
millions
et
non
pas
10
pcq
on
a
pas
tenu
compte
des
salaires.
On
doit
faire
une
correction
qui
consiste
à
prendre
les
stocks
au
prix
de
revient
complet.
Ca
ne
nous
a
pas
couté
que
4
millions
mais
bien
5
pcq
ca
nous
a
aussi
couté
le
salaire.
STOCKS
+
SALAIRES.
Si
on
loue
une
un
local
pour
entreposer
nos
stocks
on
devra
aussi
le
prendre
en
compte.
Tout
ce
qui
correspond
aux
besoins
de
l’entreprise.
ð les
créances
d’exploitation
incluent
un
bénéfice
et
surévaluent
d’autant
les
charges
non
encore
recouvrées.
2ème
erreur
:
(pas
le
cas
ici
mais
important
à
comprendre)
Créances
d’exploitation
incluent
parfois
un
bénéfice.
Ici
on
est
dans
le
cas
d’une
société
qui
ne
fait
ni
gain
ni
perte
mais
on
verra
dans
les
exercices
futurs
qu’on
doit
prendre
les
29. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
créances
client
sans
la
marge
commerciale.
Pourquoi
calculer
un
BFR
en
prenant
les
créances
clients
sans
la
marge
commerciale
?
Ca
n’a
pas
de
sens
de
dire
que
l’entreprise
doit
financer
sa
marge.
On
se
prend
une
marge
si
la
situation
financière
le
permet.
On
ne
va
pas
prendre
un
crédit
à
CT
pour
financer
sa
marge.
On
ne
va
pas
payer
du
crédit
court
terme
pour
financer
le
bénéfice
qu’on
veut
prendre.
Dans
cet
exemple
ci,
l’E
ne
fait
donc
ni
gain
ni
perte
mais
si
elle
avait
vendu
pour
6
millions,
elle
aurait
une
marge
de
2.
Ca
n’aurait
pas
été
juste,
j’aurais
du
faire
la
correction
et
corriger
le
12
en
10
même
si
j’ai
vendu
pour
10.
Je
ne
vais
pas
calculer
le
BFR
en
tenant
compte
de
la
marge
que
je
vais
me
mettre
dans
la
poche.
On
calcule
le
BFR
pour
savoir
ce
que
l’on
doit
financer,
on
ne
va
pas
financer
notre
marge.
On
va
pas
aller
à
la
banque
et
dire
qu’on
a
besoin
de
13
millions
pour
faire
tourner
notre
activité
(plutôt
que
11)
pcq
on
souhaite
faire
2
millions
de
marge,
c’est
insensé.
Il
est
donc
normal
de
prendre
les
créances
commerciales
hors
marge.
Il
faut
donc
faire
les
corrections
nécessaires.
ð Stocks
bien
pris
en
compte
au
cout
de
revient
complet
?
ð Créances
commerciales
bien
prises
en
compte
hors
marge
?
1. METHODE
FAISANT
LE
LIEN
ENTRE
LE
BILAN
ET
LE
COMPTE
DE
29
RESULTATS
Ici
on
va
faire
le
lien
entre
le
bilan
et
le
CdR
et
cette
méthode
va
nous
donner
le
bon
résultat
avec
certitude
!
La
méthode
des
délais
aussi
nous
donne
le
bon
résultat
si
on
prend
bien
tous
les
postes
mais
ce
n’est
pas
réalisable
dans
la
réalité
car
il
faudrait
faire
cela
pour
tous
les
comptes
de
charge,
dans
une
entreprise
réelle
ce
serait
le
bad.
Pas
réaliste.
Méthode
comptable
donne
la
bonne
réponse
à
condition
de
faire
1
ou
2
corrections.
L’évolution
du
bilan
étant
décrite
par
le
compte
de
résultats,
voyons
l’information
complémentaire
qui
peut
être
obtenue
par
l’analyse
de
ce
dernier.
30. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
1ère
année
ventes
pour
55
millions
(11
factures
de
5
millions
sur
la
première
année
puisqu’on
vend
durant
le
mois
qui
suit
le
mois
de
l’achat).
Dans
le
CdR
on
encode
les
factures
quand
elles
apparaissent.
Pour
toute
autre
année
on
a
les
12
factures
(60
millions).
30
Différence
entre
la
situation
de
trésorerie
et
la
comptabilité.
Ici
je
suis
en
comptabilité,
c’est
un
Compte
de
Résultat.
J’encode
des
factures
au
moment
ou
elles
apparaissent
et
dans
cet
exemple
on
achète
en
janvier
et
on
commence
à
vendre
en
février.
On
a
bien
11
factures
de
vente.
En
trésorerie
ce
n’est
que
9x5
millions
qui
rentrent
car
on
accorde
un
délai
de
payement
mais
en
comptabilité
ont
fait
11
factures
de
vente.
En
trésorerie
on
donne
2
mois
de
délai
de
payement
donc
on
ne
touche
que
9
fois
5
millions
puisqu’on
commence
à
toucher
en
avril.
C’est
la
différence
entre
la
comptabilité
et
la
trésorerie
qui
sont
des
rentrées
effectives
de
cash.
La
compta
ce
sont
des
enregistrements
de
facture.
Ca
donne
une
indication
de
notre
bénéfice
mais
pas
d’indication
sur
notre
situation
de
trésorerie.
Un
compte
de
résultat
n’est
pas
la
même
chose
qu’un
tableau
de
flux
de
trésorerie.
Pour
gérer
une
entreprise
on
a
donc
besoin
de
faire
des
tableaux
de
flux
de
trésorerie
pour
voir
de
combien
d’argent
on
a
besoin
etc.
Le
compte
de
résultat
n’est
pas
suffisant
à
gérer
une
entreprise.
31. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Dans
un
compte
de
résultat
on
a
les
factures
encodées
au
moment
ou
elles
rentrent.
On
a
vendu
11
mois
la
première
année
(55
millions).
En
tableau
de
flux
de
trésorerie
ce
n’est
pas
vrai
étant
donné
le
délai
de
payement
accordé
aux
clients,
on
a
donc
9
x
5
millions
(45
millions).
31
Achats
:
on
a
11
x
4
millions.
Ici
on
a
acheté
12
fois
mais
on
n’a
pas
encore
payé
12
fois.
En
flux
de
trésorerie
on
avait
1
mois
de
délai
de
payement
et
donc
44
millions
et
non
48.
Variation
des
stocks
:
stock
final
–
stock
initial.
A
la
fin
de
la
première
année
on
avait
4
millions.
Autres
années
:
4
millions
–
4
millions.
On
se
retrouve
avec
un
excédent
brut
d’exploitation
de
MOINS
1
million,
ce
n’est
PAS
possible
!
(EBDITA)
EBITDA
Négatif
ce
qui
n’est
pas
possible
puisque
l’entreprise
ne
fait
ni
gain
ni
perte.
RAPPEL
SUR
L’EBITDA
:
EBIT
=
Résultat
d’exploitation
=
Earnings
Before
Interests
and
Taxes.
Résultat
avec
taxes
et
intérêts.
EBITDA
=
Langue
commune
à
tous
les
financiers,
à
connaître
!
EBIT
mais
aussi
avant
les
amortissements
!
Avec
un
compte
de
résultat,
on
fait
le
résultat
d’exploitation
+
les
amortissements
pour
trouver
l’EBITDA
puisque
BEFORE
amortissements
c’est
qu’il
faut
ajouter
les
amortissements.
Si
on
fait
–
amortissements
on
enlève
les
amortissements
2
fois
puisque
EBIT
c’est
DEJA
sans
les
amortissements.
Quand
on
compare
2
entreprises
on
préfère
le
faire
par
rapport
à
l’EBITDA
parce
que
les
méthodes
d’amortissement
diffèrent
d’une
entreprise
à
l’autre
(dégressif
ou
linéaire,
dans
le
premier
cas,
l’amortissement
est
plus
important
au
début,
etc.).
En
prenant
des
ratios
qui
comprennent
l’EBITDA
on
prend
en
compte
le
fait
que
les
méthodes
d’amortissements
sont
différentes
en
fonction
des
entreprises.
32. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Private
Equity
veut
racheter
une
entreprise.
Il
regarde
d’abord
à
la
grosse
louche
à
quel
multiple
de
l’EBITDA
on
vend
l’entreprise
et
il
peut
voir
par
rapport
au
secteur
si
c’est
cher
ou
non.
32
LIAISON
DU
COMPTE
DE
RESULTATS
ET
DU
BILAN
Idée
:
aller
voir
un
des
postes
qui
nous
intéressent
au
CdR
et
voir
son
équivalent
au
bilan.
Ici
:
Ventes
au
niveau
du
compte
de
résultat
:
on
a
11
x
5
(55).
Poste
qui
correspond
aux
ventes
au
niveau
du
bilan
:
variation
de
mes
créances
d’exploitation
(Attention
:
variation
=
final
–
initial).
Photo
finale
de
mes
créances
d’exploitation
:
j’ai
donné
combien
de
délais
de
payement
à
mes
clients
?
10
et
photo
initiale
:
0.
Donc
on
a
bien
10
en
variation.
Stocks
:
ð CdR
:
4
ð Bilan
:
photo
finale
:
4
–
photo
initiale
:
4
donc
on
a
0.
Achats
:
12
x
4
=
48
Variation
fournisseurs
:
44
Salaires
:
12
x
1
=
12
Variations
dettes
salariales
=
0
Chaque
fois
on
a
regardé
le
compte
de
résultat
et
sa
contrepartie
dans
le
bilan
(Variation,
donc
photo
finale
–
initiale).
33. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
33
Excédent
de
trésorerie
d’exploitation
:
11
millions
=
Excédent
brut
d’exploitation
(=
EBITDA)
-‐
Variation
des
actifs
d’exploitation
+
Variation
des
dettes
d’exploitation
(dettes
fournisseurs)
Variation
des
actifs
d’exploitation
34. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Dans
cette
4ème
méthode
on
a
regardé
le
CdR
=>
EBITDA
de
-‐1
et
pour
trouver
le
bon
BFR
on
doit
faire
le
lien
avec
le
bilan.
34
Ca
revient
au
même
que
faire
la
formule
suivante
:
Excédent
de
trésorerie
d’exploitation
:
11
millions
=
Excédent
brut
d’exploitation
(=
EBITDA)
-‐
Variation
des
actifs
d’exploitation
+
Variation
des
dettes
d’exploitation
(dettes
fournisseurs)
NB
:
14
=
10
+
4
de
stocks
On
ne
trouve
pas
une
réponse
correcte
si
on
calcule
le
BFR
de
manière
rapide,
il
y
a
des
corrections
à
faire
etc.
Cette
méthode
est
correcte.
Ici
on
a
l’EBITDA
et
en
dessous
la
variation
du
BFR.
Selon
qu’on
met
un
point
à
un
endroit
ou
l’autre,
on
aura
un
EBITDA
>
ou
<
que
la
variation
du
BFR.
35. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
35
Si
EBITDA
>
Variation
du
BFR
:
Zone
de
création
de
liquidités
Si
<
alors
zone
de
consommation
de
liquidités
36. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
36
1. LA
TRESORERIE
D’INVESTISSEMENT
Tout
ce
qui
est
lié
aux
investissements
de
l’entreprise
(achat
machines,
etc.)
ce
n’est
plus
ce
qui
est
lié
à
l’activité
d’exploitation
de
l’entreprise.
-‐ investissement
dans
les
stocks
-‐ investissement
dans
la
politique
des
crédits
(ce
que
ca
nous
rapporte
et
nous
coute
d’accorder
des
délais
de
payement
et
d’en
recevoir
de
la
part
des
fournisseurs)
-‐ investissement
dans
l’immobilisé
(p.m.)
-‐ Levier
d’investissement
INVESTISSEMENT
DANS
LES
STOCKS
Ø Une
entreprise
envisage
d’augmenter
son
stock
dans
une
gamme
de
produits
nouveaux,
soit
un
investissement
de
12
500
euros
Ø La
rotation
annuelle
du
nouveau
stock
est
de
4
Ø Les
achats
et
les
ventes
sont
payés
au
grand
comptant
Ø La
marge
commerciale
par
rapport
au
prix
d’achat
s’élève
à
40
%
On
parle
d’un
investissement
dans
un
nouveau
stock.
Est
ce
que
cet
invest
est
rentable
?
Ici
on
veut
voir
ce
que
les
stocks
vont
nous
rapporter.
Ici
on
va
calculer
un
ROI.
Mode
d’emploi
:
• d’abord
faire
un
petit
compte
de
résultat
:
37. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
37
PRODUITS
CHARGES
Chiffre
d’affaires
:
12.500
x
4
(stock
tombe
4
fois
par
an)
+
marge
commerciale
de
40%
70.000
–
50.000
=
Marge
commerciale
=
20.000
=
Résultat
d’exploitation
• Ensuite
on
va
faire
un
petit
bilan
Stocks
pour
12.500.
On
ne
met
pas
12.500
x
4
dans
le
bilan,
on
a
12.500
pendant
toute
l’année.
Besoin
financier
de
12.500
donc.
• On
va
ensuite
calculer
le
ROI
:
Combien
cela
me
rapporte
t
il
par
rapport
à
ce
que
ca
m’a
couté.
Examen
:
le
ROI
est
tombé
6
fois
sur
9
à
l’examen
!!!
Savoir
le
calculer
1ère
manière
:
38. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
38
Résultat
d’exploitation
sur
investissement.
=>
20.000/12.500
=
160%
2ème
manière
de
calculer
le
ROI
:
Taux
de
marge
commerciale
X
les
ventes
sur
les
investissements
(prendre
les
ventes
au
prix
d’achat
!
pour
pas
mettre
2
fois
la
marge).
40%
x
4
INVESTISSEMENTS
DANS
LA
POLITIQUE
DE
CREDIT
Si
je
lance
une
activité
dans
laquelle
j’octroie
des
délais
de
payement,
est
ce
que
cet
investissement
est
potentiellement
rentable
?
Est
ce
que
ca
vaut
la
peine
de
lancer
cette
activité
avec
de
tels
délais
de
payement
?
On
est
dans
le
cadre
d’une
bonne
gestion
d’entreprise.
Une
entreprise
correctement
gérée
est
une
entreprise
dans
laquelle
on
sait
à
l’avance
si
nos
investissements
vont
être
rentable.
Forcément
on
ne
peut
pas
tout
prévoir
par
en
tous
cas
en
calculant
à
l’avance
le
ROI
on
peut
directement
se
rendre
compte
si
notre
investissement
n’a
aucune
chance
d’être
rentable.
2ème
exemple
:
cf
slide.
(Presque
un
énoncé
d’examen,
ce
sera
pareil
mais
avec
d’autres
chiffres)
Ø Soit
une
entreprise
qui
achète
pour
50
000
euros
par
mois
Ø Les
ventes
se
font,
en
moyenne,
1
mois
après
l’achat
Ø Les
clients
paient,
en
moyenne,
2
mois
après
la
vente
Ø Les
fournisseurs
sont
payés,
en
moyenne,
45
jours
après
l’achat.
Ø Le
taux
de
marge
commerciale
est
de
20
%
Ø Calculez
les
besoins
financiers
d’une
telle
entreprise.
Calculer
le
ROI
dans
ce
cas
ci.
• Entreprise
qui
achète
pour
50.000
par
mois
• Les
ventes
se
font,
en
moyenne,
1
mois
après
l’achat
• Les
clients
paient,
en
moyenne,
2
mois
après
la
vente
• Les
fournisseurs
sont
payés,
en
moyenne,
45
jours
après
l’achat
• Le
taux
de
marge
commerciale
est
de
20%
• Calculez
les
besoins
financiers
d’une
telle
entreprise
39. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Attention,
on
calcule
le
ROI
sur
une
année
de
croisière,
donc
12
mois
complets,
pas
pour
la
première
année
car
ce
n’est
pas
représentatif
du
Return
On
Investment
!
39
Achats
:
12
x
5
=
600.000
Ventes
:
12
x
(50.000
+
20%
de
50.000)
Ventes
:
720.000
-‐
Achats
:
-‐
600.000
=
Marge
commerciale
=
120.000
=
Résultat
d’exploitation
BILAN
40. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
40
Immobilisés
:
0
Stocks
:
50.000
(stock
d’un
mois
puisque
les
ventes
se
font
en
moyenne
1
mois
après
l’achat)
Crédits
octroyés
:
100.000
(2
mois
de
délais)
Il
ne
faut
pas
mettre
la
marge
commerciale
dedans
!!!
Crédits
obtenus
:
75.000
(1,5
mois)
=>
Besoins
financiers
:
75.000
Ou
50.000
x
(2
+
1
–
1,5
=
1,5
mois)
1,5
mois
:
délai.
C’est
comme
si
j’avais
une
charge
de
50.000
euros
à
supporter
pendant
2
mois
de
délai,
+
1
mois
de
stocks
mais
c’est
diminué
un
peu
grâce
au
1,5
mois
que
le
fournisseur
m’octroie.
Il
ne
reste
plus
qu’à
calculer
le
ROI.
Combien
cela
m’a
t
il
rapporté
et
couté
?
120.000/75.000
=
160%
Le
cycle
financier
d’exploitation
a
donc
une
durée
de
1,5
mois
(délai
ente
la
date
du
décaissement
et
la
date
de
l’encaissement),
tandis
que
le
cycle
physique
d’exploitation
a
une
durée
d’1
mois
(délai
entre
la
date
de
l’achat
et
la
date
de
la
vente).
L’investissement
est
par
conséquent
alourdi
de
25
000
euros
(0,5
mois)
et,
toutes
choses
étant
égales
par
ailleurs,
sa
rentabilité
est
affaiblie.
CYCLE
PHYSIQUE
ici
c’est
1
mois,
c’est
le
cycle
réel.
On
a
1
mois
entre
le
moment
ou
on
achète
et
ou
on
vend.
CYCLE
FINANCIER
ici
c’est
1
mois
et
demi.
Ca
sort
d’ou
?
2
mois
de
délai
de
payement
client
+
1
mois
de
stock
–
1,5
mois
de
délai
octroyé
par
le
fournisseur.
Investissement
:
besoin
financier
que
j’ai
déterminé
en
faisant
un
petit
bilan
pour
savoir
ce
que
je
dois
investir
dans
un
projet
ou
dans
le
lancement
d’une
nouvelle
activité…
41. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
41
ET
LES
CREDITS
OBTENUS
–
CAS
DU
GRAND
MAGASIN
(SLIDE)
• Un
grand
magasin
a
un
stock
constant
de
100
bouteilles
d’un
même
alcool.
En
moyenne,
il
en
vend
10
par
jour.
• Le
fournisseur
est
payé
un
mois
après
l’achat
• Prix
d’achat
:
10,00
euros
• Prix
de
vente
:
10,05
euros
• Taux
de
marge
commerciale
:
0,50%
Sur
prix
d’achat
• Le
magasin
est
ouvert
300
jours
par
an,
soit
25
jours
par
mois.
Marge
commerciale
:
25
x
10
x
0,05
Ventes
:
300
x
10
x
10,05
30.150
(1
an)
42. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
42
Achats
:
300
x
10
x
10,00
…
BILAN
:
Immobilisés
:
0
Stocks
:
1000
(10
jours)
Crédits
octroyés
:
0
Crédits
obtenus
:
2.500
(25
jours
par
mois)
Besoin
financier
:
-‐
1500.
Je
dois
supporter
une
charge
de
100
pendant
-‐15
jours.
Comment
calculer
le
ROI
de
ce
machin
là
?
Je
n’ai
pas
de
besoin
à
financer
ici,
je
ne
vais
donc
pas
calculer
le
rendement
de
quelque
chose
dans
lequel
on
n’investit
pas.
On
a
un
BFR
négatif
donc
pas
besoin
d’investir
donc
on
ne
calcule
pas
de
ROI.
SURTOUT
PAS
mettre
un
ROI
négatif.
Ici
c’est
une
activité
rentable,
avec
un
BFR
négatif.
PLAN
FINANCIER
cf
slide
43. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Encaissements
?
On
vend
10
bouteilles
par
jour,
25
jours
dans
1
mois,
donc
10
x
25
x
10,05
pour
chaque
mois.
Pq
faire
un
plan
financier
?
Parce
qu’on
ne
sait
pas
calculer
la
rentabilité
de
cet
investissement
en
calculant
le
ROI
donc
on
fait
un
plan
financier.
43
Décaissements
?
• Premier
mois
c’est
0
car
le
fournisseur
est
payé
1
mois
après
l’achat.
(ici
Plan
Financier
donc
pas
bilan
ou
compte
de
résultat,
ici
entrées
et
sorties
effectives
de
cash).
• 2eme
mois
:
3500
=
je
dois
d’abord
constituer
mon
stock
de
100
bouteilles
à
10
euros
donc
ca
fait
1000
euros
+
25
jours
x
10
bouteilles
x
10
euros
=
2500
donc
1000
+
2500
=
3500.
• Autres
mois
:
on
ne
doit
plus
constituer
le
stock
donc
juste
2500
(voir
calcul
ci
dessus)
Variation
d’excédent
de
trésorerie
d’exploitation
(ETE).
EBE
=
excédent
brut
d’exploitation
=
EBITDA
Ici
EBIT
=
EBITDA
puisque
pas
d’amortissement.
Ici
tableau
de
plan
financier
pcq
pas
d’invest
donc
on
sait
pas
calculer
un
ROI
donc
en
faisant
ce
tableau
on
peut
avoir
une
idée
de
l’excédent
de
trésorerie
d’exploitation
que
cette
activité,
ce
projet
va
dégager.
44. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
44
EBE
–
VAR
BFR
=
ETE
(ici
:
1650)
COLRUYT
–
SITUATION
DE
TRESORERIE
TESSENDERLOO
–
SITUATION
DE
TRESORERIE
45. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Dans
le
cadre
de
la
trésorerie
d’investissement
on
peut
analyser
…
en
analysant
le
bilan
de
manière
intelligente.
45
COLRUYT
TESSENDERLOO
Capitaux
Propres
1252
(98,6%)
708
(98,3%)
46. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
46
Dettes
>
1
an
18
(1,4%)
12
(1,7%)
On
peut
aussi
comparer
les
capitaux
propres
aux
dettes
commerciales
COLRUYT
TESSENDERLO
Capitaux
Propres
1252
(60%)
708
(66%)
Dettes
commerciales
832
(40%)
363
(34%)
On
regarde
à
chaque
fois
ce
que
représente
l’un
par
rapport
au
total.
Ø 1252/1270
=
98,6%
Ø 708/720
=
98,3%
Idée
:
comment
analyser
les
comptes
d’une
société
de
manière
intelligente
?
ð Combien
l’entreprise
a
de
fonds
propres
?
ð Combien
l’entreprise
a
de
dettes
à
LT
?
ð Combien
l’entreprise
a
de
dettes
commerciales
?
Je
regarde
le
pourcentage.
Ici
c’est
quasiment
pareil,
quand
c’est
différent
on
voit
bien
que
l’un
ne
fait
pas
beaucoup
appel
au
crédit
à
LT
(Colruyt
l’année
passée).
Pourquoi
Colruyt
ne
fait
pas
beaucoup
appel
au
crédit
à
LT
?
Car
il
se
finance
via
le
délai
fournisseur.
Ø Analyse
verticale
:
je
reste
dans
la
même
colonne
et
donc
je
compare
un
poste
par
rapport
à
un
autre
poste.
Ici
par
exemple
on
a
comparé
les
Capitaux
Propres
(CP)
et
les
fonds
empruntés.
Ø Analyse
horizontale
:
on
compare
sur
la
même
ligne,
donc
d’une
année
sur
l’autre.
INVESTISSEMENT
DANS
L’IMMOBILISE
(P.M.)
C’est
plus
classique,
on
décide
d’acheter
une
nouvelle
machine
et
on
regarde
ce
que
ca
va
couter
en
plus
et
rapporter
en
plus.
Soit
l’investissement
dans
un
nouveau
robot
qui
implique
les
variations
suivantes
:
47. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Ici on souhaite calculer la rentabilité de ce nouveau robot. On isole la rentabilité d’un
nouvel investissement, mais on pourrait l’inclure dans le plan financier global de
l’entreprise. Ici on trouve cela plus parlant de le calculer à part.
Ø Frais de personnel : - 40.000 parce que le robot va remplacer le personnel, on
47
va les virer.
Ø + Ventes : 26.000 = 2000 x 13
Ø - Achats : - 16.000 = 2000 x 8
o Marge de fabrication : 10.000 = 26.000 – 16.000
Ø - Biens et services divers : - 6000 (donné)
Ø - Frais de personnel : - 40.000 (donné)
o EBE : 44.000 = 10.000 – 6000 + 40.000
Ø - Dotation aux amortissements : - 25.000 = 125.000/5000 (pendant 5 ans)
o Résultat d’exploitation : EBE – dotation aux amortissements
Ø + Produit exceptionnel : 1250 (année 8 - valeur de l’immobilisé donnée)
o Résultat brut : Résultat d’exploitation + Produit exceptionnel
Ø - ISOC (33,99% du résultat brut)
o Résultat net : Résultat brut - ISOC
48. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Dans un tableau de flux financier (tableau avec entrées et sorties effectives de cash)
on aurait mis les frais de personnel, car c’est une économie. On voit qu’on aura
40.000 euros de flux de trésorerie supplémentaires grâce à cette économie de frais de
personnel.
48
Ø On peut calculer un ROI (Return On Investment)
Cela revient à calculer ce que le projet rapporte par rapport à ce que cela a couté.
Résultat d’exploitation/Investissement
Ø On peut aussi calculer la Payback Period (Période de remboursement):
Durée de recouvrement sans prendre en compte la valeur temps de l’argent. On ne
tient pas compte de l’actualisation, de la valeur temps de l’argent, or les euros dans 5
ans ≠ les euros maintenant. On ne tient pas compte du risque puisqu’il est compris
dans le taux d’actualisation. En outre, il y a des flux qui arrivent plus tard, après les 5
ans par exemple, or on a décidé qu’on voulait des projets rentables après 5 ans, et
donc on peut laisser tomber des projets qui auraient été intéressants. C’est bien pour
les petits projets, mais c’est tout.
Ø On peut calculer la VAN (Valeur Actuelle Nette)
VAN = - l’investissement + la somme des flux actualisés.
푉퐴푁 = − 125.000 +
12.542 + 25.000
1,12
+ ⋯
Ici 12% est une hypothèse !
12542 : Résultat Net
Je ne prends que les projets avec une VAN positive car les projets avec une VAN
négative ne sont pas rentables.
Dans quels cas je pourrais accepter des projets à VAN négative ? Quand on fait des
investissements obligatoires. Quand les banques doivent par exemple s’adapter à
quelque chose, parfois elles doivent faire des investissements obligatoires, par
exemple des mises en place de normes de sécurité, etc. Des choses rendues
obligatoires par des législations etc. Ex : normes incendies, on n’a pas le choix, c’est
un investissement.
Ø On peut calculer le Taux Interne de Rentabilité (TIR ou TRI)
49. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Taux
qui
annule
la
VAN.
Si
on
n’actualise
pas
à
du
12%
mais
à
un
taux
qui
serait
notre
TIR,
la
VAN
serait
égale
à
zéro.
C’est
la
marge
de
sécurité
dont
on
dispose
dans
l’entreprise.
Parfois
on
en
trouve
plusieurs,
parfois
on
n’en
trouve
pas
du
tout.
Dans
ce
cas
là
c’est
une
méthode
qui
ne
convient
pas.
Le
12%
dont
on
parle
plus
haut,
qui
est
le
taux
d’actualisation,
c’est
le
taux
de
rendement
attendu
par
les
actionnaires
pour
un
projet
de
ce
niveau
de
risque.
Si
ma
VAN
est
positive
avec
ce
taux
de
rendement
attendu
par
les
actionnaires,
alors
on
accepte
le
projet.
Le
TIR
c’est
le
taux
qui
annulerait
la
VAN.
Si
c’est
25%
on
peut
en
tirer
comme
conclusion
qu’on
a
une
belle
marge
de
manoeuvre.
49
LEVIER
D’INVESTISSEMENT
Levier
d’investissement
≠
levier
financier
!!
-‐ Levier
financier
(cfr.
trésorerie
de
financement)
:
Lié
au
niveau
d’endettement.
Quand
on
parle
de
levier
financier
ca
veut
dire
qu’on
a
financé
par
fonds
empruntés.
On
a
gagné
plus
en
empruntant
parce
qu’on
a
fait
quelque
chose
de
plus
rentable
avec
nos
Fonds
Propres.
On
va
gagner
plus
que
si
on
avait
financé
par
FP,
on
a
mieux
rentabilisé
nos
fonds.
-‐ Levier
d’investissement
:
Lié
aux
amortissements
Selon
la
méthode
d’amortissement
choisie,
l’entreprise
disposera,
chaque
année,
d’un
levier
d’investissement
plus
ou
moins
élevé.
Nettement
moins
courant
que
le
levier
financier.
Quand
on
parle
de
levier
d’investissement
c’est
qu’on
parle
d’amortissement.
En
fonction
de
la
méthode
d’amortissement
qu’on
va
choisir
on
va
bénéficier
d’un
levier
d’investissement
plus
ou
moins
élevé.
Dans
les
premières
années
si
on
amortit
en
dégressif
on
va
amortir
des
plus
gros
montant
et
donc
diminuer
la
base
imposable.
On
peut
donc
faire
un
levier
par
le
biais
de
la
méthode
d’amortissement
qu’on
va
choisir.
Un
levier
d’investissement
c’est
un
levier
dont
on
bénéficie
grâce
aux
investissements
et
si
on
investit
plus
vite
on
a
un
levier
plus
important
qui
va
générer
une
économie
d’impôt
plus
importante.
Dans
le
cas
de
l’amortissement
linéaire,
si
on
amortit
10.000
par
an
on
va
pouvoir
mettre
de
l’argent
de
coté
grâce
à
l’amortissement,
car
on
va
payer
moins
d’impôt.
50. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
En
dégressif
on
amortit
20.000
la
première
année,
c’est
plus
que
dans
le
cas
du
linéaire,
on
soustrait
20.000
de
notre
base
imposable
et
donc
on
fait
une
plus
grosse
économie
d’impôt.
Cf.
exemples
ci-‐dessous
50
AMORTISSEMENT
LINEAIRE
–
INFLATION
NULLE
52. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
NB
:
Levier
d’investissement/d’amortissement
:
tableau
avec
amortissement
dégressif
et
linéaire
:
Ici
on
parle
de
levier
d’invest
(lié
aux
amortissements).
Ces
tableaux
viennent
d’exemples
plus
complexes.
Ne
pas
aller
plus
loin
que
madame
Kinon
en
étudiant.
On
achète
5
camions,
1
par
an.
Au
temps
T
je
n’amortis
qu’un
seul
camion.
Comme
j’amortis
en
linéaire
ca
fait
10.000
par
an.
Donc
chaque
année
l’amortissement
augmente
de
10.000.
En
T+5
j’ai
suffisamment
d’amortissements
rien
que
sur
l’année
pour
acheter
un
nouveau
camion
complet.
Levier
d’investissement
influencé
par
la
politique
d’amortissement.
52
53. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
53
2. LA
TRESORERIE
DE
FINANCEMENT
Ici
on
reparle
des
fonds
propres
et
empruntés
et
ici
on
parlera
du
return
on
equity
(rendement
sur
les
fonds
propres
investis).
Cb
de
FP
on
a
investis
dans
l’E
ou
dans
un
projet
et
combien
ca
rapporte.
Dans
cette
troisième
partie,
nous
allons
voir
:
-‐ La
rentabilité
des
Fonds
Propres
(Return
On
Equity
–
ROE)
-‐ Le
coût
des
Fonds
Propres
(Cost
of
Equity
-‐
Ke)
-‐ Le
levier
financier
(référence
à
l’endettement)
o Illustration
du
levier
d’investissement
et
du
levier
financier
par
le
certificat
Immo-‐Beaulieu
-‐ Le
coût
des
Fonds
Empruntés
(Cost
of
Debt-‐
Kd)
LA
RENTABILTE
DES
FONDS
PROPRES
(ROE)
1ERE
SITUATION
:
FINANCEMENT
ENTIEREMENT
PAR
FONDS
PROPRES
Ici
on
va
calculer
la
rentabilité
des
fonds
propres
investis.
NB
:
%
d’intérêt
:
si
il
y
avait
de
la
dette
ce
serait
à
du
10%
mais
ici
pas
de
dette.
Comment
calculer
l’impôt
?
33,99%
de
…
?
Il
y
a
des
intérêts
notionnels
ici.
Il
faut
en
tenir
compte
car
ils
ont
un
impact
sur
l’impôt.
Les
intérêts
notionnels
à
la
base
c’est
un
«
cadeau
fiscal
»,
ils
ont
décrété
qu’on
allait
donner
un
cadeau
à
ceux
qui
se
finançaient
par
fonds
propres
et
non
par
fonds
empruntés.
Si
on
se
finance
par
FP
on
ne
peut
rien
déduire
de
la
base
imposable.
L’idée
c’est
aussi
d’inciter
les
entreprises
à
avoir
des
FP
car
c’est
un
gage
de
santé
financière.
La
troisième
idée
c’est
d’attirer
des
entreprises
étrangères
car
pour
une
entreprise
qui
hésite
entre
s’installer
dans
2
pays,
elle
choisira
probablement
celle
avec
les
intérêts
notionnels.
Beaucoup
d’entreprise
ont
profité
du
système
en
s’installant
pour
profiter
des
intérêts
notionnels
mais
n’ont
pas
créé
d’emploi
malheureusement.
Le
taux
d’intérêt
notionnel
:
3%
pour
les
grandes
entreprises
et
3,5%
pour
les
PME
(pour
2012
à
2014).
Ce
taux
a
été
fortement
réduit,
l’année
passée
c’était
3,8%
et
4,3%.
Notionnel
=
Fictif.
On
fait
un
calcul
de
manière
fictive
mais
après
ca
devient
du
sonnant
et
trébuchant.
54. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Le
calcul
est
fait
sur
les
FP.
3,5%
des
FP.
12.500
x
3,5%
=
437.
Ce
montant
va
venir
en
déduction
de
notre
base
imposable.
Elle
est
de
20.000,
elle
va
devenir
20.000
–
437
=
19.563
19.563
x
33,99%
nous
donne
l’impôt
:
6.649,29.
Attention
:
pour
avoir
mon
résultat
net
il
faut
bien
repartir
de
20.000
et
pas
de
19.563
!
Je
dois
donc
repartir
de
mon
résultat
imposable
!!!
19.563
ne
m’a
servi
qu’à
calculer
le
bon
impôt
mais
cela
s’arrête
la
!
Return
on
equity
:
consiste
à
regarder
combien
cela
m’a
couté
et
combien
cela
m’a
couté.
Ici
80,10%.
2EME
SITUATION
:
FINANCEMENT
A
MOITIE
PAR
FONDS
PROPRES
ET
A
MOITIE
PAR
54
FONDS
EMPRUNTES
Colonne
de
gauche.
J’ai
maintenant
la
moitié
de
mon
projet
financée
par
FP
et
l’autre
moitié
par
fonds
empruntés.
Charges
financières
:
625
:
10%
de
6.250.
6250
x
3,5%
=
218,5
19.375
–
218,5
=
montant
qui
va
nous
servir
à
calculer
l’impôt
=
19.156,5
Et
donc
l’impôt
(33,99%)
est
de
6.511,21
et
on
déduit
cet
impôt
de
19.375.
Return
on
equity
de
154,37%
car
moins
de
dividendes
mais
la
moitié
de
FP
par
rapport
à
tantôt.
3EME
SITUATION
:
FINANCEMENT
ENTIEREMENT
PAR
FONDS
EMPRUNTES
(On
lit
toujours
de
droite
à
gauche)
Ici
pas
des
Fonds
Propres
donc
pas
d’intérêt
notionnel
!
Ici
c’est
un
nouveau
projet
et
on
calcule
la
rentabilité
des
fonds
propres
investis
dans
ce
projet.
On
ne
va
pas
financer
une
entreprise
à
100%
par
fonds
empruntés
et
pas
du
tout
par
fonds
propres,
c’est
comme
cela
qu’on
voit
qu’on
est
dans
le
cas
d’un
projet.
55. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Le
bon
ROE
est
de
5,84%.
On
regarde
quel
est
le
montant
de
dividende
qu’on
va
toucher
en
plus
en
investissant
dans
ce
projet
là
et
en
le
finançant
par
fonds
empruntés
ou
fonds
propres.
Quand
on
compare
la
colonne
1
à
la
colonne
2,
combien
de
dividendes
va
t
on
toucher
en
plus
?
9.647,84
–
9.282,66
=
365,18
de
dividendes
en
plus.
6250
investis
en
plus
(FP).
=
5,84%.
Pour
passer
de
la
colonne
2
à
la
colonne
3,
on
a
365,18
de
dividendes
en
plus.
Rentabilité
:
si
on
investit
plus
de
fonds
propres,
le
montant
qu’on
investit
en
plus
nous
rapporte
des
dividendes
en
plus.
Pour
passer
de
la
colonne
1
à
la
colonne
3
on
a
2
x
365,18
(730,36)
de
dividendes
en
plus
et
on
a
investit
12.500
en
Fonds
propres
(et
0
en
fonds
empruntés).
Rentabilité
sur
nos
fonds
propres.
730,36/12.500
=
5,84%
Donc
la
rentabilité
réelle
des
FP
investis
dans
ce
projet
là
est
de
5,84%.
Donc
ce
qu’on
a
fait
avant
de
faire
le
5,84%
n’aurait
été
juste
que
si
on
avait
l’entreprise
dans
sa
globalité,
mais
ici
ce
n’est
pas
le
cas
car
on
aurait
une
entreprise
qui
se
finance
uniquement
par
fonds
empruntés
ce
qui
n’est
pas
possible
!
55
LE
COUT
DES
FONDS
PROPRES
Ici
on
va
calculer
le
cout
des
fonds
propres
pour
l’entreprise.
Si
on
veut
distribuer
un
dividende
net
de
8
à
nos
actionnaires,
quel
est
le
résultat
d’exploitation
qu’on
va
devoir
générer
?
10,67.
(IPP
25%
=
précompte)
=>
On
fait
10,67
x
0,75
pour
trouver
8.
Donc
8/0,75
pour
trouver
10,67.
On
veut
essayer
de
généraliser.
Pour
distribuer
8
de
dividende,
le
résultat
d’exploitation
à
générer,
avec
les
taux
d’intérêt
notionnels
actuels,
il
faudra
générer
un
revenu
de
14,36
(un
peu
moins
du
double).
In
fine
ce
que
je
voudrais
faire
c’est
pouvoir
remplacer
8
par
n’importe
quel
chiffre,
isoler
le
8
pour
avoir
une
formule
qui
nous
permettrait
de
partir
de
n’importe
quel
dividende.
Comment
calculer
de
8
à
14,36
?
Il
y
a
les
intérêts
notionnels
donc
ce
n’est
pas
facile.
Si
il
n’y
avait
pas
les
intérêts
notionnels
on
ferait
8/0,6601
et
on
trouverait
le
bon
résultat.
Le
dividende
net
=
dividende
brut
x
75%
car
on
paye
25%
de
précompte.
Le
dividende
brut
=
résultat
avant
impôt
–
impôt
des
sociétés
(ISOC).
56. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Je
transforme
l’ISOC
en
(résultat
avant
impôt
–
intérêts
notionnels)
x
ISOC
Je
fais
donc
dividendes
nets
–
(Intérêts
notionnels
x
0,3399
x
0,75)
=
Résultat
avant
impôt
x
(1
–
0,3399)
X
0,75.
J’aurai
besoin
de
mon
résultat
avant
impôt.
Je
commence
à
changer
les
trucs
pour
isoler
mon
résultat
avant
impôt
dans
l’équation.
Je
déplace
les
intérêts
notionnels,
mais
ils
sont
multipliés
par
0,3399
et
0,75.
Il
me
reste
résultat
avant
impôt
x
0,75
–
résultat
avant
impôt
x
0,75
x
0,3399
(
?????).
Je
mets
résultat
avant
impôt
en
évidence,
ensuite
je
l’isole.
Résultat
avant
impôt
=
56
퐷푖푣푖푑푒푛푑푒푠 푛푒푡푠 − (푖푛푡é푟ê푡푠 푛표푡푖표푛푛푒푙푠 푥 0,3399 푥 0,75)
0,75 푥 0,6601
Si
l’actionnaire
souhaite
une
rémunération
nette
de
X%,
combien
il
en
coute
à
l’entreprise
?
(cf
slide).
Pour
distribuer
du
8
euros
je
dois
générer
du
14,36
euros
de
résultat.
Si
on
veut
mettre
cela
en
%,
si
on
veut
distribuer
du
8%
alors…
Morceau
qui
correspond
à
l’économie
due
aux
intérêts
notionnels
:
1,8021%
Grâce
aux
intérêts
notionnels,
l’entreprise
ne
doit
pas
générer
du
16
mais
seulement
du
14
pour
pouvoir
distribuer
un
dividende
de
8.
En
%
parce
qu’on
veut
in
fine
définir
un
pourcentage
de
dividende
distribué.
Sur
une
base
100,
pour
distribuer
un
dividende
8,
je
dois
générer
un
résultat
qui
est
un
peu
moins
que
le
double
de
8.
L’économie
due
aux
intérêts
notionnel
est
considérable,
sans
ce
on
aurait
du
générer
un
résultat
de
16
pour
pouvoir
distribuer
du
8
!
Intérêts
notionnels
à
calculer
sur
base
de
100.
LE
LEVIER
FINANCIER
Si
je
finançais
cette
histoire
intégralement
par
fonds
empruntés
au
taux
d’intérêt
de
10%,
qu’est
ce
que
cela
changerait
?
Pas
d’intérêts
notionnels
donc
14,36
–
charges
financières
de
10.
Résultat
imposable
de
4,36.
Etc.
Pas
d’intérêt
notionnel
donc
aucun
problème
pour
aller
du
bas
vers
le
haut.
Si
je
place
mes
FP
en
dehors
de
l’entreprise
(0%
de
FP
investis),
donc
même
quand
on
ne
met
pas
du
tout
de
FP
ca
nous
rapporte
quand
même
qqch.
Si
on
peut
placer
les
FP
en
dehors
de
l’E
au
même
taux
que
le
taux
de
dividende
que
l’entreprise
nous
donnerait
(ici
57. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
8%),
au
final
ca
nous
rapporte
plus
que
d’investir
en
FP,
car
on
aurait
du
8%
+
2,16
(et
ce
malgré
les
10
de
charges
financières).
Si
on
emprunte
100%
ca
nous
rapporte
quand
même
un
dividende,
même
avec
des
charges
financières
de
10,
car
l’argent
emprunté
va
quand
même
permettre
de
générer
un
résultat
d’exploitation
de
14,36.
A
montant
égal
(100)
que
les
100
vienne
de
notre
poche
ou
de
la
banque
ca
générera
le
même
résultat
d’exploitation,
ca
ne
change
rien
pour
l’activité
de
l’entreprise.
Si
je
trouve
un
endroit
ou
je
peux
placer
à
du
8%
(impossible
actuellement),
on
a
en
plus
les
2,16
et
donc
c’est
intéressant.
Amélioration
de
27%
de
la
rentabilité
de
mes
fonds
propres.
Principe
de
l’effet
de
levier
:
est
ce
que
je
peux
avec
mes
fonds
empruntés
avoir
un
rendement
(
?)
plus
intéressant
?
57
NB
:
La
proportion
économisée
est
toujours
la
même.
ILLUSTRATION
DU
LEVIER
D’INVESTISSEMENT
ET
DU
LEVIER
FINANCIER
PAR
LE
CERTIFICAT
IMMO-‐BEAULIEU
Immo-‐Beaulieu
est
une
SA
qui
émet
des
certificats
immobiliers.
Plutôt
que
d’investir
en
direct
dans
l’immobilier
(acheter
un
immeuble),
ce
qui
demande
beaucoup
de
capitaux
et
fait
qu’on
met
«
tous
nos
oeufs
dans
le
même
panier
»
et
qu’on
ne
diversifie
donc
pas
notre
risque,
on
peut
investir
dans
des
certificats
immobiliers.
Cela
nous
permet
d’investir
de
manière
indirecte
dans
plusieurs
bâtiments.
Papier
qui
nous
donne
le
droit
de
bénéficier
d’une
partie
des
loyers,
etc.
bénéfices
que
la
société
va
faire
sur
les
loyers,
etc.
(Marché
peu
liquide.).
NB
:
on
n’est
pas
actionnaire
de
la
société,
acheter
des
certificats
immobiliers
c’est
comme
prêter
de
l’argent
à
Immo-‐Beaulieu
pour
investir
dans
des
immeubles.
SICAV
:
Panier
d’action,
on
peut
rentrer/sortir
quand
on
veut.
Capital
augmente/diminue
selon
achats
ou
ventes
de
participations
dans
la
SICAV.
Comme
c’est
une
société
on
est
actionnaire.
On
n’est
pas
actionnaire
des
différentes
sociétés
composant
le
panier,
on
est
actionnaire
de
la
SICAV.
But
d’investir
dans
une
SICAV:
diversifier
le
risque.
C’est
plutot
un
produit
bancaire
que
boursier,
c’est
plus
souvent
composé
par
la
banque,
même
si
coté.
Il
existe
énormément
de
SICAV.
SICAF
:
à
capital
fixe.
Ici
on
ne
peut
pas
rentrer
et
sortir
comme
on
veut.
SICAFI
:
Capital
Fixe
Immobilier.
Toujours
coté
en
bourse.
Société
Immobilière
:
≠
SICAFI
mais
société
anonyme
qui
a
émis
des
certificats
immobiliers.
Ici
dans
l’exemple
on
parle
de
milliers
de
francs
belges.
58. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Fonds
Propres
:
mis
par
les
actionnaires.
Ici
1.250.000
BEF
investis.
Les
détenteurs
de
certificats
immobiliers
ne
sont
PAS
des
actionnaires
donc
on
ne
leur
paye
pas
de
dividendes.
Les
fonds
empruntés
au
détenteurs
de
certificats
:
3.519.000.000
BEF.
58
ð 351.900
titres
émis
à
10.000
FB/titre.
Les
actionnaires
mettent
les
FP
et
avec
ca
ils
peuvent
constituer
une
SA
et
récolter
3
milliards
de
BEF.
C’est
énorme.
Avec
ces
3
milliards
ils
vont
acheter
des
terrains,
construire
des
bâtiments,
etc.
qui
vont
rapporter
de
l’argent.
On
a
donc
d’une
part
les
actionnaires
et
d’autre
part
les
détenteurs
de
certificats
immobiliers
qui
ont
prêté
de
l’argent
à
la
société.
Ici
c’est
en
FB
et
plus
en
milliers.
On
se
retrouve
avec
un
montant
à
répartir
de
presque
277
millions
de
FB.
59. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
59
L’idée
c’est
qu’on
va
rétribuer
les
détenteurs
de
certificats
immobiliers
chaque
année
avec
un
montant
qui
vient
des
amortissements.
La
seule
inconnue
est
le
montant
de
l’intérêt.
On
connaît
tout
le
reste
donc
on
peut
déduire
ce
montant
en
faisant
le
calcule
ð Montant
à
répartir
vient
du
compte
de
résultat.
ð Les
2
lignes
suivantes
viennent
des
amortissements.
ð Montant
à
donner
aux
actionnaires
=
3%
du
montant
à
répartir,
c’est
une
donnée
contractuelle.
Ø 73.388.724/351.900
=
209
BEF
Amortissement
sur
les
constructions/nombre
de
certificats
émis
:
on
rétribue
les
détenteurs
en
fonction
des
amortissements
donc
ce
qu’ils
reçoivent
c’est
209.
Ø 92.040.510/351.900
=
262
BEF
Ø 99.418.770/351.900
=
283
BEF
Ø 209
+
262
+
283
=
754
BEF
Chaque
année,
quelqu’un
qui
a
investi
10.000
va
toucher
754
BEF,
ce
qui
donne
du
7,5%,
c’est
un
bon
rendement
!
Ce
ne
sont
pas
les
amortissements
qui
arrivent
dans
la
poche,
mais
c’est
le
mode
de
calcul.
Rétribution
sur
base
+/-‐
du
montant
des
investissements.
Dans
ce
genre
de
société,
on
a
intérêt
à
ce
qu’il
y
ait
des
achats
de
nouveaux
bâtiments
pour
les
détenteurs
de
certificat
(car
augmentation
des
amortissements
du
coup).
On
n’a
pas
encore
parlé
de
ce
qui
se
passait
quand
les
détenteurs
revendent
leurs
titres.
Que
vont
toucher
les
actionnaires
?
On
dit
que
8.308.701
BEF
vont
aux
actionnaires,
mais
ce
n’est
pas
du
net,
il
faut
payer
l’impôt
et
le
précompte
mobilier.
8.308.701
60. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
60
-‐
40%
(ISOC
de
l’époque)
=
4.985.220
-‐
25%
(précompte
mobilier)
=
3.738.915
Ca
donne
quand
même
presque
du
300%
de
rendement.
NB
:
Ici
on
est
dans
l’exemple
d’une
année
puisque
compte
de
résultat.
La
plus-‐value
va
venir
de
la
revente
du
bâtiment.
Cette
revente
permet
de
rémunérer
(Notes
Schocky)
Savoir
expliquer,
par
exemple
sur
base
d’un
exemple
chiffré,
ce
qu’est
un
levier
financier
(ou
levier
d’investissement).
Trackers
:
(≠SICAV)
(pas
sujet
d’examen
pour
ce
cours)
Il
existe
des
produits
financiers
particuliers,
ce
sont
des
montages
financiers.
Produit
financier
coté
en
bourse,
manière
de
diversifier.
Acheter
un
tracker
=
acheter
un
produit
qui
représente
par
exemple
un
panier
d’action.
On
peut
acheter
un
tracker
sur
le
BEL20
:
micro-‐morceaux
…
Tracker
:
équivalent
d’un
morceau
de
titre.
Mais
on
ne
peut
pas
passer
un
ordre
de
bourse
pour
acheter
une
demi
action,
mais
on
peut
acheter
un
tracker
qui
va
nous
donner
un
portefeuille
dans
lequel
il
y
a
l’équivalent
d’une
demi
action,
ou
autre.
≠
SICAV
car
le
tracker
c’est
un
titre
à
part
entière,
il
représente
un
portefeuille
mais
c’est
coté
en
continu
en
bourse.
On
suit
un
indice
donc
c’est
de
la
gestion
passive
alors
qu’une
SICAV
c’est
de
la
gestion
active,
on
doit
payer
un
suivi
(
?).
On
peut
acheter
et
vendre
des
tracker
sur
le
marché
secondaire.
Intérêt
?
On
veut
un
portefeuille
diversifié
comme
le
BEL20,
comment
faire
sans
tracker
?
Si
on
achète
une
action
de
chaque,
on
n’a
pas
un
portefeuille
diversifié
comme
le
BEL20
car
pas
la
même
pondération,
il
faut
tenir
compte
du
poids
de
chaque
action
dans
le
BEL20
=>
Garder
la
proportion.
Principe
de
souscription
et
rachat
?
Tracker
coté
en
bourse,
on
peut
acheter
et
vendre
sur
le
marché
secondaire.
MAIS
le
tracker
suit
le
niveau
de
l’indice,
c’est
+/-‐
garanti.
Comment
faire
pour
que
ca
suive
l’indice
?
Si
c’est
coté
en
bourse,
cours
de
bourse
vient
de
l’offre
et
la
demande
et
ce
niveau
n’a
rien
à
voir
avec
le
niveau
de
l’indice.
Si
beaucoup
de
trackers
mis
en
vente,
diminution
du
prix,
pas
lié
à
l’évolution
de
l’indice
!
Comment
corréler
le
niveau
du
61. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
tracker
avec
le
niveau
de
l’indice
?
Système
adressé
aux
professionnels
qui
vient
en
plus
du
marché
secondaire
:
système
de
souscription
et
rachat.
Rachat
61
:
Tracker
coté
10
euros
en
fonction
de
l’offre
et
la
demande.
Niveau
du
tracker
=
fraction
du
niveau
de
l’indice,
ainsi
c’est
moins
cher
et
donc
plus
liquide.
Si
l’indice
vaut
1000
points
on
va
par
exemple
mettre
des
trackers
à
10
euros
sur
le
marché.
Donc
tracker
à
10
euros,
et
on
voit
que
l’indice
est
à
1200
points,
donc
12.
Donc
le
tracker
n’est
pas
cher
puisque
cote
10
mais
représente
un
indice
qui
vaut
12.
Professionnels
vont
donc
acheter
des
trackers
à
10
sur
le
marché
secondaire
puis
retourne
sur
le
marché
primaire
et
échangent
leurs
trackers
contre
les
actions
sous-‐jacentes
de
l’indice
(BEL20
par
exemple).
Donc
le
pro
n’a
plus
les
trackers
mais
les
actions
sous-‐jacentes.
Il
va
les
vendre
à
12
sur
le
marché
secondaire
(puisque
indice
à
1200
points).
Que
se
passe
t
il
si
tous
les
pro
achètent
des
trackers
à
10
?
Le
prix
monte.
Le
prix
des
actions
lui
diminue
lorsqu’ils
revendent
les
titres,
et
donc
on
va
retrouver
un
équilibre
entre
10
et
12.
Souscription
:
Indice
à
12,
mais
trackers
à
13.
Que
se
passe
t
il
?
Le
professionnel
va
acheter
des
actions
(toujours
ce
qui
est
le
moins
cher
des
2).
Il
va
sur
le
marché
primaire
et
échanger
les
actions
contre
des
trackers,
il
va
souscrire
à
des
trackers
pour
ensuite
les
revendre
à
13
sur
le
marché
des
trackers.
Cours
des
actions
monte
de
12
vers
13
et
cours
des
trackers
diminue
de
13
vers
12
et
on
retrouve
un
équilibre.
Un
indice
évolue
en
fonction
de
l’évolution
de
ses
composantes.
Si
on
achète
en
masse
toutes
les
actions
du
BEL20,
le
cours
de
ces
actions
va
monter
et
donc
l’indice
va
monter.
Marché
primaire
:
marché
de
l’émission
des
titres.
Une
société
y
retourne
pour
une
nouvelle
émission
de
titres.
Soulte
=
cash.
Ca
ne
tombe
pas
exactement
juste.
Si
on
a
un
seul
tracker
sur
le
BEL20,
ca
représente
donc
20
titres.
On
ne
va
pas
nous
donner
20
titres,
ca
ne
tombe
pas
juste.
Si
on
a
100
trackers,
ca
correspond
à
des
virgules,
ex
:
13,…
et
donc
on
va
nous
donner
un
nombre
entier
d’actions
et
un
reste
en
cash.
…
LE
COUT
DES
FONDS
EMPRUNTES
On
a
vu
le
cout
des
fonds
propres,
l’effet
levier
(rentabilité
des
fonds
empruntés),
maintenant
on
va
voir
le
cout
des
fonds
empruntés.
63. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
63
3. LE
TABLEAU
DE
FINANCEMENT
Savoir
faire
un
tableau
de
financement
à
l’examen
!
Résultat
d’exploitation
(EBIT)
lié
au
core
business
de
l’E,
aux
activités
de
base
+
Amortissements
=
Excédent
Brut
d’Exploitation
(EBITDA)
-‐
Variation
du
BFR
(lié
à
l’exploitation
de
base
de
l’entreprise,
stocks,
clients,
etc.)
=
Variation
Trésorerie
d’Exploitation
On
fait
–
variation
du
BFR
car
c’est
un
besoin.
Variation
positive
=
besoin
de
plus
d’argent,
plus
de
stocks
par
exemple,
donc
sortie
de
cash
dans
mon
entreprise.
Donc
–
une
variation
positive,
c’est
bien
une
sortie
de
cash,
mais
si
c’est
–
une
variation
négative,
c’est
une
entrée
de
cash.
-‐
Acquisitions
+
Cessions
=
Variation
Trésorerie
d’investissement
Sorties
:
acquisitions
&
Entrées
:
cessions
Variation
du
capital
+
Variation
Dettes
à
plus
d’un
an
-‐
Charges
financières
-‐
ISOC
-‐
Dividendes
=
Variation
Trésorerie
de
financement
Ici
on
va
avoir
des
variations
du
capital
d’une
année
à
l’autre.
La
première
année
on
va
avoir
le
capital,
puis
si
augmentation
du
capital
ou
diminution
du
capital
influencera
«
variation
du
capital
».
64. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Variation
=>
je
veux
voir
CHAQUE
ANNEE
le
montant
dont
je
dispose/dont
j’ai
besoin.
Variation
Dettes
>
1
an
:
1ère
année
je
met
la
totalité
du
crédit,
ensuite
je
met
la
totalité
moins
ce
qui
a
été
remboursé
avant.
Charges
financières
:
intérêts
payés
sur
le
crédit,
c’est
bien
une
sortie
de
cash.
ISOC
c’est
bien
une
sortie
de
cash.
NB
:
Il
n’y
a
pas
d’office
des
dividendes.
64
Variation
Trésorerie
d’Exploitation
+
Variation
Trésorerie
d’Investissement
+
Variation
Trésorerie
de
Financement
=
Variation
situation
de
trésorerie
Je
fais
la
somme
des
3
et
j’ai
la
variation
de
la
situation
de
trésorerie
globale
dans
l’entreprise,
on
peut
aussi
calculer
cela
comme
ci-‐dessous
:
Situation
de
trésorerie
fin
d’exercice
-‐
Situation
de
trésorerie
début
d’exercice
=
Variation
situation
de
trésorerie
EXERCICE
Vous
avez
décidé
de
créer,
fin
2012,
une
Société
Privée
à
Responsabilité
Limitée
(
S.P.R.L.)
au
capital
entièrement
libéré
de
18
600
€
pour
réaliser
des
activités
de
services
à
d’autres
entreprises.
Vous
bénéficiez,
en
outre
pour
ce
faire,
d’un
crédit
bancaire
sur
notoriété
de
15
000
€,
consenti
au
taux
nominal
de
7
%
l’an
pour
une
durée
de
cinq
ans
et
remboursable
par
amortissement
constant
du
capital
tous
les
trimestres.
(=>
15000/5
=
3000/an
et
3000/4
=
750/trimestre)
La
création
de
la
S.P.R.L.
oblige
à
des
frais
de
constitution
estimés
à
800
€.
Des
aménagements
des
locaux
loués
(40
m2)
sont
nécessaires
et
évalués
à
2
500
€
(hors
T.V.A.).
65. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
65
Divers
mobiliers
et
matériel
de
bureau
sont
acquis
:
• bureau,
table,
chaises,
console...
2500
€
• ordinateur
1250
€
• imprimante
350
€
• photocopieuse
700
€
• téléphone,
fax,
répondeur
350
€
• G.S.M.
350
€
Un
véhicule
à
usage
mixte
de
20
000
€
(hors
T.V.A.)
sera
acheté
et
livré
fin
2012,
une
taxe
de
mise
en
circulation
de
500
€
sera
alors
payée.
Les
charges
récurrentes
suivantes
sont
à
envisager
:
• l’assurance
du
véhicule
(
R.C.,
vol,
incendie),
700
€
par
an
et
payable
le
premier
janvier
par
anticipation
• la
taxe
de
circulation,
400
€
par
an,
payable
le
premier
janvier
• le
gasoil
routier,
150
€
(hors
T.V.A.)
par
mois
• l’entretien
du
véhicule,
125
€
(hors
T.V.A.)
tous
les
six
mois
• le
loyer
mensuel
de
600
€
par
mois,
et
payable
pour
la
première
fois
le
premier
janvier
2013
• l’assurance
incendie,
125
€,
payable
le
premier
janvier
• le
gasoil
de
chauffage,
de
l’ordre
de
600
€
(hors
T.V.A.)
l’an
et
payable
en
janvier
• la
consommation
d’électricité,
125
€
(hors
T.V.A.)
par
trimestre
et
payable
par
avance
trimestrielle
en
mars,
en
mai,
en
août
et
en
octobre
• la
consommation
d’eau,
50
€
(hors
T.V.A.)
par
an
et
payable
une
fois
l’an
en
février
de
l’année
qui
suit
l’année
de
consommation
(compte
de
régularisation
!
fait
partie
du
besoin
en
fond
de
roulement
ou
BFR)
• les
fournitures
de
bureau,
60
€
(hors
T.V.A.)
par
mois
• les
abonnements
divers,
250
€
par
trimestre
et
payable
au
début
de
chaque
trimestre
• l’abonnement
et
les
communications
de
téléphone
et
de
fax,
150
€
tous
les
deux
mois
• l’abonnement
au
réseau
et
les
communications
G.S.M.,
100
€,
par
mois
• les
frais
de
représentation
(repas
d’affaires),
100
€
par
mois
• la
cotisation
annuelle
de
400
€,
payables
à
l’I.N.A.S.T.I.
le
premier
juillet
de
chaque
année
• la
publication
légale,
150
€
(hors
T.V.A.),
payable
le
sixième
mois
qui
suit
la
clôture
de
l’exercice.
Il
convient
encore
de
noter
qu’il
a
été
choisi
d’amortir
les
frais
d’aménagement
des
locaux
ainsi
que
les
frais
d’acquisition
du
mobilier,
des
matériels
de
bureau
et
du
véhicule
sur
cinq
années
et
ce
de
manière
linéaire.
66. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
66
Il
vous
est
demandé
d’établir,
en
omettant
l’incidence
de
la
T.V.A.
:
• les
prévisions
de
trésorerie
mensuelles
pour
le
premier
exercice
• les
comptes
de
résultats
des
premier
et
second
exercices
• les
bilans
à
la
fin
des
premier
et
second
exercices
• les
tableaux
de
financement
à
la
fin
des
premier
et
second
exercices.
TABLEAU
DE
REMBOURSEMENT
DE
15.000
€
Part
Capital
SRD
Part
intérêts
Prime
ou
Annuité
Intérêts/an
1
750
15.000
262,51
soit
263
1.0132
/
(1
trim)
2
750
14.250
249,375
soit
249
999
/
(2trim)
3
750
13.500
236
986
/
(3
trim)
4
750
12.750
223
973
9713
5
750
12.000
210
960
6
750
11.250
197
947
7
750
10.500
184
934
8
750
9.750
171
921
761
9
750
9.000
158
908
10
750
8.250
144
894
11
750
7.500
131
881
12
750
6.750
118
868
551
13
750
6.000
105
855
14
750
5.250
92
842
1
0,07/4
=
0,0175
=>
0,0175
x
15.000
=
262,5
2
750
+
263
3
263
+
249
+
236
+
223
=
971
68. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Il
faut
faire
le
bilan
ci-‐après
à
la
fin,
parce
que
«
valeurs
disponibles
»
sort
du
tableau
de
financement
qui
est
le
tout
dernier
tableau.
68
69. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
69
Ces
chiffres
viennent
du
tableau
de
financement
(derniers
ligne
(
???))
Perte
reportée
:
On
trouve
la
perte
à
reporter
au
compte
de
résultat.
Raison
de
plus
pour
faire
le
bilan
à
la
fin.
On
a
des
pertes
puisque
pas
de
CA.
Vient
dans
le
compte
de
résultat.
25.066+23….
De
l’année
précédente
=
48.623
70. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
Charges
fiscales
d’exploitations
:
1300
=
qu’est
ce
qu’on
met
dedans
?
Taxe
de
mise
en
circulation
(on
la
paye
que
la
première
année),
taxe
de
circulation
(400)
et
INASTI
(400).
70
72. Finance
d’entreprise
(FIN1)
Manon
Cuylits
2012-‐2013
-‐200
=
50
et
150
dans
compte
de
régularisation.
En
fait
c’est
–(-‐200)
donc
on
n’a
pas
sorti
ces
200.
–(
-‐
variation
du
BFR)
=>
correction.
Concerne
l’année
2013
mais
ne
sera
payé
qu’en
2014.
CdR
année
2013,
Résultat
d’exploitation
subit
l’impact
de
l’eau
et
des
publications
légales
parce
que
en
compta
on
enregistre
les
factures
quand
elles
arrivent.
Correction
de
200
liée
au
fait
que
ce
n’est
pas
une
sortie
effective
de
cash
cette
année
là.
72
28/11/12
:
…
Quelle
est
l’info
du
tableau
d’invest
qu
vient
dans
le
bilan
?