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FINANCE 
D’ENTREPRISE 
ð 
VALÉRIE 
KINON 
MANON 
CUYLITS 
2012 
– 
2013
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
2 
PARTIE 
1: 
LES 
EQUI L IBRES 
FINANCIERS 
DE 
L ’ENTREPRISE 
PLAN 
DE 
L’EXPOSE 
1. Introduction 
2. La 
trésorerie 
d’exploitation 
La 
trésorerie 
d’exploitation 
s’obtient 
en 
faisant 
la 
différence 
des 
flux 
monétaire 
entrant 
et 
les 
flux 
monétaires 
sortant. 
Elle 
provient 
du 
core 
business 
de 
la 
société. 
La 
trésorerie 
d’exploitation 
permet 
de 
calculer 
le 
Besoin 
en 
Fond 
de 
Roulement 
de 
différentes 
manières. 
Les 
différentes 
manières 
de 
calculer 
le 
BFR 
vont 
avoir 
une 
incidence 
sur 
la 
société. 
3. La 
trésorerie 
d’investissement 
Le 
plus 
important 
lorsqu’on 
parle 
de 
trésorerie 
d’investissement, 
c’est 
de 
calculer 
les 
returns 
sur 
investissements. 
Il 
existe 
plusieurs 
types 
d’investissements. 
Il 
existe 
l’investissement 
classique, 
mais 
il 
y 
a 
aussi 
la 
rentabilité 
d’un 
investissement 
dans 
un 
nouveau 
stock. 
4. La 
trésorerie 
de 
financement 
Permet 
de 
voir 
la 
rentabilité 
des 
fonds 
propres 
investis. 
è 
Qu’elles 
sont 
les 
dividendes 
qu’on 
a 
reçus 
par 
rapport 
à 
ce 
qu’on 
a 
investi 
? 
Importance 
des 
intérêts 
notionnels 
dans 
la 
trésorerie 
de 
financement. 
Les 
intérêts 
notionnels 
permettent 
de 
récompenser 
les 
entreprises 
qui 
se 
financent 
par 
leur 
fonds 
propres. 
5. Le 
tableau 
de 
financement 
Après 
avoir 
calculer 
les 
différentes 
trésorerie 
il 
sera 
possible 
de 
réaliser 
un 
tableau 
de 
financement. 
Ce 
qui 
permettra 
de 
calculer 
la 
situation 
financière 
de 
l’entreprise. 
Ensuite 
on 
pourra 
calculer 
le 
tableau 
de 
financement.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
3 
1. INTRODUCTION 
Objectif: 
Comprendre 
la 
situation 
financière 
(le 
bilan 
et 
le 
compte 
de 
résultats) 
de 
l’entreprise 
au 
travers 
du 
tableau 
des 
flux 
financiers. 
La 
comptabilité 
pure 
est 
différente 
de 
la 
gestion 
de 
flux 
de 
trésorerie 
: 
ce 
qui 
entre 
réellement 
et 
sort 
réellement, 
sorties 
effectives 
de 
cash 
et 
entrées 
effectives 
de 
cash. 
Achat 
d’une 
machine 
: 
cas 
de 
figure 
ou 
on 
achète 
une 
machine 
qui 
coute 
20 
ð Compta 
: 
amortissements 
dans 
le 
compte 
de 
résultat. 
Je 
vais 
avoir 
une 
nouvelle 
immobilisation 
corporelle 
à 
l’active. 
Au 
passif 
on 
peut 
avoir 
un 
emprunt 
et 
les 
dettes 
à 
LT 
vont 
passer 
petit 
à 
petit 
en 
dettes 
à 
CT. 
ð Au 
niveau 
du 
tableau 
de 
Cash 
Flow, 
on 
va 
avoir 
une 
sortie 
effective 
de 
20. 
Si 
on 
la 
finance 
par 
un 
crédit 
on 
aura 
-­‐20 
pour 
l’achat 
de 
la 
voiture 
et 
si 
on 
fait 
un 
emprunt 
de 
15 
on 
aura 
une 
rentrée 
effective 
de 
+15 
quand 
on 
recevra 
le 
prêt. 
FONDS 
DE 
ROULEMENT 
& 
BESOINS 
EN 
FONDS 
DE 
ROULEMENT 
Regarder 
d’abord 
le 
dessus 
du 
slide 
puis 
le 
dessous. 
Ca 
permet 
de 
retenir 
ce 
qu’est 
le 
BFR. 
La 
trésorerie 
va 
me 
permettre 
d’acheter 
des 
matières 
premières. 
Les 
matières 
premières 
vont 
me 
permettre 
de 
réaliser 
des 
produits 
finis 
(en 
passant 
par 
les 
produits 
en 
cours). 
Les 
produits 
finis 
vont 
être 
vendus 
et 
cela 
va 
permettre 
de 
renflouer 
la 
trésorerie.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
4 
FONDS 
DE 
ROULEMENT 
-­‐ 
FR 
Les 
Fonds 
de 
roulement 
sont 
les 
moyens 
dont 
l’entreprise 
dispose 
pour 
financer 
son 
cycle 
d’exploitation 
( 
? 
remplacer 
par 
outil 
de 
production 
?), 
mettre 
en 
place 
son 
business. 
Ce 
sont 
des 
moyens 
à 
LT 
: 
Le 
capital 
fourni 
par 
les 
actionnaires 
et 
les 
dettes 
à 
LT. 
FONDS 
DE 
ROULEMENT 
= 
CAPITAL 
+ 
DETTES 
A 
LT 
– 
IMMOBILISES 
(ACHAT 
DES 
MACHINES) 
L’idée 
c’est 
de 
dire 
: 
est 
ce 
que 
je 
dispose 
d’assez 
d’argent 
à 
LT 
pour 
acheter 
mes 
machines 
? 
Pour 
qu’une 
entreprise 
soit 
viable 
il 
faut 
absolument 
qu’elle 
ait 
un 
Fond 
de 
roulement 
positif. 
Un 
Fond 
de 
roulement 
négatif 
signifierait 
qu’on 
n’a 
même 
pas 
assez 
d’argent 
pour 
acheter 
des 
machines 
(= 
l’outil 
d’exploitation) 
à 
LT. 
Dans 
ce 
cas 
il 
n’y 
a 
aucune 
chance 
qu’on 
ait 
assez 
d’argent 
pour 
financer 
le 
cycle 
d’exploitation, 
l’activité 
de 
l’entreprise 
au 
jour 
le 
jour. 
Si 
on 
n’a 
pas 
assez 
d’argent 
à 
LT 
pour 
financer 
les 
immobilisés, 
il 
faudrait 
les 
financer 
avec 
des 
dettes 
à 
CT. 
Or 
on 
ne 
peut 
pas 
financer 
les 
machines 
avec 
un 
crédit 
de 
caisse 
! 
Ce 
qui 
me 
reste 
quand 
j’ai 
acheté 
mes 
machines 
c’est 
mon 
Fond 
de 
roulement, 
et 
ce 
qui 
me 
reste 
va 
me 
permettre 
de 
financer 
mon 
cycle 
d’exploitation. 
Ca 
c’est 
le 
BFR. 
Si 
on 
a 
un 
Fond 
de 
Roulement 
négatif, 
l’entreprise 
n’est 
pas 
viable. 
Néanmoins 
c’est 
parfois 
gérable 
d’avoir 
un 
Fond 
de 
Roulement 
négatif 
: 
dans 
le 
cas 
des 
entreprises 
qui 
font 
partie 
d’un 
plus 
grand 
groupe 
et 
qui 
ont 
mis 
les 
capitaux 
ailleurs 
(c’est 
la 
maison 
mère 
qui 
gère 
ca). 
Ce 
n’est 
pas 
tenable 
d’avoir 
un 
fond 
de 
roulement 
négatif 
pour 
une 
entreprise 
(examen 
: 
pourquoi 
? 
savoir 
expliquer). 
Certaines 
entreprises 
ont 
des 
Fonds 
de 
Roulement 
négatifs, 
quand 
elles 
font 
beaucoup 
d’investissements 
ou 
font 
partie 
d’un 
grand 
groupe, 
c’est 
possible. 
Sinon 
ce 
n’est 
pas 
viable 
sur 
le 
LT 
(on 
parle 
bien 
du 
LT 
ici, 
pas 
sur 
1 
an). 
BESOINS 
EN 
FONDS 
DE 
ROULEMENT 
-­‐ 
BFR 
BFR 
= 
Deuxième 
partie 
du 
slide. 
Ce 
dont 
on 
a 
besoin 
pour 
faire 
tourner 
la 
boutique. 
-­‐ Stock 
-­‐ Dettes 
fournisseurs 
(délais 
de 
payement 
accordés 
par 
nos 
fournisseurs) 
-­‐ Créances 
accordées 
aux 
clients 
BFR 
= 
STOCKS 
+ 
CREANCES 
CLIENTS 
– 
DETTES 
FOURNISSEURS, 
FISCALES 
& 
SOCIALES
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Ca 
c’est 
ce 
dont 
on 
a 
besoin 
pour 
faire 
tourner 
la 
boutique 
ce 
sont 
les 
3 
gros 
postes 
ci-­‐ 
dessus. 
Pourquoi 
est 
il 
très 
important 
de 
gérer 
son 
BFR 
convenablement 
? 
Si 
on 
doit 
payer 
nos 
fournisseurs 
alors 
que 
nos 
clients 
ne 
nous 
ont 
pas 
encore 
payé 
et 
que 
c’est 
toujours 
comme 
ca, 
on 
va 
se 
retrouver 
coincés. 
La 
plupart 
des 
entreprises 
ont 
un 
BFR 
positif, 
or 
un 
BFR 
négatif, 
ce 
qui 
est 
très 
bien, 
ca 
veut 
dire 
qu’on 
n’a 
pas 
de 
BESOINS. 
Un 
BFR 
positif 
ca 
signifie 
un 
réel 
besoin 
à 
financer 
! 
D’un 
côté 
ca 
signifie 
que 
l’entreprise 
est 
en 
croissance 
mais 
il 
faut 
pouvoir 
gérer 
cette 
croissance. 
BFR 
: 
pour 
financer 
le 
cycle 
d’exploitation, 
faire 
tourner 
la 
boutique. 
Besoin 
d’argent 
pour 
l’achat 
des 
matières 
premières, 
payer 
les 
salaires, 
etc. 
Si 
c’est 
un 
BESOIN, 
quand 
j’ai 
un 
besoin 
POSITIF, 
ca 
veut 
dire 
que 
j’ai 
besoin 
de 
quelque 
chose. 
Donc 
c’est 
mieux 
d’avoir 
un 
BFR 
négatif, 
ca 
veut 
dire 
que 
je 
n’ai 
besoin 
de 
rien. 
Si 
mon 
BFR 
augmente 
ca 
veut 
dire 
que 
j’ai 
de 
l’argent 
qui 
sort 
dans 
ma 
trésorerie. 
5 
EXEMPLE 
Client 
qui 
accordait 
120 
jours 
de 
délais 
de 
payement 
à 
ses 
clients. 
Ses 
fournisseurs 
lui 
accordaient 
30 
ou 
45 
jours 
de 
délais 
de 
payement. 
Problème 
: 
C’était 
lui 
qui 
jouait 
le 
rôle 
de 
banquier 
pour 
ses 
clients. 
On 
doit 
accorder 
des 
délais 
de 
payement, 
pas 
le 
choix, 
mais 
pendant 
ce 
temps 
là 
on 
joue 
le 
banquier 
pour 
ses 
clients 
de 
la 
même 
manière 
que 
notre 
fournisseur 
joue 
le 
banquier 
pour 
nous. 
Quand 
l’entreprise 
croit, 
grandit, 
elle 
joue 
de 
plus 
en 
plus 
le 
banquier 
pour 
ses 
clients 
puisqu’elle 
vend 
de 
plus 
en 
plus 
à 
ses 
clients. 
De 
plus 
en 
plus 
de 
créances 
clients 
mais 
également 
de 
dettes 
fournisseurs. 
Le 
trou 
devient 
de 
plus 
en 
plus 
grand 
donc. 
Le 
client 
a 
dit 
: 
plus 
la 
société 
grandit 
plus 
je 
m’enfonce, 
il 
faut 
vendre 
la 
société 
! 
Ce 
n’est 
pas 
logique 
mais 
en 
fait 
il 
devait 
financer 
de 
plus 
en 
plus 
de 
délais 
de 
payement 
à 
ses 
clients 
et 
donc 
c’était 
la 
catastrophe. 
REMARQUES 
Les 
crédits 
à 
Court 
Terme 
sont 
relativement 
chers 
(plus 
que 
les 
crédits 
à 
LT) 
car 
on 
finance 
du 
vent, 
des 
trous 
de 
trésorerie, 
et 
non 
des 
investissements 
en 
actifs, 
dans 
quelque 
chose 
de 
concret. 
Le 
risque 
est 
donc 
plus 
important 
et 
donc 
le 
taux 
d’intérêt 
est 
plus 
élevé. 
Il 
n’est 
pas 
toujours 
facile 
de 
gérer 
sa 
croissance. 
Si 
quelqu’un 
nous 
achète 
5000 
pizzas 
pour 
demain, 
on 
va 
être 
content 
mais 
on 
va 
vite 
être 
embarrassé, 
comment 
produire 
5000 
pizzas 
pour 
demain 
? 
Acheter 
pleins 
de 
nouveaux 
fours 
? 
è 
La 
croissance 
doit 
se 
gérer 
à 
différents 
niveaux. 
EXEMPLE
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
On 
engage 
du 
nouveau 
personnel 
: 
on 
ne 
peut 
pas 
engager 
un 
ingénieur 
par 
exemple 
uniquement 
2 
jours 
par 
mois. 
6 
Stock 
= 
Les 
stocks 
coutent 
cher, 
c’est 
de 
l’argent 
qui 
dort 
donc 
il 
faut 
essayer 
de 
le 
réduire 
un 
maximum 
mais 
on 
ne 
peut 
pas 
non 
plus 
travailler 
sans. 
Il 
faut 
les 
gérer 
au 
mieux 
mais 
on 
ne 
sait 
pas 
avoir 
zéro 
stocks 
dans 
la 
grande 
distribution. 
Toyota 
n’a 
pas 
de 
stocks 
par 
exemple. 
L’entreprise 
attend 
la 
demande 
avant 
de 
produire. 
Il 
existe 
donc 
des 
secteurs 
qui 
ne 
doivent 
pas 
nécessairement 
travailler 
avec 
des 
stocks. 
L’entreprise 
a 
: 
ð Un 
besoin 
de 
financement 
lié 
à 
l’outil 
de 
production 
(immobilisé). 
Elle 
doit 
acheter 
son 
immobilisé. 
Fonds 
de 
Roulement. 
(FR) 
ð Un 
besoin 
de 
financement 
lié 
au 
cycle 
d’exploitation. 
Faire 
tourner 
la 
boutique. 
Besoins 
en 
Fonds 
de 
Roulement 
(BFR). 
De 
ceci 
découlent 
les 
questions 
suivantes 
: 
-­‐ Quelle 
est 
l’importance 
respective 
de 
ces 
besoins 
? 
-­‐ Comment 
les 
financer 
? 
-­‐ La 
rentabilité 
des 
capitaux 
mis 
en 
oeuvre 
est-­‐elle 
suffisante 
? 
QUELLE 
EST 
L’IMPORTANCE 
RESPECTIVE 
DE 
CES 
BESOINS 
? 
Quels 
sont 
les 
besoins 
liés 
au 
financement 
de 
l’outil 
de 
production 
et 
ceux 
liés 
au 
cycle 
d’exploitation 
? 
Attention 
: 
déterminer 
des 
besoins 
n’est 
pas 
une 
science 
exacte, 
c’est 
une 
estimation 
pour 
voir 
si 
on 
ne 
lance 
pas 
une 
activité 
qui 
va 
nous 
couler. 
Ce 
n’est 
pas 
toujours 
facile 
à 
faire, 
il 
faut 
émettre 
des 
hypothèses 
et 
déterminer 
l’importance 
des 
différents 
besoins. 
COMMENT 
LES 
FINANCER 
? 
Alternatives 
de 
financement 
è 
comment 
financer 
tout 
ce 
qu’on 
a 
vu 
(cours 
plus 
tard 
dans 
l’année) 
? 
Il 
existe 
toute 
une 
série 
de 
financements, 
comme 
par 
exemple 
: 
-­‐ Auto 
financement, 
-­‐ subventions, 
-­‐ crédits 
(factoring, 
crédit 
documentaire), 
-­‐ l’introduction 
en 
bourse,
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
-­‐ les 
placements 
privés 
(investisseurs 
institutionnels 
qui 
prennent 
des 
participations 
7 
dans 
le 
capital 
de 
l’entreprise 
è 
Investisseurs 
institutionnels 
en 
opposition 
aux 
investisseurs 
privés 
comme 
vous 
et 
moi, 
les 
investisseurs 
institutionnels 
ont 
pour 
job 
d’investir). 
NB 
: 
Introduction 
en 
bourse 
et 
placements 
privés 
= 
capital 
& 
crédits 
= 
dettes 
On 
va 
voir 
le 
coût 
de 
ces 
différents 
plans 
de 
financement. 
Il 
existe 
plusieurs 
types 
d’investisseurs 
institutionnels 
: 
-­‐ Les 
venture 
capitalists 
-­‐ Les 
private 
equity 
-­‐ (Les 
business 
angels) 
-­‐ Les 
corporate 
investors 
VENTURE 
CAPITALISTS 
Capital 
à 
risque 
è 
on 
parle 
de 
capital 
à 
risque 
dés 
qu’on 
investit 
dans 
du 
capital, 
pourquoi 
est 
ce 
plus 
risqué 
qu’un 
crédit 
? 
En 
cas 
de 
faillite 
les 
actionnaires 
sont 
remboursés 
en 
dernier 
(?), 
et 
en 
investissant 
en 
capital 
on 
espère 
toucher 
des 
dividendes 
et 
on 
espère 
faire 
une 
plus-­‐value 
sur 
les 
actions 
mais 
rien 
n’est 
sur. 
PRIVATE 
EQUITY 
(PE) 
Un 
fond 
de 
Private 
Equity 
au 
départ 
c’est 
comme 
si 
c’était 
un 
pot 
vide 
dans 
lequel 
toutes 
sortes 
d’investisseurs 
vont 
mettre 
de 
l’argent 
pour 
constituer 
un 
fond. 
Une 
fois 
que 
c’est 
fait, 
ce 
fond 
va 
prendre 
des 
participations 
dans 
différentes 
entreprises 
et 
au 
bout 
de 
quelques 
années 
il 
va 
revendre 
ces 
participations 
en 
espérant 
faire 
une 
plus-­‐value 
et 
cette 
dernière 
ira 
aux 
gens 
qui 
ont 
participé 
au 
début. 
C’est 
vraiment 
du 
capital 
à 
risque 
puisque 
si 
on 
ne 
fait 
pas 
de 
plus-­‐value 
on 
a 
perdu 
notre 
temps 
et 
notre 
argent 
! 
La 
société 
Private 
Equity 
est 
une 
société 
à 
part 
entière 
dont 
c’est 
l’activité 
de 
faire 
des 
investissements 
de 
ce 
genre 
dans 
le 
but 
d’en 
tirer 
une 
plus-­‐value. 
BUSINESS 
ANGELS 
On 
les 
met 
un 
peu 
entre 
parenthèses 
parce 
que 
ce 
sont 
des 
investisseurs 
qui 
ont 
réussi 
dans 
le 
métier. 
C’est 
quelqu’un 
qui 
a 
constitué 
sa 
société 
il 
y 
a 
plusieurs 
années, 
ca 
a 
super 
bien 
marché 
et 
puis 
il 
a 
revendu 
sa 
société 
et 
maintenant 
il 
est 
riche. 
Il 
fait 
profiter 
des 
entreprises 
des 
capitaux 
dont 
il 
dispose 
et 
de 
son 
expérience. 
Il 
aura 
sa 
place 
au 
conseil 
d’administration, 
ce 
qui 
lui 
permettra 
de 
prendre 
des 
décisions 
stratégiques 
pour 
l’entreprise 
afin 
de 
gérer 
l’utilisation 
des 
capitaux. 
On 
les 
met 
entre 
parenthèse 
parce 
que 
ce 
n’est 
pas 
vraiment 
une 
institution 
au 
sens 
premier 
du 
terme, 
ce 
sont 
des 
personnes 
isolées. 
Il 
existe 
des 
réseaux 
de 
business 
angels 
(exemple 
: 
b-­‐angels). 
Wealthy 
individuals 
= 
individuels 
en 
bonne 
santé 
financière, 
quelqu’un 
qui 
a 
bien 
réussi 
et 
a 
des 
fonds 
à 
investir.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
8 
CORPORATE 
INVESTORS 
Quand 
on 
fait 
des 
placements 
privés 
on 
peut 
aussi 
aller 
voir 
des 
corporate 
investors. 
Qu’est 
ce 
que 
c’est 
? 
Une 
entreprise 
du 
même 
secteur 
qui 
pourrait 
prendre 
une 
participation 
dans 
le 
chef 
de 
la 
société 
qui 
cherche 
des 
fonds. 
REMARQUES 
Placement 
privé 
Un 
placement 
privé 
ca 
veut 
dire 
que 
c’est 
une 
opération 
qui 
n’est 
pas 
à 
caractère 
publique. 
Ca 
ne 
s’adresse 
pas 
aux 
investisseurs 
privés. 
On 
ne 
s’adresse 
pas 
à 
l’ensemble 
du 
public 
et 
donc 
on 
ne 
doit 
pas 
soumettre 
l’opération 
à 
une 
autorité 
qui 
contrôle. 
C’est 
du 
bilatéral 
entre 
une 
entreprise 
qui 
cherche 
des 
capitaux 
et 
un 
private 
equity 
par 
exemple, 
et 
donc 
on 
ne 
va 
pas 
protéger 
le 
PE, 
c’est 
son 
job 
! 
Une 
opération 
à 
caractère 
privé 
ne 
s’adresse 
pas 
au 
public 
et 
une 
opération 
à 
caractère 
publique 
ne 
s’adresse 
pas 
au 
privé 
! è 
Une 
opération 
à 
caractère 
privé 
c’est 
par 
exemple 
entre 
deux 
entreprises. 
Opération 
à 
caractère 
public 
Une 
opération 
à 
caractère 
publique 
c’est 
par 
exemple 
une 
introduction 
en 
bourse. 
Lors 
d’opérations 
à 
caractère 
public 
il 
y 
a 
une 
nécessité 
d’un 
prospectus 
approuvé 
par 
la 
FSMA. 
FSMA 
= 
Autorité 
de 
contrôle 
qui 
protège 
les 
investisseurs 
et 
qui 
intervient 
lors 
des 
opérations 
à 
caractère 
public. 
Elle 
ne 
fait 
pas 
un 
audit 
de 
la 
société, 
un 
audit 
des 
comptes 
(audit 
fait 
au 
moment 
de 
l’introduction 
en 
bourse 
= 
Due 
Diligence 
: 
c’est 
une 
analyse 
en 
profondeur 
de 
la 
société), 
la 
FSMA 
contrôle 
que 
toutes 
les 
informations 
se 
trouvent 
dans 
le 
prospectus 
lors 
de 
l’introduction 
en 
bourse, 
de 
l’opération 
à 
caractère 
public. 
Elle 
ne 
donne 
pas 
son 
avis. 
Dans 
le 
prospectus 
lors 
d’une 
introduction 
en 
bourse 
il 
y 
a 
des 
dizaines 
de 
page 
sur 
les 
facteurs 
de 
risque, 
si 
la 
FSMA 
n’était 
pas 
derrière, 
ces 
sociétés 
ne 
feraient 
pas 
ces 
dizaines 
de 
pages. 
La 
FSMA 
est 
la 
pour 
protéger 
l’épargne 
publique 
lors 
d’une 
introduction 
en 
bourse. 
LA 
RENTABILITE 
DES 
CAPITAUX 
MIS 
EN 
OEUVRE 
EST-­‐ELLE 
SUFFISANTE 
? 
è 
Comment 
déterminer 
le 
coût 
des 
fonds 
empruntés 
? 
Via 
les 
intérêts 
demandés 
par 
la 
banque. 
On 
regarde 
quelles 
sont 
les 
charges 
financières 
que 
l’entreprise 
paye 
par 
rapport 
à 
sa 
dette.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
9 
Coût 
des 
fonds 
propres 
(Cost 
of 
Equity) 
: 
Cout 
pour 
celui 
qui 
le 
paye 
et 
taux 
de 
rendement 
attendu 
pour 
celui 
qui 
le 
touche. 
푘! = 푅푓 + 훽(푅! − 푅푓) 
Ø Ke 
= 
taux 
de 
rendement 
attendu 
par 
les 
actionnaires. 
Ø Rf 
= 
Taux 
sans 
risque 
Ø Β 
= 
Risque 
propre 
à 
l’entreprise 
Ø Rm 
= 
Rendement 
du 
marché 
Je 
veux 
au 
moins 
le 
taux 
sans 
risque 
+ 
la 
prime 
de 
risque 
(pour 
rémunérer 
le 
risque 
qu’on 
prend). 
Je 
veux 
une 
prime 
de 
risque 
(= 
excess 
return 
en 
anglais 
=> 
rendement 
que 
j’ai 
en 
plus 
du 
taux 
sans 
risque 
si 
j’investis 
dans 
un 
portefeuille 
de 
marché) 
RM 
c’est 
Return 
of 
the 
Market, 
le 
rendement 
du 
marché. 
On 
multiplie 
cela 
par 
le 
bêta 
qui 
est 
le 
risque 
propre 
à 
l’entreprise. 
Un 
β 
de 
1 
signifie 
que 
mon 
entreprise 
évolue 
comme 
le 
marché. 
Le 
marché 
se 
casse 
la 
gueule, 
mon 
entreprise 
aussi. 
Un 
β 
de 
zéro 
signifie 
que 
mon 
entreprise 
est 
indépendante 
du 
marché. 
Un 
β 
de 
zéro 
signifie 
que 
quoi 
qu’il 
se 
passe 
dans 
le 
marché 
cela 
n’a 
pas 
d’influence 
sur 
mon 
entreprise, 
c’est 
donc 
normal 
qu’on 
ne 
reçoive 
pas 
de 
prime 
de 
risque 
(voir 
formule). 
è 
Comment 
trouver 
le 
β 
? 
Je 
regarde 
si 
je 
ne 
peux 
pas 
trouver 
le 
β 
du 
secteur 
avant 
tout. 
Si 
je 
ne 
le 
trouve 
pas 
parce 
que 
par 
exemple 
mon 
entreprise 
est 
dans 
une 
niche, 
je 
vais 
constituer 
un 
échantillon 
d’entreprises 
comparables 
à 
la 
mienne 
et 
faire 
une 
moyenne. 
On 
va 
se 
servir 
du 
cout 
des 
fonds 
propres 
pour 
actualiser 
les 
flux 
de 
revenu 
futurs 
et 
donc 
ca 
va 
avoir 
un 
impact 
considérable 
sur 
la 
valeur 
de 
l’entreprise. 
è 
Si 
on 
vend 
notre 
entreprise, 
comment 
va 
t 
on 
calculer 
la 
valeur 
de 
l’entreprise 
? 
En 
actualisant 
les 
Cash 
Flow 
futurs. 
On 
fait 
un 
tableau 
de 
CF 
et 
on 
actualise 
les 
flux 
de 
revenus 
que 
l’on 
va 
générer 
dans 
le 
futur. 
Si 
on 
actualise 
au 
mauvais 
taux 
on 
n’aura 
pas 
la 
bonne 
valeur. 
On 
doit 
avoir 
un 
taux 
d’actualisation 
qui 
correspond 
au 
niveau 
de 
risque 
des 
projets 
dont 
on 
parle. 
è 
Comment 
vais-­‐je 
me 
financer 
?
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Les 
Fonds 
Propres 
et 
les 
fonds 
empruntés 
ne 
coutent 
pas 
la 
même 
chose. 
Je 
vais 
regarder 
comment 
je 
vais 
financer 
mes 
besoins, 
il 
faut 
regarder 
le 
cout 
de 
chacun 
des 
deux 
et 
les 
possibilités. 
Lequel 
des 
deux 
est 
le 
moins 
cher 
en 
général 
? 
Les 
fonds 
empruntés. 
Pourquoi 
? 
Les 
10 
fonds 
propres 
coutent 
en 
général 
plus 
cher 
que 
les 
fonds 
empruntés 
à 
cause 
du 
risque. 
Les 
actionnaires 
prennent 
plus 
de 
risques 
que 
les 
banquiers. 
Fonds 
empruntés 
: 
argent 
qui 
vient 
de 
la 
banque, 
on 
le 
rembourse 
au 
fur 
et 
à 
mesure 
avec 
un 
intérêt. 
Le 
rendement 
des 
actionnaires 
est 
un 
rendement 
ESPERE, 
pas 
assuré 
(sinon 
on 
n’appellerait 
pas 
cela 
du 
capital 
à 
risque). 
è 
Pourquoi 
un 
banquier 
ne 
veut 
pas 
prendre 
de 
risque, 
financer 
une 
entreprise 
qui 
commence 
? 
Pour 
accorder 
du 
crédit, 
la 
banque 
regarde 
l’historique, 
les 
flux 
de 
trésorerie 
effectivement 
réalisés, 
pas 
les 
potentiels, 
les 
futurs. 
Si 
on 
nous 
accorde 
un 
crédit 
à 
du 
4% 
et 
que 
ca 
se 
passe 
super 
bien, 
qu’on 
explose 
en 
quelques 
sortes 
les 
scores, 
on 
va 
quand 
même 
donner 
4% 
au 
banquier, 
pas 
15% 
parce 
que 
tout 
à 
coup 
on 
est 
devenu 
riche. 
Si 
on 
se 
plante 
au 
contraire, 
on 
va 
donner 
0% 
au 
banquier. 
Le 
banquier 
ne 
prend 
donc 
pas 
de 
risque 
parce 
qu’il 
n’est 
pas 
rémunéré 
pour, 
si 
on 
se 
plante 
il 
ne 
gagne 
rien, 
il 
perd 
même 
à 
la 
limite 
alors 
que 
si 
on 
gagne, 
il 
ne 
recevra 
pas 
plus 
que 
prévu. 
è 
Que 
me 
coutent 
mes 
fonds 
empruntés 
et 
que 
me 
coutent 
mes 
fonds 
propres 
? 
Ø Les 
fonds 
propres 
me 
coutent 
le 
prix 
du 
cost 
of 
equity 
(Ke). 
Ø Les 
fonds 
empruntés 
me 
coutent 
le 
prix 
du 
cost 
of 
debt 
(Kd), 
l’intérêt. 
Une 
entreprise 
qui 
a 
assez 
de 
flux 
de 
trésorerie 
peut 
négocier 
son 
taux. 
NB 
: 
Quand 
on 
a 
un 
crédit 
hypothécaire 
sur 
une 
maison 
en 
tant 
que 
personne 
physique, 
on 
peut 
le 
déduire 
à 
raison 
d’un 
certain 
pourcentage 
mais 
pas 
en 
totalité 
tandis 
qu’en 
entreprise 
on 
peut 
le 
déduire 
en 
totalité. 
Pour 
cette 
raison 
il 
est 
intéressant 
d’acheter 
avec 
des 
crédits 
car 
on 
peut 
ensuite 
profiter 
de 
la 
déductibilité 
fiscale. 
è 
Pourquoi 
ne 
peut 
on 
plus 
prendre 
des 
fonds 
empruntés 
à 
partir 
d’un 
moment 
donné 
malgré 
qu’ils 
coutent 
moins 
cher 
? 
Pour 
mes 
ratios 
financiers, 
si 
on 
a 
un 
niveau 
d’endettement 
très 
élevé 
on 
ne 
voudra 
plus 
nous 
prêter.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
11 
1. LA 
TRESORERIE 
D’EXPLOITATION 
Trésorerie 
d’exploitation 
: 
Tout 
ce 
qui 
est 
lié 
à 
l’activité 
de 
l’entreprise. 
On 
va 
voir 
différentes 
manières 
de 
calculer 
le 
Besoin 
en 
Fonds 
de 
Roulement 
(BFR). 
4 
METHODES 
DE 
CALCUL 
DU 
BFR 
: 
-­‐ Décaissements 
réalisés 
– 
encaissements 
réalisés 
-­‐ Méthode 
des 
délais 
-­‐ Méthode 
comptable 
-­‐ Méthode 
faisant 
le 
lien 
entre 
le 
bilan 
et 
le 
compte 
de 
résultat 
1. DECAISSEMENTS 
REALISES 
– 
ENCAISSEMENTS 
REALISES 
Différence 
entre 
les 
décaissements 
réalisés 
et 
les 
encaissements 
réalisés. 
EXERCICE 
Soit 
une 
entreprise 
caractérisée 
par 
les 
opérations 
d’exploitation 
suivantes 
: 
Ø Achats 
mensuels 
: 
4 
millions 
payables 
à 
30 
jours 
fin 
de 
mois 
Ø Salaires 
mensuels 
: 
1 
million 
Ø Ventes 
mensuelles 
: 
5 
millions 
payables 
à 
60 
jours 
fin 
de 
mois 
o La 
vente 
est 
réalisée 
durant 
le 
mois 
qui 
suit 
celui 
de 
l’achat 
Faire 
un 
tableau 
avec 
les 
décaissements 
et 
les 
encaissements 
pour 
la 
première 
année, 
sur 
base 
mensuelle.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
12 
PLAN 
DE 
TRESORERIE 
Janvier 
Février 
Mars 
Avril 
Mai 
à 
décembre 
Décaissements 
Achats 
+4 
+4 
+4 
+4 
Salaires 
+1 
+1 
+1 
+1 
+1 
Encaissements 
Ventes 
-­‐5 
-­‐5 
VAR 
BFR 
1 
5 
5 
0 
0 
BFR 
1 
6 
11 
11 
11 
Au 
niveau 
des 
achats 
: 
décaissements 
à 
partir 
de 
février. 
Pourquoi 
pas 
à 
partir 
de 
Janvier 
? 
On 
n’est 
pas 
en 
comptabilité, 
si 
cela 
avait 
été 
le 
cas, 
on 
aurait 
eu 
une 
facture 
mensuelle 
en 
janvier 
mais 
ce 
n’est 
pas 
le 
cas, 
on 
paye 
nos 
achats 
en 
février. 
NB 
: 
30 
jours 
fin 
de 
mois 
= 
Si 
on 
achète 
le 
1er 
par 
exemple 
il 
faut 
payer 
30 
jours 
à 
partir 
de 
la 
fin 
du 
mois. 
Nos 
salaires 
on 
les 
paye 
en 
janvier, 
si 
on 
les 
payait 
en 
février 
ca 
voudrait 
dire 
que 
les 
employés 
ne 
sont 
pas 
payés 
en 
janvier. 
Les 
salaires 
sont 
donc 
pris 
en 
compte 
dés 
janvier. 
Les 
ventes 
sont 
à 
partir 
d’Avril 
car 
60 
jours 
fin 
de 
mois 
et 
1 
mois 
après 
l’achat. 
Quand 
j’achète 
en 
janvier 
il 
y 
a 
de 
l’argent 
qui 
rentre 
qu’à 
partir 
d’Avril. 
Sur 
base 
des 
décaissements 
et 
encaissements 
on 
tente 
de 
déterminer 
le 
besoin 
qu’on 
doit 
financer. 
Ici 
je 
calcule 
le 
besoin 
que 
j’ai. 
Si 
j’ai 
un 
besoin 
de 
4 
(millions), 
ce 
sera 
4 
(millions) 
qui 
sort 
de 
ma 
« 
poche 
». 
BFR 
= 
cumul 
de 
mes 
variations 
de 
BFR 
puisque 
c’est 
la 
première 
année. 
è 
Pourquoi 
prend 
on 
la 
variation 
du 
BFR 
et 
pas 
juste 
le 
BFR 
? 
Pour 
éviter 
de 
compter 
2 
fois. 
Si 
on 
doit 
acheter 
10 
paquets 
de 
spaghettis 
pour 
constituer 
notre 
stock 
à 
la 
maison 
(qui 
doit 
rester 
à 
10 
par 
la 
suite), 
si 
chaque 
paquet 
coute 
1, 
on 
va 
avoir 
un 
besoin 
de 
10. 
Si 
il 
nous 
en 
reste 
7 
parce 
que 
la 
première 
année 
on 
en 
utilise 
que 
3, 
on 
va 
avoir 
un 
besoin 
de 
3 
pour 
en 
avoir 
10, 
on 
ne 
va 
pas 
devoir 
en 
racheter 
10, 
on 
utilise 
donc 
la 
variation.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
La 
variation 
du 
BFR 
est 
de 
0 
à 
partir 
d’avril 
car 
on 
a 
enfin 
des 
rentrées 
(qui 
annulent 
les 
sorties). 
13 
è 
Première 
année 
: 
Total 
des 
décaissements 
56 
millions 
= 
(12 
x 
1) 
+ 
(11 
x 
4) 
-­‐ 
Total 
des 
encaissements 
-­‐45 
millions 
= 
(9 
x 
5) 
= 
Variation 
du 
BFR 
= 
11 
millions 
= 
BFR 
(parce 
que 
c’est 
la 
première 
année) 
è 
Durant 
toute 
autre 
année 
: 
Total 
de 
décaissements 
60 
millions 
-­‐ 
Total 
des 
encaissements 
-­‐60 
millions 
= 
Variation 
du 
BFR 
0 
million 
Difficulté 
: 
Apprécier 
le 
BFR 
d’une 
entreprise 
en 
activité 
depuis 
plus 
d’une 
année 
Pour 
connaître 
une 
situation 
de 
trésorerie 
positive, 
il 
faut 
un 
Fonds 
de 
Roulement 
(FR) 
supérieur 
au 
Besoin 
en 
Fonds 
de 
Roulement 
(BFR) 
è 
FR 
– 
BFR 
= 
Situation 
de 
Trésorerie 
è 
Δ 
FR 
– 
Δ 
BFR 
= 
Δ 
de 
la 
Situation 
de 
Trésorerie
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Si 
on 
en 
un 
Fond 
de 
Roulement 
de 
12 
millions, 
on 
voit 
qu’il 
est 
mangé 
petit 
à 
petit 
par 
le 
BFR. 
On 
voit 
donc 
que 
FR 
– 
BFR 
= 
Situation 
de 
trésorerie 
14 
2. METHODE 
DES 
DELAIS 
LES 
TROIS 
VARIABLES 
CLES 
DU 
BFR 
Ø la 
date 
de 
survenance 
de 
la 
charge 
(a) 
– 
Date 
a 
laquelle 
on 
fait 
nos 
achats 
Ø la 
date 
de 
paiement 
de 
la 
charge 
(b) 
– 
date 
a 
laquelle 
on 
paye 
nos 
achats 
Ø la 
date 
de 
recouvrement 
de 
la 
charge 
(c) 
– 
quand 
on 
a 
vendu 
et 
que 
le 
client 
nous 
paye 
LES 
TROIS 
DELAIS 
INTERVENANT 
DANS 
LE 
BFR 
-­‐ le 
délai 
entre 
la 
date 
de 
survenance 
de 
la 
charge 
et 
la 
date 
de 
la 
vente 
(1) 
On 
appelle 
ce 
délai 
le 
stock. 
Délai 
entre 
les 
achats 
et 
les 
ventes. 
C’est 
un 
délai 
qui 
est 
défavorable 
à 
l’entreprise 
puisque 
c’est 
de 
l’argent 
qui 
dort 
dans 
l’entreprise. 
J’ai 
acheté 
des 
marchandises 
mais 
je 
ne 
les 
ai 
pas 
encore 
vendues. 
-­‐ le 
délai 
entre 
la 
date 
de 
la 
vente 
et 
la 
date 
de 
l’encaissement 
du 
produit 
de 
la 
vente 
(2)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
On 
appelle 
ce 
délai 
le 
délai 
de 
payement 
client/ 
le 
délai 
client. 
C’est 
un 
délai 
qui 
est 
défavorable 
à 
l’entreprise. 
15 
-­‐ le 
délai 
entre 
la 
date 
de 
la 
survenance 
de 
la 
charge 
et 
la 
date 
de 
son 
paiement 
(3) 
On 
appelle 
ce 
délai 
le 
délai 
fournisseur, 
c’est 
le 
délai 
entre 
l’achat 
des 
marchandises 
et 
le 
moment 
où 
on 
paye 
le 
fournisseur, 
c’est 
donc 
favorable 
à 
l’entreprise. 
è 
Il 
faut 
essayer 
de 
diminuer 
les 
stocks 
et 
les 
délais 
de 
payement 
client 
et 
d’augmenter 
les 
délais 
fournisseurs. 
Mais 
tout 
n’est 
pas 
négociable, 
il 
faut 
négocier 
dans 
une 
norme 
raisonnable. 
DELAI 
DE 
STOCK 
+ 
DELAI 
PAYEMENT 
CLIENT 
– 
DELAI 
PAYEMENT 
FOURNISSEUR 
La 
somme 
de 
ces 
3 
délais 
donne 
le 
temps 
pendant 
lequel 
l’entreprise 
doit 
supporter 
la 
charge. 
Elle 
doit 
la 
supporter 
pendant 
toute 
la 
durée 
du 
stock 
et 
pendant 
le 
temps 
ou 
les 
clients 
n’ont 
pas 
encore 
payé 
mais 
tout 
ca 
c’est 
un 
peu 
réduit 
par 
le 
délai 
accordé 
par 
le 
fournisseur. 
C’est 
le 
cycle 
financier. 
(>< 
Cycle 
physique 
= 
le 
stock).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
On 
a 
ramené 
l’acte 
d’achat 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois. 
Les 
achats 
on 
peut 
les 
faire 
à 
tout 
moment 
donc 
on 
ramène 
l’acte 
d’achat 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois. 
Si 
je 
ramène 
l’acte 
d’achat 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois 
je 
vais 
alors 
faire 
l’acte 
de 
vente 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois 
suivant 
(achat 
le 
15/01 
16 
è 
vente 
le 
15/02). 
Si 
les 
gens 
payent 
à 
60 
jours 
alors 
ils 
payent 
le 
30, 
2 
mois 
plus 
tard 
(è 
payement 
le 
30/04). 
On 
a 
un 
stock 
d’un 
mois. 
On 
doit 
supporter 
4 
millions 
pendant 
2 
mois 
ca 
nous 
fait 
donc 
un 
BFR 
de 
8 
millions. 
2,5 
: 
si 
on 
achète 
le 
15 
janvier, 
on 
va 
vendre 
à 
partir 
du 
15 
février 
et 
les 
gens 
vont 
payer 
le 
30 
avril 
et 
donc 
ca 
fait 
bien 
2 
mois 
et 
demi. 
Mon 
BFR 
devrait 
être 
de 
11, 
pourquoi 
on 
n’a 
que 
8 
? 
Il 
manque 
les 
salaires. 
On 
doit 
supporter 
1 
million 
de 
salaire 
pendant 
3 
mois 
(on 
ramène 
également 
l’acte 
de 
« 
travail 
» 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois). 
Si 
les 
gens 
commencent 
à 
travailler 
le 
1er 
janvier, 
le 
2, 
le 
31 
etc. 
et 
donc 
on 
ramène 
l’acte 
de 
manière 
moyenne 
au 
15 
du 
mois. 
C’est 
comme 
si 
les 
gens 
nous 
accordaient 
1 
demi 
mois 
de 
délai 
de 
payement. 
(Cf. 
slide 
suivant)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Il 
y 
a 
des 
gens 
qui 
vont 
bosser 
le 
1 
janvier, 
le 
2 
janvier, 
le 
30 
janvier, 
je 
vais 
donc 
leur 
accorder 
un 
délai 
de 
0,5 
mois. 
Ici 
on 
est 
dans 
le 
chef 
du 
fournisseur 
de 
travail. 
On 
ne 
réalise 
pas 
cette 
méthode 
dans 
les 
sociétés 
car 
il 
faut 
le 
faire 
pour 
tous 
les 
postes 
de 
coûts. 
Donc 
impossible 
de 
mettre 
ça 
en 
place. 
Ici 
c’est 
pour 
montrer 
les 
charges 
que 
l’entreprise 
supporte. 
On 
ramène 
le 
salaire 
au 
15 
du 
mois. 
Ici 
on 
doit 
supporter 
1 
million 
de 
salaire 
pendant 
1 
mois 
+ 
2 
mois 
et 
demi 
– 
1 
demi 
moi 
(délai 
que 
les 
travailleurs 
nous 
accordent 
puisque 
15 
du 
mois). 
17 
3. METHODE 
COMPTABLE 
Capitaux 
nécessaires 
pour 
financer 
les 
besoins 
liés 
aux 
: 
ð Terrains 
ð Locaux 
ð Matériel 
ð Stocks 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
l’achat 
et 
le 
moment 
de 
la 
vente) 
ð Clients 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
la 
vente 
et 
le 
paiement 
de 
la 
vente) 
Ces 
besoins 
sont 
diminués 
des 
: 
ð Fournisseurs 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
l’achat 
et 
le 
paiement 
de 
l’achat) 
ð 
Dettes 
salariales, 
sociales 
et 
fiscales 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
la 
survenance 
de 
la 
charge 
et 
le 
paiement 
de 
celle-­‐ci)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
18
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
19 
LA 
VUE 
COMPTABLE 
DU 
BFR 
Le 
bilan 
d’une 
entreprise 
nous 
restitue 
l’image 
de 
son 
équilibre 
(déséquilibre) 
financier 
par 
le 
biais 
de 
ses 
trois 
composantes 
: 
(1) 
Le 
fonds 
de 
roulement 
(2) 
Le 
besoin 
en 
fonds 
de 
roulement 
(3) 
La 
situation 
de 
trésorerie 
L’erreur 
résulte 
du 
caractère 
approximatif 
de 
la 
méthode 
comptable 
du 
calcul 
du 
BFR.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Les 
stocks 
et 
les 
créances 
d’exploitation 
recoupent 
les 
charges 
non 
encore 
recouvrées, 
tandis 
que 
les 
dettes 
d’exploitation 
renseignent 
les 
charges 
qui 
n’ont 
pas 
encore 
été 
payées. 
20 
L’estimation 
ainsi 
faite 
du 
BFR 
peut 
se 
révéler 
erronée 
car 
: 
ð en 
raison 
des 
méthodes 
d’évaluation 
admissibles, 
les 
stocks 
ne 
sont 
pas 
nécessairement 
évalués 
au 
prix 
de 
revient 
complet 
ð les 
créances 
d’exploitation 
incluent 
un 
bénéfice 
et 
surévaluent 
d’autant 
les 
charges 
non 
encore 
recouvrées. 
4. METHODE 
FAISANT 
LE 
LIEN 
ENTRE 
LE 
BILAN 
ET 
LE 
COMPTE 
DE 
RESULTATS 
L’évolution 
du 
bilan 
étant 
décrite 
par 
le 
compte 
de 
résultats, 
voyons 
l’information 
complémentaire 
qui 
peut 
être 
obtenue 
par 
l’analyse 
de 
ce 
dernier. 
LIAISON 
DU 
COMPTE 
DE 
RESULTATS 
ET 
DU 
BILAN
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
21
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
22
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
23 
Trésorerie 
d’exploitation 
: 
tout 
ce 
qui 
est 
lié 
à 
l’activité 
de 
l’entreprise. 
Comment 
est-­‐ce 
que 
je 
finance 
mon 
entreprise, 
quels 
sont 
les 
moyens 
de 
se 
financer 
dans 
une 
entreprise 
(différents 
types 
de 
crédit) 
en 
fonctions 
de 
caractéristiques 
données. 
(Attention 
: 
tombé 
à 
l’examen). 
Rappel 
: 
Placements 
privés 
: 
pour 
les 
investisseurs 
institutionnels 
(>< 
investisseurs 
privés). 
Rappel 
: 
exemple 
Soit 
une 
entreprise 
caractérisée 
par 
les 
opérations 
suivantes: 
Ø Achats 
mensuels 
: 
4 
millions 
payables 
à 
30 
jours 
fin 
de 
mois 
Ø Salaire 
mensuels 
: 
1 
millions 
Ø Ventes 
mensuelles 
: 
5 
millions 
payables 
à 
60 
jours 
fin 
du 
mois 
(la 
vente 
est 
réalisé 
durant 
le 
mois 
qui 
suit 
celui 
de 
l’achat) 
Vente 
réalisée 
dans 
moi 
qui 
suit 
celui 
de 
l’achat 
= 
c’est 
un 
stock 
que 
je 
dois 
supporter, 
le 
stock 
c’est 
de 
l’argent 
qui 
dort. 
Ici 
on 
doit 
avoir 
un 
BFR 
de 
11. 
Problème 
de 
la 
méthode 
numéro 
1: 
on 
repart 
du 
BFR 
de 
la 
première 
année 
et 
on 
regarde 
la 
variation 
entre 
les 
années 
successives. 
Si 
notre 
entreprise 
existe 
depuis 
20 
ans 
ce 
n’est 
pas 
possible 
de 
faire 
ca, 
de 
repartir 
de 
la 
première 
année 
pour 
voir 
les 
variations. 
Situation 
de 
trésorerie 
: 
fond 
de 
roulement 
– 
BFR 
= 
situation 
de 
trésorerie. 
Rappel 
sur 
la 
Méthode 
des 
délais. 
Permet 
de 
voir 
la 
durée 
pendant 
laquelle 
l’entreprise 
doit 
supporter 
la 
charge, 
le 
poids 
du 
stock. 
L’entreprise 
donne 
à 
ses 
clients 
X 
mois 
de 
délais 
de 
payement, 
donc 
l’entreprise 
doit 
supporter 
la 
charge 
pendant 
ces 
2 
mois 
là, 
etc.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
IL 
EXISTE 
4 
METHODES 
DE 
CALCUL 
DU 
BESOIN 
DE 
FOND 
DE 
ROULEMENT 
24 
1. Décaissements 
réalisés 
– 
encaissement 
réalisés 
2. Méthode 
des 
délais 
3. Méthode 
comptable 
4. Méthode 
faisant 
le 
lien 
entre 
le 
bilan 
et 
le 
compte 
de 
résultats 
3. 
LA 
METHODE 
COMPTABLE 
Capitaux 
nécessaires 
pour 
financer 
les 
besoins 
liés 
à 
des 
achats 
de 
matériel. 
Besoin 
de 
capitaux 
pour 
financer 
les 
stocks, 
les 
clients, 
etc. 
: 
Ø Terrains 
Ø Locaux 
Ø Matériel 
Ø Stocks 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
l’achat 
et 
le 
moment 
de 
la 
vente) 
Ø Clients 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
la 
vente 
et 
le 
paiement 
de 
la 
vente) 
Ces 
besoins 
sont 
diminués 
des 
: 
Ø Fournisseurs 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
l’achat 
et 
le 
paiement 
de 
l’achat) 
Ø 
Dettes 
salariales, 
sociales 
et 
fiscales 
(dû 
au 
décalage 
entre 
le 
moment 
de 
la 
survenance 
de 
la 
charge 
et 
le 
paiement 
de 
celle-­‐ci)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
25 
Ce 
slide 
sert 
à 
remettre 
en 
mémoire 
le 
tableau 
emploi/ressources. 
Structure 
d’un 
bilan 
et 
d’un 
compte 
de 
résultat 
par 
exemple 
pour 
une 
holding 
de 
participation 
(holding 
au 
dessus 
d’une 
série 
de 
participations 
financières.) 
On 
reçoit 
des 
intérêts 
et 
dividendes 
sur 
les 
actifs 
financiers 
qu’on 
détient 
à 
l’actif 
du 
bilan 
dans 
une 
holding 
de 
participation. 
NB 
: 
Les 
Fonds 
Propres 
ne 
coutent 
pas 
moins 
cher 
que 
les 
Fonds 
Empruntés. 
Comment 
calculer 
le 
cout 
des 
Fonds 
Propres 
? 
Taux 
sans 
risque 
+ 
Beta 
x 
(Taux 
du 
marché 
– 
taux 
sans 
risque) 
Cout 
des 
fonds 
propres 
= 
rendement 
attendu 
par 
les 
actionnaires. 
C’est 
un 
synonyme, 
l’un 
est 
pour 
celui 
qui 
le 
paye 
(cout) 
et 
l’autre 
pour 
celui 
qui 
le 
gagne 
(rendement).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Structure 
d’une 
société 
active 
dans 
le 
secteur 
immobilier. 
Société 
immobilière 
qui 
détient 
des 
immeubles 
à 
l’actif 
et 
qui 
va 
en 
retirer 
des 
loyers 
(produits 
dans 
compte 
de 
résultat). 
On 
ne 
sait 
pas 
comment 
on 
va 
rémunérer 
les 
capitaux 
propres. 
Ils 
ne 
sont 
rémunérés 
que 
si 
l’entreprise 
fait 
du 
bénéfice. 
26 
LA 
VUE 
COMPTABLE 
DU 
BFR 
Le 
bilan 
d’une 
entreprise 
nous 
restitue 
l’image 
de 
son 
équilibre 
(déséquilibre) 
financier 
par 
le 
biais 
de 
ses 
trois 
composantes 
: 
(1) 
Le 
fonds 
de 
roulement 
(2) 
Le 
besoin 
en 
fonds 
de 
roulement 
(3) 
La 
situation 
de 
trésorerie 
Ici 
on 
a 
une 
notion 
plus 
comptable 
du 
BFR. 
Ici 
3 
composantes 
pour 
nous 
donner 
une 
image 
précise 
de 
l’équilibre 
ou 
déséquilibre 
financier 
d’une 
entreprise 
(1), 
(2) 
et 
(3).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
27 
Ici 
on 
retrouve 
les 
chiffres 
du 
slide 
précédent 
à 
coté 
de 
différents 
postes. 
Au 
niveau 
de 
l’actif, 
des 
emploirs 
: 
Stocks, 
créances 
commerciales 
et 
autres 
créances 
d’exploitation 
font 
partie 
du 
BFR, 
les 
Immobilisés 
font 
partie 
du 
FR 
et 
les 
avoirs 
financiers 
à 
court 
terme 
font 
partie 
de 
la 
situation 
de 
trésorerie. 
Idem 
pour 
les 
ressources. 
(cf. 
numéros 
à 
coté 
des 
postes). 
Encaissements 
et 
décaissements 
encore 
à 
effectuer. 
Cf. 
exemple 
plus 
haut. 
Je 
vends 
pour 
5 
millions 
par 
mois 
et 
j’accorde 
2 
mois 
de 
délais 
de 
payement 
donc 
ca 
fait 
bien 
10 
millions 
en 
Clients.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
28 
Etc. 
Ici 
on 
a 
un 
BFR 
de 
10 
millions 
or 
il 
devrait 
être 
de 
11 
millions. 
L’erreur 
résulte 
du 
caractère 
approximatif 
de 
la 
méthode 
comptable 
du 
calcul 
du 
BFR. 
Les 
stocks 
et 
les 
créances 
d’exploitation 
recoupent 
les 
charges 
non 
encore 
recouvrées, 
tandis 
que 
les 
dettes 
d’exploitation 
renseignent 
les 
charges 
qui 
n’ont 
pas 
encore 
été 
payées. 
L’estimation 
ainsi 
faite 
du 
BFR 
peut 
se 
révéler 
erronée 
car 
(l’erreur 
peut 
provenir 
de 
2 
raisons) 
: 
ð en 
raison 
des 
méthodes 
d’évaluation 
admissibles, 
les 
stocks 
ne 
sont 
pas 
nécessairement 
évalués 
au 
prix 
de 
revient 
complet 
1ère 
erreur 
: 
Les 
stocks 
ne 
sont 
pas 
toujours 
évalués 
au 
prix 
de 
revient. 
Ici 
on 
a 
mis 
les 
4 
millions 
d’achat 
de 
stocks 
en 
stocks. 
Que 
manque 
t 
il 
dans 
le 
stock 
pour 
tenir 
compte 
d’un 
prix 
de 
revient 
complet 
? 
Les 
salaires 
d’1 
million. 
Ici 
on 
a 
pris 
4 
millions 
alors 
qu’on 
aurait 
du 
prendre 
5 
millions 
pour 
évaluer 
le 
stock 
au 
prix 
de 
revient 
complet. 
La 
méthode 
comptable 
est 
approximative, 
en 
prenant 
les 
stocks 
comme 
on 
l’a 
fait, 
on 
a 
sous 
estimé 
le 
besoin 
que 
l’entreprise 
doit 
financer 
qui 
est 
de 
11 
millions 
et 
non 
pas 
10 
pcq 
on 
a 
pas 
tenu 
compte 
des 
salaires. 
On 
doit 
faire 
une 
correction 
qui 
consiste 
à 
prendre 
les 
stocks 
au 
prix 
de 
revient 
complet. 
Ca 
ne 
nous 
a 
pas 
couté 
que 
4 
millions 
mais 
bien 
5 
pcq 
ca 
nous 
a 
aussi 
couté 
le 
salaire. 
STOCKS 
+ 
SALAIRES. 
Si 
on 
loue 
une 
un 
local 
pour 
entreposer 
nos 
stocks 
on 
devra 
aussi 
le 
prendre 
en 
compte. 
Tout 
ce 
qui 
correspond 
aux 
besoins 
de 
l’entreprise. 
ð les 
créances 
d’exploitation 
incluent 
un 
bénéfice 
et 
surévaluent 
d’autant 
les 
charges 
non 
encore 
recouvrées. 
2ème 
erreur 
: 
(pas 
le 
cas 
ici 
mais 
important 
à 
comprendre) 
Créances 
d’exploitation 
incluent 
parfois 
un 
bénéfice. 
Ici 
on 
est 
dans 
le 
cas 
d’une 
société 
qui 
ne 
fait 
ni 
gain 
ni 
perte 
mais 
on 
verra 
dans 
les 
exercices 
futurs 
qu’on 
doit 
prendre 
les
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
créances 
client 
sans 
la 
marge 
commerciale. 
Pourquoi 
calculer 
un 
BFR 
en 
prenant 
les 
créances 
clients 
sans 
la 
marge 
commerciale 
? 
Ca 
n’a 
pas 
de 
sens 
de 
dire 
que 
l’entreprise 
doit 
financer 
sa 
marge. 
On 
se 
prend 
une 
marge 
si 
la 
situation 
financière 
le 
permet. 
On 
ne 
va 
pas 
prendre 
un 
crédit 
à 
CT 
pour 
financer 
sa 
marge. 
On 
ne 
va 
pas 
payer 
du 
crédit 
court 
terme 
pour 
financer 
le 
bénéfice 
qu’on 
veut 
prendre. 
Dans 
cet 
exemple 
ci, 
l’E 
ne 
fait 
donc 
ni 
gain 
ni 
perte 
mais 
si 
elle 
avait 
vendu 
pour 
6 
millions, 
elle 
aurait 
une 
marge 
de 
2. 
Ca 
n’aurait 
pas 
été 
juste, 
j’aurais 
du 
faire 
la 
correction 
et 
corriger 
le 
12 
en 
10 
même 
si 
j’ai 
vendu 
pour 
10. 
Je 
ne 
vais 
pas 
calculer 
le 
BFR 
en 
tenant 
compte 
de 
la 
marge 
que 
je 
vais 
me 
mettre 
dans 
la 
poche. 
On 
calcule 
le 
BFR 
pour 
savoir 
ce 
que 
l’on 
doit 
financer, 
on 
ne 
va 
pas 
financer 
notre 
marge. 
On 
va 
pas 
aller 
à 
la 
banque 
et 
dire 
qu’on 
a 
besoin 
de 
13 
millions 
pour 
faire 
tourner 
notre 
activité 
(plutôt 
que 
11) 
pcq 
on 
souhaite 
faire 
2 
millions 
de 
marge, 
c’est 
insensé. 
Il 
est 
donc 
normal 
de 
prendre 
les 
créances 
commerciales 
hors 
marge. 
Il 
faut 
donc 
faire 
les 
corrections 
nécessaires. 
ð Stocks 
bien 
pris 
en 
compte 
au 
cout 
de 
revient 
complet 
? 
ð Créances 
commerciales 
bien 
prises 
en 
compte 
hors 
marge 
? 
1. METHODE 
FAISANT 
LE 
LIEN 
ENTRE 
LE 
BILAN 
ET 
LE 
COMPTE 
DE 
29 
RESULTATS 
Ici 
on 
va 
faire 
le 
lien 
entre 
le 
bilan 
et 
le 
CdR 
et 
cette 
méthode 
va 
nous 
donner 
le 
bon 
résultat 
avec 
certitude 
! 
La 
méthode 
des 
délais 
aussi 
nous 
donne 
le 
bon 
résultat 
si 
on 
prend 
bien 
tous 
les 
postes 
mais 
ce 
n’est 
pas 
réalisable 
dans 
la 
réalité 
car 
il 
faudrait 
faire 
cela 
pour 
tous 
les 
comptes 
de 
charge, 
dans 
une 
entreprise 
réelle 
ce 
serait 
le 
bad. 
Pas 
réaliste. 
Méthode 
comptable 
donne 
la 
bonne 
réponse 
à 
condition 
de 
faire 
1 
ou 
2 
corrections. 
L’évolution 
du 
bilan 
étant 
décrite 
par 
le 
compte 
de 
résultats, 
voyons 
l’information 
complémentaire 
qui 
peut 
être 
obtenue 
par 
l’analyse 
de 
ce 
dernier.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
1ère 
année 
ventes 
pour 
55 
millions 
(11 
factures 
de 
5 
millions 
sur 
la 
première 
année 
puisqu’on 
vend 
durant 
le 
mois 
qui 
suit 
le 
mois 
de 
l’achat). 
Dans 
le 
CdR 
on 
encode 
les 
factures 
quand 
elles 
apparaissent. 
Pour 
toute 
autre 
année 
on 
a 
les 
12 
factures 
(60 
millions). 
30 
Différence 
entre 
la 
situation 
de 
trésorerie 
et 
la 
comptabilité. 
Ici 
je 
suis 
en 
comptabilité, 
c’est 
un 
Compte 
de 
Résultat. 
J’encode 
des 
factures 
au 
moment 
ou 
elles 
apparaissent 
et 
dans 
cet 
exemple 
on 
achète 
en 
janvier 
et 
on 
commence 
à 
vendre 
en 
février. 
On 
a 
bien 
11 
factures 
de 
vente. 
En 
trésorerie 
ce 
n’est 
que 
9x5 
millions 
qui 
rentrent 
car 
on 
accorde 
un 
délai 
de 
payement 
mais 
en 
comptabilité 
ont 
fait 
11 
factures 
de 
vente. 
En 
trésorerie 
on 
donne 
2 
mois 
de 
délai 
de 
payement 
donc 
on 
ne 
touche 
que 
9 
fois 
5 
millions 
puisqu’on 
commence 
à 
toucher 
en 
avril. 
C’est 
la 
différence 
entre 
la 
comptabilité 
et 
la 
trésorerie 
qui 
sont 
des 
rentrées 
effectives 
de 
cash. 
La 
compta 
ce 
sont 
des 
enregistrements 
de 
facture. 
Ca 
donne 
une 
indication 
de 
notre 
bénéfice 
mais 
pas 
d’indication 
sur 
notre 
situation 
de 
trésorerie. 
Un 
compte 
de 
résultat 
n’est 
pas 
la 
même 
chose 
qu’un 
tableau 
de 
flux 
de 
trésorerie. 
Pour 
gérer 
une 
entreprise 
on 
a 
donc 
besoin 
de 
faire 
des 
tableaux 
de 
flux 
de 
trésorerie 
pour 
voir 
de 
combien 
d’argent 
on 
a 
besoin 
etc. 
Le 
compte 
de 
résultat 
n’est 
pas 
suffisant 
à 
gérer 
une 
entreprise.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Dans 
un 
compte 
de 
résultat 
on 
a 
les 
factures 
encodées 
au 
moment 
ou 
elles 
rentrent. 
On 
a 
vendu 
11 
mois 
la 
première 
année 
(55 
millions). 
En 
tableau 
de 
flux 
de 
trésorerie 
ce 
n’est 
pas 
vrai 
étant 
donné 
le 
délai 
de 
payement 
accordé 
aux 
clients, 
on 
a 
donc 
9 
x 
5 
millions 
(45 
millions). 
31 
Achats 
: 
on 
a 
11 
x 
4 
millions. 
Ici 
on 
a 
acheté 
12 
fois 
mais 
on 
n’a 
pas 
encore 
payé 
12 
fois. 
En 
flux 
de 
trésorerie 
on 
avait 
1 
mois 
de 
délai 
de 
payement 
et 
donc 
44 
millions 
et 
non 
48. 
Variation 
des 
stocks 
: 
stock 
final 
– 
stock 
initial. 
A 
la 
fin 
de 
la 
première 
année 
on 
avait 
4 
millions. 
Autres 
années 
: 
4 
millions 
– 
4 
millions. 
On 
se 
retrouve 
avec 
un 
excédent 
brut 
d’exploitation 
de 
MOINS 
1 
million, 
ce 
n’est 
PAS 
possible 
! 
(EBDITA) 
EBITDA 
Négatif 
ce 
qui 
n’est 
pas 
possible 
puisque 
l’entreprise 
ne 
fait 
ni 
gain 
ni 
perte. 
RAPPEL 
SUR 
L’EBITDA 
: 
EBIT 
= 
Résultat 
d’exploitation 
= 
Earnings 
Before 
Interests 
and 
Taxes. 
Résultat 
avec 
taxes 
et 
intérêts. 
EBITDA 
= 
Langue 
commune 
à 
tous 
les 
financiers, 
à 
connaître 
! 
EBIT 
mais 
aussi 
avant 
les 
amortissements 
! 
Avec 
un 
compte 
de 
résultat, 
on 
fait 
le 
résultat 
d’exploitation 
+ 
les 
amortissements 
pour 
trouver 
l’EBITDA 
puisque 
BEFORE 
amortissements 
c’est 
qu’il 
faut 
ajouter 
les 
amortissements. 
Si 
on 
fait 
– 
amortissements 
on 
enlève 
les 
amortissements 
2 
fois 
puisque 
EBIT 
c’est 
DEJA 
sans 
les 
amortissements. 
Quand 
on 
compare 
2 
entreprises 
on 
préfère 
le 
faire 
par 
rapport 
à 
l’EBITDA 
parce 
que 
les 
méthodes 
d’amortissement 
diffèrent 
d’une 
entreprise 
à 
l’autre 
(dégressif 
ou 
linéaire, 
dans 
le 
premier 
cas, 
l’amortissement 
est 
plus 
important 
au 
début, 
etc.). 
En 
prenant 
des 
ratios 
qui 
comprennent 
l’EBITDA 
on 
prend 
en 
compte 
le 
fait 
que 
les 
méthodes 
d’amortissements 
sont 
différentes 
en 
fonction 
des 
entreprises.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Private 
Equity 
veut 
racheter 
une 
entreprise. 
Il 
regarde 
d’abord 
à 
la 
grosse 
louche 
à 
quel 
multiple 
de 
l’EBITDA 
on 
vend 
l’entreprise 
et 
il 
peut 
voir 
par 
rapport 
au 
secteur 
si 
c’est 
cher 
ou 
non. 
32 
LIAISON 
DU 
COMPTE 
DE 
RESULTATS 
ET 
DU 
BILAN 
Idée 
: 
aller 
voir 
un 
des 
postes 
qui 
nous 
intéressent 
au 
CdR 
et 
voir 
son 
équivalent 
au 
bilan. 
Ici 
: 
Ventes 
au 
niveau 
du 
compte 
de 
résultat 
: 
on 
a 
11 
x 
5 
(55). 
Poste 
qui 
correspond 
aux 
ventes 
au 
niveau 
du 
bilan 
: 
variation 
de 
mes 
créances 
d’exploitation 
(Attention 
: 
variation 
= 
final 
– 
initial). 
Photo 
finale 
de 
mes 
créances 
d’exploitation 
: 
j’ai 
donné 
combien 
de 
délais 
de 
payement 
à 
mes 
clients 
? 
10 
et 
photo 
initiale 
: 
0. 
Donc 
on 
a 
bien 
10 
en 
variation. 
Stocks 
: 
ð CdR 
: 
4 
ð Bilan 
: 
photo 
finale 
: 
4 
– 
photo 
initiale 
: 
4 
donc 
on 
a 
0. 
Achats 
: 
12 
x 
4 
= 
48 
Variation 
fournisseurs 
: 
44 
Salaires 
: 
12 
x 
1 
= 
12 
Variations 
dettes 
salariales 
= 
0 
Chaque 
fois 
on 
a 
regardé 
le 
compte 
de 
résultat 
et 
sa 
contrepartie 
dans 
le 
bilan 
(Variation, 
donc 
photo 
finale 
– 
initiale).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
33 
Excédent 
de 
trésorerie 
d’exploitation 
: 
11 
millions 
= 
Excédent 
brut 
d’exploitation 
(= 
EBITDA) 
-­‐ 
Variation 
des 
actifs 
d’exploitation 
+ 
Variation 
des 
dettes 
d’exploitation 
(dettes 
fournisseurs) 
Variation 
des 
actifs 
d’exploitation
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Dans 
cette 
4ème 
méthode 
on 
a 
regardé 
le 
CdR 
=> 
EBITDA 
de 
-­‐1 
et 
pour 
trouver 
le 
bon 
BFR 
on 
doit 
faire 
le 
lien 
avec 
le 
bilan. 
34 
Ca 
revient 
au 
même 
que 
faire 
la 
formule 
suivante 
: 
Excédent 
de 
trésorerie 
d’exploitation 
: 
11 
millions 
= 
Excédent 
brut 
d’exploitation 
(= 
EBITDA) 
-­‐ 
Variation 
des 
actifs 
d’exploitation 
+ 
Variation 
des 
dettes 
d’exploitation 
(dettes 
fournisseurs) 
NB 
: 
14 
= 
10 
+ 
4 
de 
stocks 
On 
ne 
trouve 
pas 
une 
réponse 
correcte 
si 
on 
calcule 
le 
BFR 
de 
manière 
rapide, 
il 
y 
a 
des 
corrections 
à 
faire 
etc. 
Cette 
méthode 
est 
correcte. 
Ici 
on 
a 
l’EBITDA 
et 
en 
dessous 
la 
variation 
du 
BFR. 
Selon 
qu’on 
met 
un 
point 
à 
un 
endroit 
ou 
l’autre, 
on 
aura 
un 
EBITDA 
> 
ou 
< 
que 
la 
variation 
du 
BFR.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
35 
Si 
EBITDA 
> 
Variation 
du 
BFR 
: 
Zone 
de 
création 
de 
liquidités 
Si 
< 
alors 
zone 
de 
consommation 
de 
liquidités
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
36 
1. LA 
TRESORERIE 
D’INVESTISSEMENT 
Tout 
ce 
qui 
est 
lié 
aux 
investissements 
de 
l’entreprise 
(achat 
machines, 
etc.) 
ce 
n’est 
plus 
ce 
qui 
est 
lié 
à 
l’activité 
d’exploitation 
de 
l’entreprise. 
-­‐ investissement 
dans 
les 
stocks 
-­‐ investissement 
dans 
la 
politique 
des 
crédits 
(ce 
que 
ca 
nous 
rapporte 
et 
nous 
coute 
d’accorder 
des 
délais 
de 
payement 
et 
d’en 
recevoir 
de 
la 
part 
des 
fournisseurs) 
-­‐ investissement 
dans 
l’immobilisé 
(p.m.) 
-­‐ Levier 
d’investissement 
INVESTISSEMENT 
DANS 
LES 
STOCKS 
Ø Une 
entreprise 
envisage 
d’augmenter 
son 
stock 
dans 
une 
gamme 
de 
produits 
nouveaux, 
soit 
un 
investissement 
de 
12 
500 
euros 
Ø La 
rotation 
annuelle 
du 
nouveau 
stock 
est 
de 
4 
Ø Les 
achats 
et 
les 
ventes 
sont 
payés 
au 
grand 
comptant 
Ø La 
marge 
commerciale 
par 
rapport 
au 
prix 
d’achat 
s’élève 
à 
40 
% 
On 
parle 
d’un 
investissement 
dans 
un 
nouveau 
stock. 
Est 
ce 
que 
cet 
invest 
est 
rentable 
? 
Ici 
on 
veut 
voir 
ce 
que 
les 
stocks 
vont 
nous 
rapporter. 
Ici 
on 
va 
calculer 
un 
ROI. 
Mode 
d’emploi 
: 
• d’abord 
faire 
un 
petit 
compte 
de 
résultat 
:
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
37 
PRODUITS 
CHARGES 
Chiffre 
d’affaires 
: 
12.500 
x 
4 
(stock 
tombe 
4 
fois 
par 
an) 
+ 
marge 
commerciale 
de 
40% 
70.000 
– 
50.000 
= 
Marge 
commerciale 
= 
20.000 
= 
Résultat 
d’exploitation 
• Ensuite 
on 
va 
faire 
un 
petit 
bilan 
Stocks 
pour 
12.500. 
On 
ne 
met 
pas 
12.500 
x 
4 
dans 
le 
bilan, 
on 
a 
12.500 
pendant 
toute 
l’année. 
Besoin 
financier 
de 
12.500 
donc. 
• On 
va 
ensuite 
calculer 
le 
ROI 
: 
Combien 
cela 
me 
rapporte 
t 
il 
par 
rapport 
à 
ce 
que 
ca 
m’a 
couté. 
Examen 
: 
le 
ROI 
est 
tombé 
6 
fois 
sur 
9 
à 
l’examen 
!!! 
Savoir 
le 
calculer 
1ère 
manière 
:
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
38 
Résultat 
d’exploitation 
sur 
investissement. 
=> 
20.000/12.500 
= 
160% 
2ème 
manière 
de 
calculer 
le 
ROI 
: 
Taux 
de 
marge 
commerciale 
X 
les 
ventes 
sur 
les 
investissements 
(prendre 
les 
ventes 
au 
prix 
d’achat 
! 
pour 
pas 
mettre 
2 
fois 
la 
marge). 
40% 
x 
4 
INVESTISSEMENTS 
DANS 
LA 
POLITIQUE 
DE 
CREDIT 
Si 
je 
lance 
une 
activité 
dans 
laquelle 
j’octroie 
des 
délais 
de 
payement, 
est 
ce 
que 
cet 
investissement 
est 
potentiellement 
rentable 
? 
Est 
ce 
que 
ca 
vaut 
la 
peine 
de 
lancer 
cette 
activité 
avec 
de 
tels 
délais 
de 
payement 
? 
On 
est 
dans 
le 
cadre 
d’une 
bonne 
gestion 
d’entreprise. 
Une 
entreprise 
correctement 
gérée 
est 
une 
entreprise 
dans 
laquelle 
on 
sait 
à 
l’avance 
si 
nos 
investissements 
vont 
être 
rentable. 
Forcément 
on 
ne 
peut 
pas 
tout 
prévoir 
par 
en 
tous 
cas 
en 
calculant 
à 
l’avance 
le 
ROI 
on 
peut 
directement 
se 
rendre 
compte 
si 
notre 
investissement 
n’a 
aucune 
chance 
d’être 
rentable. 
2ème 
exemple 
: 
cf 
slide. 
(Presque 
un 
énoncé 
d’examen, 
ce 
sera 
pareil 
mais 
avec 
d’autres 
chiffres) 
Ø Soit 
une 
entreprise 
qui 
achète 
pour 
50 
000 
euros 
par 
mois 
Ø Les 
ventes 
se 
font, 
en 
moyenne, 
1 
mois 
après 
l’achat 
Ø Les 
clients 
paient, 
en 
moyenne, 
2 
mois 
après 
la 
vente 
Ø Les 
fournisseurs 
sont 
payés, 
en 
moyenne, 
45 
jours 
après 
l’achat. 
Ø Le 
taux 
de 
marge 
commerciale 
est 
de 
20 
% 
Ø Calculez 
les 
besoins 
financiers 
d’une 
telle 
entreprise. 
Calculer 
le 
ROI 
dans 
ce 
cas 
ci. 
• Entreprise 
qui 
achète 
pour 
50.000 
par 
mois 
• Les 
ventes 
se 
font, 
en 
moyenne, 
1 
mois 
après 
l’achat 
• Les 
clients 
paient, 
en 
moyenne, 
2 
mois 
après 
la 
vente 
• Les 
fournisseurs 
sont 
payés, 
en 
moyenne, 
45 
jours 
après 
l’achat 
• Le 
taux 
de 
marge 
commerciale 
est 
de 
20% 
• Calculez 
les 
besoins 
financiers 
d’une 
telle 
entreprise
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Attention, 
on 
calcule 
le 
ROI 
sur 
une 
année 
de 
croisière, 
donc 
12 
mois 
complets, 
pas 
pour 
la 
première 
année 
car 
ce 
n’est 
pas 
représentatif 
du 
Return 
On 
Investment 
! 
39 
Achats 
: 
12 
x 
5 
= 
600.000 
Ventes 
: 
12 
x 
(50.000 
+ 
20% 
de 
50.000) 
Ventes 
: 
720.000 
-­‐ 
Achats 
: 
-­‐ 
600.000 
= 
Marge 
commerciale 
= 
120.000 
= 
Résultat 
d’exploitation 
BILAN
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
40 
Immobilisés 
: 
0 
Stocks 
: 
50.000 
(stock 
d’un 
mois 
puisque 
les 
ventes 
se 
font 
en 
moyenne 
1 
mois 
après 
l’achat) 
Crédits 
octroyés 
: 
100.000 
(2 
mois 
de 
délais) 
Il 
ne 
faut 
pas 
mettre 
la 
marge 
commerciale 
dedans 
!!! 
Crédits 
obtenus 
: 
75.000 
(1,5 
mois) 
=> 
Besoins 
financiers 
: 
75.000 
Ou 
50.000 
x 
(2 
+ 
1 
– 
1,5 
= 
1,5 
mois) 
1,5 
mois 
: 
délai. 
C’est 
comme 
si 
j’avais 
une 
charge 
de 
50.000 
euros 
à 
supporter 
pendant 
2 
mois 
de 
délai, 
+ 
1 
mois 
de 
stocks 
mais 
c’est 
diminué 
un 
peu 
grâce 
au 
1,5 
mois 
que 
le 
fournisseur 
m’octroie. 
Il 
ne 
reste 
plus 
qu’à 
calculer 
le 
ROI. 
Combien 
cela 
m’a 
t 
il 
rapporté 
et 
couté 
? 
120.000/75.000 
= 
160% 
Le 
cycle 
financier 
d’exploitation 
a 
donc 
une 
durée 
de 
1,5 
mois 
(délai 
ente 
la 
date 
du 
décaissement 
et 
la 
date 
de 
l’encaissement), 
tandis 
que 
le 
cycle 
physique 
d’exploitation 
a 
une 
durée 
d’1 
mois 
(délai 
entre 
la 
date 
de 
l’achat 
et 
la 
date 
de 
la 
vente). 
L’investissement 
est 
par 
conséquent 
alourdi 
de 
25 
000 
euros 
(0,5 
mois) 
et, 
toutes 
choses 
étant 
égales 
par 
ailleurs, 
sa 
rentabilité 
est 
affaiblie. 
CYCLE 
PHYSIQUE 
ici 
c’est 
1 
mois, 
c’est 
le 
cycle 
réel. 
On 
a 
1 
mois 
entre 
le 
moment 
ou 
on 
achète 
et 
ou 
on 
vend. 
CYCLE 
FINANCIER 
ici 
c’est 
1 
mois 
et 
demi. 
Ca 
sort 
d’ou 
? 
2 
mois 
de 
délai 
de 
payement 
client 
+ 
1 
mois 
de 
stock 
– 
1,5 
mois 
de 
délai 
octroyé 
par 
le 
fournisseur. 
Investissement 
: 
besoin 
financier 
que 
j’ai 
déterminé 
en 
faisant 
un 
petit 
bilan 
pour 
savoir 
ce 
que 
je 
dois 
investir 
dans 
un 
projet 
ou 
dans 
le 
lancement 
d’une 
nouvelle 
activité…
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
41 
ET 
LES 
CREDITS 
OBTENUS 
– 
CAS 
DU 
GRAND 
MAGASIN 
(SLIDE) 
• Un 
grand 
magasin 
a 
un 
stock 
constant 
de 
100 
bouteilles 
d’un 
même 
alcool. 
En 
moyenne, 
il 
en 
vend 
10 
par 
jour. 
• Le 
fournisseur 
est 
payé 
un 
mois 
après 
l’achat 
• Prix 
d’achat 
: 
10,00 
euros 
• Prix 
de 
vente 
: 
10,05 
euros 
• Taux 
de 
marge 
commerciale 
: 
0,50% 
Sur 
prix 
d’achat 
• Le 
magasin 
est 
ouvert 
300 
jours 
par 
an, 
soit 
25 
jours 
par 
mois. 
Marge 
commerciale 
: 
25 
x 
10 
x 
0,05 
Ventes 
: 
300 
x 
10 
x 
10,05 
30.150 
(1 
an)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
42 
Achats 
: 
300 
x 
10 
x 
10,00 
… 
BILAN 
: 
Immobilisés 
: 
0 
Stocks 
: 
1000 
(10 
jours) 
Crédits 
octroyés 
: 
0 
Crédits 
obtenus 
: 
2.500 
(25 
jours 
par 
mois) 
Besoin 
financier 
: 
-­‐ 
1500. 
Je 
dois 
supporter 
une 
charge 
de 
100 
pendant 
-­‐15 
jours. 
Comment 
calculer 
le 
ROI 
de 
ce 
machin 
là 
? 
Je 
n’ai 
pas 
de 
besoin 
à 
financer 
ici, 
je 
ne 
vais 
donc 
pas 
calculer 
le 
rendement 
de 
quelque 
chose 
dans 
lequel 
on 
n’investit 
pas. 
On 
a 
un 
BFR 
négatif 
donc 
pas 
besoin 
d’investir 
donc 
on 
ne 
calcule 
pas 
de 
ROI. 
SURTOUT 
PAS 
mettre 
un 
ROI 
négatif. 
Ici 
c’est 
une 
activité 
rentable, 
avec 
un 
BFR 
négatif. 
PLAN 
FINANCIER 
cf 
slide
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Encaissements 
? 
On 
vend 
10 
bouteilles 
par 
jour, 
25 
jours 
dans 
1 
mois, 
donc 
10 
x 
25 
x 
10,05 
pour 
chaque 
mois. 
Pq 
faire 
un 
plan 
financier 
? 
Parce 
qu’on 
ne 
sait 
pas 
calculer 
la 
rentabilité 
de 
cet 
investissement 
en 
calculant 
le 
ROI 
donc 
on 
fait 
un 
plan 
financier. 
43 
Décaissements 
? 
• Premier 
mois 
c’est 
0 
car 
le 
fournisseur 
est 
payé 
1 
mois 
après 
l’achat. 
(ici 
Plan 
Financier 
donc 
pas 
bilan 
ou 
compte 
de 
résultat, 
ici 
entrées 
et 
sorties 
effectives 
de 
cash). 
• 2eme 
mois 
: 
3500 
= 
je 
dois 
d’abord 
constituer 
mon 
stock 
de 
100 
bouteilles 
à 
10 
euros 
donc 
ca 
fait 
1000 
euros 
+ 
25 
jours 
x 
10 
bouteilles 
x 
10 
euros 
= 
2500 
donc 
1000 
+ 
2500 
= 
3500. 
• Autres 
mois 
: 
on 
ne 
doit 
plus 
constituer 
le 
stock 
donc 
juste 
2500 
(voir 
calcul 
ci 
dessus) 
Variation 
d’excédent 
de 
trésorerie 
d’exploitation 
(ETE). 
EBE 
= 
excédent 
brut 
d’exploitation 
= 
EBITDA 
Ici 
EBIT 
= 
EBITDA 
puisque 
pas 
d’amortissement. 
Ici 
tableau 
de 
plan 
financier 
pcq 
pas 
d’invest 
donc 
on 
sait 
pas 
calculer 
un 
ROI 
donc 
en 
faisant 
ce 
tableau 
on 
peut 
avoir 
une 
idée 
de 
l’excédent 
de 
trésorerie 
d’exploitation 
que 
cette 
activité, 
ce 
projet 
va 
dégager.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
44 
EBE 
– 
VAR 
BFR 
= 
ETE 
(ici 
: 
1650) 
COLRUYT 
– 
SITUATION 
DE 
TRESORERIE 
TESSENDERLOO 
– 
SITUATION 
DE 
TRESORERIE
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Dans 
le 
cadre 
de 
la 
trésorerie 
d’investissement 
on 
peut 
analyser 
… 
en 
analysant 
le 
bilan 
de 
manière 
intelligente. 
45 
COLRUYT 
TESSENDERLOO 
Capitaux 
Propres 
1252 
(98,6%) 
708 
(98,3%)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
46 
Dettes 
> 
1 
an 
18 
(1,4%) 
12 
(1,7%) 
On 
peut 
aussi 
comparer 
les 
capitaux 
propres 
aux 
dettes 
commerciales 
COLRUYT 
TESSENDERLO 
Capitaux 
Propres 
1252 
(60%) 
708 
(66%) 
Dettes 
commerciales 
832 
(40%) 
363 
(34%) 
On 
regarde 
à 
chaque 
fois 
ce 
que 
représente 
l’un 
par 
rapport 
au 
total. 
Ø 1252/1270 
= 
98,6% 
Ø 708/720 
= 
98,3% 
Idée 
: 
comment 
analyser 
les 
comptes 
d’une 
société 
de 
manière 
intelligente 
? 
ð Combien 
l’entreprise 
a 
de 
fonds 
propres 
? 
ð Combien 
l’entreprise 
a 
de 
dettes 
à 
LT 
? 
ð Combien 
l’entreprise 
a 
de 
dettes 
commerciales 
? 
Je 
regarde 
le 
pourcentage. 
Ici 
c’est 
quasiment 
pareil, 
quand 
c’est 
différent 
on 
voit 
bien 
que 
l’un 
ne 
fait 
pas 
beaucoup 
appel 
au 
crédit 
à 
LT 
(Colruyt 
l’année 
passée). 
Pourquoi 
Colruyt 
ne 
fait 
pas 
beaucoup 
appel 
au 
crédit 
à 
LT 
? 
Car 
il 
se 
finance 
via 
le 
délai 
fournisseur. 
Ø Analyse 
verticale 
: 
je 
reste 
dans 
la 
même 
colonne 
et 
donc 
je 
compare 
un 
poste 
par 
rapport 
à 
un 
autre 
poste. 
Ici 
par 
exemple 
on 
a 
comparé 
les 
Capitaux 
Propres 
(CP) 
et 
les 
fonds 
empruntés. 
Ø Analyse 
horizontale 
: 
on 
compare 
sur 
la 
même 
ligne, 
donc 
d’une 
année 
sur 
l’autre. 
INVESTISSEMENT 
DANS 
L’IMMOBILISE 
(P.M.) 
C’est 
plus 
classique, 
on 
décide 
d’acheter 
une 
nouvelle 
machine 
et 
on 
regarde 
ce 
que 
ca 
va 
couter 
en 
plus 
et 
rapporter 
en 
plus. 
Soit 
l’investissement 
dans 
un 
nouveau 
robot 
qui 
implique 
les 
variations 
suivantes 
:
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Ici on souhaite calculer la rentabilité de ce nouveau robot. On isole la rentabilité d’un 
nouvel investissement, mais on pourrait l’inclure dans le plan financier global de 
l’entreprise. Ici on trouve cela plus parlant de le calculer à part. 
Ø Frais de personnel : - 40.000 parce que le robot va remplacer le personnel, on 
47 
va les virer. 
Ø + Ventes : 26.000 = 2000 x 13 
Ø - Achats : - 16.000 = 2000 x 8 
o Marge de fabrication : 10.000 = 26.000 – 16.000 
Ø - Biens et services divers : - 6000 (donné) 
Ø - Frais de personnel : - 40.000 (donné) 
o EBE : 44.000 = 10.000 – 6000 + 40.000 
Ø - Dotation aux amortissements : - 25.000 = 125.000/5000 (pendant 5 ans) 
o Résultat d’exploitation : EBE – dotation aux amortissements 
Ø + Produit exceptionnel : 1250 (année 8 - valeur de l’immobilisé donnée) 
o Résultat brut : Résultat d’exploitation + Produit exceptionnel 
Ø - ISOC (33,99% du résultat brut) 
o Résultat net : Résultat brut - ISOC
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Dans un tableau de flux financier (tableau avec entrées et sorties effectives de cash) 
on aurait mis les frais de personnel, car c’est une économie. On voit qu’on aura 
40.000 euros de flux de trésorerie supplémentaires grâce à cette économie de frais de 
personnel. 
48 
Ø On peut calculer un ROI (Return On Investment) 
Cela revient à calculer ce que le projet rapporte par rapport à ce que cela a couté. 
Résultat d’exploitation/Investissement 
Ø On peut aussi calculer la Payback Period (Période de remboursement): 
Durée de recouvrement sans prendre en compte la valeur temps de l’argent. On ne 
tient pas compte de l’actualisation, de la valeur temps de l’argent, or les euros dans 5 
ans ≠ les euros maintenant. On ne tient pas compte du risque puisqu’il est compris 
dans le taux d’actualisation. En outre, il y a des flux qui arrivent plus tard, après les 5 
ans par exemple, or on a décidé qu’on voulait des projets rentables après 5 ans, et 
donc on peut laisser tomber des projets qui auraient été intéressants. C’est bien pour 
les petits projets, mais c’est tout. 
Ø On peut calculer la VAN (Valeur Actuelle Nette) 
VAN = - l’investissement + la somme des flux actualisés. 
푉퐴푁 = − 125.000 + 
12.542 + 25.000 
1,12 
+ ⋯ 
Ici 12% est une hypothèse ! 
12542 : Résultat Net 
Je ne prends que les projets avec une VAN positive car les projets avec une VAN 
négative ne sont pas rentables. 
Dans quels cas je pourrais accepter des projets à VAN négative ? Quand on fait des 
investissements obligatoires. Quand les banques doivent par exemple s’adapter à 
quelque chose, parfois elles doivent faire des investissements obligatoires, par 
exemple des mises en place de normes de sécurité, etc. Des choses rendues 
obligatoires par des législations etc. Ex : normes incendies, on n’a pas le choix, c’est 
un investissement. 
Ø On peut calculer le Taux Interne de Rentabilité (TIR ou TRI)
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Taux 
qui 
annule 
la 
VAN. 
Si 
on 
n’actualise 
pas 
à 
du 
12% 
mais 
à 
un 
taux 
qui 
serait 
notre 
TIR, 
la 
VAN 
serait 
égale 
à 
zéro. 
C’est 
la 
marge 
de 
sécurité 
dont 
on 
dispose 
dans 
l’entreprise. 
Parfois 
on 
en 
trouve 
plusieurs, 
parfois 
on 
n’en 
trouve 
pas 
du 
tout. 
Dans 
ce 
cas 
là 
c’est 
une 
méthode 
qui 
ne 
convient 
pas. 
Le 
12% 
dont 
on 
parle 
plus 
haut, 
qui 
est 
le 
taux 
d’actualisation, 
c’est 
le 
taux 
de 
rendement 
attendu 
par 
les 
actionnaires 
pour 
un 
projet 
de 
ce 
niveau 
de 
risque. 
Si 
ma 
VAN 
est 
positive 
avec 
ce 
taux 
de 
rendement 
attendu 
par 
les 
actionnaires, 
alors 
on 
accepte 
le 
projet. 
Le 
TIR 
c’est 
le 
taux 
qui 
annulerait 
la 
VAN. 
Si 
c’est 
25% 
on 
peut 
en 
tirer 
comme 
conclusion 
qu’on 
a 
une 
belle 
marge 
de 
manoeuvre. 
49 
LEVIER 
D’INVESTISSEMENT 
Levier 
d’investissement 
≠ 
levier 
financier 
!! 
-­‐ Levier 
financier 
(cfr. 
trésorerie 
de 
financement) 
: 
Lié 
au 
niveau 
d’endettement. 
Quand 
on 
parle 
de 
levier 
financier 
ca 
veut 
dire 
qu’on 
a 
financé 
par 
fonds 
empruntés. 
On 
a 
gagné 
plus 
en 
empruntant 
parce 
qu’on 
a 
fait 
quelque 
chose 
de 
plus 
rentable 
avec 
nos 
Fonds 
Propres. 
On 
va 
gagner 
plus 
que 
si 
on 
avait 
financé 
par 
FP, 
on 
a 
mieux 
rentabilisé 
nos 
fonds. 
-­‐ Levier 
d’investissement 
: 
Lié 
aux 
amortissements 
Selon 
la 
méthode 
d’amortissement 
choisie, 
l’entreprise 
disposera, 
chaque 
année, 
d’un 
levier 
d’investissement 
plus 
ou 
moins 
élevé. 
Nettement 
moins 
courant 
que 
le 
levier 
financier. 
Quand 
on 
parle 
de 
levier 
d’investissement 
c’est 
qu’on 
parle 
d’amortissement. 
En 
fonction 
de 
la 
méthode 
d’amortissement 
qu’on 
va 
choisir 
on 
va 
bénéficier 
d’un 
levier 
d’investissement 
plus 
ou 
moins 
élevé. 
Dans 
les 
premières 
années 
si 
on 
amortit 
en 
dégressif 
on 
va 
amortir 
des 
plus 
gros 
montant 
et 
donc 
diminuer 
la 
base 
imposable. 
On 
peut 
donc 
faire 
un 
levier 
par 
le 
biais 
de 
la 
méthode 
d’amortissement 
qu’on 
va 
choisir. 
Un 
levier 
d’investissement 
c’est 
un 
levier 
dont 
on 
bénéficie 
grâce 
aux 
investissements 
et 
si 
on 
investit 
plus 
vite 
on 
a 
un 
levier 
plus 
important 
qui 
va 
générer 
une 
économie 
d’impôt 
plus 
importante. 
Dans 
le 
cas 
de 
l’amortissement 
linéaire, 
si 
on 
amortit 
10.000 
par 
an 
on 
va 
pouvoir 
mettre 
de 
l’argent 
de 
coté 
grâce 
à 
l’amortissement, 
car 
on 
va 
payer 
moins 
d’impôt.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
En 
dégressif 
on 
amortit 
20.000 
la 
première 
année, 
c’est 
plus 
que 
dans 
le 
cas 
du 
linéaire, 
on 
soustrait 
20.000 
de 
notre 
base 
imposable 
et 
donc 
on 
fait 
une 
plus 
grosse 
économie 
d’impôt. 
Cf. 
exemples 
ci-­‐dessous 
50 
AMORTISSEMENT 
LINEAIRE 
– 
INFLATION 
NULLE
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
51 
AMORTISSEMENT 
DEGRESSIF 
– 
INFLATION 
NULLE
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
NB 
: 
Levier 
d’investissement/d’amortissement 
: 
tableau 
avec 
amortissement 
dégressif 
et 
linéaire 
: 
Ici 
on 
parle 
de 
levier 
d’invest 
(lié 
aux 
amortissements). 
Ces 
tableaux 
viennent 
d’exemples 
plus 
complexes. 
Ne 
pas 
aller 
plus 
loin 
que 
madame 
Kinon 
en 
étudiant. 
On 
achète 
5 
camions, 
1 
par 
an. 
Au 
temps 
T 
je 
n’amortis 
qu’un 
seul 
camion. 
Comme 
j’amortis 
en 
linéaire 
ca 
fait 
10.000 
par 
an. 
Donc 
chaque 
année 
l’amortissement 
augmente 
de 
10.000. 
En 
T+5 
j’ai 
suffisamment 
d’amortissements 
rien 
que 
sur 
l’année 
pour 
acheter 
un 
nouveau 
camion 
complet. 
Levier 
d’investissement 
influencé 
par 
la 
politique 
d’amortissement. 
52
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
53 
2. LA 
TRESORERIE 
DE 
FINANCEMENT 
Ici 
on 
reparle 
des 
fonds 
propres 
et 
empruntés 
et 
ici 
on 
parlera 
du 
return 
on 
equity 
(rendement 
sur 
les 
fonds 
propres 
investis). 
Cb 
de 
FP 
on 
a 
investis 
dans 
l’E 
ou 
dans 
un 
projet 
et 
combien 
ca 
rapporte. 
Dans 
cette 
troisième 
partie, 
nous 
allons 
voir 
: 
-­‐ La 
rentabilité 
des 
Fonds 
Propres 
(Return 
On 
Equity 
– 
ROE) 
-­‐ Le 
coût 
des 
Fonds 
Propres 
(Cost 
of 
Equity 
-­‐ 
Ke) 
-­‐ Le 
levier 
financier 
(référence 
à 
l’endettement) 
o Illustration 
du 
levier 
d’investissement 
et 
du 
levier 
financier 
par 
le 
certificat 
Immo-­‐Beaulieu 
-­‐ Le 
coût 
des 
Fonds 
Empruntés 
(Cost 
of 
Debt-­‐ 
Kd) 
LA 
RENTABILTE 
DES 
FONDS 
PROPRES 
(ROE) 
1ERE 
SITUATION 
: 
FINANCEMENT 
ENTIEREMENT 
PAR 
FONDS 
PROPRES 
Ici 
on 
va 
calculer 
la 
rentabilité 
des 
fonds 
propres 
investis. 
NB 
: 
% 
d’intérêt 
: 
si 
il 
y 
avait 
de 
la 
dette 
ce 
serait 
à 
du 
10% 
mais 
ici 
pas 
de 
dette. 
Comment 
calculer 
l’impôt 
? 
33,99% 
de 
… 
? 
Il 
y 
a 
des 
intérêts 
notionnels 
ici. 
Il 
faut 
en 
tenir 
compte 
car 
ils 
ont 
un 
impact 
sur 
l’impôt. 
Les 
intérêts 
notionnels 
à 
la 
base 
c’est 
un 
« 
cadeau 
fiscal 
», 
ils 
ont 
décrété 
qu’on 
allait 
donner 
un 
cadeau 
à 
ceux 
qui 
se 
finançaient 
par 
fonds 
propres 
et 
non 
par 
fonds 
empruntés. 
Si 
on 
se 
finance 
par 
FP 
on 
ne 
peut 
rien 
déduire 
de 
la 
base 
imposable. 
L’idée 
c’est 
aussi 
d’inciter 
les 
entreprises 
à 
avoir 
des 
FP 
car 
c’est 
un 
gage 
de 
santé 
financière. 
La 
troisième 
idée 
c’est 
d’attirer 
des 
entreprises 
étrangères 
car 
pour 
une 
entreprise 
qui 
hésite 
entre 
s’installer 
dans 
2 
pays, 
elle 
choisira 
probablement 
celle 
avec 
les 
intérêts 
notionnels. 
Beaucoup 
d’entreprise 
ont 
profité 
du 
système 
en 
s’installant 
pour 
profiter 
des 
intérêts 
notionnels 
mais 
n’ont 
pas 
créé 
d’emploi 
malheureusement. 
Le 
taux 
d’intérêt 
notionnel 
: 
3% 
pour 
les 
grandes 
entreprises 
et 
3,5% 
pour 
les 
PME 
(pour 
2012 
à 
2014). 
Ce 
taux 
a 
été 
fortement 
réduit, 
l’année 
passée 
c’était 
3,8% 
et 
4,3%. 
Notionnel 
= 
Fictif. 
On 
fait 
un 
calcul 
de 
manière 
fictive 
mais 
après 
ca 
devient 
du 
sonnant 
et 
trébuchant.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Le 
calcul 
est 
fait 
sur 
les 
FP. 
3,5% 
des 
FP. 
12.500 
x 
3,5% 
= 
437. 
Ce 
montant 
va 
venir 
en 
déduction 
de 
notre 
base 
imposable. 
Elle 
est 
de 
20.000, 
elle 
va 
devenir 
20.000 
– 
437 
= 
19.563 
19.563 
x 
33,99% 
nous 
donne 
l’impôt 
: 
6.649,29. 
Attention 
: 
pour 
avoir 
mon 
résultat 
net 
il 
faut 
bien 
repartir 
de 
20.000 
et 
pas 
de 
19.563 
! 
Je 
dois 
donc 
repartir 
de 
mon 
résultat 
imposable 
!!! 
19.563 
ne 
m’a 
servi 
qu’à 
calculer 
le 
bon 
impôt 
mais 
cela 
s’arrête 
la 
! 
Return 
on 
equity 
: 
consiste 
à 
regarder 
combien 
cela 
m’a 
couté 
et 
combien 
cela 
m’a 
couté. 
Ici 
80,10%. 
2EME 
SITUATION 
: 
FINANCEMENT 
A 
MOITIE 
PAR 
FONDS 
PROPRES 
ET 
A 
MOITIE 
PAR 
54 
FONDS 
EMPRUNTES 
Colonne 
de 
gauche. 
J’ai 
maintenant 
la 
moitié 
de 
mon 
projet 
financée 
par 
FP 
et 
l’autre 
moitié 
par 
fonds 
empruntés. 
Charges 
financières 
: 
625 
: 
10% 
de 
6.250. 
6250 
x 
3,5% 
= 
218,5 
19.375 
– 
218,5 
= 
montant 
qui 
va 
nous 
servir 
à 
calculer 
l’impôt 
= 
19.156,5 
Et 
donc 
l’impôt 
(33,99%) 
est 
de 
6.511,21 
et 
on 
déduit 
cet 
impôt 
de 
19.375. 
Return 
on 
equity 
de 
154,37% 
car 
moins 
de 
dividendes 
mais 
la 
moitié 
de 
FP 
par 
rapport 
à 
tantôt. 
3EME 
SITUATION 
: 
FINANCEMENT 
ENTIEREMENT 
PAR 
FONDS 
EMPRUNTES 
(On 
lit 
toujours 
de 
droite 
à 
gauche) 
Ici 
pas 
des 
Fonds 
Propres 
donc 
pas 
d’intérêt 
notionnel 
! 
Ici 
c’est 
un 
nouveau 
projet 
et 
on 
calcule 
la 
rentabilité 
des 
fonds 
propres 
investis 
dans 
ce 
projet. 
On 
ne 
va 
pas 
financer 
une 
entreprise 
à 
100% 
par 
fonds 
empruntés 
et 
pas 
du 
tout 
par 
fonds 
propres, 
c’est 
comme 
cela 
qu’on 
voit 
qu’on 
est 
dans 
le 
cas 
d’un 
projet.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Le 
bon 
ROE 
est 
de 
5,84%. 
On 
regarde 
quel 
est 
le 
montant 
de 
dividende 
qu’on 
va 
toucher 
en 
plus 
en 
investissant 
dans 
ce 
projet 
là 
et 
en 
le 
finançant 
par 
fonds 
empruntés 
ou 
fonds 
propres. 
Quand 
on 
compare 
la 
colonne 
1 
à 
la 
colonne 
2, 
combien 
de 
dividendes 
va 
t 
on 
toucher 
en 
plus 
? 
9.647,84 
– 
9.282,66 
= 
365,18 
de 
dividendes 
en 
plus. 
6250 
investis 
en 
plus 
(FP). 
= 
5,84%. 
Pour 
passer 
de 
la 
colonne 
2 
à 
la 
colonne 
3, 
on 
a 
365,18 
de 
dividendes 
en 
plus. 
Rentabilité 
: 
si 
on 
investit 
plus 
de 
fonds 
propres, 
le 
montant 
qu’on 
investit 
en 
plus 
nous 
rapporte 
des 
dividendes 
en 
plus. 
Pour 
passer 
de 
la 
colonne 
1 
à 
la 
colonne 
3 
on 
a 
2 
x 
365,18 
(730,36) 
de 
dividendes 
en 
plus 
et 
on 
a 
investit 
12.500 
en 
Fonds 
propres 
(et 
0 
en 
fonds 
empruntés). 
Rentabilité 
sur 
nos 
fonds 
propres. 
730,36/12.500 
= 
5,84% 
Donc 
la 
rentabilité 
réelle 
des 
FP 
investis 
dans 
ce 
projet 
là 
est 
de 
5,84%. 
Donc 
ce 
qu’on 
a 
fait 
avant 
de 
faire 
le 
5,84% 
n’aurait 
été 
juste 
que 
si 
on 
avait 
l’entreprise 
dans 
sa 
globalité, 
mais 
ici 
ce 
n’est 
pas 
le 
cas 
car 
on 
aurait 
une 
entreprise 
qui 
se 
finance 
uniquement 
par 
fonds 
empruntés 
ce 
qui 
n’est 
pas 
possible 
! 
55 
LE 
COUT 
DES 
FONDS 
PROPRES 
Ici 
on 
va 
calculer 
le 
cout 
des 
fonds 
propres 
pour 
l’entreprise. 
Si 
on 
veut 
distribuer 
un 
dividende 
net 
de 
8 
à 
nos 
actionnaires, 
quel 
est 
le 
résultat 
d’exploitation 
qu’on 
va 
devoir 
générer 
? 
10,67. 
(IPP 
25% 
= 
précompte) 
=> 
On 
fait 
10,67 
x 
0,75 
pour 
trouver 
8. 
Donc 
8/0,75 
pour 
trouver 
10,67. 
On 
veut 
essayer 
de 
généraliser. 
Pour 
distribuer 
8 
de 
dividende, 
le 
résultat 
d’exploitation 
à 
générer, 
avec 
les 
taux 
d’intérêt 
notionnels 
actuels, 
il 
faudra 
générer 
un 
revenu 
de 
14,36 
(un 
peu 
moins 
du 
double). 
In 
fine 
ce 
que 
je 
voudrais 
faire 
c’est 
pouvoir 
remplacer 
8 
par 
n’importe 
quel 
chiffre, 
isoler 
le 
8 
pour 
avoir 
une 
formule 
qui 
nous 
permettrait 
de 
partir 
de 
n’importe 
quel 
dividende. 
Comment 
calculer 
de 
8 
à 
14,36 
? 
Il 
y 
a 
les 
intérêts 
notionnels 
donc 
ce 
n’est 
pas 
facile. 
Si 
il 
n’y 
avait 
pas 
les 
intérêts 
notionnels 
on 
ferait 
8/0,6601 
et 
on 
trouverait 
le 
bon 
résultat. 
Le 
dividende 
net 
= 
dividende 
brut 
x 
75% 
car 
on 
paye 
25% 
de 
précompte. 
Le 
dividende 
brut 
= 
résultat 
avant 
impôt 
– 
impôt 
des 
sociétés 
(ISOC).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Je 
transforme 
l’ISOC 
en 
(résultat 
avant 
impôt 
– 
intérêts 
notionnels) 
x 
ISOC 
Je 
fais 
donc 
dividendes 
nets 
– 
(Intérêts 
notionnels 
x 
0,3399 
x 
0,75) 
= 
Résultat 
avant 
impôt 
x 
(1 
– 
0,3399) 
X 
0,75. 
J’aurai 
besoin 
de 
mon 
résultat 
avant 
impôt. 
Je 
commence 
à 
changer 
les 
trucs 
pour 
isoler 
mon 
résultat 
avant 
impôt 
dans 
l’équation. 
Je 
déplace 
les 
intérêts 
notionnels, 
mais 
ils 
sont 
multipliés 
par 
0,3399 
et 
0,75. 
Il 
me 
reste 
résultat 
avant 
impôt 
x 
0,75 
– 
résultat 
avant 
impôt 
x 
0,75 
x 
0,3399 
( 
?????). 
Je 
mets 
résultat 
avant 
impôt 
en 
évidence, 
ensuite 
je 
l’isole. 
Résultat 
avant 
impôt 
= 
56 
퐷푖푣푖푑푒푛푑푒푠 푛푒푡푠 − (푖푛푡é푟ê푡푠 푛표푡푖표푛푛푒푙푠 푥 0,3399 푥 0,75) 
0,75 푥 0,6601 
Si 
l’actionnaire 
souhaite 
une 
rémunération 
nette 
de 
X%, 
combien 
il 
en 
coute 
à 
l’entreprise 
? 
(cf 
slide). 
Pour 
distribuer 
du 
8 
euros 
je 
dois 
générer 
du 
14,36 
euros 
de 
résultat. 
Si 
on 
veut 
mettre 
cela 
en 
%, 
si 
on 
veut 
distribuer 
du 
8% 
alors… 
Morceau 
qui 
correspond 
à 
l’économie 
due 
aux 
intérêts 
notionnels 
: 
1,8021% 
Grâce 
aux 
intérêts 
notionnels, 
l’entreprise 
ne 
doit 
pas 
générer 
du 
16 
mais 
seulement 
du 
14 
pour 
pouvoir 
distribuer 
un 
dividende 
de 
8. 
En 
% 
parce 
qu’on 
veut 
in 
fine 
définir 
un 
pourcentage 
de 
dividende 
distribué. 
Sur 
une 
base 
100, 
pour 
distribuer 
un 
dividende 
8, 
je 
dois 
générer 
un 
résultat 
qui 
est 
un 
peu 
moins 
que 
le 
double 
de 
8. 
L’économie 
due 
aux 
intérêts 
notionnel 
est 
considérable, 
sans 
ce 
on 
aurait 
du 
générer 
un 
résultat 
de 
16 
pour 
pouvoir 
distribuer 
du 
8 
! 
Intérêts 
notionnels 
à 
calculer 
sur 
base 
de 
100. 
LE 
LEVIER 
FINANCIER 
Si 
je 
finançais 
cette 
histoire 
intégralement 
par 
fonds 
empruntés 
au 
taux 
d’intérêt 
de 
10%, 
qu’est 
ce 
que 
cela 
changerait 
? 
Pas 
d’intérêts 
notionnels 
donc 
14,36 
– 
charges 
financières 
de 
10. 
Résultat 
imposable 
de 
4,36. 
Etc. 
Pas 
d’intérêt 
notionnel 
donc 
aucun 
problème 
pour 
aller 
du 
bas 
vers 
le 
haut. 
Si 
je 
place 
mes 
FP 
en 
dehors 
de 
l’entreprise 
(0% 
de 
FP 
investis), 
donc 
même 
quand 
on 
ne 
met 
pas 
du 
tout 
de 
FP 
ca 
nous 
rapporte 
quand 
même 
qqch. 
Si 
on 
peut 
placer 
les 
FP 
en 
dehors 
de 
l’E 
au 
même 
taux 
que 
le 
taux 
de 
dividende 
que 
l’entreprise 
nous 
donnerait 
(ici
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
8%), 
au 
final 
ca 
nous 
rapporte 
plus 
que 
d’investir 
en 
FP, 
car 
on 
aurait 
du 
8% 
+ 
2,16 
(et 
ce 
malgré 
les 
10 
de 
charges 
financières). 
Si 
on 
emprunte 
100% 
ca 
nous 
rapporte 
quand 
même 
un 
dividende, 
même 
avec 
des 
charges 
financières 
de 
10, 
car 
l’argent 
emprunté 
va 
quand 
même 
permettre 
de 
générer 
un 
résultat 
d’exploitation 
de 
14,36. 
A 
montant 
égal 
(100) 
que 
les 
100 
vienne 
de 
notre 
poche 
ou 
de 
la 
banque 
ca 
générera 
le 
même 
résultat 
d’exploitation, 
ca 
ne 
change 
rien 
pour 
l’activité 
de 
l’entreprise. 
Si 
je 
trouve 
un 
endroit 
ou 
je 
peux 
placer 
à 
du 
8% 
(impossible 
actuellement), 
on 
a 
en 
plus 
les 
2,16 
et 
donc 
c’est 
intéressant. 
Amélioration 
de 
27% 
de 
la 
rentabilité 
de 
mes 
fonds 
propres. 
Principe 
de 
l’effet 
de 
levier 
: 
est 
ce 
que 
je 
peux 
avec 
mes 
fonds 
empruntés 
avoir 
un 
rendement 
( 
?) 
plus 
intéressant 
? 
57 
NB 
: 
La 
proportion 
économisée 
est 
toujours 
la 
même. 
ILLUSTRATION 
DU 
LEVIER 
D’INVESTISSEMENT 
ET 
DU 
LEVIER 
FINANCIER 
PAR 
LE 
CERTIFICAT 
IMMO-­‐BEAULIEU 
Immo-­‐Beaulieu 
est 
une 
SA 
qui 
émet 
des 
certificats 
immobiliers. 
Plutôt 
que 
d’investir 
en 
direct 
dans 
l’immobilier 
(acheter 
un 
immeuble), 
ce 
qui 
demande 
beaucoup 
de 
capitaux 
et 
fait 
qu’on 
met 
« 
tous 
nos 
oeufs 
dans 
le 
même 
panier 
» 
et 
qu’on 
ne 
diversifie 
donc 
pas 
notre 
risque, 
on 
peut 
investir 
dans 
des 
certificats 
immobiliers. 
Cela 
nous 
permet 
d’investir 
de 
manière 
indirecte 
dans 
plusieurs 
bâtiments. 
Papier 
qui 
nous 
donne 
le 
droit 
de 
bénéficier 
d’une 
partie 
des 
loyers, 
etc. 
bénéfices 
que 
la 
société 
va 
faire 
sur 
les 
loyers, 
etc. 
(Marché 
peu 
liquide.). 
NB 
: 
on 
n’est 
pas 
actionnaire 
de 
la 
société, 
acheter 
des 
certificats 
immobiliers 
c’est 
comme 
prêter 
de 
l’argent 
à 
Immo-­‐Beaulieu 
pour 
investir 
dans 
des 
immeubles. 
SICAV 
: 
Panier 
d’action, 
on 
peut 
rentrer/sortir 
quand 
on 
veut. 
Capital 
augmente/diminue 
selon 
achats 
ou 
ventes 
de 
participations 
dans 
la 
SICAV. 
Comme 
c’est 
une 
société 
on 
est 
actionnaire. 
On 
n’est 
pas 
actionnaire 
des 
différentes 
sociétés 
composant 
le 
panier, 
on 
est 
actionnaire 
de 
la 
SICAV. 
But 
d’investir 
dans 
une 
SICAV: 
diversifier 
le 
risque. 
C’est 
plutot 
un 
produit 
bancaire 
que 
boursier, 
c’est 
plus 
souvent 
composé 
par 
la 
banque, 
même 
si 
coté. 
Il 
existe 
énormément 
de 
SICAV. 
SICAF 
: 
à 
capital 
fixe. 
Ici 
on 
ne 
peut 
pas 
rentrer 
et 
sortir 
comme 
on 
veut. 
SICAFI 
: 
Capital 
Fixe 
Immobilier. 
Toujours 
coté 
en 
bourse. 
Société 
Immobilière 
: 
≠ 
SICAFI 
mais 
société 
anonyme 
qui 
a 
émis 
des 
certificats 
immobiliers. 
Ici 
dans 
l’exemple 
on 
parle 
de 
milliers 
de 
francs 
belges.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Fonds 
Propres 
: 
mis 
par 
les 
actionnaires. 
Ici 
1.250.000 
BEF 
investis. 
Les 
détenteurs 
de 
certificats 
immobiliers 
ne 
sont 
PAS 
des 
actionnaires 
donc 
on 
ne 
leur 
paye 
pas 
de 
dividendes. 
Les 
fonds 
empruntés 
au 
détenteurs 
de 
certificats 
: 
3.519.000.000 
BEF. 
58 
ð 351.900 
titres 
émis 
à 
10.000 
FB/titre. 
Les 
actionnaires 
mettent 
les 
FP 
et 
avec 
ca 
ils 
peuvent 
constituer 
une 
SA 
et 
récolter 
3 
milliards 
de 
BEF. 
C’est 
énorme. 
Avec 
ces 
3 
milliards 
ils 
vont 
acheter 
des 
terrains, 
construire 
des 
bâtiments, 
etc. 
qui 
vont 
rapporter 
de 
l’argent. 
On 
a 
donc 
d’une 
part 
les 
actionnaires 
et 
d’autre 
part 
les 
détenteurs 
de 
certificats 
immobiliers 
qui 
ont 
prêté 
de 
l’argent 
à 
la 
société. 
Ici 
c’est 
en 
FB 
et 
plus 
en 
milliers. 
On 
se 
retrouve 
avec 
un 
montant 
à 
répartir 
de 
presque 
277 
millions 
de 
FB.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
59 
L’idée 
c’est 
qu’on 
va 
rétribuer 
les 
détenteurs 
de 
certificats 
immobiliers 
chaque 
année 
avec 
un 
montant 
qui 
vient 
des 
amortissements. 
La 
seule 
inconnue 
est 
le 
montant 
de 
l’intérêt. 
On 
connaît 
tout 
le 
reste 
donc 
on 
peut 
déduire 
ce 
montant 
en 
faisant 
le 
calcule 
ð Montant 
à 
répartir 
vient 
du 
compte 
de 
résultat. 
ð Les 
2 
lignes 
suivantes 
viennent 
des 
amortissements. 
ð Montant 
à 
donner 
aux 
actionnaires 
= 
3% 
du 
montant 
à 
répartir, 
c’est 
une 
donnée 
contractuelle. 
Ø 73.388.724/351.900 
= 
209 
BEF 
Amortissement 
sur 
les 
constructions/nombre 
de 
certificats 
émis 
: 
on 
rétribue 
les 
détenteurs 
en 
fonction 
des 
amortissements 
donc 
ce 
qu’ils 
reçoivent 
c’est 
209. 
Ø 92.040.510/351.900 
= 
262 
BEF 
Ø 99.418.770/351.900 
= 
283 
BEF 
Ø 209 
+ 
262 
+ 
283 
= 
754 
BEF 
Chaque 
année, 
quelqu’un 
qui 
a 
investi 
10.000 
va 
toucher 
754 
BEF, 
ce 
qui 
donne 
du 
7,5%, 
c’est 
un 
bon 
rendement 
! 
Ce 
ne 
sont 
pas 
les 
amortissements 
qui 
arrivent 
dans 
la 
poche, 
mais 
c’est 
le 
mode 
de 
calcul. 
Rétribution 
sur 
base 
+/-­‐ 
du 
montant 
des 
investissements. 
Dans 
ce 
genre 
de 
société, 
on 
a 
intérêt 
à 
ce 
qu’il 
y 
ait 
des 
achats 
de 
nouveaux 
bâtiments 
pour 
les 
détenteurs 
de 
certificat 
(car 
augmentation 
des 
amortissements 
du 
coup). 
On 
n’a 
pas 
encore 
parlé 
de 
ce 
qui 
se 
passait 
quand 
les 
détenteurs 
revendent 
leurs 
titres. 
Que 
vont 
toucher 
les 
actionnaires 
? 
On 
dit 
que 
8.308.701 
BEF 
vont 
aux 
actionnaires, 
mais 
ce 
n’est 
pas 
du 
net, 
il 
faut 
payer 
l’impôt 
et 
le 
précompte 
mobilier. 
8.308.701
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
60 
-­‐ 
40% 
(ISOC 
de 
l’époque) 
= 
4.985.220 
-­‐ 
25% 
(précompte 
mobilier) 
= 
3.738.915 
Ca 
donne 
quand 
même 
presque 
du 
300% 
de 
rendement. 
NB 
: 
Ici 
on 
est 
dans 
l’exemple 
d’une 
année 
puisque 
compte 
de 
résultat. 
La 
plus-­‐value 
va 
venir 
de 
la 
revente 
du 
bâtiment. 
Cette 
revente 
permet 
de 
rémunérer 
(Notes 
Schocky) 
Savoir 
expliquer, 
par 
exemple 
sur 
base 
d’un 
exemple 
chiffré, 
ce 
qu’est 
un 
levier 
financier 
(ou 
levier 
d’investissement). 
Trackers 
: 
(≠SICAV) 
(pas 
sujet 
d’examen 
pour 
ce 
cours) 
Il 
existe 
des 
produits 
financiers 
particuliers, 
ce 
sont 
des 
montages 
financiers. 
Produit 
financier 
coté 
en 
bourse, 
manière 
de 
diversifier. 
Acheter 
un 
tracker 
= 
acheter 
un 
produit 
qui 
représente 
par 
exemple 
un 
panier 
d’action. 
On 
peut 
acheter 
un 
tracker 
sur 
le 
BEL20 
: 
micro-­‐morceaux 
… 
Tracker 
: 
équivalent 
d’un 
morceau 
de 
titre. 
Mais 
on 
ne 
peut 
pas 
passer 
un 
ordre 
de 
bourse 
pour 
acheter 
une 
demi 
action, 
mais 
on 
peut 
acheter 
un 
tracker 
qui 
va 
nous 
donner 
un 
portefeuille 
dans 
lequel 
il 
y 
a 
l’équivalent 
d’une 
demi 
action, 
ou 
autre. 
≠ 
SICAV 
car 
le 
tracker 
c’est 
un 
titre 
à 
part 
entière, 
il 
représente 
un 
portefeuille 
mais 
c’est 
coté 
en 
continu 
en 
bourse. 
On 
suit 
un 
indice 
donc 
c’est 
de 
la 
gestion 
passive 
alors 
qu’une 
SICAV 
c’est 
de 
la 
gestion 
active, 
on 
doit 
payer 
un 
suivi 
( 
?). 
On 
peut 
acheter 
et 
vendre 
des 
tracker 
sur 
le 
marché 
secondaire. 
Intérêt 
? 
On 
veut 
un 
portefeuille 
diversifié 
comme 
le 
BEL20, 
comment 
faire 
sans 
tracker 
? 
Si 
on 
achète 
une 
action 
de 
chaque, 
on 
n’a 
pas 
un 
portefeuille 
diversifié 
comme 
le 
BEL20 
car 
pas 
la 
même 
pondération, 
il 
faut 
tenir 
compte 
du 
poids 
de 
chaque 
action 
dans 
le 
BEL20 
=> 
Garder 
la 
proportion. 
Principe 
de 
souscription 
et 
rachat 
? 
Tracker 
coté 
en 
bourse, 
on 
peut 
acheter 
et 
vendre 
sur 
le 
marché 
secondaire. 
MAIS 
le 
tracker 
suit 
le 
niveau 
de 
l’indice, 
c’est 
+/-­‐ 
garanti. 
Comment 
faire 
pour 
que 
ca 
suive 
l’indice 
? 
Si 
c’est 
coté 
en 
bourse, 
cours 
de 
bourse 
vient 
de 
l’offre 
et 
la 
demande 
et 
ce 
niveau 
n’a 
rien 
à 
voir 
avec 
le 
niveau 
de 
l’indice. 
Si 
beaucoup 
de 
trackers 
mis 
en 
vente, 
diminution 
du 
prix, 
pas 
lié 
à 
l’évolution 
de 
l’indice 
! 
Comment 
corréler 
le 
niveau 
du
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
tracker 
avec 
le 
niveau 
de 
l’indice 
? 
Système 
adressé 
aux 
professionnels 
qui 
vient 
en 
plus 
du 
marché 
secondaire 
: 
système 
de 
souscription 
et 
rachat. 
Rachat 
61 
: 
Tracker 
coté 
10 
euros 
en 
fonction 
de 
l’offre 
et 
la 
demande. 
Niveau 
du 
tracker 
= 
fraction 
du 
niveau 
de 
l’indice, 
ainsi 
c’est 
moins 
cher 
et 
donc 
plus 
liquide. 
Si 
l’indice 
vaut 
1000 
points 
on 
va 
par 
exemple 
mettre 
des 
trackers 
à 
10 
euros 
sur 
le 
marché. 
Donc 
tracker 
à 
10 
euros, 
et 
on 
voit 
que 
l’indice 
est 
à 
1200 
points, 
donc 
12. 
Donc 
le 
tracker 
n’est 
pas 
cher 
puisque 
cote 
10 
mais 
représente 
un 
indice 
qui 
vaut 
12. 
Professionnels 
vont 
donc 
acheter 
des 
trackers 
à 
10 
sur 
le 
marché 
secondaire 
puis 
retourne 
sur 
le 
marché 
primaire 
et 
échangent 
leurs 
trackers 
contre 
les 
actions 
sous-­‐jacentes 
de 
l’indice 
(BEL20 
par 
exemple). 
Donc 
le 
pro 
n’a 
plus 
les 
trackers 
mais 
les 
actions 
sous-­‐jacentes. 
Il 
va 
les 
vendre 
à 
12 
sur 
le 
marché 
secondaire 
(puisque 
indice 
à 
1200 
points). 
Que 
se 
passe 
t 
il 
si 
tous 
les 
pro 
achètent 
des 
trackers 
à 
10 
? 
Le 
prix 
monte. 
Le 
prix 
des 
actions 
lui 
diminue 
lorsqu’ils 
revendent 
les 
titres, 
et 
donc 
on 
va 
retrouver 
un 
équilibre 
entre 
10 
et 
12. 
Souscription 
: 
Indice 
à 
12, 
mais 
trackers 
à 
13. 
Que 
se 
passe 
t 
il 
? 
Le 
professionnel 
va 
acheter 
des 
actions 
(toujours 
ce 
qui 
est 
le 
moins 
cher 
des 
2). 
Il 
va 
sur 
le 
marché 
primaire 
et 
échanger 
les 
actions 
contre 
des 
trackers, 
il 
va 
souscrire 
à 
des 
trackers 
pour 
ensuite 
les 
revendre 
à 
13 
sur 
le 
marché 
des 
trackers. 
Cours 
des 
actions 
monte 
de 
12 
vers 
13 
et 
cours 
des 
trackers 
diminue 
de 
13 
vers 
12 
et 
on 
retrouve 
un 
équilibre. 
Un 
indice 
évolue 
en 
fonction 
de 
l’évolution 
de 
ses 
composantes. 
Si 
on 
achète 
en 
masse 
toutes 
les 
actions 
du 
BEL20, 
le 
cours 
de 
ces 
actions 
va 
monter 
et 
donc 
l’indice 
va 
monter. 
Marché 
primaire 
: 
marché 
de 
l’émission 
des 
titres. 
Une 
société 
y 
retourne 
pour 
une 
nouvelle 
émission 
de 
titres. 
Soulte 
= 
cash. 
Ca 
ne 
tombe 
pas 
exactement 
juste. 
Si 
on 
a 
un 
seul 
tracker 
sur 
le 
BEL20, 
ca 
représente 
donc 
20 
titres. 
On 
ne 
va 
pas 
nous 
donner 
20 
titres, 
ca 
ne 
tombe 
pas 
juste. 
Si 
on 
a 
100 
trackers, 
ca 
correspond 
à 
des 
virgules, 
ex 
: 
13,… 
et 
donc 
on 
va 
nous 
donner 
un 
nombre 
entier 
d’actions 
et 
un 
reste 
en 
cash. 
… 
LE 
COUT 
DES 
FONDS 
EMPRUNTES 
On 
a 
vu 
le 
cout 
des 
fonds 
propres, 
l’effet 
levier 
(rentabilité 
des 
fonds 
empruntés), 
maintenant 
on 
va 
voir 
le 
cout 
des 
fonds 
empruntés.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
62 
Prime 
: 
annuité. 
Montant 
emprunté 
= 
퐴푛푛푢푖푡é 푥 
1 − (1 + 푖)!! 
푖
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
63 
3. LE 
TABLEAU 
DE 
FINANCEMENT 
Savoir 
faire 
un 
tableau 
de 
financement 
à 
l’examen 
! 
Résultat 
d’exploitation 
(EBIT) 
lié 
au 
core 
business 
de 
l’E, 
aux 
activités 
de 
base 
+ 
Amortissements 
= 
Excédent 
Brut 
d’Exploitation 
(EBITDA) 
-­‐ 
Variation 
du 
BFR 
(lié 
à 
l’exploitation 
de 
base 
de 
l’entreprise, 
stocks, 
clients, 
etc.) 
= 
Variation 
Trésorerie 
d’Exploitation 
On 
fait 
– 
variation 
du 
BFR 
car 
c’est 
un 
besoin. 
Variation 
positive 
= 
besoin 
de 
plus 
d’argent, 
plus 
de 
stocks 
par 
exemple, 
donc 
sortie 
de 
cash 
dans 
mon 
entreprise. 
Donc 
– 
une 
variation 
positive, 
c’est 
bien 
une 
sortie 
de 
cash, 
mais 
si 
c’est 
– 
une 
variation 
négative, 
c’est 
une 
entrée 
de 
cash. 
-­‐ 
Acquisitions 
+ 
Cessions 
= 
Variation 
Trésorerie 
d’investissement 
Sorties 
: 
acquisitions 
& 
Entrées 
: 
cessions 
Variation 
du 
capital 
+ 
Variation 
Dettes 
à 
plus 
d’un 
an 
-­‐ 
Charges 
financières 
-­‐ 
ISOC 
-­‐ 
Dividendes 
= 
Variation 
Trésorerie 
de 
financement 
Ici 
on 
va 
avoir 
des 
variations 
du 
capital 
d’une 
année 
à 
l’autre. 
La 
première 
année 
on 
va 
avoir 
le 
capital, 
puis 
si 
augmentation 
du 
capital 
ou 
diminution 
du 
capital 
influencera 
« 
variation 
du 
capital 
».
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Variation 
=> 
je 
veux 
voir 
CHAQUE 
ANNEE 
le 
montant 
dont 
je 
dispose/dont 
j’ai 
besoin. 
Variation 
Dettes 
> 
1 
an 
: 
1ère 
année 
je 
met 
la 
totalité 
du 
crédit, 
ensuite 
je 
met 
la 
totalité 
moins 
ce 
qui 
a 
été 
remboursé 
avant. 
Charges 
financières 
: 
intérêts 
payés 
sur 
le 
crédit, 
c’est 
bien 
une 
sortie 
de 
cash. 
ISOC 
c’est 
bien 
une 
sortie 
de 
cash. 
NB 
: 
Il 
n’y 
a 
pas 
d’office 
des 
dividendes. 
64 
Variation 
Trésorerie 
d’Exploitation 
+ 
Variation 
Trésorerie 
d’Investissement 
+ 
Variation 
Trésorerie 
de 
Financement 
= 
Variation 
situation 
de 
trésorerie 
Je 
fais 
la 
somme 
des 
3 
et 
j’ai 
la 
variation 
de 
la 
situation 
de 
trésorerie 
globale 
dans 
l’entreprise, 
on 
peut 
aussi 
calculer 
cela 
comme 
ci-­‐dessous 
: 
Situation 
de 
trésorerie 
fin 
d’exercice 
-­‐ 
Situation 
de 
trésorerie 
début 
d’exercice 
= 
Variation 
situation 
de 
trésorerie 
EXERCICE 
Vous 
avez 
décidé 
de 
créer, 
fin 
2012, 
une 
Société 
Privée 
à 
Responsabilité 
Limitée 
( 
S.P.R.L.) 
au 
capital 
entièrement 
libéré 
de 
18 
600 
€ 
pour 
réaliser 
des 
activités 
de 
services 
à 
d’autres 
entreprises. 
Vous 
bénéficiez, 
en 
outre 
pour 
ce 
faire, 
d’un 
crédit 
bancaire 
sur 
notoriété 
de 
15 
000 
€, 
consenti 
au 
taux 
nominal 
de 
7 
% 
l’an 
pour 
une 
durée 
de 
cinq 
ans 
et 
remboursable 
par 
amortissement 
constant 
du 
capital 
tous 
les 
trimestres. 
(=> 
15000/5 
= 
3000/an 
et 
3000/4 
= 
750/trimestre) 
La 
création 
de 
la 
S.P.R.L. 
oblige 
à 
des 
frais 
de 
constitution 
estimés 
à 
800 
€. 
Des 
aménagements 
des 
locaux 
loués 
(40 
m2) 
sont 
nécessaires 
et 
évalués 
à 
2 
500 
€ 
(hors 
T.V.A.).
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
65 
Divers 
mobiliers 
et 
matériel 
de 
bureau 
sont 
acquis 
: 
• bureau, 
table, 
chaises, 
console... 
2500 
€ 
• ordinateur 
1250 
€ 
• imprimante 
350 
€ 
• photocopieuse 
700 
€ 
• téléphone, 
fax, 
répondeur 
350 
€ 
• G.S.M. 
350 
€ 
Un 
véhicule 
à 
usage 
mixte 
de 
20 
000 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
sera 
acheté 
et 
livré 
fin 
2012, 
une 
taxe 
de 
mise 
en 
circulation 
de 
500 
€ 
sera 
alors 
payée. 
Les 
charges 
récurrentes 
suivantes 
sont 
à 
envisager 
: 
• l’assurance 
du 
véhicule 
( 
R.C., 
vol, 
incendie), 
700 
€ 
par 
an 
et 
payable 
le 
premier 
janvier 
par 
anticipation 
• la 
taxe 
de 
circulation, 
400 
€ 
par 
an, 
payable 
le 
premier 
janvier 
• le 
gasoil 
routier, 
150 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
par 
mois 
• l’entretien 
du 
véhicule, 
125 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
tous 
les 
six 
mois 
• le 
loyer 
mensuel 
de 
600 
€ 
par 
mois, 
et 
payable 
pour 
la 
première 
fois 
le 
premier 
janvier 
2013 
• l’assurance 
incendie, 
125 
€, 
payable 
le 
premier 
janvier 
• le 
gasoil 
de 
chauffage, 
de 
l’ordre 
de 
600 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
l’an 
et 
payable 
en 
janvier 
• la 
consommation 
d’électricité, 
125 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
par 
trimestre 
et 
payable 
par 
avance 
trimestrielle 
en 
mars, 
en 
mai, 
en 
août 
et 
en 
octobre 
• la 
consommation 
d’eau, 
50 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
par 
an 
et 
payable 
une 
fois 
l’an 
en 
février 
de 
l’année 
qui 
suit 
l’année 
de 
consommation 
(compte 
de 
régularisation 
! 
fait 
partie 
du 
besoin 
en 
fond 
de 
roulement 
ou 
BFR) 
• les 
fournitures 
de 
bureau, 
60 
€ 
(hors 
T.V.A.) 
par 
mois 
• les 
abonnements 
divers, 
250 
€ 
par 
trimestre 
et 
payable 
au 
début 
de 
chaque 
trimestre 
• l’abonnement 
et 
les 
communications 
de 
téléphone 
et 
de 
fax, 
150 
€ 
tous 
les 
deux 
mois 
• l’abonnement 
au 
réseau 
et 
les 
communications 
G.S.M., 
100 
€, 
par 
mois 
• les 
frais 
de 
représentation 
(repas 
d’affaires), 
100 
€ 
par 
mois 
• la 
cotisation 
annuelle 
de 
400 
€, 
payables 
à 
l’I.N.A.S.T.I. 
le 
premier 
juillet 
de 
chaque 
année 
• la 
publication 
légale, 
150 
€ 
(hors 
T.V.A.), 
payable 
le 
sixième 
mois 
qui 
suit 
la 
clôture 
de 
l’exercice. 
Il 
convient 
encore 
de 
noter 
qu’il 
a 
été 
choisi 
d’amortir 
les 
frais 
d’aménagement 
des 
locaux 
ainsi 
que 
les 
frais 
d’acquisition 
du 
mobilier, 
des 
matériels 
de 
bureau 
et 
du 
véhicule 
sur 
cinq 
années 
et 
ce 
de 
manière 
linéaire.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
66 
Il 
vous 
est 
demandé 
d’établir, 
en 
omettant 
l’incidence 
de 
la 
T.V.A. 
: 
• les 
prévisions 
de 
trésorerie 
mensuelles 
pour 
le 
premier 
exercice 
• les 
comptes 
de 
résultats 
des 
premier 
et 
second 
exercices 
• les 
bilans 
à 
la 
fin 
des 
premier 
et 
second 
exercices 
• les 
tableaux 
de 
financement 
à 
la 
fin 
des 
premier 
et 
second 
exercices. 
TABLEAU 
DE 
REMBOURSEMENT 
DE 
15.000 
€ 
Part 
Capital 
SRD 
Part 
intérêts 
Prime 
ou 
Annuité 
Intérêts/an 
1 
750 
15.000 
262,51 
soit 
263 
1.0132 
/ 
(1 
trim) 
2 
750 
14.250 
249,375 
soit 
249 
999 
/ 
(2trim) 
3 
750 
13.500 
236 
986 
/ 
(3 
trim) 
4 
750 
12.750 
223 
973 
9713 
5 
750 
12.000 
210 
960 
6 
750 
11.250 
197 
947 
7 
750 
10.500 
184 
934 
8 
750 
9.750 
171 
921 
761 
9 
750 
9.000 
158 
908 
10 
750 
8.250 
144 
894 
11 
750 
7.500 
131 
881 
12 
750 
6.750 
118 
868 
551 
13 
750 
6.000 
105 
855 
14 
750 
5.250 
92 
842 
1 
0,07/4 
= 
0,0175 
=> 
0,0175 
x 
15.000 
= 
262,5 
2 
750 
+ 
263 
3 
263 
+ 
249 
+ 
236 
+ 
223 
= 
971
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
67 
15 
750 
4.500 
79 
829 
16 
750 
3.750 
66 
816 
341 
17 
750 
3.000 
53 
803 
18 
750 
2.250 
39 
789 
19 
750 
1.500 
26 
776 
20 
750 
750 
13 
763 
131 
PREVISIONS 
DE 
TRESORERIES 
MENSUELLES
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Il 
faut 
faire 
le 
bilan 
ci-­‐après 
à 
la 
fin, 
parce 
que 
« 
valeurs 
disponibles 
» 
sort 
du 
tableau 
de 
financement 
qui 
est 
le 
tout 
dernier 
tableau. 
68
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
69 
Ces 
chiffres 
viennent 
du 
tableau 
de 
financement 
(derniers 
ligne 
( 
???)) 
Perte 
reportée 
: 
On 
trouve 
la 
perte 
à 
reporter 
au 
compte 
de 
résultat. 
Raison 
de 
plus 
pour 
faire 
le 
bilan 
à 
la 
fin. 
On 
a 
des 
pertes 
puisque 
pas 
de 
CA. 
Vient 
dans 
le 
compte 
de 
résultat. 
25.066+23…. 
De 
l’année 
précédente 
= 
48.623
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
Charges 
fiscales 
d’exploitations 
: 
1300 
= 
qu’est 
ce 
qu’on 
met 
dedans 
? 
Taxe 
de 
mise 
en 
circulation 
(on 
la 
paye 
que 
la 
première 
année), 
taxe 
de 
circulation 
(400) 
et 
INASTI 
(400). 
70
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
71 
Perte 
à 
reporter 
qui 
va 
aller 
au 
bilan.
Finance 
d’entreprise 
(FIN1) 
Manon 
Cuylits 
2012-­‐2013 
-­‐200 
= 
50 
et 
150 
dans 
compte 
de 
régularisation. 
En 
fait 
c’est 
–(-­‐200) 
donc 
on 
n’a 
pas 
sorti 
ces 
200. 
–( 
-­‐ 
variation 
du 
BFR) 
=> 
correction. 
Concerne 
l’année 
2013 
mais 
ne 
sera 
payé 
qu’en 
2014. 
CdR 
année 
2013, 
Résultat 
d’exploitation 
subit 
l’impact 
de 
l’eau 
et 
des 
publications 
légales 
parce 
que 
en 
compta 
on 
enregistre 
les 
factures 
quand 
elles 
arrivent. 
Correction 
de 
200 
liée 
au 
fait 
que 
ce 
n’est 
pas 
une 
sortie 
effective 
de 
cash 
cette 
année 
là. 
72 
28/11/12 
: 
… 
Quelle 
est 
l’info 
du 
tableau 
d’invest 
qu 
vient 
dans 
le 
bilan 
?
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
Finances d'entreprise
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  • 1. FINANCE D’ENTREPRISE ð VALÉRIE KINON MANON CUYLITS 2012 – 2013
  • 2. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 2 PARTIE 1: LES EQUI L IBRES FINANCIERS DE L ’ENTREPRISE PLAN DE L’EXPOSE 1. Introduction 2. La trésorerie d’exploitation La trésorerie d’exploitation s’obtient en faisant la différence des flux monétaire entrant et les flux monétaires sortant. Elle provient du core business de la société. La trésorerie d’exploitation permet de calculer le Besoin en Fond de Roulement de différentes manières. Les différentes manières de calculer le BFR vont avoir une incidence sur la société. 3. La trésorerie d’investissement Le plus important lorsqu’on parle de trésorerie d’investissement, c’est de calculer les returns sur investissements. Il existe plusieurs types d’investissements. Il existe l’investissement classique, mais il y a aussi la rentabilité d’un investissement dans un nouveau stock. 4. La trésorerie de financement Permet de voir la rentabilité des fonds propres investis. è Qu’elles sont les dividendes qu’on a reçus par rapport à ce qu’on a investi ? Importance des intérêts notionnels dans la trésorerie de financement. Les intérêts notionnels permettent de récompenser les entreprises qui se financent par leur fonds propres. 5. Le tableau de financement Après avoir calculer les différentes trésorerie il sera possible de réaliser un tableau de financement. Ce qui permettra de calculer la situation financière de l’entreprise. Ensuite on pourra calculer le tableau de financement.
  • 3. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 3 1. INTRODUCTION Objectif: Comprendre la situation financière (le bilan et le compte de résultats) de l’entreprise au travers du tableau des flux financiers. La comptabilité pure est différente de la gestion de flux de trésorerie : ce qui entre réellement et sort réellement, sorties effectives de cash et entrées effectives de cash. Achat d’une machine : cas de figure ou on achète une machine qui coute 20 ð Compta : amortissements dans le compte de résultat. Je vais avoir une nouvelle immobilisation corporelle à l’active. Au passif on peut avoir un emprunt et les dettes à LT vont passer petit à petit en dettes à CT. ð Au niveau du tableau de Cash Flow, on va avoir une sortie effective de 20. Si on la finance par un crédit on aura -­‐20 pour l’achat de la voiture et si on fait un emprunt de 15 on aura une rentrée effective de +15 quand on recevra le prêt. FONDS DE ROULEMENT & BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT Regarder d’abord le dessus du slide puis le dessous. Ca permet de retenir ce qu’est le BFR. La trésorerie va me permettre d’acheter des matières premières. Les matières premières vont me permettre de réaliser des produits finis (en passant par les produits en cours). Les produits finis vont être vendus et cela va permettre de renflouer la trésorerie.
  • 4. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 4 FONDS DE ROULEMENT -­‐ FR Les Fonds de roulement sont les moyens dont l’entreprise dispose pour financer son cycle d’exploitation ( ? remplacer par outil de production ?), mettre en place son business. Ce sont des moyens à LT : Le capital fourni par les actionnaires et les dettes à LT. FONDS DE ROULEMENT = CAPITAL + DETTES A LT – IMMOBILISES (ACHAT DES MACHINES) L’idée c’est de dire : est ce que je dispose d’assez d’argent à LT pour acheter mes machines ? Pour qu’une entreprise soit viable il faut absolument qu’elle ait un Fond de roulement positif. Un Fond de roulement négatif signifierait qu’on n’a même pas assez d’argent pour acheter des machines (= l’outil d’exploitation) à LT. Dans ce cas il n’y a aucune chance qu’on ait assez d’argent pour financer le cycle d’exploitation, l’activité de l’entreprise au jour le jour. Si on n’a pas assez d’argent à LT pour financer les immobilisés, il faudrait les financer avec des dettes à CT. Or on ne peut pas financer les machines avec un crédit de caisse ! Ce qui me reste quand j’ai acheté mes machines c’est mon Fond de roulement, et ce qui me reste va me permettre de financer mon cycle d’exploitation. Ca c’est le BFR. Si on a un Fond de Roulement négatif, l’entreprise n’est pas viable. Néanmoins c’est parfois gérable d’avoir un Fond de Roulement négatif : dans le cas des entreprises qui font partie d’un plus grand groupe et qui ont mis les capitaux ailleurs (c’est la maison mère qui gère ca). Ce n’est pas tenable d’avoir un fond de roulement négatif pour une entreprise (examen : pourquoi ? savoir expliquer). Certaines entreprises ont des Fonds de Roulement négatifs, quand elles font beaucoup d’investissements ou font partie d’un grand groupe, c’est possible. Sinon ce n’est pas viable sur le LT (on parle bien du LT ici, pas sur 1 an). BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT -­‐ BFR BFR = Deuxième partie du slide. Ce dont on a besoin pour faire tourner la boutique. -­‐ Stock -­‐ Dettes fournisseurs (délais de payement accordés par nos fournisseurs) -­‐ Créances accordées aux clients BFR = STOCKS + CREANCES CLIENTS – DETTES FOURNISSEURS, FISCALES & SOCIALES
  • 5. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Ca c’est ce dont on a besoin pour faire tourner la boutique ce sont les 3 gros postes ci-­‐ dessus. Pourquoi est il très important de gérer son BFR convenablement ? Si on doit payer nos fournisseurs alors que nos clients ne nous ont pas encore payé et que c’est toujours comme ca, on va se retrouver coincés. La plupart des entreprises ont un BFR positif, or un BFR négatif, ce qui est très bien, ca veut dire qu’on n’a pas de BESOINS. Un BFR positif ca signifie un réel besoin à financer ! D’un côté ca signifie que l’entreprise est en croissance mais il faut pouvoir gérer cette croissance. BFR : pour financer le cycle d’exploitation, faire tourner la boutique. Besoin d’argent pour l’achat des matières premières, payer les salaires, etc. Si c’est un BESOIN, quand j’ai un besoin POSITIF, ca veut dire que j’ai besoin de quelque chose. Donc c’est mieux d’avoir un BFR négatif, ca veut dire que je n’ai besoin de rien. Si mon BFR augmente ca veut dire que j’ai de l’argent qui sort dans ma trésorerie. 5 EXEMPLE Client qui accordait 120 jours de délais de payement à ses clients. Ses fournisseurs lui accordaient 30 ou 45 jours de délais de payement. Problème : C’était lui qui jouait le rôle de banquier pour ses clients. On doit accorder des délais de payement, pas le choix, mais pendant ce temps là on joue le banquier pour ses clients de la même manière que notre fournisseur joue le banquier pour nous. Quand l’entreprise croit, grandit, elle joue de plus en plus le banquier pour ses clients puisqu’elle vend de plus en plus à ses clients. De plus en plus de créances clients mais également de dettes fournisseurs. Le trou devient de plus en plus grand donc. Le client a dit : plus la société grandit plus je m’enfonce, il faut vendre la société ! Ce n’est pas logique mais en fait il devait financer de plus en plus de délais de payement à ses clients et donc c’était la catastrophe. REMARQUES Les crédits à Court Terme sont relativement chers (plus que les crédits à LT) car on finance du vent, des trous de trésorerie, et non des investissements en actifs, dans quelque chose de concret. Le risque est donc plus important et donc le taux d’intérêt est plus élevé. Il n’est pas toujours facile de gérer sa croissance. Si quelqu’un nous achète 5000 pizzas pour demain, on va être content mais on va vite être embarrassé, comment produire 5000 pizzas pour demain ? Acheter pleins de nouveaux fours ? è La croissance doit se gérer à différents niveaux. EXEMPLE
  • 6. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 On engage du nouveau personnel : on ne peut pas engager un ingénieur par exemple uniquement 2 jours par mois. 6 Stock = Les stocks coutent cher, c’est de l’argent qui dort donc il faut essayer de le réduire un maximum mais on ne peut pas non plus travailler sans. Il faut les gérer au mieux mais on ne sait pas avoir zéro stocks dans la grande distribution. Toyota n’a pas de stocks par exemple. L’entreprise attend la demande avant de produire. Il existe donc des secteurs qui ne doivent pas nécessairement travailler avec des stocks. L’entreprise a : ð Un besoin de financement lié à l’outil de production (immobilisé). Elle doit acheter son immobilisé. Fonds de Roulement. (FR) ð Un besoin de financement lié au cycle d’exploitation. Faire tourner la boutique. Besoins en Fonds de Roulement (BFR). De ceci découlent les questions suivantes : -­‐ Quelle est l’importance respective de ces besoins ? -­‐ Comment les financer ? -­‐ La rentabilité des capitaux mis en oeuvre est-­‐elle suffisante ? QUELLE EST L’IMPORTANCE RESPECTIVE DE CES BESOINS ? Quels sont les besoins liés au financement de l’outil de production et ceux liés au cycle d’exploitation ? Attention : déterminer des besoins n’est pas une science exacte, c’est une estimation pour voir si on ne lance pas une activité qui va nous couler. Ce n’est pas toujours facile à faire, il faut émettre des hypothèses et déterminer l’importance des différents besoins. COMMENT LES FINANCER ? Alternatives de financement è comment financer tout ce qu’on a vu (cours plus tard dans l’année) ? Il existe toute une série de financements, comme par exemple : -­‐ Auto financement, -­‐ subventions, -­‐ crédits (factoring, crédit documentaire), -­‐ l’introduction en bourse,
  • 7. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 -­‐ les placements privés (investisseurs institutionnels qui prennent des participations 7 dans le capital de l’entreprise è Investisseurs institutionnels en opposition aux investisseurs privés comme vous et moi, les investisseurs institutionnels ont pour job d’investir). NB : Introduction en bourse et placements privés = capital & crédits = dettes On va voir le coût de ces différents plans de financement. Il existe plusieurs types d’investisseurs institutionnels : -­‐ Les venture capitalists -­‐ Les private equity -­‐ (Les business angels) -­‐ Les corporate investors VENTURE CAPITALISTS Capital à risque è on parle de capital à risque dés qu’on investit dans du capital, pourquoi est ce plus risqué qu’un crédit ? En cas de faillite les actionnaires sont remboursés en dernier (?), et en investissant en capital on espère toucher des dividendes et on espère faire une plus-­‐value sur les actions mais rien n’est sur. PRIVATE EQUITY (PE) Un fond de Private Equity au départ c’est comme si c’était un pot vide dans lequel toutes sortes d’investisseurs vont mettre de l’argent pour constituer un fond. Une fois que c’est fait, ce fond va prendre des participations dans différentes entreprises et au bout de quelques années il va revendre ces participations en espérant faire une plus-­‐value et cette dernière ira aux gens qui ont participé au début. C’est vraiment du capital à risque puisque si on ne fait pas de plus-­‐value on a perdu notre temps et notre argent ! La société Private Equity est une société à part entière dont c’est l’activité de faire des investissements de ce genre dans le but d’en tirer une plus-­‐value. BUSINESS ANGELS On les met un peu entre parenthèses parce que ce sont des investisseurs qui ont réussi dans le métier. C’est quelqu’un qui a constitué sa société il y a plusieurs années, ca a super bien marché et puis il a revendu sa société et maintenant il est riche. Il fait profiter des entreprises des capitaux dont il dispose et de son expérience. Il aura sa place au conseil d’administration, ce qui lui permettra de prendre des décisions stratégiques pour l’entreprise afin de gérer l’utilisation des capitaux. On les met entre parenthèse parce que ce n’est pas vraiment une institution au sens premier du terme, ce sont des personnes isolées. Il existe des réseaux de business angels (exemple : b-­‐angels). Wealthy individuals = individuels en bonne santé financière, quelqu’un qui a bien réussi et a des fonds à investir.
  • 8. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 8 CORPORATE INVESTORS Quand on fait des placements privés on peut aussi aller voir des corporate investors. Qu’est ce que c’est ? Une entreprise du même secteur qui pourrait prendre une participation dans le chef de la société qui cherche des fonds. REMARQUES Placement privé Un placement privé ca veut dire que c’est une opération qui n’est pas à caractère publique. Ca ne s’adresse pas aux investisseurs privés. On ne s’adresse pas à l’ensemble du public et donc on ne doit pas soumettre l’opération à une autorité qui contrôle. C’est du bilatéral entre une entreprise qui cherche des capitaux et un private equity par exemple, et donc on ne va pas protéger le PE, c’est son job ! Une opération à caractère privé ne s’adresse pas au public et une opération à caractère publique ne s’adresse pas au privé ! è Une opération à caractère privé c’est par exemple entre deux entreprises. Opération à caractère public Une opération à caractère publique c’est par exemple une introduction en bourse. Lors d’opérations à caractère public il y a une nécessité d’un prospectus approuvé par la FSMA. FSMA = Autorité de contrôle qui protège les investisseurs et qui intervient lors des opérations à caractère public. Elle ne fait pas un audit de la société, un audit des comptes (audit fait au moment de l’introduction en bourse = Due Diligence : c’est une analyse en profondeur de la société), la FSMA contrôle que toutes les informations se trouvent dans le prospectus lors de l’introduction en bourse, de l’opération à caractère public. Elle ne donne pas son avis. Dans le prospectus lors d’une introduction en bourse il y a des dizaines de page sur les facteurs de risque, si la FSMA n’était pas derrière, ces sociétés ne feraient pas ces dizaines de pages. La FSMA est la pour protéger l’épargne publique lors d’une introduction en bourse. LA RENTABILITE DES CAPITAUX MIS EN OEUVRE EST-­‐ELLE SUFFISANTE ? è Comment déterminer le coût des fonds empruntés ? Via les intérêts demandés par la banque. On regarde quelles sont les charges financières que l’entreprise paye par rapport à sa dette.
  • 9. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 9 Coût des fonds propres (Cost of Equity) : Cout pour celui qui le paye et taux de rendement attendu pour celui qui le touche. 푘! = 푅푓 + 훽(푅! − 푅푓) Ø Ke = taux de rendement attendu par les actionnaires. Ø Rf = Taux sans risque Ø Β = Risque propre à l’entreprise Ø Rm = Rendement du marché Je veux au moins le taux sans risque + la prime de risque (pour rémunérer le risque qu’on prend). Je veux une prime de risque (= excess return en anglais => rendement que j’ai en plus du taux sans risque si j’investis dans un portefeuille de marché) RM c’est Return of the Market, le rendement du marché. On multiplie cela par le bêta qui est le risque propre à l’entreprise. Un β de 1 signifie que mon entreprise évolue comme le marché. Le marché se casse la gueule, mon entreprise aussi. Un β de zéro signifie que mon entreprise est indépendante du marché. Un β de zéro signifie que quoi qu’il se passe dans le marché cela n’a pas d’influence sur mon entreprise, c’est donc normal qu’on ne reçoive pas de prime de risque (voir formule). è Comment trouver le β ? Je regarde si je ne peux pas trouver le β du secteur avant tout. Si je ne le trouve pas parce que par exemple mon entreprise est dans une niche, je vais constituer un échantillon d’entreprises comparables à la mienne et faire une moyenne. On va se servir du cout des fonds propres pour actualiser les flux de revenu futurs et donc ca va avoir un impact considérable sur la valeur de l’entreprise. è Si on vend notre entreprise, comment va t on calculer la valeur de l’entreprise ? En actualisant les Cash Flow futurs. On fait un tableau de CF et on actualise les flux de revenus que l’on va générer dans le futur. Si on actualise au mauvais taux on n’aura pas la bonne valeur. On doit avoir un taux d’actualisation qui correspond au niveau de risque des projets dont on parle. è Comment vais-­‐je me financer ?
  • 10. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Les Fonds Propres et les fonds empruntés ne coutent pas la même chose. Je vais regarder comment je vais financer mes besoins, il faut regarder le cout de chacun des deux et les possibilités. Lequel des deux est le moins cher en général ? Les fonds empruntés. Pourquoi ? Les 10 fonds propres coutent en général plus cher que les fonds empruntés à cause du risque. Les actionnaires prennent plus de risques que les banquiers. Fonds empruntés : argent qui vient de la banque, on le rembourse au fur et à mesure avec un intérêt. Le rendement des actionnaires est un rendement ESPERE, pas assuré (sinon on n’appellerait pas cela du capital à risque). è Pourquoi un banquier ne veut pas prendre de risque, financer une entreprise qui commence ? Pour accorder du crédit, la banque regarde l’historique, les flux de trésorerie effectivement réalisés, pas les potentiels, les futurs. Si on nous accorde un crédit à du 4% et que ca se passe super bien, qu’on explose en quelques sortes les scores, on va quand même donner 4% au banquier, pas 15% parce que tout à coup on est devenu riche. Si on se plante au contraire, on va donner 0% au banquier. Le banquier ne prend donc pas de risque parce qu’il n’est pas rémunéré pour, si on se plante il ne gagne rien, il perd même à la limite alors que si on gagne, il ne recevra pas plus que prévu. è Que me coutent mes fonds empruntés et que me coutent mes fonds propres ? Ø Les fonds propres me coutent le prix du cost of equity (Ke). Ø Les fonds empruntés me coutent le prix du cost of debt (Kd), l’intérêt. Une entreprise qui a assez de flux de trésorerie peut négocier son taux. NB : Quand on a un crédit hypothécaire sur une maison en tant que personne physique, on peut le déduire à raison d’un certain pourcentage mais pas en totalité tandis qu’en entreprise on peut le déduire en totalité. Pour cette raison il est intéressant d’acheter avec des crédits car on peut ensuite profiter de la déductibilité fiscale. è Pourquoi ne peut on plus prendre des fonds empruntés à partir d’un moment donné malgré qu’ils coutent moins cher ? Pour mes ratios financiers, si on a un niveau d’endettement très élevé on ne voudra plus nous prêter.
  • 11. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 11 1. LA TRESORERIE D’EXPLOITATION Trésorerie d’exploitation : Tout ce qui est lié à l’activité de l’entreprise. On va voir différentes manières de calculer le Besoin en Fonds de Roulement (BFR). 4 METHODES DE CALCUL DU BFR : -­‐ Décaissements réalisés – encaissements réalisés -­‐ Méthode des délais -­‐ Méthode comptable -­‐ Méthode faisant le lien entre le bilan et le compte de résultat 1. DECAISSEMENTS REALISES – ENCAISSEMENTS REALISES Différence entre les décaissements réalisés et les encaissements réalisés. EXERCICE Soit une entreprise caractérisée par les opérations d’exploitation suivantes : Ø Achats mensuels : 4 millions payables à 30 jours fin de mois Ø Salaires mensuels : 1 million Ø Ventes mensuelles : 5 millions payables à 60 jours fin de mois o La vente est réalisée durant le mois qui suit celui de l’achat Faire un tableau avec les décaissements et les encaissements pour la première année, sur base mensuelle.
  • 12. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 12 PLAN DE TRESORERIE Janvier Février Mars Avril Mai à décembre Décaissements Achats +4 +4 +4 +4 Salaires +1 +1 +1 +1 +1 Encaissements Ventes -­‐5 -­‐5 VAR BFR 1 5 5 0 0 BFR 1 6 11 11 11 Au niveau des achats : décaissements à partir de février. Pourquoi pas à partir de Janvier ? On n’est pas en comptabilité, si cela avait été le cas, on aurait eu une facture mensuelle en janvier mais ce n’est pas le cas, on paye nos achats en février. NB : 30 jours fin de mois = Si on achète le 1er par exemple il faut payer 30 jours à partir de la fin du mois. Nos salaires on les paye en janvier, si on les payait en février ca voudrait dire que les employés ne sont pas payés en janvier. Les salaires sont donc pris en compte dés janvier. Les ventes sont à partir d’Avril car 60 jours fin de mois et 1 mois après l’achat. Quand j’achète en janvier il y a de l’argent qui rentre qu’à partir d’Avril. Sur base des décaissements et encaissements on tente de déterminer le besoin qu’on doit financer. Ici je calcule le besoin que j’ai. Si j’ai un besoin de 4 (millions), ce sera 4 (millions) qui sort de ma « poche ». BFR = cumul de mes variations de BFR puisque c’est la première année. è Pourquoi prend on la variation du BFR et pas juste le BFR ? Pour éviter de compter 2 fois. Si on doit acheter 10 paquets de spaghettis pour constituer notre stock à la maison (qui doit rester à 10 par la suite), si chaque paquet coute 1, on va avoir un besoin de 10. Si il nous en reste 7 parce que la première année on en utilise que 3, on va avoir un besoin de 3 pour en avoir 10, on ne va pas devoir en racheter 10, on utilise donc la variation.
  • 13. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 La variation du BFR est de 0 à partir d’avril car on a enfin des rentrées (qui annulent les sorties). 13 è Première année : Total des décaissements 56 millions = (12 x 1) + (11 x 4) -­‐ Total des encaissements -­‐45 millions = (9 x 5) = Variation du BFR = 11 millions = BFR (parce que c’est la première année) è Durant toute autre année : Total de décaissements 60 millions -­‐ Total des encaissements -­‐60 millions = Variation du BFR 0 million Difficulté : Apprécier le BFR d’une entreprise en activité depuis plus d’une année Pour connaître une situation de trésorerie positive, il faut un Fonds de Roulement (FR) supérieur au Besoin en Fonds de Roulement (BFR) è FR – BFR = Situation de Trésorerie è Δ FR – Δ BFR = Δ de la Situation de Trésorerie
  • 14. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Si on en un Fond de Roulement de 12 millions, on voit qu’il est mangé petit à petit par le BFR. On voit donc que FR – BFR = Situation de trésorerie 14 2. METHODE DES DELAIS LES TROIS VARIABLES CLES DU BFR Ø la date de survenance de la charge (a) – Date a laquelle on fait nos achats Ø la date de paiement de la charge (b) – date a laquelle on paye nos achats Ø la date de recouvrement de la charge (c) – quand on a vendu et que le client nous paye LES TROIS DELAIS INTERVENANT DANS LE BFR -­‐ le délai entre la date de survenance de la charge et la date de la vente (1) On appelle ce délai le stock. Délai entre les achats et les ventes. C’est un délai qui est défavorable à l’entreprise puisque c’est de l’argent qui dort dans l’entreprise. J’ai acheté des marchandises mais je ne les ai pas encore vendues. -­‐ le délai entre la date de la vente et la date de l’encaissement du produit de la vente (2)
  • 15. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 On appelle ce délai le délai de payement client/ le délai client. C’est un délai qui est défavorable à l’entreprise. 15 -­‐ le délai entre la date de la survenance de la charge et la date de son paiement (3) On appelle ce délai le délai fournisseur, c’est le délai entre l’achat des marchandises et le moment où on paye le fournisseur, c’est donc favorable à l’entreprise. è Il faut essayer de diminuer les stocks et les délais de payement client et d’augmenter les délais fournisseurs. Mais tout n’est pas négociable, il faut négocier dans une norme raisonnable. DELAI DE STOCK + DELAI PAYEMENT CLIENT – DELAI PAYEMENT FOURNISSEUR La somme de ces 3 délais donne le temps pendant lequel l’entreprise doit supporter la charge. Elle doit la supporter pendant toute la durée du stock et pendant le temps ou les clients n’ont pas encore payé mais tout ca c’est un peu réduit par le délai accordé par le fournisseur. C’est le cycle financier. (>< Cycle physique = le stock).
  • 16. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 On a ramené l’acte d’achat de manière moyenne au 15 du mois. Les achats on peut les faire à tout moment donc on ramène l’acte d’achat de manière moyenne au 15 du mois. Si je ramène l’acte d’achat de manière moyenne au 15 du mois je vais alors faire l’acte de vente de manière moyenne au 15 du mois suivant (achat le 15/01 16 è vente le 15/02). Si les gens payent à 60 jours alors ils payent le 30, 2 mois plus tard (è payement le 30/04). On a un stock d’un mois. On doit supporter 4 millions pendant 2 mois ca nous fait donc un BFR de 8 millions. 2,5 : si on achète le 15 janvier, on va vendre à partir du 15 février et les gens vont payer le 30 avril et donc ca fait bien 2 mois et demi. Mon BFR devrait être de 11, pourquoi on n’a que 8 ? Il manque les salaires. On doit supporter 1 million de salaire pendant 3 mois (on ramène également l’acte de « travail » de manière moyenne au 15 du mois). Si les gens commencent à travailler le 1er janvier, le 2, le 31 etc. et donc on ramène l’acte de manière moyenne au 15 du mois. C’est comme si les gens nous accordaient 1 demi mois de délai de payement. (Cf. slide suivant)
  • 17. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Il y a des gens qui vont bosser le 1 janvier, le 2 janvier, le 30 janvier, je vais donc leur accorder un délai de 0,5 mois. Ici on est dans le chef du fournisseur de travail. On ne réalise pas cette méthode dans les sociétés car il faut le faire pour tous les postes de coûts. Donc impossible de mettre ça en place. Ici c’est pour montrer les charges que l’entreprise supporte. On ramène le salaire au 15 du mois. Ici on doit supporter 1 million de salaire pendant 1 mois + 2 mois et demi – 1 demi moi (délai que les travailleurs nous accordent puisque 15 du mois). 17 3. METHODE COMPTABLE Capitaux nécessaires pour financer les besoins liés aux : ð Terrains ð Locaux ð Matériel ð Stocks (dû au décalage entre le moment de l’achat et le moment de la vente) ð Clients (dû au décalage entre le moment de la vente et le paiement de la vente) Ces besoins sont diminués des : ð Fournisseurs (dû au décalage entre le moment de l’achat et le paiement de l’achat) ð Dettes salariales, sociales et fiscales (dû au décalage entre le moment de la survenance de la charge et le paiement de celle-­‐ci)
  • 18. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 18
  • 19. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 19 LA VUE COMPTABLE DU BFR Le bilan d’une entreprise nous restitue l’image de son équilibre (déséquilibre) financier par le biais de ses trois composantes : (1) Le fonds de roulement (2) Le besoin en fonds de roulement (3) La situation de trésorerie L’erreur résulte du caractère approximatif de la méthode comptable du calcul du BFR.
  • 20. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Les stocks et les créances d’exploitation recoupent les charges non encore recouvrées, tandis que les dettes d’exploitation renseignent les charges qui n’ont pas encore été payées. 20 L’estimation ainsi faite du BFR peut se révéler erronée car : ð en raison des méthodes d’évaluation admissibles, les stocks ne sont pas nécessairement évalués au prix de revient complet ð les créances d’exploitation incluent un bénéfice et surévaluent d’autant les charges non encore recouvrées. 4. METHODE FAISANT LE LIEN ENTRE LE BILAN ET LE COMPTE DE RESULTATS L’évolution du bilan étant décrite par le compte de résultats, voyons l’information complémentaire qui peut être obtenue par l’analyse de ce dernier. LIAISON DU COMPTE DE RESULTATS ET DU BILAN
  • 21. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 21
  • 22. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 22
  • 23. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 23 Trésorerie d’exploitation : tout ce qui est lié à l’activité de l’entreprise. Comment est-­‐ce que je finance mon entreprise, quels sont les moyens de se financer dans une entreprise (différents types de crédit) en fonctions de caractéristiques données. (Attention : tombé à l’examen). Rappel : Placements privés : pour les investisseurs institutionnels (>< investisseurs privés). Rappel : exemple Soit une entreprise caractérisée par les opérations suivantes: Ø Achats mensuels : 4 millions payables à 30 jours fin de mois Ø Salaire mensuels : 1 millions Ø Ventes mensuelles : 5 millions payables à 60 jours fin du mois (la vente est réalisé durant le mois qui suit celui de l’achat) Vente réalisée dans moi qui suit celui de l’achat = c’est un stock que je dois supporter, le stock c’est de l’argent qui dort. Ici on doit avoir un BFR de 11. Problème de la méthode numéro 1: on repart du BFR de la première année et on regarde la variation entre les années successives. Si notre entreprise existe depuis 20 ans ce n’est pas possible de faire ca, de repartir de la première année pour voir les variations. Situation de trésorerie : fond de roulement – BFR = situation de trésorerie. Rappel sur la Méthode des délais. Permet de voir la durée pendant laquelle l’entreprise doit supporter la charge, le poids du stock. L’entreprise donne à ses clients X mois de délais de payement, donc l’entreprise doit supporter la charge pendant ces 2 mois là, etc.
  • 24. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 IL EXISTE 4 METHODES DE CALCUL DU BESOIN DE FOND DE ROULEMENT 24 1. Décaissements réalisés – encaissement réalisés 2. Méthode des délais 3. Méthode comptable 4. Méthode faisant le lien entre le bilan et le compte de résultats 3. LA METHODE COMPTABLE Capitaux nécessaires pour financer les besoins liés à des achats de matériel. Besoin de capitaux pour financer les stocks, les clients, etc. : Ø Terrains Ø Locaux Ø Matériel Ø Stocks (dû au décalage entre le moment de l’achat et le moment de la vente) Ø Clients (dû au décalage entre le moment de la vente et le paiement de la vente) Ces besoins sont diminués des : Ø Fournisseurs (dû au décalage entre le moment de l’achat et le paiement de l’achat) Ø Dettes salariales, sociales et fiscales (dû au décalage entre le moment de la survenance de la charge et le paiement de celle-­‐ci)
  • 25. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 25 Ce slide sert à remettre en mémoire le tableau emploi/ressources. Structure d’un bilan et d’un compte de résultat par exemple pour une holding de participation (holding au dessus d’une série de participations financières.) On reçoit des intérêts et dividendes sur les actifs financiers qu’on détient à l’actif du bilan dans une holding de participation. NB : Les Fonds Propres ne coutent pas moins cher que les Fonds Empruntés. Comment calculer le cout des Fonds Propres ? Taux sans risque + Beta x (Taux du marché – taux sans risque) Cout des fonds propres = rendement attendu par les actionnaires. C’est un synonyme, l’un est pour celui qui le paye (cout) et l’autre pour celui qui le gagne (rendement).
  • 26. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Structure d’une société active dans le secteur immobilier. Société immobilière qui détient des immeubles à l’actif et qui va en retirer des loyers (produits dans compte de résultat). On ne sait pas comment on va rémunérer les capitaux propres. Ils ne sont rémunérés que si l’entreprise fait du bénéfice. 26 LA VUE COMPTABLE DU BFR Le bilan d’une entreprise nous restitue l’image de son équilibre (déséquilibre) financier par le biais de ses trois composantes : (1) Le fonds de roulement (2) Le besoin en fonds de roulement (3) La situation de trésorerie Ici on a une notion plus comptable du BFR. Ici 3 composantes pour nous donner une image précise de l’équilibre ou déséquilibre financier d’une entreprise (1), (2) et (3).
  • 27. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 27 Ici on retrouve les chiffres du slide précédent à coté de différents postes. Au niveau de l’actif, des emploirs : Stocks, créances commerciales et autres créances d’exploitation font partie du BFR, les Immobilisés font partie du FR et les avoirs financiers à court terme font partie de la situation de trésorerie. Idem pour les ressources. (cf. numéros à coté des postes). Encaissements et décaissements encore à effectuer. Cf. exemple plus haut. Je vends pour 5 millions par mois et j’accorde 2 mois de délais de payement donc ca fait bien 10 millions en Clients.
  • 28. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 28 Etc. Ici on a un BFR de 10 millions or il devrait être de 11 millions. L’erreur résulte du caractère approximatif de la méthode comptable du calcul du BFR. Les stocks et les créances d’exploitation recoupent les charges non encore recouvrées, tandis que les dettes d’exploitation renseignent les charges qui n’ont pas encore été payées. L’estimation ainsi faite du BFR peut se révéler erronée car (l’erreur peut provenir de 2 raisons) : ð en raison des méthodes d’évaluation admissibles, les stocks ne sont pas nécessairement évalués au prix de revient complet 1ère erreur : Les stocks ne sont pas toujours évalués au prix de revient. Ici on a mis les 4 millions d’achat de stocks en stocks. Que manque t il dans le stock pour tenir compte d’un prix de revient complet ? Les salaires d’1 million. Ici on a pris 4 millions alors qu’on aurait du prendre 5 millions pour évaluer le stock au prix de revient complet. La méthode comptable est approximative, en prenant les stocks comme on l’a fait, on a sous estimé le besoin que l’entreprise doit financer qui est de 11 millions et non pas 10 pcq on a pas tenu compte des salaires. On doit faire une correction qui consiste à prendre les stocks au prix de revient complet. Ca ne nous a pas couté que 4 millions mais bien 5 pcq ca nous a aussi couté le salaire. STOCKS + SALAIRES. Si on loue une un local pour entreposer nos stocks on devra aussi le prendre en compte. Tout ce qui correspond aux besoins de l’entreprise. ð les créances d’exploitation incluent un bénéfice et surévaluent d’autant les charges non encore recouvrées. 2ème erreur : (pas le cas ici mais important à comprendre) Créances d’exploitation incluent parfois un bénéfice. Ici on est dans le cas d’une société qui ne fait ni gain ni perte mais on verra dans les exercices futurs qu’on doit prendre les
  • 29. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 créances client sans la marge commerciale. Pourquoi calculer un BFR en prenant les créances clients sans la marge commerciale ? Ca n’a pas de sens de dire que l’entreprise doit financer sa marge. On se prend une marge si la situation financière le permet. On ne va pas prendre un crédit à CT pour financer sa marge. On ne va pas payer du crédit court terme pour financer le bénéfice qu’on veut prendre. Dans cet exemple ci, l’E ne fait donc ni gain ni perte mais si elle avait vendu pour 6 millions, elle aurait une marge de 2. Ca n’aurait pas été juste, j’aurais du faire la correction et corriger le 12 en 10 même si j’ai vendu pour 10. Je ne vais pas calculer le BFR en tenant compte de la marge que je vais me mettre dans la poche. On calcule le BFR pour savoir ce que l’on doit financer, on ne va pas financer notre marge. On va pas aller à la banque et dire qu’on a besoin de 13 millions pour faire tourner notre activité (plutôt que 11) pcq on souhaite faire 2 millions de marge, c’est insensé. Il est donc normal de prendre les créances commerciales hors marge. Il faut donc faire les corrections nécessaires. ð Stocks bien pris en compte au cout de revient complet ? ð Créances commerciales bien prises en compte hors marge ? 1. METHODE FAISANT LE LIEN ENTRE LE BILAN ET LE COMPTE DE 29 RESULTATS Ici on va faire le lien entre le bilan et le CdR et cette méthode va nous donner le bon résultat avec certitude ! La méthode des délais aussi nous donne le bon résultat si on prend bien tous les postes mais ce n’est pas réalisable dans la réalité car il faudrait faire cela pour tous les comptes de charge, dans une entreprise réelle ce serait le bad. Pas réaliste. Méthode comptable donne la bonne réponse à condition de faire 1 ou 2 corrections. L’évolution du bilan étant décrite par le compte de résultats, voyons l’information complémentaire qui peut être obtenue par l’analyse de ce dernier.
  • 30. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 1ère année ventes pour 55 millions (11 factures de 5 millions sur la première année puisqu’on vend durant le mois qui suit le mois de l’achat). Dans le CdR on encode les factures quand elles apparaissent. Pour toute autre année on a les 12 factures (60 millions). 30 Différence entre la situation de trésorerie et la comptabilité. Ici je suis en comptabilité, c’est un Compte de Résultat. J’encode des factures au moment ou elles apparaissent et dans cet exemple on achète en janvier et on commence à vendre en février. On a bien 11 factures de vente. En trésorerie ce n’est que 9x5 millions qui rentrent car on accorde un délai de payement mais en comptabilité ont fait 11 factures de vente. En trésorerie on donne 2 mois de délai de payement donc on ne touche que 9 fois 5 millions puisqu’on commence à toucher en avril. C’est la différence entre la comptabilité et la trésorerie qui sont des rentrées effectives de cash. La compta ce sont des enregistrements de facture. Ca donne une indication de notre bénéfice mais pas d’indication sur notre situation de trésorerie. Un compte de résultat n’est pas la même chose qu’un tableau de flux de trésorerie. Pour gérer une entreprise on a donc besoin de faire des tableaux de flux de trésorerie pour voir de combien d’argent on a besoin etc. Le compte de résultat n’est pas suffisant à gérer une entreprise.
  • 31. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Dans un compte de résultat on a les factures encodées au moment ou elles rentrent. On a vendu 11 mois la première année (55 millions). En tableau de flux de trésorerie ce n’est pas vrai étant donné le délai de payement accordé aux clients, on a donc 9 x 5 millions (45 millions). 31 Achats : on a 11 x 4 millions. Ici on a acheté 12 fois mais on n’a pas encore payé 12 fois. En flux de trésorerie on avait 1 mois de délai de payement et donc 44 millions et non 48. Variation des stocks : stock final – stock initial. A la fin de la première année on avait 4 millions. Autres années : 4 millions – 4 millions. On se retrouve avec un excédent brut d’exploitation de MOINS 1 million, ce n’est PAS possible ! (EBDITA) EBITDA Négatif ce qui n’est pas possible puisque l’entreprise ne fait ni gain ni perte. RAPPEL SUR L’EBITDA : EBIT = Résultat d’exploitation = Earnings Before Interests and Taxes. Résultat avec taxes et intérêts. EBITDA = Langue commune à tous les financiers, à connaître ! EBIT mais aussi avant les amortissements ! Avec un compte de résultat, on fait le résultat d’exploitation + les amortissements pour trouver l’EBITDA puisque BEFORE amortissements c’est qu’il faut ajouter les amortissements. Si on fait – amortissements on enlève les amortissements 2 fois puisque EBIT c’est DEJA sans les amortissements. Quand on compare 2 entreprises on préfère le faire par rapport à l’EBITDA parce que les méthodes d’amortissement diffèrent d’une entreprise à l’autre (dégressif ou linéaire, dans le premier cas, l’amortissement est plus important au début, etc.). En prenant des ratios qui comprennent l’EBITDA on prend en compte le fait que les méthodes d’amortissements sont différentes en fonction des entreprises.
  • 32. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Private Equity veut racheter une entreprise. Il regarde d’abord à la grosse louche à quel multiple de l’EBITDA on vend l’entreprise et il peut voir par rapport au secteur si c’est cher ou non. 32 LIAISON DU COMPTE DE RESULTATS ET DU BILAN Idée : aller voir un des postes qui nous intéressent au CdR et voir son équivalent au bilan. Ici : Ventes au niveau du compte de résultat : on a 11 x 5 (55). Poste qui correspond aux ventes au niveau du bilan : variation de mes créances d’exploitation (Attention : variation = final – initial). Photo finale de mes créances d’exploitation : j’ai donné combien de délais de payement à mes clients ? 10 et photo initiale : 0. Donc on a bien 10 en variation. Stocks : ð CdR : 4 ð Bilan : photo finale : 4 – photo initiale : 4 donc on a 0. Achats : 12 x 4 = 48 Variation fournisseurs : 44 Salaires : 12 x 1 = 12 Variations dettes salariales = 0 Chaque fois on a regardé le compte de résultat et sa contrepartie dans le bilan (Variation, donc photo finale – initiale).
  • 33. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 33 Excédent de trésorerie d’exploitation : 11 millions = Excédent brut d’exploitation (= EBITDA) -­‐ Variation des actifs d’exploitation + Variation des dettes d’exploitation (dettes fournisseurs) Variation des actifs d’exploitation
  • 34. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Dans cette 4ème méthode on a regardé le CdR => EBITDA de -­‐1 et pour trouver le bon BFR on doit faire le lien avec le bilan. 34 Ca revient au même que faire la formule suivante : Excédent de trésorerie d’exploitation : 11 millions = Excédent brut d’exploitation (= EBITDA) -­‐ Variation des actifs d’exploitation + Variation des dettes d’exploitation (dettes fournisseurs) NB : 14 = 10 + 4 de stocks On ne trouve pas une réponse correcte si on calcule le BFR de manière rapide, il y a des corrections à faire etc. Cette méthode est correcte. Ici on a l’EBITDA et en dessous la variation du BFR. Selon qu’on met un point à un endroit ou l’autre, on aura un EBITDA > ou < que la variation du BFR.
  • 35. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 35 Si EBITDA > Variation du BFR : Zone de création de liquidités Si < alors zone de consommation de liquidités
  • 36. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 36 1. LA TRESORERIE D’INVESTISSEMENT Tout ce qui est lié aux investissements de l’entreprise (achat machines, etc.) ce n’est plus ce qui est lié à l’activité d’exploitation de l’entreprise. -­‐ investissement dans les stocks -­‐ investissement dans la politique des crédits (ce que ca nous rapporte et nous coute d’accorder des délais de payement et d’en recevoir de la part des fournisseurs) -­‐ investissement dans l’immobilisé (p.m.) -­‐ Levier d’investissement INVESTISSEMENT DANS LES STOCKS Ø Une entreprise envisage d’augmenter son stock dans une gamme de produits nouveaux, soit un investissement de 12 500 euros Ø La rotation annuelle du nouveau stock est de 4 Ø Les achats et les ventes sont payés au grand comptant Ø La marge commerciale par rapport au prix d’achat s’élève à 40 % On parle d’un investissement dans un nouveau stock. Est ce que cet invest est rentable ? Ici on veut voir ce que les stocks vont nous rapporter. Ici on va calculer un ROI. Mode d’emploi : • d’abord faire un petit compte de résultat :
  • 37. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 37 PRODUITS CHARGES Chiffre d’affaires : 12.500 x 4 (stock tombe 4 fois par an) + marge commerciale de 40% 70.000 – 50.000 = Marge commerciale = 20.000 = Résultat d’exploitation • Ensuite on va faire un petit bilan Stocks pour 12.500. On ne met pas 12.500 x 4 dans le bilan, on a 12.500 pendant toute l’année. Besoin financier de 12.500 donc. • On va ensuite calculer le ROI : Combien cela me rapporte t il par rapport à ce que ca m’a couté. Examen : le ROI est tombé 6 fois sur 9 à l’examen !!! Savoir le calculer 1ère manière :
  • 38. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 38 Résultat d’exploitation sur investissement. => 20.000/12.500 = 160% 2ème manière de calculer le ROI : Taux de marge commerciale X les ventes sur les investissements (prendre les ventes au prix d’achat ! pour pas mettre 2 fois la marge). 40% x 4 INVESTISSEMENTS DANS LA POLITIQUE DE CREDIT Si je lance une activité dans laquelle j’octroie des délais de payement, est ce que cet investissement est potentiellement rentable ? Est ce que ca vaut la peine de lancer cette activité avec de tels délais de payement ? On est dans le cadre d’une bonne gestion d’entreprise. Une entreprise correctement gérée est une entreprise dans laquelle on sait à l’avance si nos investissements vont être rentable. Forcément on ne peut pas tout prévoir par en tous cas en calculant à l’avance le ROI on peut directement se rendre compte si notre investissement n’a aucune chance d’être rentable. 2ème exemple : cf slide. (Presque un énoncé d’examen, ce sera pareil mais avec d’autres chiffres) Ø Soit une entreprise qui achète pour 50 000 euros par mois Ø Les ventes se font, en moyenne, 1 mois après l’achat Ø Les clients paient, en moyenne, 2 mois après la vente Ø Les fournisseurs sont payés, en moyenne, 45 jours après l’achat. Ø Le taux de marge commerciale est de 20 % Ø Calculez les besoins financiers d’une telle entreprise. Calculer le ROI dans ce cas ci. • Entreprise qui achète pour 50.000 par mois • Les ventes se font, en moyenne, 1 mois après l’achat • Les clients paient, en moyenne, 2 mois après la vente • Les fournisseurs sont payés, en moyenne, 45 jours après l’achat • Le taux de marge commerciale est de 20% • Calculez les besoins financiers d’une telle entreprise
  • 39. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Attention, on calcule le ROI sur une année de croisière, donc 12 mois complets, pas pour la première année car ce n’est pas représentatif du Return On Investment ! 39 Achats : 12 x 5 = 600.000 Ventes : 12 x (50.000 + 20% de 50.000) Ventes : 720.000 -­‐ Achats : -­‐ 600.000 = Marge commerciale = 120.000 = Résultat d’exploitation BILAN
  • 40. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 40 Immobilisés : 0 Stocks : 50.000 (stock d’un mois puisque les ventes se font en moyenne 1 mois après l’achat) Crédits octroyés : 100.000 (2 mois de délais) Il ne faut pas mettre la marge commerciale dedans !!! Crédits obtenus : 75.000 (1,5 mois) => Besoins financiers : 75.000 Ou 50.000 x (2 + 1 – 1,5 = 1,5 mois) 1,5 mois : délai. C’est comme si j’avais une charge de 50.000 euros à supporter pendant 2 mois de délai, + 1 mois de stocks mais c’est diminué un peu grâce au 1,5 mois que le fournisseur m’octroie. Il ne reste plus qu’à calculer le ROI. Combien cela m’a t il rapporté et couté ? 120.000/75.000 = 160% Le cycle financier d’exploitation a donc une durée de 1,5 mois (délai ente la date du décaissement et la date de l’encaissement), tandis que le cycle physique d’exploitation a une durée d’1 mois (délai entre la date de l’achat et la date de la vente). L’investissement est par conséquent alourdi de 25 000 euros (0,5 mois) et, toutes choses étant égales par ailleurs, sa rentabilité est affaiblie. CYCLE PHYSIQUE ici c’est 1 mois, c’est le cycle réel. On a 1 mois entre le moment ou on achète et ou on vend. CYCLE FINANCIER ici c’est 1 mois et demi. Ca sort d’ou ? 2 mois de délai de payement client + 1 mois de stock – 1,5 mois de délai octroyé par le fournisseur. Investissement : besoin financier que j’ai déterminé en faisant un petit bilan pour savoir ce que je dois investir dans un projet ou dans le lancement d’une nouvelle activité…
  • 41. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 41 ET LES CREDITS OBTENUS – CAS DU GRAND MAGASIN (SLIDE) • Un grand magasin a un stock constant de 100 bouteilles d’un même alcool. En moyenne, il en vend 10 par jour. • Le fournisseur est payé un mois après l’achat • Prix d’achat : 10,00 euros • Prix de vente : 10,05 euros • Taux de marge commerciale : 0,50% Sur prix d’achat • Le magasin est ouvert 300 jours par an, soit 25 jours par mois. Marge commerciale : 25 x 10 x 0,05 Ventes : 300 x 10 x 10,05 30.150 (1 an)
  • 42. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 42 Achats : 300 x 10 x 10,00 … BILAN : Immobilisés : 0 Stocks : 1000 (10 jours) Crédits octroyés : 0 Crédits obtenus : 2.500 (25 jours par mois) Besoin financier : -­‐ 1500. Je dois supporter une charge de 100 pendant -­‐15 jours. Comment calculer le ROI de ce machin là ? Je n’ai pas de besoin à financer ici, je ne vais donc pas calculer le rendement de quelque chose dans lequel on n’investit pas. On a un BFR négatif donc pas besoin d’investir donc on ne calcule pas de ROI. SURTOUT PAS mettre un ROI négatif. Ici c’est une activité rentable, avec un BFR négatif. PLAN FINANCIER cf slide
  • 43. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Encaissements ? On vend 10 bouteilles par jour, 25 jours dans 1 mois, donc 10 x 25 x 10,05 pour chaque mois. Pq faire un plan financier ? Parce qu’on ne sait pas calculer la rentabilité de cet investissement en calculant le ROI donc on fait un plan financier. 43 Décaissements ? • Premier mois c’est 0 car le fournisseur est payé 1 mois après l’achat. (ici Plan Financier donc pas bilan ou compte de résultat, ici entrées et sorties effectives de cash). • 2eme mois : 3500 = je dois d’abord constituer mon stock de 100 bouteilles à 10 euros donc ca fait 1000 euros + 25 jours x 10 bouteilles x 10 euros = 2500 donc 1000 + 2500 = 3500. • Autres mois : on ne doit plus constituer le stock donc juste 2500 (voir calcul ci dessus) Variation d’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE). EBE = excédent brut d’exploitation = EBITDA Ici EBIT = EBITDA puisque pas d’amortissement. Ici tableau de plan financier pcq pas d’invest donc on sait pas calculer un ROI donc en faisant ce tableau on peut avoir une idée de l’excédent de trésorerie d’exploitation que cette activité, ce projet va dégager.
  • 44. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 44 EBE – VAR BFR = ETE (ici : 1650) COLRUYT – SITUATION DE TRESORERIE TESSENDERLOO – SITUATION DE TRESORERIE
  • 45. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Dans le cadre de la trésorerie d’investissement on peut analyser … en analysant le bilan de manière intelligente. 45 COLRUYT TESSENDERLOO Capitaux Propres 1252 (98,6%) 708 (98,3%)
  • 46. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 46 Dettes > 1 an 18 (1,4%) 12 (1,7%) On peut aussi comparer les capitaux propres aux dettes commerciales COLRUYT TESSENDERLO Capitaux Propres 1252 (60%) 708 (66%) Dettes commerciales 832 (40%) 363 (34%) On regarde à chaque fois ce que représente l’un par rapport au total. Ø 1252/1270 = 98,6% Ø 708/720 = 98,3% Idée : comment analyser les comptes d’une société de manière intelligente ? ð Combien l’entreprise a de fonds propres ? ð Combien l’entreprise a de dettes à LT ? ð Combien l’entreprise a de dettes commerciales ? Je regarde le pourcentage. Ici c’est quasiment pareil, quand c’est différent on voit bien que l’un ne fait pas beaucoup appel au crédit à LT (Colruyt l’année passée). Pourquoi Colruyt ne fait pas beaucoup appel au crédit à LT ? Car il se finance via le délai fournisseur. Ø Analyse verticale : je reste dans la même colonne et donc je compare un poste par rapport à un autre poste. Ici par exemple on a comparé les Capitaux Propres (CP) et les fonds empruntés. Ø Analyse horizontale : on compare sur la même ligne, donc d’une année sur l’autre. INVESTISSEMENT DANS L’IMMOBILISE (P.M.) C’est plus classique, on décide d’acheter une nouvelle machine et on regarde ce que ca va couter en plus et rapporter en plus. Soit l’investissement dans un nouveau robot qui implique les variations suivantes :
  • 47. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Ici on souhaite calculer la rentabilité de ce nouveau robot. On isole la rentabilité d’un nouvel investissement, mais on pourrait l’inclure dans le plan financier global de l’entreprise. Ici on trouve cela plus parlant de le calculer à part. Ø Frais de personnel : - 40.000 parce que le robot va remplacer le personnel, on 47 va les virer. Ø + Ventes : 26.000 = 2000 x 13 Ø - Achats : - 16.000 = 2000 x 8 o Marge de fabrication : 10.000 = 26.000 – 16.000 Ø - Biens et services divers : - 6000 (donné) Ø - Frais de personnel : - 40.000 (donné) o EBE : 44.000 = 10.000 – 6000 + 40.000 Ø - Dotation aux amortissements : - 25.000 = 125.000/5000 (pendant 5 ans) o Résultat d’exploitation : EBE – dotation aux amortissements Ø + Produit exceptionnel : 1250 (année 8 - valeur de l’immobilisé donnée) o Résultat brut : Résultat d’exploitation + Produit exceptionnel Ø - ISOC (33,99% du résultat brut) o Résultat net : Résultat brut - ISOC
  • 48. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Dans un tableau de flux financier (tableau avec entrées et sorties effectives de cash) on aurait mis les frais de personnel, car c’est une économie. On voit qu’on aura 40.000 euros de flux de trésorerie supplémentaires grâce à cette économie de frais de personnel. 48 Ø On peut calculer un ROI (Return On Investment) Cela revient à calculer ce que le projet rapporte par rapport à ce que cela a couté. Résultat d’exploitation/Investissement Ø On peut aussi calculer la Payback Period (Période de remboursement): Durée de recouvrement sans prendre en compte la valeur temps de l’argent. On ne tient pas compte de l’actualisation, de la valeur temps de l’argent, or les euros dans 5 ans ≠ les euros maintenant. On ne tient pas compte du risque puisqu’il est compris dans le taux d’actualisation. En outre, il y a des flux qui arrivent plus tard, après les 5 ans par exemple, or on a décidé qu’on voulait des projets rentables après 5 ans, et donc on peut laisser tomber des projets qui auraient été intéressants. C’est bien pour les petits projets, mais c’est tout. Ø On peut calculer la VAN (Valeur Actuelle Nette) VAN = - l’investissement + la somme des flux actualisés. 푉퐴푁 = − 125.000 + 12.542 + 25.000 1,12 + ⋯ Ici 12% est une hypothèse ! 12542 : Résultat Net Je ne prends que les projets avec une VAN positive car les projets avec une VAN négative ne sont pas rentables. Dans quels cas je pourrais accepter des projets à VAN négative ? Quand on fait des investissements obligatoires. Quand les banques doivent par exemple s’adapter à quelque chose, parfois elles doivent faire des investissements obligatoires, par exemple des mises en place de normes de sécurité, etc. Des choses rendues obligatoires par des législations etc. Ex : normes incendies, on n’a pas le choix, c’est un investissement. Ø On peut calculer le Taux Interne de Rentabilité (TIR ou TRI)
  • 49. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Taux qui annule la VAN. Si on n’actualise pas à du 12% mais à un taux qui serait notre TIR, la VAN serait égale à zéro. C’est la marge de sécurité dont on dispose dans l’entreprise. Parfois on en trouve plusieurs, parfois on n’en trouve pas du tout. Dans ce cas là c’est une méthode qui ne convient pas. Le 12% dont on parle plus haut, qui est le taux d’actualisation, c’est le taux de rendement attendu par les actionnaires pour un projet de ce niveau de risque. Si ma VAN est positive avec ce taux de rendement attendu par les actionnaires, alors on accepte le projet. Le TIR c’est le taux qui annulerait la VAN. Si c’est 25% on peut en tirer comme conclusion qu’on a une belle marge de manoeuvre. 49 LEVIER D’INVESTISSEMENT Levier d’investissement ≠ levier financier !! -­‐ Levier financier (cfr. trésorerie de financement) : Lié au niveau d’endettement. Quand on parle de levier financier ca veut dire qu’on a financé par fonds empruntés. On a gagné plus en empruntant parce qu’on a fait quelque chose de plus rentable avec nos Fonds Propres. On va gagner plus que si on avait financé par FP, on a mieux rentabilisé nos fonds. -­‐ Levier d’investissement : Lié aux amortissements Selon la méthode d’amortissement choisie, l’entreprise disposera, chaque année, d’un levier d’investissement plus ou moins élevé. Nettement moins courant que le levier financier. Quand on parle de levier d’investissement c’est qu’on parle d’amortissement. En fonction de la méthode d’amortissement qu’on va choisir on va bénéficier d’un levier d’investissement plus ou moins élevé. Dans les premières années si on amortit en dégressif on va amortir des plus gros montant et donc diminuer la base imposable. On peut donc faire un levier par le biais de la méthode d’amortissement qu’on va choisir. Un levier d’investissement c’est un levier dont on bénéficie grâce aux investissements et si on investit plus vite on a un levier plus important qui va générer une économie d’impôt plus importante. Dans le cas de l’amortissement linéaire, si on amortit 10.000 par an on va pouvoir mettre de l’argent de coté grâce à l’amortissement, car on va payer moins d’impôt.
  • 50. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 En dégressif on amortit 20.000 la première année, c’est plus que dans le cas du linéaire, on soustrait 20.000 de notre base imposable et donc on fait une plus grosse économie d’impôt. Cf. exemples ci-­‐dessous 50 AMORTISSEMENT LINEAIRE – INFLATION NULLE
  • 51. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 51 AMORTISSEMENT DEGRESSIF – INFLATION NULLE
  • 52. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 NB : Levier d’investissement/d’amortissement : tableau avec amortissement dégressif et linéaire : Ici on parle de levier d’invest (lié aux amortissements). Ces tableaux viennent d’exemples plus complexes. Ne pas aller plus loin que madame Kinon en étudiant. On achète 5 camions, 1 par an. Au temps T je n’amortis qu’un seul camion. Comme j’amortis en linéaire ca fait 10.000 par an. Donc chaque année l’amortissement augmente de 10.000. En T+5 j’ai suffisamment d’amortissements rien que sur l’année pour acheter un nouveau camion complet. Levier d’investissement influencé par la politique d’amortissement. 52
  • 53. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 53 2. LA TRESORERIE DE FINANCEMENT Ici on reparle des fonds propres et empruntés et ici on parlera du return on equity (rendement sur les fonds propres investis). Cb de FP on a investis dans l’E ou dans un projet et combien ca rapporte. Dans cette troisième partie, nous allons voir : -­‐ La rentabilité des Fonds Propres (Return On Equity – ROE) -­‐ Le coût des Fonds Propres (Cost of Equity -­‐ Ke) -­‐ Le levier financier (référence à l’endettement) o Illustration du levier d’investissement et du levier financier par le certificat Immo-­‐Beaulieu -­‐ Le coût des Fonds Empruntés (Cost of Debt-­‐ Kd) LA RENTABILTE DES FONDS PROPRES (ROE) 1ERE SITUATION : FINANCEMENT ENTIEREMENT PAR FONDS PROPRES Ici on va calculer la rentabilité des fonds propres investis. NB : % d’intérêt : si il y avait de la dette ce serait à du 10% mais ici pas de dette. Comment calculer l’impôt ? 33,99% de … ? Il y a des intérêts notionnels ici. Il faut en tenir compte car ils ont un impact sur l’impôt. Les intérêts notionnels à la base c’est un « cadeau fiscal », ils ont décrété qu’on allait donner un cadeau à ceux qui se finançaient par fonds propres et non par fonds empruntés. Si on se finance par FP on ne peut rien déduire de la base imposable. L’idée c’est aussi d’inciter les entreprises à avoir des FP car c’est un gage de santé financière. La troisième idée c’est d’attirer des entreprises étrangères car pour une entreprise qui hésite entre s’installer dans 2 pays, elle choisira probablement celle avec les intérêts notionnels. Beaucoup d’entreprise ont profité du système en s’installant pour profiter des intérêts notionnels mais n’ont pas créé d’emploi malheureusement. Le taux d’intérêt notionnel : 3% pour les grandes entreprises et 3,5% pour les PME (pour 2012 à 2014). Ce taux a été fortement réduit, l’année passée c’était 3,8% et 4,3%. Notionnel = Fictif. On fait un calcul de manière fictive mais après ca devient du sonnant et trébuchant.
  • 54. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Le calcul est fait sur les FP. 3,5% des FP. 12.500 x 3,5% = 437. Ce montant va venir en déduction de notre base imposable. Elle est de 20.000, elle va devenir 20.000 – 437 = 19.563 19.563 x 33,99% nous donne l’impôt : 6.649,29. Attention : pour avoir mon résultat net il faut bien repartir de 20.000 et pas de 19.563 ! Je dois donc repartir de mon résultat imposable !!! 19.563 ne m’a servi qu’à calculer le bon impôt mais cela s’arrête la ! Return on equity : consiste à regarder combien cela m’a couté et combien cela m’a couté. Ici 80,10%. 2EME SITUATION : FINANCEMENT A MOITIE PAR FONDS PROPRES ET A MOITIE PAR 54 FONDS EMPRUNTES Colonne de gauche. J’ai maintenant la moitié de mon projet financée par FP et l’autre moitié par fonds empruntés. Charges financières : 625 : 10% de 6.250. 6250 x 3,5% = 218,5 19.375 – 218,5 = montant qui va nous servir à calculer l’impôt = 19.156,5 Et donc l’impôt (33,99%) est de 6.511,21 et on déduit cet impôt de 19.375. Return on equity de 154,37% car moins de dividendes mais la moitié de FP par rapport à tantôt. 3EME SITUATION : FINANCEMENT ENTIEREMENT PAR FONDS EMPRUNTES (On lit toujours de droite à gauche) Ici pas des Fonds Propres donc pas d’intérêt notionnel ! Ici c’est un nouveau projet et on calcule la rentabilité des fonds propres investis dans ce projet. On ne va pas financer une entreprise à 100% par fonds empruntés et pas du tout par fonds propres, c’est comme cela qu’on voit qu’on est dans le cas d’un projet.
  • 55. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Le bon ROE est de 5,84%. On regarde quel est le montant de dividende qu’on va toucher en plus en investissant dans ce projet là et en le finançant par fonds empruntés ou fonds propres. Quand on compare la colonne 1 à la colonne 2, combien de dividendes va t on toucher en plus ? 9.647,84 – 9.282,66 = 365,18 de dividendes en plus. 6250 investis en plus (FP). = 5,84%. Pour passer de la colonne 2 à la colonne 3, on a 365,18 de dividendes en plus. Rentabilité : si on investit plus de fonds propres, le montant qu’on investit en plus nous rapporte des dividendes en plus. Pour passer de la colonne 1 à la colonne 3 on a 2 x 365,18 (730,36) de dividendes en plus et on a investit 12.500 en Fonds propres (et 0 en fonds empruntés). Rentabilité sur nos fonds propres. 730,36/12.500 = 5,84% Donc la rentabilité réelle des FP investis dans ce projet là est de 5,84%. Donc ce qu’on a fait avant de faire le 5,84% n’aurait été juste que si on avait l’entreprise dans sa globalité, mais ici ce n’est pas le cas car on aurait une entreprise qui se finance uniquement par fonds empruntés ce qui n’est pas possible ! 55 LE COUT DES FONDS PROPRES Ici on va calculer le cout des fonds propres pour l’entreprise. Si on veut distribuer un dividende net de 8 à nos actionnaires, quel est le résultat d’exploitation qu’on va devoir générer ? 10,67. (IPP 25% = précompte) => On fait 10,67 x 0,75 pour trouver 8. Donc 8/0,75 pour trouver 10,67. On veut essayer de généraliser. Pour distribuer 8 de dividende, le résultat d’exploitation à générer, avec les taux d’intérêt notionnels actuels, il faudra générer un revenu de 14,36 (un peu moins du double). In fine ce que je voudrais faire c’est pouvoir remplacer 8 par n’importe quel chiffre, isoler le 8 pour avoir une formule qui nous permettrait de partir de n’importe quel dividende. Comment calculer de 8 à 14,36 ? Il y a les intérêts notionnels donc ce n’est pas facile. Si il n’y avait pas les intérêts notionnels on ferait 8/0,6601 et on trouverait le bon résultat. Le dividende net = dividende brut x 75% car on paye 25% de précompte. Le dividende brut = résultat avant impôt – impôt des sociétés (ISOC).
  • 56. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Je transforme l’ISOC en (résultat avant impôt – intérêts notionnels) x ISOC Je fais donc dividendes nets – (Intérêts notionnels x 0,3399 x 0,75) = Résultat avant impôt x (1 – 0,3399) X 0,75. J’aurai besoin de mon résultat avant impôt. Je commence à changer les trucs pour isoler mon résultat avant impôt dans l’équation. Je déplace les intérêts notionnels, mais ils sont multipliés par 0,3399 et 0,75. Il me reste résultat avant impôt x 0,75 – résultat avant impôt x 0,75 x 0,3399 ( ?????). Je mets résultat avant impôt en évidence, ensuite je l’isole. Résultat avant impôt = 56 퐷푖푣푖푑푒푛푑푒푠 푛푒푡푠 − (푖푛푡é푟ê푡푠 푛표푡푖표푛푛푒푙푠 푥 0,3399 푥 0,75) 0,75 푥 0,6601 Si l’actionnaire souhaite une rémunération nette de X%, combien il en coute à l’entreprise ? (cf slide). Pour distribuer du 8 euros je dois générer du 14,36 euros de résultat. Si on veut mettre cela en %, si on veut distribuer du 8% alors… Morceau qui correspond à l’économie due aux intérêts notionnels : 1,8021% Grâce aux intérêts notionnels, l’entreprise ne doit pas générer du 16 mais seulement du 14 pour pouvoir distribuer un dividende de 8. En % parce qu’on veut in fine définir un pourcentage de dividende distribué. Sur une base 100, pour distribuer un dividende 8, je dois générer un résultat qui est un peu moins que le double de 8. L’économie due aux intérêts notionnel est considérable, sans ce on aurait du générer un résultat de 16 pour pouvoir distribuer du 8 ! Intérêts notionnels à calculer sur base de 100. LE LEVIER FINANCIER Si je finançais cette histoire intégralement par fonds empruntés au taux d’intérêt de 10%, qu’est ce que cela changerait ? Pas d’intérêts notionnels donc 14,36 – charges financières de 10. Résultat imposable de 4,36. Etc. Pas d’intérêt notionnel donc aucun problème pour aller du bas vers le haut. Si je place mes FP en dehors de l’entreprise (0% de FP investis), donc même quand on ne met pas du tout de FP ca nous rapporte quand même qqch. Si on peut placer les FP en dehors de l’E au même taux que le taux de dividende que l’entreprise nous donnerait (ici
  • 57. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 8%), au final ca nous rapporte plus que d’investir en FP, car on aurait du 8% + 2,16 (et ce malgré les 10 de charges financières). Si on emprunte 100% ca nous rapporte quand même un dividende, même avec des charges financières de 10, car l’argent emprunté va quand même permettre de générer un résultat d’exploitation de 14,36. A montant égal (100) que les 100 vienne de notre poche ou de la banque ca générera le même résultat d’exploitation, ca ne change rien pour l’activité de l’entreprise. Si je trouve un endroit ou je peux placer à du 8% (impossible actuellement), on a en plus les 2,16 et donc c’est intéressant. Amélioration de 27% de la rentabilité de mes fonds propres. Principe de l’effet de levier : est ce que je peux avec mes fonds empruntés avoir un rendement ( ?) plus intéressant ? 57 NB : La proportion économisée est toujours la même. ILLUSTRATION DU LEVIER D’INVESTISSEMENT ET DU LEVIER FINANCIER PAR LE CERTIFICAT IMMO-­‐BEAULIEU Immo-­‐Beaulieu est une SA qui émet des certificats immobiliers. Plutôt que d’investir en direct dans l’immobilier (acheter un immeuble), ce qui demande beaucoup de capitaux et fait qu’on met « tous nos oeufs dans le même panier » et qu’on ne diversifie donc pas notre risque, on peut investir dans des certificats immobiliers. Cela nous permet d’investir de manière indirecte dans plusieurs bâtiments. Papier qui nous donne le droit de bénéficier d’une partie des loyers, etc. bénéfices que la société va faire sur les loyers, etc. (Marché peu liquide.). NB : on n’est pas actionnaire de la société, acheter des certificats immobiliers c’est comme prêter de l’argent à Immo-­‐Beaulieu pour investir dans des immeubles. SICAV : Panier d’action, on peut rentrer/sortir quand on veut. Capital augmente/diminue selon achats ou ventes de participations dans la SICAV. Comme c’est une société on est actionnaire. On n’est pas actionnaire des différentes sociétés composant le panier, on est actionnaire de la SICAV. But d’investir dans une SICAV: diversifier le risque. C’est plutot un produit bancaire que boursier, c’est plus souvent composé par la banque, même si coté. Il existe énormément de SICAV. SICAF : à capital fixe. Ici on ne peut pas rentrer et sortir comme on veut. SICAFI : Capital Fixe Immobilier. Toujours coté en bourse. Société Immobilière : ≠ SICAFI mais société anonyme qui a émis des certificats immobiliers. Ici dans l’exemple on parle de milliers de francs belges.
  • 58. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Fonds Propres : mis par les actionnaires. Ici 1.250.000 BEF investis. Les détenteurs de certificats immobiliers ne sont PAS des actionnaires donc on ne leur paye pas de dividendes. Les fonds empruntés au détenteurs de certificats : 3.519.000.000 BEF. 58 ð 351.900 titres émis à 10.000 FB/titre. Les actionnaires mettent les FP et avec ca ils peuvent constituer une SA et récolter 3 milliards de BEF. C’est énorme. Avec ces 3 milliards ils vont acheter des terrains, construire des bâtiments, etc. qui vont rapporter de l’argent. On a donc d’une part les actionnaires et d’autre part les détenteurs de certificats immobiliers qui ont prêté de l’argent à la société. Ici c’est en FB et plus en milliers. On se retrouve avec un montant à répartir de presque 277 millions de FB.
  • 59. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 59 L’idée c’est qu’on va rétribuer les détenteurs de certificats immobiliers chaque année avec un montant qui vient des amortissements. La seule inconnue est le montant de l’intérêt. On connaît tout le reste donc on peut déduire ce montant en faisant le calcule ð Montant à répartir vient du compte de résultat. ð Les 2 lignes suivantes viennent des amortissements. ð Montant à donner aux actionnaires = 3% du montant à répartir, c’est une donnée contractuelle. Ø 73.388.724/351.900 = 209 BEF Amortissement sur les constructions/nombre de certificats émis : on rétribue les détenteurs en fonction des amortissements donc ce qu’ils reçoivent c’est 209. Ø 92.040.510/351.900 = 262 BEF Ø 99.418.770/351.900 = 283 BEF Ø 209 + 262 + 283 = 754 BEF Chaque année, quelqu’un qui a investi 10.000 va toucher 754 BEF, ce qui donne du 7,5%, c’est un bon rendement ! Ce ne sont pas les amortissements qui arrivent dans la poche, mais c’est le mode de calcul. Rétribution sur base +/-­‐ du montant des investissements. Dans ce genre de société, on a intérêt à ce qu’il y ait des achats de nouveaux bâtiments pour les détenteurs de certificat (car augmentation des amortissements du coup). On n’a pas encore parlé de ce qui se passait quand les détenteurs revendent leurs titres. Que vont toucher les actionnaires ? On dit que 8.308.701 BEF vont aux actionnaires, mais ce n’est pas du net, il faut payer l’impôt et le précompte mobilier. 8.308.701
  • 60. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 60 -­‐ 40% (ISOC de l’époque) = 4.985.220 -­‐ 25% (précompte mobilier) = 3.738.915 Ca donne quand même presque du 300% de rendement. NB : Ici on est dans l’exemple d’une année puisque compte de résultat. La plus-­‐value va venir de la revente du bâtiment. Cette revente permet de rémunérer (Notes Schocky) Savoir expliquer, par exemple sur base d’un exemple chiffré, ce qu’est un levier financier (ou levier d’investissement). Trackers : (≠SICAV) (pas sujet d’examen pour ce cours) Il existe des produits financiers particuliers, ce sont des montages financiers. Produit financier coté en bourse, manière de diversifier. Acheter un tracker = acheter un produit qui représente par exemple un panier d’action. On peut acheter un tracker sur le BEL20 : micro-­‐morceaux … Tracker : équivalent d’un morceau de titre. Mais on ne peut pas passer un ordre de bourse pour acheter une demi action, mais on peut acheter un tracker qui va nous donner un portefeuille dans lequel il y a l’équivalent d’une demi action, ou autre. ≠ SICAV car le tracker c’est un titre à part entière, il représente un portefeuille mais c’est coté en continu en bourse. On suit un indice donc c’est de la gestion passive alors qu’une SICAV c’est de la gestion active, on doit payer un suivi ( ?). On peut acheter et vendre des tracker sur le marché secondaire. Intérêt ? On veut un portefeuille diversifié comme le BEL20, comment faire sans tracker ? Si on achète une action de chaque, on n’a pas un portefeuille diversifié comme le BEL20 car pas la même pondération, il faut tenir compte du poids de chaque action dans le BEL20 => Garder la proportion. Principe de souscription et rachat ? Tracker coté en bourse, on peut acheter et vendre sur le marché secondaire. MAIS le tracker suit le niveau de l’indice, c’est +/-­‐ garanti. Comment faire pour que ca suive l’indice ? Si c’est coté en bourse, cours de bourse vient de l’offre et la demande et ce niveau n’a rien à voir avec le niveau de l’indice. Si beaucoup de trackers mis en vente, diminution du prix, pas lié à l’évolution de l’indice ! Comment corréler le niveau du
  • 61. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 tracker avec le niveau de l’indice ? Système adressé aux professionnels qui vient en plus du marché secondaire : système de souscription et rachat. Rachat 61 : Tracker coté 10 euros en fonction de l’offre et la demande. Niveau du tracker = fraction du niveau de l’indice, ainsi c’est moins cher et donc plus liquide. Si l’indice vaut 1000 points on va par exemple mettre des trackers à 10 euros sur le marché. Donc tracker à 10 euros, et on voit que l’indice est à 1200 points, donc 12. Donc le tracker n’est pas cher puisque cote 10 mais représente un indice qui vaut 12. Professionnels vont donc acheter des trackers à 10 sur le marché secondaire puis retourne sur le marché primaire et échangent leurs trackers contre les actions sous-­‐jacentes de l’indice (BEL20 par exemple). Donc le pro n’a plus les trackers mais les actions sous-­‐jacentes. Il va les vendre à 12 sur le marché secondaire (puisque indice à 1200 points). Que se passe t il si tous les pro achètent des trackers à 10 ? Le prix monte. Le prix des actions lui diminue lorsqu’ils revendent les titres, et donc on va retrouver un équilibre entre 10 et 12. Souscription : Indice à 12, mais trackers à 13. Que se passe t il ? Le professionnel va acheter des actions (toujours ce qui est le moins cher des 2). Il va sur le marché primaire et échanger les actions contre des trackers, il va souscrire à des trackers pour ensuite les revendre à 13 sur le marché des trackers. Cours des actions monte de 12 vers 13 et cours des trackers diminue de 13 vers 12 et on retrouve un équilibre. Un indice évolue en fonction de l’évolution de ses composantes. Si on achète en masse toutes les actions du BEL20, le cours de ces actions va monter et donc l’indice va monter. Marché primaire : marché de l’émission des titres. Une société y retourne pour une nouvelle émission de titres. Soulte = cash. Ca ne tombe pas exactement juste. Si on a un seul tracker sur le BEL20, ca représente donc 20 titres. On ne va pas nous donner 20 titres, ca ne tombe pas juste. Si on a 100 trackers, ca correspond à des virgules, ex : 13,… et donc on va nous donner un nombre entier d’actions et un reste en cash. … LE COUT DES FONDS EMPRUNTES On a vu le cout des fonds propres, l’effet levier (rentabilité des fonds empruntés), maintenant on va voir le cout des fonds empruntés.
  • 62. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 62 Prime : annuité. Montant emprunté = 퐴푛푛푢푖푡é 푥 1 − (1 + 푖)!! 푖
  • 63. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 63 3. LE TABLEAU DE FINANCEMENT Savoir faire un tableau de financement à l’examen ! Résultat d’exploitation (EBIT) lié au core business de l’E, aux activités de base + Amortissements = Excédent Brut d’Exploitation (EBITDA) -­‐ Variation du BFR (lié à l’exploitation de base de l’entreprise, stocks, clients, etc.) = Variation Trésorerie d’Exploitation On fait – variation du BFR car c’est un besoin. Variation positive = besoin de plus d’argent, plus de stocks par exemple, donc sortie de cash dans mon entreprise. Donc – une variation positive, c’est bien une sortie de cash, mais si c’est – une variation négative, c’est une entrée de cash. -­‐ Acquisitions + Cessions = Variation Trésorerie d’investissement Sorties : acquisitions & Entrées : cessions Variation du capital + Variation Dettes à plus d’un an -­‐ Charges financières -­‐ ISOC -­‐ Dividendes = Variation Trésorerie de financement Ici on va avoir des variations du capital d’une année à l’autre. La première année on va avoir le capital, puis si augmentation du capital ou diminution du capital influencera « variation du capital ».
  • 64. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Variation => je veux voir CHAQUE ANNEE le montant dont je dispose/dont j’ai besoin. Variation Dettes > 1 an : 1ère année je met la totalité du crédit, ensuite je met la totalité moins ce qui a été remboursé avant. Charges financières : intérêts payés sur le crédit, c’est bien une sortie de cash. ISOC c’est bien une sortie de cash. NB : Il n’y a pas d’office des dividendes. 64 Variation Trésorerie d’Exploitation + Variation Trésorerie d’Investissement + Variation Trésorerie de Financement = Variation situation de trésorerie Je fais la somme des 3 et j’ai la variation de la situation de trésorerie globale dans l’entreprise, on peut aussi calculer cela comme ci-­‐dessous : Situation de trésorerie fin d’exercice -­‐ Situation de trésorerie début d’exercice = Variation situation de trésorerie EXERCICE Vous avez décidé de créer, fin 2012, une Société Privée à Responsabilité Limitée ( S.P.R.L.) au capital entièrement libéré de 18 600 € pour réaliser des activités de services à d’autres entreprises. Vous bénéficiez, en outre pour ce faire, d’un crédit bancaire sur notoriété de 15 000 €, consenti au taux nominal de 7 % l’an pour une durée de cinq ans et remboursable par amortissement constant du capital tous les trimestres. (=> 15000/5 = 3000/an et 3000/4 = 750/trimestre) La création de la S.P.R.L. oblige à des frais de constitution estimés à 800 €. Des aménagements des locaux loués (40 m2) sont nécessaires et évalués à 2 500 € (hors T.V.A.).
  • 65. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 65 Divers mobiliers et matériel de bureau sont acquis : • bureau, table, chaises, console... 2500 € • ordinateur 1250 € • imprimante 350 € • photocopieuse 700 € • téléphone, fax, répondeur 350 € • G.S.M. 350 € Un véhicule à usage mixte de 20 000 € (hors T.V.A.) sera acheté et livré fin 2012, une taxe de mise en circulation de 500 € sera alors payée. Les charges récurrentes suivantes sont à envisager : • l’assurance du véhicule ( R.C., vol, incendie), 700 € par an et payable le premier janvier par anticipation • la taxe de circulation, 400 € par an, payable le premier janvier • le gasoil routier, 150 € (hors T.V.A.) par mois • l’entretien du véhicule, 125 € (hors T.V.A.) tous les six mois • le loyer mensuel de 600 € par mois, et payable pour la première fois le premier janvier 2013 • l’assurance incendie, 125 €, payable le premier janvier • le gasoil de chauffage, de l’ordre de 600 € (hors T.V.A.) l’an et payable en janvier • la consommation d’électricité, 125 € (hors T.V.A.) par trimestre et payable par avance trimestrielle en mars, en mai, en août et en octobre • la consommation d’eau, 50 € (hors T.V.A.) par an et payable une fois l’an en février de l’année qui suit l’année de consommation (compte de régularisation ! fait partie du besoin en fond de roulement ou BFR) • les fournitures de bureau, 60 € (hors T.V.A.) par mois • les abonnements divers, 250 € par trimestre et payable au début de chaque trimestre • l’abonnement et les communications de téléphone et de fax, 150 € tous les deux mois • l’abonnement au réseau et les communications G.S.M., 100 €, par mois • les frais de représentation (repas d’affaires), 100 € par mois • la cotisation annuelle de 400 €, payables à l’I.N.A.S.T.I. le premier juillet de chaque année • la publication légale, 150 € (hors T.V.A.), payable le sixième mois qui suit la clôture de l’exercice. Il convient encore de noter qu’il a été choisi d’amortir les frais d’aménagement des locaux ainsi que les frais d’acquisition du mobilier, des matériels de bureau et du véhicule sur cinq années et ce de manière linéaire.
  • 66. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 66 Il vous est demandé d’établir, en omettant l’incidence de la T.V.A. : • les prévisions de trésorerie mensuelles pour le premier exercice • les comptes de résultats des premier et second exercices • les bilans à la fin des premier et second exercices • les tableaux de financement à la fin des premier et second exercices. TABLEAU DE REMBOURSEMENT DE 15.000 € Part Capital SRD Part intérêts Prime ou Annuité Intérêts/an 1 750 15.000 262,51 soit 263 1.0132 / (1 trim) 2 750 14.250 249,375 soit 249 999 / (2trim) 3 750 13.500 236 986 / (3 trim) 4 750 12.750 223 973 9713 5 750 12.000 210 960 6 750 11.250 197 947 7 750 10.500 184 934 8 750 9.750 171 921 761 9 750 9.000 158 908 10 750 8.250 144 894 11 750 7.500 131 881 12 750 6.750 118 868 551 13 750 6.000 105 855 14 750 5.250 92 842 1 0,07/4 = 0,0175 => 0,0175 x 15.000 = 262,5 2 750 + 263 3 263 + 249 + 236 + 223 = 971
  • 67. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 67 15 750 4.500 79 829 16 750 3.750 66 816 341 17 750 3.000 53 803 18 750 2.250 39 789 19 750 1.500 26 776 20 750 750 13 763 131 PREVISIONS DE TRESORERIES MENSUELLES
  • 68. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Il faut faire le bilan ci-­‐après à la fin, parce que « valeurs disponibles » sort du tableau de financement qui est le tout dernier tableau. 68
  • 69. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 69 Ces chiffres viennent du tableau de financement (derniers ligne ( ???)) Perte reportée : On trouve la perte à reporter au compte de résultat. Raison de plus pour faire le bilan à la fin. On a des pertes puisque pas de CA. Vient dans le compte de résultat. 25.066+23…. De l’année précédente = 48.623
  • 70. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 Charges fiscales d’exploitations : 1300 = qu’est ce qu’on met dedans ? Taxe de mise en circulation (on la paye que la première année), taxe de circulation (400) et INASTI (400). 70
  • 71. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 71 Perte à reporter qui va aller au bilan.
  • 72. Finance d’entreprise (FIN1) Manon Cuylits 2012-­‐2013 -­‐200 = 50 et 150 dans compte de régularisation. En fait c’est –(-­‐200) donc on n’a pas sorti ces 200. –( -­‐ variation du BFR) => correction. Concerne l’année 2013 mais ne sera payé qu’en 2014. CdR année 2013, Résultat d’exploitation subit l’impact de l’eau et des publications légales parce que en compta on enregistre les factures quand elles arrivent. Correction de 200 liée au fait que ce n’est pas une sortie effective de cash cette année là. 72 28/11/12 : … Quelle est l’info du tableau d’invest qu vient dans le bilan ?