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n° 37 - mars 2007




     CIRS: un système
     qualité de pointe
     CIRS est l’abréviation de «Critical Incident Reporting
     System». Ce nouveau système de qualité, développé
     par le Comité de direction de la clinique avec le
     concours d’experts, sera progressivement appliqué
     dès le 2e trimestre 2007. Destiné à signaler, analyser
     et traiter les événements indésirables qui ont pu se
     produire ou menacent de se produire, CIRS s’appli-
     quera tant à l’ensemble des collaborateurs qu’aux
     médecins agréés.
                                                              Une patiente de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu
                                                              en préparation pour son examen IRM.




Mot du directeur
                                                                                           SOMMAIRE N° 37
ET MAINTENANT, RASSURONS-NOUS!
Le peuple suisse a tranché. Sans surprise. La cais-
                                                                                Mot du directeur                               1
se unique a vécu comme projet de réponse aux
incuries de l’actuelle assurance-maladie obligatoi-                             Le dossier: Mise en place du CIRS 2 - 5
re. Au vu du résultat qui montre une sensibilité
                                                                                Les grandes orientations 2007              6-7
romande distincte de celle de la Suisse aléma-
nique, où les primes sont globalement moins éle-                                Interview: D J. de Haller,
                                                                                              r


vées, faut-il évoquer un «Röstigraben de la santé»,                             président de la FMH                        8-9
pour reprendre le titre d’une intéressante enquête
                                                                                Rencontre: Emmanuelle Domont                 10
du quotidien Le Temps du 19 février?
Nous ne le pensons pas. Car, même si les com-                                   Le robot Da Vinci S opérationnel
                                                                                                    ®
                                                                                                                             11
portements sont différents en matière d’approche
                                                                                Conférences PMA et OCT                       12
de la santé d’un côté et de l’autre de la Sarine,
nous partageons fondamentalement les mêmes                                      Brèves                                       13
institutions, le même souci de préserver une quali-
                                                                                Campagne de pub                              14
té de vie qui rend notre pays si attractif pour
nombre d’étrangers.
                                   (suite page 14)
2                  le dossier             MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL




Nouveau système de qualité


DIRIGÉ   PAR PHILIPPE CASSEGRAIN , DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE -
BEAULIEU , UN GROUPE DE TRAVAIL A ÉLABORÉ UN SYSTÈME SOPHISTIQUÉ
D ’ ÉVALUATION ET DE CORRECTION DES RISQUES . CE NOUVEAU SYSTÈME DE
QUALITÉ SERA PRÉSENTÉ DANS LE COURANT DU 2 E TRIMESTRE 2007 .
TOUR D ’ HORIZON DE SES IMPLICATIONS AVEC M ME MARIANNE SCHMITT,
CONSULTANTE , M . PIERRE SCHOENMANN , RESPONSABLE QUALITÉ AU SEIN
DE LA CLINIQUE ET M . PHILIPPE CASSEGRAIN .




                                                                                Laboratoire du CPMA: des gestes précis et attentifs.



                       Qu’est-ce que le système CIRS?                      - les incidents critiques: des évènements qui
                                                                           ont eu des conséquences néfastes pour les
                       MARIANNE SCHMITT: «CIRS est l’abréviation de        personnes ou biens impliqués, par exemple une
                       «Critical Incident Reporting System». La voca-      erreur de médication.
                       tion d’un tel système est de signaler, d’analyser   - les presque ratés: des situations qui auraient
                       et de traiter les événements indésirables qui       conduit à un accident s’elles n’avaient pas pu
                       ont pu se produire ou menacent de se produire.      être évitées.»
                       Le CIRS constitue donc un outil d’identification
                       et de gestion des risques et permet ainsi d’ac-     Comment les erreurs graves se produisent-
                       croître la sécurité et d’améliorer la qualité.»     elles?

                       Que considère-t-on comme événements indési-         MARIANNE SCHMITT: «L’étude de cas graves et de
                       rables?                                             catastrophes montrent que dans la plupart des
                                                                           cas une succession de petites défaillances
                       MARIANNE SCHMITT: «Un événement indésirable         (appelées erreurs latentes), qui considérées iso-
                       est tout incident ayant des suites néfastes.        lément peuvent sembler anodines, ont mené à
                       Celles-ci peuvent être graves (comme le décès       une erreur active provoquant l’accident lorsque
                       d’un patient ou un dommage irréparable) ou          cumulées. On considère que 80% des erreurs
                       relativement banales (comme une perte de            latentes sont d’ordre organisationnel (dé-
                       temps ou du travail supplémentaire). Entre ces      faillances de communication, décisions erro-
                       deux extrêmes se situent deux types d’évène-        nées, responsabilités pas claires, etc.). Ainsi il y
                       ments qui font l’objet principal du CIRS:           a grand intérêt à recenser les erreurs, évène-
INCIDENT REPORTING SYSTEM»)                                                                        le dossier                          3




Salle de radiologie interventionnelle.




                                 ments et situations qui, au premier abord, peu-       bien l’importance du sujet. Avant le lancement
                                 vent sembler banales.»                                définitif du CIRS une phase pilote est prévue,
                                                                                       dont on tirera un premier bilan.»
                                 Que va apporter le CIRS à la clinique?
                                                                                       Quels sont les facteurs de succès?
                                 MARIANNE SCHMITT: «Le recensement et l’analy-
                                 se d’événements indésirables au moyen du              MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS n’apporte d’avan-
                                 CIRS va permettre d’augmenter la connaissan-          tages que s’il est riche en informations. Plus de
                                 ce sur les risques et ainsi d’accroître la sécurité   cas seront recensés, analysés et traités par le
                                 et d’améliorer la qualité. Le système permettra       CIRS, plus on en tirera d’enseignements. Il est
                                 aussi de vérifier l’efficacité des mesures cor-       pour cela essentiel de signaler tous dysfonc-
                                 rectives et préventives appliquées. En effet une      tionnements et défaillances relevés, même s’ils
                                 erreur récurrente est le signe de mesures             paraissent a priori sans intérêt. Une fois n’est
                                 inadaptées. De plus le CIRS constitue un outil        pas coutume: la quantité prime sur la qualité.»
                                 de gestion du savoir et de l’apprentissage conti-
                                 nu. Dans le stress quotidien, une défaillance est     Quel rapport le CIRS a-t-il avec le système de
                                 vite oubliée si elle n’est pas documentée.            management de la qualité?
                                 Finalement le CIRS va permettre d’intégrer dif-
                                 férents systèmes déjà existants pour le signale-      MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS fera partie inté-
                                 ment de dysfonctionnements spécifiques                grante du système de qualité certifié selon ISO
                                 (comme non-conformités en stérilisation, dys-         9001. L’amélioration continue, l’analyse des
                                 fonctionnements taxes opératoires, etc.).»            données, l’application d’actions correctives et
                                                                                       préventives étant toutes des exigences de la
                                 Où en est le projet?                                  norme ISO, un tel outil s’intègre parfaitement
                                                                                       dans le système qualité existant.» s
                                 MARIANNE SCHMITT: «Le projet CIRS est en
                                 phase de finalisation. Le groupe de projet n’est
                                 autre que le Comité de direction, ce qui montre
4                     le dossier                MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL




     La mission du management
     de qualité



                               En quoi consiste la mission de responsable de        conjointement avec les propriétaires de proces-
                               management qualité?                                  sus que nous serons à même d’assurer une
                                                                                    amélioration continue de nos activités.
                               PIERRE SCHOENMANN: «Ma mission première              Il faut tirer parti et exploiter toutes les informa-
                               était d’assurer la maintenance du certificat par     tions en retour qu’ils s’agissent des fournis-
                               le respect des consignes organisationnelles          seurs, des collaborateurs, des patients et de
                               décrites dans notre documentation en confor-         nos processus.»
                               mité avec les exigences de la norme. Au début
                               la problématique était l’accès et la connaissan-     Comment le système CIRS sera-t-il exploité?
                               ce de ces consignes pour l’ensemble des colla-
                               borateurs. Aujourd’hui c’est chose faite grâce à     PIERRE SCHOENMANN: «Un des outils utilisés dans
                               intranet qui permet de consulter tous nos docu-      un système qualité pour optimiser les processus
                               ments.                                               c’est la “Gestion des dysfonctionnements ou
                                                                                    non-conformités“; souvent mal acceptée par les
                               En deuxième phase (toujours d’actualité) il a        collaborateurs: on s’imagine que de dévoiler ses
                               fallu canaliser l’ensemble des pratiques de tra-     points faibles va nous pénaliser en tant qu’indivi-
                               vail (marches à suivre, instructions, formulaires)   du ou service. Expériences faites dans d’autres
                               afin de centraliser toutes ces informations          entreprises, c’est une source de richesses qui va
                               selon une structure facile d’accès pour chaque       nous stimuler à l’amélioration continue.
                               service. En parallèle, nous consolidons notre        Actuellement ce processus n’est pas exploité
                               système de management au moyen d’audits              par tous les départements et/ou services; une
                               internes effectués par une trentaine de collabo-     gestion papier des dysfonctionnements est pos-
                               rateurs(trices) formé(e)s à cet effet sous ma        sible par service mais cela devient difficile lors-
                               responsabilité.                                      qu’il s’agit de gérer l’ensemble des données de
                                                                                    la clinique. Pour cette raison, nous avons un pro-
                               La troisième phase (la plus difficile à réaliser)    jet en cours qui en est à son début pour exploi-
                               c’est la mise en place d’indicateurs de perfor-      ter l’ensemble des dysfonctionnements de la cli-
                               mance de nos processus; ce n’est qu’au travers       nique au moyen d’un logiciel appelé NCGEST.
                               de diverses mesures et d’objectifs fixés             Ce projet prévoit que chaque département et/ou
                                                                                    service utilise un support informatique facile à
                                                                                    manier avec l’avantage d’assurer un suivi et une
                                                                                    traçabilité pour chaque action décidée suite à un
                                                                                    dysfonctionnement. Lorsque ce logiciel aura été
                                                                                    paramétré par les données de base spécifiques
                                                                                    à la clinique, une formation sera dispensée à
                                                                                    chaque responsable de département et de ser-
                                                                                    vice. Le rôle du responsable qualité sera de for-
                                                                                    mer et d’encourager chaque service à utiliser ce
                                                                                    support en cas de dysfonctionnement significa-
                                                                                    tif pouvant avoir une incidence sur la qualité des
                                                                                    prestations ou produits. Par la suite il s’agira
                                                                                    d’exploiter statistiquement toutes ces données
                                                                                    afin d’entreprendre les actions nécessaires pour
                                                                                    éviter le renouvellement de problèmes pénali-
Poste de commande de la salle interventionnelle.                                    sant la bonne marche de l’établissement.» s
INCIDENT REPORTING SYSTEM»)                                                  le dossier                            5


                                                                 LE GROUPE DE TRAVAIL CIRS
                                                                 Le groupe de travail constitué pour la mise au
 Philippe Cassegrain:                                            point du nouveau système de qualité CIRS
                                                                 est formé du Comité de direction au com-
 «le CIRS va plus loin»                                          plet, soit M. Philippe Cassegrain, directeur,
                                                                 Mmes Chantal Buehler, Annie Grange, Corinne
                                                                 Moussavian, Brigitte Robbe, complété du Dr
                                                                 Ian Schwieger, médecin-répondant, M.
                                                                 Pierre Schönmann, responsable qualité, et
                                                                 Mme Marianne Schmitt, consultante.




            Monsieur Cassegrain, pourquoi un projet tel         clients et va-t-il renforcer le marketing de la cli-
            que le CIRS?                                        nique?

            PHILIPPE CASSEGRAIN: «Au sein de la clinique, la    PHILIPPE CASSEGRAIN: «Oui et non. Si l'on consi-
            qualité constitue un ensemble cohérent              dère les médecins, je suis convaincu que ce
            construit étape par étape. La certification aux     nouveau module va renforcer leur perception
            normes ISO 9001 et l'utilisation du modèle          de sécurité dans la prise en charge de leurs
            d'excellence EFQM forment la base du systè-         patients à la clinique, car nous allons faire la
            me sur lequel nous ajoutons certains modules        traque aux évènements indésirables. Le projet
            pour développer, améliorer et renforcer nos pra-    a été présenté et accepté par le Conseil médi-
            tiques dans le domaine de la qualité. Le CIRS va    cal. N'oublions pas que les médecins seront
            encore plus loin par l'élaboration d'un système     eux-mêmes les acteurs du système et partici-
            de gestion des incidents critiques qui ne se        peront à le faire vivre chaque fois qu'ils signale-
            contente pas de relever les non-conformités par     ront un évènement indésirable qui s'est produit
            rapport à une norme.»                               ou qui aurait pu se produire. C'est un travail qui
                                                                doit s'effectuer en coulisses. Les profession-
            Quels sont les principaux objectifs visés et sur    nels doivent l'utiliser sans en faire forcément
            quelle période?                                     mention auprès des patients, car cela pourrait
                                                                être contreproductif.»
            PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'objectif est d'élaborer,
            d'introduire et de faire vivre un système de ges-   Quels sont les changements qui vont intervenir,
            tion des incidents critiques, applicable dans       au quotidien?
            tous les secteurs de la clinique couvrant toutes
            les activités de notre établissement (médicales,    PHILIPPE CASSEGRAIN: «Toutes les personnes
            soignantes, hôtelières, administratives) dans le    concernées - les collaborateurs et les médecins
            but de signaler les évènements indésirables,        agréés - seront tenues de signaler les évène-
            d'en analyser les causes et de définir et intro-    ments indésirables en les documentant. L'idée
            duire des mesures correctives et préventives.       est de décrire l'évènement, les circonstances,
            Le projet a pris un peu de retard, mais il sera     le lieu, les personnes concernées (par exemple,
            introduit et présenté au cours du 2e trimestre      une infirmière, une personne de l'hôtellerie,
            2007 pour une phase de test. Une évaluation         etc.) et non pas le nom des personnes pour
            sera ensuite menée (compréhension du systè-         comprendre ce qui s'est passé et prendre des
            me par les acteurs, analyse des résultats aux       mesures correctives (s'il y a survenance de
            plans quantitatif et qualitatif) pour décider de    l'évènement décrit) ou des mesures préven-
            certaines corrections. La phase d'évaluation        tives (si l'évènement aurait pu survenir).
            interviendra en fin de 3e trimestre. Le système     L'objectif est de supprimer tout évènement
            sera définitivement mis en vigueur pendant le       perturbateur pour la qualité des prestations.
            dernier trimestre de cette année.»                  Il est très important de mentionner que la dénon-
                                                                ciation des évènements indésirables se fait de
            La Clinique Générale-Beaulieu possède déjà          façon anonyme pour la personne qui informe si
            une forte réputation d’excellence. Ce nouveau       tel est son désir et surtout pour les personnes
            système CIRS va-t-il modifier la perception des     impliquées. C'est la garantie du succès.» s
6               information                   GESTION ET PLANIFICATION: LES




Les projets qui verront
le jour en 2007



LE   COMITÉ DE DIRECTION, ANIMÉ PAR M. PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE
LA CLINIQUE, ET COMPOSÉ DE MMES CORINNE MOUSSAVIAN, BRIGITTE ROBBE,
ANNIE GRANGE ET CHANTAL BUEHLER, ÉLABORE LA STRATÉGIE ET LA PLANIFI-
CATION ANNUELLE. TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ORIENTATIONS RETE-
NUES POUR 2007.




                        RESSOURCES HUMAINES                                    Création d'un groupe de travail sur l'introduction
                        Mise en place progressive du projet LEP prévu          des DRG (Diagnosis Related Groups). Il s'agit
                        pour l’année 2008 qui consiste à saisir la charge      d'un groupe de travail multidisciplinaire qui
                        de travail du personnel soignant dans le but de        reprendra la problématique du codage des inter-
                        mieux la comprendre et de mieux l'organiser.           ventions et des diagnostics et qui a pour mis-
                        Ceci permettra d'alimenter le groupe de travail        sion de proposer des solutions pour développer
                        consacré aux DRG (Diagnosis Related Groups ou          notre comptabilité analytique par cas (DRG).
                        coûts par cas).
                        Implémentation de l'évaluation du retour sur for-      Introduction de tarifs attractifs pour des patients
                        mation pour mieux la cibler en tenant compte des       qui n'ont que l'assurance obligatoire des soins
                        besoins et des intérêts de la clinique et des colla-   ou qui paient l'intégralité de la prise en charge
                        borateurs. Analyse, avec le Conseil médical, des       (patients auto-payeurs). Ces tarifs préférentiels
                        conclusions et des recommandations du groupe           ne s'appliqueront que pour une intervention chi-
                        de travail qui a planché sur la gestion des salles     rurgicale s'effectuant le vendredi après-midi ou
                        d'opération (programmation des salles) et mise         pendant une période traditionnellement plus
                        en œuvre des décisions prises.                         «creuse», en particulier pendant les vacances
                                                                               scolaires.
                        FINANCES/ORGANISATION
                        Finalisation de la mise en place du programme          L'année 2007 verra s’ouvrir les négociations avec
                        informatique de gestion des salles d'opération         les assureurs-maladie pour permettre le renou-
                        (RAP).                                                 vellement des conventions d'hospitalisation.
GRANDES ORIENTATIONS 2007                                                 information                              7




         TRAVAUX/ÉQUIPEMENTS                                 Médecine Nucléaire, va s'agrandir en occupant
         Poursuite du vaste programme de rénovation          les locaux situés au rez-de-chaussée du 12
         avec la mise à niveau de l'unité de soins du 4e     Beau-Soleil. Ces nouvelles surfaces permettront
         étage. L'Institut de radiologie a été complète-     de créer un espace accueil de qualité pour les
         ment modernisé en 2006. A cette occasion, cer-      patients. L'Institut est heureux d'accueillir le
         tains locaux ont été repensés et agrandis pour      Docteur Eric Fréneaux, spécialiste en cardiolo-
         améliorer l’accueil et accroître le confort des     gie nucléaire et en endocrinologie.
         patients lors de leur prise en charge. Une table
         polyvalente de radiologie conventionnelle, une      MARKETING
         table de radiologie interventionnelle et un IRM 3   La clinique va s'organiser pour renforcer sa pré-
         Tesla de la dernière génération sont en service     sence à l'étranger, notamment en Chine, en
         depuis plusieurs mois. En 2007, la clinique va      étroite collaboration avec cinq autres cliniques
         faire l'acquisition d'un IRM ouvert 1 Tesla et      membres des Swiss Leading Hospitals.
         d'une nouvelle salle de radiologie intervention-    Différentes actions seront entreprises envers
         nelle dédiée aux examens uro-digestifs et gyné-     les médecins agréés pour leur faciliter la vie à la
         cologiques.                                         clinique (repas, tarifs).
         Réfection de la salle d'opération numéro 4 : elle
         a servi de salle témoin intégrée sur les plans      QUALITÉ
         multimédia et numérique. La clinique prévoit de     Le projet annoncé pour fin 2006 qui consiste à
         réaliser la rénovation d'une autre salle selon le   mettre en place un système CIRS pour Critical
         même modèle en 2007, dès que l'évaluation de        Incident Reporting System va entrer en vigueur
         la salle 4 aura été réalisée. L'ancienne salle      dans le courant du 2e trimestre 2007. Il a été pré-
         d'urologie sera transférée en salle 4 dès le 1er    senté au Conseil médical et a été approuvé.
         mars 2007 et sera ainsi définitivement fermée.      Il touchera tous les secteurs d'activité de la cli-
         L'Institut de médecine nucléaire, qui a reçu son    nique (voir le dossier du présent numéro du Trait
         accréditation de l'Association Européenne de        d’Union). s
8         politique santé                  INTERVIEW DU DR JACQUES DE HALLER,




Dr Jacques de Haller: «Il faut
cesser le mélange des genres!»


LA   FÉDÉRATION DES MÉDECINS SUISSES (FMH) EST L’ORGANISATION FAÎTIÈ-
RE DU CORPS MÉDICAL SUISSE. PLUS DE 90% DES 30'000 PRATICIENS ACTIFS
EN SUISSE SONT MEMBRES DE LA FMH. EN SA QUALITÉ D’ORGANISATION
PROFESSIONNELLE, LA FMH A NOTAMMENT POUR BUT DE GARANTIR LA QUA-
LITÉ ÉLEVÉE DES SOINS MÉDICAUX EN SUISSE ET D’AIDER LES MÉDECINS
DANS L’EXERCICE DE LEUR FONCTION. LE TRAIT D’UNION A INTERVIEWÉ SON
PRÉSIDENT, UN GENEVOIS, LE DR JACQUES DE HALLER, QUI COMMENTE
L’APRÈS-11 MARS 2007 ET ÉVOQUE L’AVENIR DU SYSTÈME DE SANTÉ.




                        Monsieur Jacques de Haller, la FMH avait adop-        LE SYSTÈME DOIT RESTER SOUS CONTRÔLE
                        té une prise de position de liberté de vote
                        concernant la votation de la caisse unique et         Le système de santé actuel est financé selon le
                        formulé une série de propositions. Quels              mode dual. Comment envisagez-vous le passa-
                        étaient les principaux arguments contre ce pro-       ge à un financement moniste? N’est-ce pas
                        jet et comment pensez-vous, aujourd’hui, faire        donner davantage d’influence aux assureurs?
                        entendre vos propositions?
                                                                              D JACQUES DE HALLER: «Il est exclu que les mon-
                                                                               R



                        D JACQUES DE HALLER: «Il y avait dans le texte
                         R
                                                                              tants consacrés au système de santé échap-
                        d’initiative des éléments très positifs – transpa-    pent au contrôle des citoyens qui assument ces
                        rence du fonctionnement institutionnel et éco-        coûts, qui les payent – rappelons qu’il s’agit de
                        nomique, séparation de l’assurance sociale obli-      55 milliards de francs par année.
                        gatoire et des assurances complémentaires pri-        Dans ce sens, d’une façon ou d’une autre, c’est
                        vées, par exemple – et d’autres qui ne pou-           l’Etat qui doit rester responsable de l’utilisation
                        vaient être acceptés tels quels – entité trop         de ces montants. D’autre part, il est à craindre
                        grande pour être gérable, absence probable            que les assureurs, ayant à disposition des
                        d’effet sur les coûts administratifs, ambiguïté       “enveloppes“, fassent sur les prix une pression
                        du rôle de l’Etat... Nos propositions, qui repren-    qui s’exercera aux dépens de la qualité; on sait
                        nent les points positifs de l’initiative, continue-   bien que les lois du marché ne sont simplement
                        ront maintenant à faire l’objet d’un intense tra-     pas compatibles avec un système de santé de
                        vail au niveau du Parlement et des médias.»           qualité!»
PRÉSIDENT DE LA FMH                                                         politique santé                        9




           PORTRAIT-EXPRESS DU DR JACQUES DE HALLER
           Né en 1952, Jacques de Haller a passé son diplôme fédéral de médecin en 1978. En 1983, il a obte-
           nu le titre de spécialiste FMH en médecine générale, une discipline qu’il a ensuite pratiquée pen-
           dant plus de vingt ans et qui représente pour lui une véritable vocation. Etabli en pratique privée à
           Genève, il a traité, parmi beaucoup d’autres, de nombreuses personnes défavorisées ou margi-
           nales. Un engagement qui reflète son approche globale de la pratique médicale: il aspire à une rela-
           tion entre médecin et patient qui soit aussi créative que possible, à une relation de confiance qui
           réponde à des standards élevés sur les plans tant qualitatif qu’éthique et social. Depuis toujours,
           Jacques de Haller ressent le besoin de s’engager politiquement, notamment dans le cadre de la
           politique professionnelle. De 2000 à 2004, il a présidé la Société suisse de médecine générale
           avant d’être élu, en été 2004, président de la FMH, l’organisation faîtière du corps médical suisse.
           Dans l’exercice de cette fonction, il lui tient à cœur de mener un dialogue constructif avec tous les
           partenaires du système de santé. Jacques de Haller est marié et vit à Genève.




          La FMH et les médecins qu’elle représente crai-       lement toute l’évolution du système de santé
          gnent-ils la suppression de l’obligation de           qui aurait pourtant bien besoin d’évoluer! Il
          contracter et pourquoi?                               s’agit de la séparation des assurances privées
                                                                et de l’assurance sociale obligatoire, car le
          D JACQUES DE HALLER: «La suppression de l’obli-
           R
                                                                mélange des genres actuellement constaté
          gation de contracter, c’est en fait la perte du       crée des conflits d’intérêts qui bloquent notam-
          libre choix du médecin, pour les patient-es. Et il    ment le travail du Parlement; il s’agit de la
          faut tout d’abord relever que les dernières pro-      “compensation des risques“, mécanisme per-
          positions de la FMH concernant la gestion des         mettant plus de justice dans la gestion des col-
          soins ont permis de faire considérablement            lectifs de patient-es.»
          reculer cette menace. Cela dit, ce libre choix est
          essentiel à la qualité de la relation thérapeu-       La FMH est-elle favorable au carnet de santé
          tique. D’autre part, laisser les assureurs choisir    informatisé?
          les médecins exerçant en Suisse, et ce sur une
          base essentiellement économique (ils le disent        D JACQUES DE HALLER: «Oui, la FMH soutient le
                                                                 R



          eux-mêmes!), est une option évidemment inac-          développement de l’informatique dans le systè-
          ceptable, totalement non démocratique et ne           me de santé – l’eHealth, comme on dit. Ce
          pouvant que biaiser tout le système.»                 développement doit cependant être respec-
                                                                tueux de la médecine, des patient-es (y compris
          SÉPARER LES ASSURANCES PRIVÉES                        la protection de leurs données!), et des méde-
                                                                cins. Dans ce sens, des mesures contrai-
          Selon vous quels sont les «remèdes» priori-           gnantes, obligatoires, ou par exemple un
          taires à appliquer à notre système de santé           accroissement des charges administratives,
          pour en améliorer le fonctionnement et le             sont évidemment à rejeter: le progrès doit faire
          rendre plus efficace?                                 envie et en être vraiment un, pour s’imposer
                                                                harmonieusement!» s
          D JACQUES DE HALLER: «Deux points doivent
           R



          être abordés en priorité car ils paralysent actuel-
10                 rencontre               E. DOMONT, RESPONSABLE ICUS

                                                                                    PORTRAIT-EXPRESS
                                                                                    Originaire de Haute-Savoie, Emmanuelle
                                                                                    Domont a effectué ses études à Thonon-les-
 L’ICUS, un trait d’union                                                           Bains. Elle obtient son diplôme d’infirmière en
                                                                                    1979. Après une première expérience profes-
 indispensable                                                                      sionnelle à la Clinique de Savoie, établisse-
                                                                                    ment privé, de 1979 à 1982, elle est engagée
                                                                                    à la Clinique Générale. Un an plus tard, en août
                                                                                    1983, elle participe à l’ouverture officielle de la
                                                                                    Clinique Générale-Beaulieu, faisant suite à la
                                                                                    fusion       des
 RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEF UNITÉ DE SOINS) DU 2 ÉTAGE DEPUIS 1983,
                                                        E

                                                                                    deux établisse-
 EMMANUELLE DOMONT A PARTICIPÉ À L’OUVERTURE DE TOUS LES ÉTAGES DE
                                                                                    ments. «Je me
 SOINS. SA LONGUE PRATIQUE DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN FAIT UN
                                                                                    s o u v i e n s
 TÉMOIN PRIVILÉGIÉ DE L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES SOINS INFIRMIERS.
                                                                                    même du pre-
                                                                                    mier week-end
                                                                                    effectué à la
                                                                                    CGB, avec trois
                                                                                    patients      qui
                                                                                    provenaient de
                        Comment décrivez-vous les missions d’une                    Beaulieu…».
                        responsable ICUS?                                           Responsable
                                                                                    du 2e étage dès octobre 1983, elle poursuit sa
                        EMMANUELLE DOMONT: «Elles sont nombreuses                   formation continue à Lausanne en 1990 (Ecole
                        et variées. L’ICUS est le pivot de l’équipe assu-           supérieure d’enseignement infirmier, ESEI).
                        rant les relations internes et inter-unités. Elle a         En juin 2003, elle accepte spontanément la
                        un rôle de supervision, d’organisation et de                délicate mission d’assurer le rôle d’infirmière
                        répartition des compétences. Elle est aussi la              chef à la Clinique Champel Elysée, établisse-
                        référence et le lien entre la hiérarchie, les               ment alors contrôlé par la Clinique Générale-
                        médecins et les familles.                                   Beaulieu, ceci pour une période de 9 mois.

                        A cela, s’ajoute la responsabilité de l’établisse-
                        ment lors de la garde ICUS, notamment le
                        week-end, incluant la gestion des soins et la
                        régulation des urgences. Dans ce cadre, elle est
                        le lien entre le patient et son médecin.»               chacun de se tenir informé et de suivre les for-
                                                                                mations, internes et externes, proposées.
                        Quelles ont été les principales évolutions de           Même si l’ICUS ne pratique pas les soins tous
                        votre cahier des charges?                               les jours. En ce qui concerne les patients, on
                                                                                voit bien que la durée d’hospitalisation est sen-
                        EMMANUELLE DOMONT: «Jusqu’en 1994, l’ICUS               siblement raccourcie. Le patient est aussi
                        faisait partie de l’effectif soignant. Elle assurait    mieux informé de son état et plus exigeant que
                        tout à la fois son métier d’infirmière et celui de      par le passé. Mais c’est une exigence que je
                        responsable d’unité de soins. L’organisation a          considère comme normale et même souhai-
                        évolué: Le rôle de l’ICUS est plus un rôle de           table puisqu’elle participe à la qualité des soins.
                        management d’équipe, elle est partie prenante           La qualité n’est pas une contrainte mais plutôt
                        dans l’élaboration de projets institutionnels, elle     un challenge au quotidien.»
                        fait partie de l’équipe des cadres infirmiers et à
                        ce titre influe sur la prise de décisions par rapport   Et en ce qui concerne le contact avec les méde-
                        aux soins. Malgré cette nouvelle dimension, en          cins?
                        ce qui me concerne, je reste une soignante et
                        participe naturellement aux soins dispensés sur         EMMANUELLE DOMONT: «Les relations avec les
                        l’étage quand l’occasion se présente.»                  médecins sont bonnes. Elles ont beaucoup évo-
                                                                                lué avec le temps. Tout est question de profes-
                        A propos de formation et de qualité des soins,          sionnalisme et de respect mutuel. Les rapports
                        qu’observez-vous aujourd’hui?                           sont moins hiérarchiques que par le passé et
                                                                                avant tout basés sur les compétences et la
                        EMMANUELLE DOMONT: «L’évolution des tech-               confiance, ce qui n’enlève rien au niveau d’exi-
                        niques s’est accélérée et c’est la mission de           gence. Bien au contraire.» s
LE NOUVEAU ROBOT DA VINCI ® S                                                          évènement                         11


Le robot Da Vinci® S opérationnel

LE CENTRE PLURIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE
(CLR) DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU S’EST ÉQUIPÉ DÉBUT JANVIER 2007
DE LA TOUTE NOUVELLE GÉNÉRATION: LE ROBOT DA VINCI® S, CARACTÉRISÉ
NOTAMMENT PAR SES QUATRE BRAS. LE D CHARLES-HENRY ROCHAT EN BROS-
                                     R



SE LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ET M. PHILIPPE CASSEGRAIN COMMEN-
TE LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE.




                      D CHARLES-HENRY ROCHAT: «Le Da Vinci® S est
                        R
                                                                          Un des avantages également du nouveau sys-
                      un robot à quatre bras intégrés alors que sur       tème est qu’il a une interface internet intégrée,
                      l’ancien système le 4e bras était une pièce rap-    qui permettra plus facilement des visioconfé-
                      portée. Les articulations sont d’une conception     rences avec d’autres centres.
                      totalement différente, beaucoup plus fines avec
                      un plus grand débattement ce qui fait qu’il n’y a   Pour le chirurgien, le 4e bras intégré accordera
                      plus de conflit entre les bras du robot, qui        une meilleure exposition du champ opératoire,
                      avaient tendance à s’entrechoquer sur l’ancien      donc une meilleure précision et ceci couplé à la
                      système. Les instruments sont plus longs ce         vision en trois dimensions. Voilà bien sûr des
                      qui permet une plus grande aisance dans le          éléments qui profiteront au patient par la haute
                      champ opératoire, notamment lors d’interven-        qualité de l’opération.»
                      tions qui nécessitent un passage du haut vers le
                      bas de l’abdomen. Par ailleurs le système S per-    LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE
                      met d’intégrer des images radiologiques dans        PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le robot fait des émules
                      le champ de vision de l’opérateur à l’instar des    au sein du corps médical. Nous comptons
                      postes de pilotage des avions modernes.             davantage de chirurgiens formés aux tech-
                                                                          niques du robot chirurgical maintenant qu'en
                                                                          2003. Il est également utile de noter que les
                                                                          spécialités intéressées par le robot sont plus
                                                                          nombreuses qu'au début. Nous constatons
                                                                          aussi que de plus en plus de patients bien infor-
                                                                          més font une demande spécifique pour être
                                                                          opérés par un chirurgien qui utilise le robot chi-
                                                                          rurgical. Comme pour toute technologie de très
                                                                          haut niveau, il faut être souple, réactif et
                                                                          capable de s'adapter très vite aux progrès tech-
                                                                          nologiques. Les chirurgiens qui utilisent l'équi-
                                                                          pement nous ont convaincu que le saut techno-
                                                                          logique entre le robot à trois bras que nous pos-
                                                                          sédions et le nouveau robot Da Vinci® S était
                                                                          suffisamment grand pour que nous en fassions
                                                                          l'acquisition. Sa conception permettra aussi de
                                                                          l'utiliser pour d'autres indications opératoires,
                                                                          ce qui nous a persuadé définitivement que
                                                                          c'était le bon moment pour commander la der-
                                                                          nière version.» s
                                                                          Plus d’informations sur le site du CLR:
                                                                          www.chirurgie-robotisee.ch
12         compte-rendu                     CONFÉRENCES PMA ET OCT




 Conférences à succès


 DEUX   CONFÉRENCES ONT MARQUÉ LA CLINIQUE AU PREMIER TRIMESTRE: LE
 CENTRE DE PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE     (CPMA)   A CONVIÉ TROIS
 CONFÉRENCIERS À S’EXPRIMER, LE 18 JANVIER À LA SALLE BEAULIEU, SUR LE
 THÈME DE L’IMPORTANCE DE L’ÂGE OVARIEN DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’IN-
 FERTILITÉ. LE MÉMORIAL A. DE ROTHSCHILD, EN COLLABORATION AVEC LES FON-
 DATIONS BOEHRINGER, A ORGANISÉ UN   «OCT   MEETING» QUI S’EST DÉROULÉ,
 TOUTE LA JOURNÉE DU 5 FÉVRIER, À L’AUDITOIRE DE L’INSTITUT LOUIS-JANTET
 AVEC UNE DOUZAINE D’INTERVENTIONS DE SPÉCIALISTES.                         Les conférenciers invités par le CPMA. De gauche à droite:
                                                                            Professeur de Ziegler, Dresse N. Fournet Irion, MM. P. Bischof
                                                                            et R. Fanchin.




                       Nous ne pourrons évoquer, faute de place, que        même s’il semble prématuré de dire que c’est
                       très partiellement la première conférence et         une mesure de la fertilité.
                       inviter les personnes intéressées par la secon-
                       de (OCT meeting) à contacter les organisateurs,      Le Dr Renato Fanchin (Hôpital Antoine Béclère,
                       les Dr Alain Munier et Jacques Steiner.              Clamart, Paris) s’est exprimé sur les stratégies
                                                                            utiles pour déterminer l’âge ovarien. Il a détaillé
                       En ce qui concerne la première conférence,           le fonctionnement d’une «triade hormonale»:
                       celle du CPMA, animée par la doctoresse              Inhibine A, E2 et FSH. L’objectif étant d’amélio-
                       Nicole Fournet Irion, relevons qu’elle met en        rer cette triade en relevant le rôle de marqueur
                       exergue le dosage AMH, un marqueur de la             de l’hormone AMH en ce qui concerne la quali-
                       réserve ovarienne, objet notamment de l’inter-       té folliculaire ou la «compétence ovocytaire».
                       vention du professeur Paul Bischof (HUG). Le Dr
                       Fournet Irion a rappelé qu’en Suisse, l’âge          Le Professeur Dominique de Ziegler (HUG) a
                       moyen à l’accouchement du premier enfant             quant à lui évoqué la délicate question des
                       était de 31,4 ans en 2004 alors que la biologie      limites à fixer en matière de traitement PMA en
                       souligne une chute de la fécondité après 30          évaluant les chances raisonnables de succès.
                       ans, liée à la baisse de la qualité ovocytaire.      Qu’est-ce qui est déterminant? Le taux FSH,
                                                                            l’âge? Et de souligner le nombre de FIV effec-
                       Le professeur Bischoff a brossé les origines de      tuées au-delà de 42 ans. «Comment faire pas-
                       la découverte de l’hormone anti-müllérienne          ser le message qu’au-delà de 45 ans, il faut s’ar-
                       (AMH), les conditions de sa production et son        rêter?» relève le Professeur de Ziegler.
                       utilisation en biochimie. L’AMH, qui permet
                       notamment la différenciation sexuelle, est éga-      Suivie par une salle comble, la conférence orga-
                       lement produite par les cellules du follicule ova-   nisée par le CPMA a permis d’aborder un
                       rien. La mesure de l’AMH permet de détermi-          ensemble de questions scientifiques et d’ac-
                       ner la réserve ovarienne après la puberté,           tualité. s
13
                    brèves
                     LA CLINIQUE AU CICG

                     Le Centre international de congrès de
                     Genève (CICG) a accueilli, du 23 au 27 janvier
                     2007, le salon Place des Affaires, à l’initiative
                     de Mme Enza Testa Haegi, président du Cercle
                     des dirigeants d’entreprise.

                     Cette manifestation régionale a pris de l’im-
                     portance et accueille chaque année davanta-
                     ge d’exposants et d’évènements ou confé-
                     rences. Le dîner de gala organisé en présen-
                                                                       Mmes Nathalie Blanc, Ghyslaine Leteurtrois, Françoise Dimier et M.
                     ce du Conseiller fédéral Pascal Couchepin fut Philippe Cassegrain.
                     également une occasion de traiter d’un sujet
                     d’actualité: la votation sur la caisse unique.
                     La Clinique Générale-Beaulieu était présente par son stand, offrant une opportunité de contacts
                     avec des visiteurs tant représentatifs de l’économie locale que de la Genève internationale. Le
                     directeur de la clinique, M. Philippe Cassegrain, a également saisi l’opportunité pour présenter aux
                     médias et à ses invités, lors d’un cocktail, les grandes orientations 2007 ainsi que la toute nouvel-
                     le campagne de publicité.




MM. Christophe Lance, Christophe Zinggeler et Gabor Pavoni.
                                                                         Mme Florence Liechti, M. Nicolas Brunschwig, Mme Enza Testa Haegi,
                                                                         M. Philippe Cassegrain.


                     ÉVÉNEMENT LE 30 AOUT À AGENDER: EXPOSITION LENNART NILSSON

                                            Photographe suédois de réputation internationale, Lennart Nilsson est un
                                            pionnier en matière de photographies scientifiques évoquant «La vie avant la
                                            Vie». Le magazine Life publia ses clichés, exceptionnels de talent artistique,
                                            en 1965 déjà. Le livre de Lennart Nilsson A Child is Born fut publié la même
                                            année et connu un succès mondial, traduit en 20 langues, et édité à plusieurs
                                            dizaines de millions d’exemplaires.

                                            Dès le mois de septembre 2007, la Clinique Générale-Beaulieu accueillera en
                                            ses murs une superbe sélection de photographies de Lennart Nilsson, consa-
                                            crée notamment à la magie du corps humain. Il s’agit d’un hommage à l’ar-
                                            tiste bien sûr, mais aussi de souligner le caractère pertinent de sa propre
                                            réflexion image, à travers le style de campagnes publicitaires adoptées au
                                            cours de ces dernières années (voir en page 16).

                                            De plus amples détails seront publiés et diffusés, notamment sur le site inter-
                                            net de la clinique. Une inauguration de l’exposition se déroulera, sur invitation,
                                            le 30 août 2007, à 18h00, à la clinique. Nous convions d’ores et déjà les méde-
                                            cins agréés à agender cet événement qui marquera sans nul doute la rentrée
                                            genevoise de l’automne 2007.
CAMPAGNE DE PUB 2007
14    mot du directeur
                                                            La Clinique Générale-Beaulieu, qui se singularise par des cam-
                                                            pagnes d’affichage publicitaire originales, à travers des illustra-
                                                            tions tout à la fois médicales et artistiques, a opté pour de nou-
                                                            velles images qui seront présentes tant dans les médias que sur
                                                            les panneaux, dans le canton de Genève. Voici un aperçu de ce
                                                            que vous pourrez découvrir ce printemps 2007.




 (suite de la page 1)
 Ce bien commun ne résume pas le «Pacte fédéral»
 mais il a certainement conduit nombre de Suisses
 à rejeter un projet jugé trop centralisé et peu com-
 patible avec l’esprit fédéral.
 Le débat sur la caisse unique a provoqué une telle
 vague d’invectives qu’il nécessitera tout de même
 un peu de recul. La polémique a en effet reflété les
 craintes des uns, les intérêts des autres, et surtout
 le désarroi du plus grand nombre.
 Osons l’affirmer: il est à présent urgent de se ras-
 surer. Dans tous les sens du terme. Se rassurer car
 le système de santé suisse fonctionne encore bien
 comparé à ce qui existe à l’étranger et que les pro-
 messes de hausses de primes modérées seront,
 espérons-le, tenues pendant un certain laps de
 temps (deux ans, trois ans?). Se rassurer, ou mieux
 s’assurer, en effectuant à titre individuel ou familial
 des choix pour bénéficier, à proximité de son lieu
 de vie, d’une médecine libérale de haut niveau.
 Les assurances invitent déjà nombre de leurs
 clients, comme par exemple dans la région de
 Bâle, à se faire soigner à l’étranger, en Allemagne
 ou ailleurs. Ces contraintes, encore tolérables aujour-                                                   IMPRESSUM
 d’hui, le seront-elles pour les patients de demain? Et
 auront-ils encore la possibilité de refuser? Pour se                                               Ligne éditoriale:
                                                                                                    Philippe Cassegrain
 préserver ou préserver ses proches de cette inéluc-
                                                                                                    Marian Stepczynski
 table perte de liberté de choix, il est indispensable de
 souscrire une assurance complémentaire.                                                            Rédacteur responsable:
 Le débat politique à venir sera un débat de société                                                Philippe Amez-Droz
 certainement aussi vif que celui qui a précédé la
 votation sur la caisse unique. Médecine à multi-                                                   Ont également collaboré
                                                                                                    à ce numéro:
 vitesses, conflits intergénérationnels, probléma-                                                  MmesNathalie Blanc
 tique ville-campagne, latins cigales contre fourmis                                                Emmanuelle Domont
 alémaniques: les ingrédients de la polémique sont                                                  Françoise Dimier
 déjà réunis.                                                                                       Annie Grange
 Il ne reste plus qu’à émettre le vœu que la conjonc-                                               MM. Stefano Bisanti
                                                                                                    Philippe Cassegrain
 ture économique soit favorable aux Suisses pour
                                                                                                    Dresse Nicole Fournet Irion
 leur permettre, au cours des toutes prochaines                                                     Dr Jacques de Haller
 années, de profiter de ces faibles hausses de                                                      Dr Charles-Henry Rochat
 primes obligatoires promises pour souscrire à des                                                  Mme Marianne Schmitt
 assurances complémentaires. A des prix acces-                                                      M. Pierre Schönmann
 sibles pour la classe moyenne-supérieure, cette
                                                                                                    Graphisme & production:
 catégorie de citoyens si sollicitée fiscalement.
                                                                                                    Agence PM
 Rassurons-nous: l’après-11 mars vient tout juste
 de commencer.                                                                                      Tirage:
                                                                                                    1’500 exemplaires
 PHILIPPE CASSEGRAIN
                                                                                                    Contact:
                                                                                                    traitdunion@beaulieu.ch

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Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

  • 1. n° 37 - mars 2007 CIRS: un système qualité de pointe CIRS est l’abréviation de «Critical Incident Reporting System». Ce nouveau système de qualité, développé par le Comité de direction de la clinique avec le concours d’experts, sera progressivement appliqué dès le 2e trimestre 2007. Destiné à signaler, analyser et traiter les événements indésirables qui ont pu se produire ou menacent de se produire, CIRS s’appli- quera tant à l’ensemble des collaborateurs qu’aux médecins agréés. Une patiente de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en préparation pour son examen IRM. Mot du directeur SOMMAIRE N° 37 ET MAINTENANT, RASSURONS-NOUS! Le peuple suisse a tranché. Sans surprise. La cais- Mot du directeur 1 se unique a vécu comme projet de réponse aux incuries de l’actuelle assurance-maladie obligatoi- Le dossier: Mise en place du CIRS 2 - 5 re. Au vu du résultat qui montre une sensibilité Les grandes orientations 2007 6-7 romande distincte de celle de la Suisse aléma- nique, où les primes sont globalement moins éle- Interview: D J. de Haller, r vées, faut-il évoquer un «Röstigraben de la santé», président de la FMH 8-9 pour reprendre le titre d’une intéressante enquête Rencontre: Emmanuelle Domont 10 du quotidien Le Temps du 19 février? Nous ne le pensons pas. Car, même si les com- Le robot Da Vinci S opérationnel ® 11 portements sont différents en matière d’approche Conférences PMA et OCT 12 de la santé d’un côté et de l’autre de la Sarine, nous partageons fondamentalement les mêmes Brèves 13 institutions, le même souci de préserver une quali- Campagne de pub 14 té de vie qui rend notre pays si attractif pour nombre d’étrangers. (suite page 14)
  • 2. 2 le dossier MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL Nouveau système de qualité DIRIGÉ PAR PHILIPPE CASSEGRAIN , DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE - BEAULIEU , UN GROUPE DE TRAVAIL A ÉLABORÉ UN SYSTÈME SOPHISTIQUÉ D ’ ÉVALUATION ET DE CORRECTION DES RISQUES . CE NOUVEAU SYSTÈME DE QUALITÉ SERA PRÉSENTÉ DANS LE COURANT DU 2 E TRIMESTRE 2007 . TOUR D ’ HORIZON DE SES IMPLICATIONS AVEC M ME MARIANNE SCHMITT, CONSULTANTE , M . PIERRE SCHOENMANN , RESPONSABLE QUALITÉ AU SEIN DE LA CLINIQUE ET M . PHILIPPE CASSEGRAIN . Laboratoire du CPMA: des gestes précis et attentifs. Qu’est-ce que le système CIRS? - les incidents critiques: des évènements qui ont eu des conséquences néfastes pour les MARIANNE SCHMITT: «CIRS est l’abréviation de personnes ou biens impliqués, par exemple une «Critical Incident Reporting System». La voca- erreur de médication. tion d’un tel système est de signaler, d’analyser - les presque ratés: des situations qui auraient et de traiter les événements indésirables qui conduit à un accident s’elles n’avaient pas pu ont pu se produire ou menacent de se produire. être évitées.» Le CIRS constitue donc un outil d’identification et de gestion des risques et permet ainsi d’ac- Comment les erreurs graves se produisent- croître la sécurité et d’améliorer la qualité.» elles? Que considère-t-on comme événements indési- MARIANNE SCHMITT: «L’étude de cas graves et de rables? catastrophes montrent que dans la plupart des cas une succession de petites défaillances MARIANNE SCHMITT: «Un événement indésirable (appelées erreurs latentes), qui considérées iso- est tout incident ayant des suites néfastes. lément peuvent sembler anodines, ont mené à Celles-ci peuvent être graves (comme le décès une erreur active provoquant l’accident lorsque d’un patient ou un dommage irréparable) ou cumulées. On considère que 80% des erreurs relativement banales (comme une perte de latentes sont d’ordre organisationnel (dé- temps ou du travail supplémentaire). Entre ces faillances de communication, décisions erro- deux extrêmes se situent deux types d’évène- nées, responsabilités pas claires, etc.). Ainsi il y ments qui font l’objet principal du CIRS: a grand intérêt à recenser les erreurs, évène-
  • 3. INCIDENT REPORTING SYSTEM») le dossier 3 Salle de radiologie interventionnelle. ments et situations qui, au premier abord, peu- bien l’importance du sujet. Avant le lancement vent sembler banales.» définitif du CIRS une phase pilote est prévue, dont on tirera un premier bilan.» Que va apporter le CIRS à la clinique? Quels sont les facteurs de succès? MARIANNE SCHMITT: «Le recensement et l’analy- se d’événements indésirables au moyen du MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS n’apporte d’avan- CIRS va permettre d’augmenter la connaissan- tages que s’il est riche en informations. Plus de ce sur les risques et ainsi d’accroître la sécurité cas seront recensés, analysés et traités par le et d’améliorer la qualité. Le système permettra CIRS, plus on en tirera d’enseignements. Il est aussi de vérifier l’efficacité des mesures cor- pour cela essentiel de signaler tous dysfonc- rectives et préventives appliquées. En effet une tionnements et défaillances relevés, même s’ils erreur récurrente est le signe de mesures paraissent a priori sans intérêt. Une fois n’est inadaptées. De plus le CIRS constitue un outil pas coutume: la quantité prime sur la qualité.» de gestion du savoir et de l’apprentissage conti- nu. Dans le stress quotidien, une défaillance est Quel rapport le CIRS a-t-il avec le système de vite oubliée si elle n’est pas documentée. management de la qualité? Finalement le CIRS va permettre d’intégrer dif- férents systèmes déjà existants pour le signale- MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS fera partie inté- ment de dysfonctionnements spécifiques grante du système de qualité certifié selon ISO (comme non-conformités en stérilisation, dys- 9001. L’amélioration continue, l’analyse des fonctionnements taxes opératoires, etc.).» données, l’application d’actions correctives et préventives étant toutes des exigences de la Où en est le projet? norme ISO, un tel outil s’intègre parfaitement dans le système qualité existant.» s MARIANNE SCHMITT: «Le projet CIRS est en phase de finalisation. Le groupe de projet n’est autre que le Comité de direction, ce qui montre
  • 4. 4 le dossier MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL La mission du management de qualité En quoi consiste la mission de responsable de conjointement avec les propriétaires de proces- management qualité? sus que nous serons à même d’assurer une amélioration continue de nos activités. PIERRE SCHOENMANN: «Ma mission première Il faut tirer parti et exploiter toutes les informa- était d’assurer la maintenance du certificat par tions en retour qu’ils s’agissent des fournis- le respect des consignes organisationnelles seurs, des collaborateurs, des patients et de décrites dans notre documentation en confor- nos processus.» mité avec les exigences de la norme. Au début la problématique était l’accès et la connaissan- Comment le système CIRS sera-t-il exploité? ce de ces consignes pour l’ensemble des colla- borateurs. Aujourd’hui c’est chose faite grâce à PIERRE SCHOENMANN: «Un des outils utilisés dans intranet qui permet de consulter tous nos docu- un système qualité pour optimiser les processus ments. c’est la “Gestion des dysfonctionnements ou non-conformités“; souvent mal acceptée par les En deuxième phase (toujours d’actualité) il a collaborateurs: on s’imagine que de dévoiler ses fallu canaliser l’ensemble des pratiques de tra- points faibles va nous pénaliser en tant qu’indivi- vail (marches à suivre, instructions, formulaires) du ou service. Expériences faites dans d’autres afin de centraliser toutes ces informations entreprises, c’est une source de richesses qui va selon une structure facile d’accès pour chaque nous stimuler à l’amélioration continue. service. En parallèle, nous consolidons notre Actuellement ce processus n’est pas exploité système de management au moyen d’audits par tous les départements et/ou services; une internes effectués par une trentaine de collabo- gestion papier des dysfonctionnements est pos- rateurs(trices) formé(e)s à cet effet sous ma sible par service mais cela devient difficile lors- responsabilité. qu’il s’agit de gérer l’ensemble des données de la clinique. Pour cette raison, nous avons un pro- La troisième phase (la plus difficile à réaliser) jet en cours qui en est à son début pour exploi- c’est la mise en place d’indicateurs de perfor- ter l’ensemble des dysfonctionnements de la cli- mance de nos processus; ce n’est qu’au travers nique au moyen d’un logiciel appelé NCGEST. de diverses mesures et d’objectifs fixés Ce projet prévoit que chaque département et/ou service utilise un support informatique facile à manier avec l’avantage d’assurer un suivi et une traçabilité pour chaque action décidée suite à un dysfonctionnement. Lorsque ce logiciel aura été paramétré par les données de base spécifiques à la clinique, une formation sera dispensée à chaque responsable de département et de ser- vice. Le rôle du responsable qualité sera de for- mer et d’encourager chaque service à utiliser ce support en cas de dysfonctionnement significa- tif pouvant avoir une incidence sur la qualité des prestations ou produits. Par la suite il s’agira d’exploiter statistiquement toutes ces données afin d’entreprendre les actions nécessaires pour éviter le renouvellement de problèmes pénali- Poste de commande de la salle interventionnelle. sant la bonne marche de l’établissement.» s
  • 5. INCIDENT REPORTING SYSTEM») le dossier 5 LE GROUPE DE TRAVAIL CIRS Le groupe de travail constitué pour la mise au Philippe Cassegrain: point du nouveau système de qualité CIRS est formé du Comité de direction au com- «le CIRS va plus loin» plet, soit M. Philippe Cassegrain, directeur, Mmes Chantal Buehler, Annie Grange, Corinne Moussavian, Brigitte Robbe, complété du Dr Ian Schwieger, médecin-répondant, M. Pierre Schönmann, responsable qualité, et Mme Marianne Schmitt, consultante. Monsieur Cassegrain, pourquoi un projet tel clients et va-t-il renforcer le marketing de la cli- que le CIRS? nique? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Au sein de la clinique, la PHILIPPE CASSEGRAIN: «Oui et non. Si l'on consi- qualité constitue un ensemble cohérent dère les médecins, je suis convaincu que ce construit étape par étape. La certification aux nouveau module va renforcer leur perception normes ISO 9001 et l'utilisation du modèle de sécurité dans la prise en charge de leurs d'excellence EFQM forment la base du systè- patients à la clinique, car nous allons faire la me sur lequel nous ajoutons certains modules traque aux évènements indésirables. Le projet pour développer, améliorer et renforcer nos pra- a été présenté et accepté par le Conseil médi- tiques dans le domaine de la qualité. Le CIRS va cal. N'oublions pas que les médecins seront encore plus loin par l'élaboration d'un système eux-mêmes les acteurs du système et partici- de gestion des incidents critiques qui ne se peront à le faire vivre chaque fois qu'ils signale- contente pas de relever les non-conformités par ront un évènement indésirable qui s'est produit rapport à une norme.» ou qui aurait pu se produire. C'est un travail qui doit s'effectuer en coulisses. Les profession- Quels sont les principaux objectifs visés et sur nels doivent l'utiliser sans en faire forcément quelle période? mention auprès des patients, car cela pourrait être contreproductif.» PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'objectif est d'élaborer, d'introduire et de faire vivre un système de ges- Quels sont les changements qui vont intervenir, tion des incidents critiques, applicable dans au quotidien? tous les secteurs de la clinique couvrant toutes les activités de notre établissement (médicales, PHILIPPE CASSEGRAIN: «Toutes les personnes soignantes, hôtelières, administratives) dans le concernées - les collaborateurs et les médecins but de signaler les évènements indésirables, agréés - seront tenues de signaler les évène- d'en analyser les causes et de définir et intro- ments indésirables en les documentant. L'idée duire des mesures correctives et préventives. est de décrire l'évènement, les circonstances, Le projet a pris un peu de retard, mais il sera le lieu, les personnes concernées (par exemple, introduit et présenté au cours du 2e trimestre une infirmière, une personne de l'hôtellerie, 2007 pour une phase de test. Une évaluation etc.) et non pas le nom des personnes pour sera ensuite menée (compréhension du systè- comprendre ce qui s'est passé et prendre des me par les acteurs, analyse des résultats aux mesures correctives (s'il y a survenance de plans quantitatif et qualitatif) pour décider de l'évènement décrit) ou des mesures préven- certaines corrections. La phase d'évaluation tives (si l'évènement aurait pu survenir). interviendra en fin de 3e trimestre. Le système L'objectif est de supprimer tout évènement sera définitivement mis en vigueur pendant le perturbateur pour la qualité des prestations. dernier trimestre de cette année.» Il est très important de mentionner que la dénon- ciation des évènements indésirables se fait de La Clinique Générale-Beaulieu possède déjà façon anonyme pour la personne qui informe si une forte réputation d’excellence. Ce nouveau tel est son désir et surtout pour les personnes système CIRS va-t-il modifier la perception des impliquées. C'est la garantie du succès.» s
  • 6. 6 information GESTION ET PLANIFICATION: LES Les projets qui verront le jour en 2007 LE COMITÉ DE DIRECTION, ANIMÉ PAR M. PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE, ET COMPOSÉ DE MMES CORINNE MOUSSAVIAN, BRIGITTE ROBBE, ANNIE GRANGE ET CHANTAL BUEHLER, ÉLABORE LA STRATÉGIE ET LA PLANIFI- CATION ANNUELLE. TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ORIENTATIONS RETE- NUES POUR 2007. RESSOURCES HUMAINES Création d'un groupe de travail sur l'introduction Mise en place progressive du projet LEP prévu des DRG (Diagnosis Related Groups). Il s'agit pour l’année 2008 qui consiste à saisir la charge d'un groupe de travail multidisciplinaire qui de travail du personnel soignant dans le but de reprendra la problématique du codage des inter- mieux la comprendre et de mieux l'organiser. ventions et des diagnostics et qui a pour mis- Ceci permettra d'alimenter le groupe de travail sion de proposer des solutions pour développer consacré aux DRG (Diagnosis Related Groups ou notre comptabilité analytique par cas (DRG). coûts par cas). Implémentation de l'évaluation du retour sur for- Introduction de tarifs attractifs pour des patients mation pour mieux la cibler en tenant compte des qui n'ont que l'assurance obligatoire des soins besoins et des intérêts de la clinique et des colla- ou qui paient l'intégralité de la prise en charge borateurs. Analyse, avec le Conseil médical, des (patients auto-payeurs). Ces tarifs préférentiels conclusions et des recommandations du groupe ne s'appliqueront que pour une intervention chi- de travail qui a planché sur la gestion des salles rurgicale s'effectuant le vendredi après-midi ou d'opération (programmation des salles) et mise pendant une période traditionnellement plus en œuvre des décisions prises. «creuse», en particulier pendant les vacances scolaires. FINANCES/ORGANISATION Finalisation de la mise en place du programme L'année 2007 verra s’ouvrir les négociations avec informatique de gestion des salles d'opération les assureurs-maladie pour permettre le renou- (RAP). vellement des conventions d'hospitalisation.
  • 7. GRANDES ORIENTATIONS 2007 information 7 TRAVAUX/ÉQUIPEMENTS Médecine Nucléaire, va s'agrandir en occupant Poursuite du vaste programme de rénovation les locaux situés au rez-de-chaussée du 12 avec la mise à niveau de l'unité de soins du 4e Beau-Soleil. Ces nouvelles surfaces permettront étage. L'Institut de radiologie a été complète- de créer un espace accueil de qualité pour les ment modernisé en 2006. A cette occasion, cer- patients. L'Institut est heureux d'accueillir le tains locaux ont été repensés et agrandis pour Docteur Eric Fréneaux, spécialiste en cardiolo- améliorer l’accueil et accroître le confort des gie nucléaire et en endocrinologie. patients lors de leur prise en charge. Une table polyvalente de radiologie conventionnelle, une MARKETING table de radiologie interventionnelle et un IRM 3 La clinique va s'organiser pour renforcer sa pré- Tesla de la dernière génération sont en service sence à l'étranger, notamment en Chine, en depuis plusieurs mois. En 2007, la clinique va étroite collaboration avec cinq autres cliniques faire l'acquisition d'un IRM ouvert 1 Tesla et membres des Swiss Leading Hospitals. d'une nouvelle salle de radiologie intervention- Différentes actions seront entreprises envers nelle dédiée aux examens uro-digestifs et gyné- les médecins agréés pour leur faciliter la vie à la cologiques. clinique (repas, tarifs). Réfection de la salle d'opération numéro 4 : elle a servi de salle témoin intégrée sur les plans QUALITÉ multimédia et numérique. La clinique prévoit de Le projet annoncé pour fin 2006 qui consiste à réaliser la rénovation d'une autre salle selon le mettre en place un système CIRS pour Critical même modèle en 2007, dès que l'évaluation de Incident Reporting System va entrer en vigueur la salle 4 aura été réalisée. L'ancienne salle dans le courant du 2e trimestre 2007. Il a été pré- d'urologie sera transférée en salle 4 dès le 1er senté au Conseil médical et a été approuvé. mars 2007 et sera ainsi définitivement fermée. Il touchera tous les secteurs d'activité de la cli- L'Institut de médecine nucléaire, qui a reçu son nique (voir le dossier du présent numéro du Trait accréditation de l'Association Européenne de d’Union). s
  • 8. 8 politique santé INTERVIEW DU DR JACQUES DE HALLER, Dr Jacques de Haller: «Il faut cesser le mélange des genres!» LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SUISSES (FMH) EST L’ORGANISATION FAÎTIÈ- RE DU CORPS MÉDICAL SUISSE. PLUS DE 90% DES 30'000 PRATICIENS ACTIFS EN SUISSE SONT MEMBRES DE LA FMH. EN SA QUALITÉ D’ORGANISATION PROFESSIONNELLE, LA FMH A NOTAMMENT POUR BUT DE GARANTIR LA QUA- LITÉ ÉLEVÉE DES SOINS MÉDICAUX EN SUISSE ET D’AIDER LES MÉDECINS DANS L’EXERCICE DE LEUR FONCTION. LE TRAIT D’UNION A INTERVIEWÉ SON PRÉSIDENT, UN GENEVOIS, LE DR JACQUES DE HALLER, QUI COMMENTE L’APRÈS-11 MARS 2007 ET ÉVOQUE L’AVENIR DU SYSTÈME DE SANTÉ. Monsieur Jacques de Haller, la FMH avait adop- LE SYSTÈME DOIT RESTER SOUS CONTRÔLE té une prise de position de liberté de vote concernant la votation de la caisse unique et Le système de santé actuel est financé selon le formulé une série de propositions. Quels mode dual. Comment envisagez-vous le passa- étaient les principaux arguments contre ce pro- ge à un financement moniste? N’est-ce pas jet et comment pensez-vous, aujourd’hui, faire donner davantage d’influence aux assureurs? entendre vos propositions? D JACQUES DE HALLER: «Il est exclu que les mon- R D JACQUES DE HALLER: «Il y avait dans le texte R tants consacrés au système de santé échap- d’initiative des éléments très positifs – transpa- pent au contrôle des citoyens qui assument ces rence du fonctionnement institutionnel et éco- coûts, qui les payent – rappelons qu’il s’agit de nomique, séparation de l’assurance sociale obli- 55 milliards de francs par année. gatoire et des assurances complémentaires pri- Dans ce sens, d’une façon ou d’une autre, c’est vées, par exemple – et d’autres qui ne pou- l’Etat qui doit rester responsable de l’utilisation vaient être acceptés tels quels – entité trop de ces montants. D’autre part, il est à craindre grande pour être gérable, absence probable que les assureurs, ayant à disposition des d’effet sur les coûts administratifs, ambiguïté “enveloppes“, fassent sur les prix une pression du rôle de l’Etat... Nos propositions, qui repren- qui s’exercera aux dépens de la qualité; on sait nent les points positifs de l’initiative, continue- bien que les lois du marché ne sont simplement ront maintenant à faire l’objet d’un intense tra- pas compatibles avec un système de santé de vail au niveau du Parlement et des médias.» qualité!»
  • 9. PRÉSIDENT DE LA FMH politique santé 9 PORTRAIT-EXPRESS DU DR JACQUES DE HALLER Né en 1952, Jacques de Haller a passé son diplôme fédéral de médecin en 1978. En 1983, il a obte- nu le titre de spécialiste FMH en médecine générale, une discipline qu’il a ensuite pratiquée pen- dant plus de vingt ans et qui représente pour lui une véritable vocation. Etabli en pratique privée à Genève, il a traité, parmi beaucoup d’autres, de nombreuses personnes défavorisées ou margi- nales. Un engagement qui reflète son approche globale de la pratique médicale: il aspire à une rela- tion entre médecin et patient qui soit aussi créative que possible, à une relation de confiance qui réponde à des standards élevés sur les plans tant qualitatif qu’éthique et social. Depuis toujours, Jacques de Haller ressent le besoin de s’engager politiquement, notamment dans le cadre de la politique professionnelle. De 2000 à 2004, il a présidé la Société suisse de médecine générale avant d’être élu, en été 2004, président de la FMH, l’organisation faîtière du corps médical suisse. Dans l’exercice de cette fonction, il lui tient à cœur de mener un dialogue constructif avec tous les partenaires du système de santé. Jacques de Haller est marié et vit à Genève. La FMH et les médecins qu’elle représente crai- lement toute l’évolution du système de santé gnent-ils la suppression de l’obligation de qui aurait pourtant bien besoin d’évoluer! Il contracter et pourquoi? s’agit de la séparation des assurances privées et de l’assurance sociale obligatoire, car le D JACQUES DE HALLER: «La suppression de l’obli- R mélange des genres actuellement constaté gation de contracter, c’est en fait la perte du crée des conflits d’intérêts qui bloquent notam- libre choix du médecin, pour les patient-es. Et il ment le travail du Parlement; il s’agit de la faut tout d’abord relever que les dernières pro- “compensation des risques“, mécanisme per- positions de la FMH concernant la gestion des mettant plus de justice dans la gestion des col- soins ont permis de faire considérablement lectifs de patient-es.» reculer cette menace. Cela dit, ce libre choix est essentiel à la qualité de la relation thérapeu- La FMH est-elle favorable au carnet de santé tique. D’autre part, laisser les assureurs choisir informatisé? les médecins exerçant en Suisse, et ce sur une base essentiellement économique (ils le disent D JACQUES DE HALLER: «Oui, la FMH soutient le R eux-mêmes!), est une option évidemment inac- développement de l’informatique dans le systè- ceptable, totalement non démocratique et ne me de santé – l’eHealth, comme on dit. Ce pouvant que biaiser tout le système.» développement doit cependant être respec- tueux de la médecine, des patient-es (y compris SÉPARER LES ASSURANCES PRIVÉES la protection de leurs données!), et des méde- cins. Dans ce sens, des mesures contrai- Selon vous quels sont les «remèdes» priori- gnantes, obligatoires, ou par exemple un taires à appliquer à notre système de santé accroissement des charges administratives, pour en améliorer le fonctionnement et le sont évidemment à rejeter: le progrès doit faire rendre plus efficace? envie et en être vraiment un, pour s’imposer harmonieusement!» s D JACQUES DE HALLER: «Deux points doivent R être abordés en priorité car ils paralysent actuel-
  • 10. 10 rencontre E. DOMONT, RESPONSABLE ICUS PORTRAIT-EXPRESS Originaire de Haute-Savoie, Emmanuelle Domont a effectué ses études à Thonon-les- L’ICUS, un trait d’union Bains. Elle obtient son diplôme d’infirmière en 1979. Après une première expérience profes- indispensable sionnelle à la Clinique de Savoie, établisse- ment privé, de 1979 à 1982, elle est engagée à la Clinique Générale. Un an plus tard, en août 1983, elle participe à l’ouverture officielle de la Clinique Générale-Beaulieu, faisant suite à la fusion des RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEF UNITÉ DE SOINS) DU 2 ÉTAGE DEPUIS 1983, E deux établisse- EMMANUELLE DOMONT A PARTICIPÉ À L’OUVERTURE DE TOUS LES ÉTAGES DE ments. «Je me SOINS. SA LONGUE PRATIQUE DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN FAIT UN s o u v i e n s TÉMOIN PRIVILÉGIÉ DE L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES SOINS INFIRMIERS. même du pre- mier week-end effectué à la CGB, avec trois patients qui provenaient de Comment décrivez-vous les missions d’une Beaulieu…». responsable ICUS? Responsable du 2e étage dès octobre 1983, elle poursuit sa EMMANUELLE DOMONT: «Elles sont nombreuses formation continue à Lausanne en 1990 (Ecole et variées. L’ICUS est le pivot de l’équipe assu- supérieure d’enseignement infirmier, ESEI). rant les relations internes et inter-unités. Elle a En juin 2003, elle accepte spontanément la un rôle de supervision, d’organisation et de délicate mission d’assurer le rôle d’infirmière répartition des compétences. Elle est aussi la chef à la Clinique Champel Elysée, établisse- référence et le lien entre la hiérarchie, les ment alors contrôlé par la Clinique Générale- médecins et les familles. Beaulieu, ceci pour une période de 9 mois. A cela, s’ajoute la responsabilité de l’établisse- ment lors de la garde ICUS, notamment le week-end, incluant la gestion des soins et la régulation des urgences. Dans ce cadre, elle est le lien entre le patient et son médecin.» chacun de se tenir informé et de suivre les for- mations, internes et externes, proposées. Quelles ont été les principales évolutions de Même si l’ICUS ne pratique pas les soins tous votre cahier des charges? les jours. En ce qui concerne les patients, on voit bien que la durée d’hospitalisation est sen- EMMANUELLE DOMONT: «Jusqu’en 1994, l’ICUS siblement raccourcie. Le patient est aussi faisait partie de l’effectif soignant. Elle assurait mieux informé de son état et plus exigeant que tout à la fois son métier d’infirmière et celui de par le passé. Mais c’est une exigence que je responsable d’unité de soins. L’organisation a considère comme normale et même souhai- évolué: Le rôle de l’ICUS est plus un rôle de table puisqu’elle participe à la qualité des soins. management d’équipe, elle est partie prenante La qualité n’est pas une contrainte mais plutôt dans l’élaboration de projets institutionnels, elle un challenge au quotidien.» fait partie de l’équipe des cadres infirmiers et à ce titre influe sur la prise de décisions par rapport Et en ce qui concerne le contact avec les méde- aux soins. Malgré cette nouvelle dimension, en cins? ce qui me concerne, je reste une soignante et participe naturellement aux soins dispensés sur EMMANUELLE DOMONT: «Les relations avec les l’étage quand l’occasion se présente.» médecins sont bonnes. Elles ont beaucoup évo- lué avec le temps. Tout est question de profes- A propos de formation et de qualité des soins, sionnalisme et de respect mutuel. Les rapports qu’observez-vous aujourd’hui? sont moins hiérarchiques que par le passé et avant tout basés sur les compétences et la EMMANUELLE DOMONT: «L’évolution des tech- confiance, ce qui n’enlève rien au niveau d’exi- niques s’est accélérée et c’est la mission de gence. Bien au contraire.» s
  • 11. LE NOUVEAU ROBOT DA VINCI ® S évènement 11 Le robot Da Vinci® S opérationnel LE CENTRE PLURIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE (CLR) DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU S’EST ÉQUIPÉ DÉBUT JANVIER 2007 DE LA TOUTE NOUVELLE GÉNÉRATION: LE ROBOT DA VINCI® S, CARACTÉRISÉ NOTAMMENT PAR SES QUATRE BRAS. LE D CHARLES-HENRY ROCHAT EN BROS- R SE LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ET M. PHILIPPE CASSEGRAIN COMMEN- TE LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE. D CHARLES-HENRY ROCHAT: «Le Da Vinci® S est R Un des avantages également du nouveau sys- un robot à quatre bras intégrés alors que sur tème est qu’il a une interface internet intégrée, l’ancien système le 4e bras était une pièce rap- qui permettra plus facilement des visioconfé- portée. Les articulations sont d’une conception rences avec d’autres centres. totalement différente, beaucoup plus fines avec un plus grand débattement ce qui fait qu’il n’y a Pour le chirurgien, le 4e bras intégré accordera plus de conflit entre les bras du robot, qui une meilleure exposition du champ opératoire, avaient tendance à s’entrechoquer sur l’ancien donc une meilleure précision et ceci couplé à la système. Les instruments sont plus longs ce vision en trois dimensions. Voilà bien sûr des qui permet une plus grande aisance dans le éléments qui profiteront au patient par la haute champ opératoire, notamment lors d’interven- qualité de l’opération.» tions qui nécessitent un passage du haut vers le bas de l’abdomen. Par ailleurs le système S per- LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE met d’intégrer des images radiologiques dans PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le robot fait des émules le champ de vision de l’opérateur à l’instar des au sein du corps médical. Nous comptons postes de pilotage des avions modernes. davantage de chirurgiens formés aux tech- niques du robot chirurgical maintenant qu'en 2003. Il est également utile de noter que les spécialités intéressées par le robot sont plus nombreuses qu'au début. Nous constatons aussi que de plus en plus de patients bien infor- més font une demande spécifique pour être opérés par un chirurgien qui utilise le robot chi- rurgical. Comme pour toute technologie de très haut niveau, il faut être souple, réactif et capable de s'adapter très vite aux progrès tech- nologiques. Les chirurgiens qui utilisent l'équi- pement nous ont convaincu que le saut techno- logique entre le robot à trois bras que nous pos- sédions et le nouveau robot Da Vinci® S était suffisamment grand pour que nous en fassions l'acquisition. Sa conception permettra aussi de l'utiliser pour d'autres indications opératoires, ce qui nous a persuadé définitivement que c'était le bon moment pour commander la der- nière version.» s Plus d’informations sur le site du CLR: www.chirurgie-robotisee.ch
  • 12. 12 compte-rendu CONFÉRENCES PMA ET OCT Conférences à succès DEUX CONFÉRENCES ONT MARQUÉ LA CLINIQUE AU PREMIER TRIMESTRE: LE CENTRE DE PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (CPMA) A CONVIÉ TROIS CONFÉRENCIERS À S’EXPRIMER, LE 18 JANVIER À LA SALLE BEAULIEU, SUR LE THÈME DE L’IMPORTANCE DE L’ÂGE OVARIEN DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’IN- FERTILITÉ. LE MÉMORIAL A. DE ROTHSCHILD, EN COLLABORATION AVEC LES FON- DATIONS BOEHRINGER, A ORGANISÉ UN «OCT MEETING» QUI S’EST DÉROULÉ, TOUTE LA JOURNÉE DU 5 FÉVRIER, À L’AUDITOIRE DE L’INSTITUT LOUIS-JANTET AVEC UNE DOUZAINE D’INTERVENTIONS DE SPÉCIALISTES. Les conférenciers invités par le CPMA. De gauche à droite: Professeur de Ziegler, Dresse N. Fournet Irion, MM. P. Bischof et R. Fanchin. Nous ne pourrons évoquer, faute de place, que même s’il semble prématuré de dire que c’est très partiellement la première conférence et une mesure de la fertilité. inviter les personnes intéressées par la secon- de (OCT meeting) à contacter les organisateurs, Le Dr Renato Fanchin (Hôpital Antoine Béclère, les Dr Alain Munier et Jacques Steiner. Clamart, Paris) s’est exprimé sur les stratégies utiles pour déterminer l’âge ovarien. Il a détaillé En ce qui concerne la première conférence, le fonctionnement d’une «triade hormonale»: celle du CPMA, animée par la doctoresse Inhibine A, E2 et FSH. L’objectif étant d’amélio- Nicole Fournet Irion, relevons qu’elle met en rer cette triade en relevant le rôle de marqueur exergue le dosage AMH, un marqueur de la de l’hormone AMH en ce qui concerne la quali- réserve ovarienne, objet notamment de l’inter- té folliculaire ou la «compétence ovocytaire». vention du professeur Paul Bischof (HUG). Le Dr Fournet Irion a rappelé qu’en Suisse, l’âge Le Professeur Dominique de Ziegler (HUG) a moyen à l’accouchement du premier enfant quant à lui évoqué la délicate question des était de 31,4 ans en 2004 alors que la biologie limites à fixer en matière de traitement PMA en souligne une chute de la fécondité après 30 évaluant les chances raisonnables de succès. ans, liée à la baisse de la qualité ovocytaire. Qu’est-ce qui est déterminant? Le taux FSH, l’âge? Et de souligner le nombre de FIV effec- Le professeur Bischoff a brossé les origines de tuées au-delà de 42 ans. «Comment faire pas- la découverte de l’hormone anti-müllérienne ser le message qu’au-delà de 45 ans, il faut s’ar- (AMH), les conditions de sa production et son rêter?» relève le Professeur de Ziegler. utilisation en biochimie. L’AMH, qui permet notamment la différenciation sexuelle, est éga- Suivie par une salle comble, la conférence orga- lement produite par les cellules du follicule ova- nisée par le CPMA a permis d’aborder un rien. La mesure de l’AMH permet de détermi- ensemble de questions scientifiques et d’ac- ner la réserve ovarienne après la puberté, tualité. s
  • 13. 13 brèves LA CLINIQUE AU CICG Le Centre international de congrès de Genève (CICG) a accueilli, du 23 au 27 janvier 2007, le salon Place des Affaires, à l’initiative de Mme Enza Testa Haegi, président du Cercle des dirigeants d’entreprise. Cette manifestation régionale a pris de l’im- portance et accueille chaque année davanta- ge d’exposants et d’évènements ou confé- rences. Le dîner de gala organisé en présen- Mmes Nathalie Blanc, Ghyslaine Leteurtrois, Françoise Dimier et M. ce du Conseiller fédéral Pascal Couchepin fut Philippe Cassegrain. également une occasion de traiter d’un sujet d’actualité: la votation sur la caisse unique. La Clinique Générale-Beaulieu était présente par son stand, offrant une opportunité de contacts avec des visiteurs tant représentatifs de l’économie locale que de la Genève internationale. Le directeur de la clinique, M. Philippe Cassegrain, a également saisi l’opportunité pour présenter aux médias et à ses invités, lors d’un cocktail, les grandes orientations 2007 ainsi que la toute nouvel- le campagne de publicité. MM. Christophe Lance, Christophe Zinggeler et Gabor Pavoni. Mme Florence Liechti, M. Nicolas Brunschwig, Mme Enza Testa Haegi, M. Philippe Cassegrain. ÉVÉNEMENT LE 30 AOUT À AGENDER: EXPOSITION LENNART NILSSON Photographe suédois de réputation internationale, Lennart Nilsson est un pionnier en matière de photographies scientifiques évoquant «La vie avant la Vie». Le magazine Life publia ses clichés, exceptionnels de talent artistique, en 1965 déjà. Le livre de Lennart Nilsson A Child is Born fut publié la même année et connu un succès mondial, traduit en 20 langues, et édité à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires. Dès le mois de septembre 2007, la Clinique Générale-Beaulieu accueillera en ses murs une superbe sélection de photographies de Lennart Nilsson, consa- crée notamment à la magie du corps humain. Il s’agit d’un hommage à l’ar- tiste bien sûr, mais aussi de souligner le caractère pertinent de sa propre réflexion image, à travers le style de campagnes publicitaires adoptées au cours de ces dernières années (voir en page 16). De plus amples détails seront publiés et diffusés, notamment sur le site inter- net de la clinique. Une inauguration de l’exposition se déroulera, sur invitation, le 30 août 2007, à 18h00, à la clinique. Nous convions d’ores et déjà les méde- cins agréés à agender cet événement qui marquera sans nul doute la rentrée genevoise de l’automne 2007.
  • 14. CAMPAGNE DE PUB 2007 14 mot du directeur La Clinique Générale-Beaulieu, qui se singularise par des cam- pagnes d’affichage publicitaire originales, à travers des illustra- tions tout à la fois médicales et artistiques, a opté pour de nou- velles images qui seront présentes tant dans les médias que sur les panneaux, dans le canton de Genève. Voici un aperçu de ce que vous pourrez découvrir ce printemps 2007. (suite de la page 1) Ce bien commun ne résume pas le «Pacte fédéral» mais il a certainement conduit nombre de Suisses à rejeter un projet jugé trop centralisé et peu com- patible avec l’esprit fédéral. Le débat sur la caisse unique a provoqué une telle vague d’invectives qu’il nécessitera tout de même un peu de recul. La polémique a en effet reflété les craintes des uns, les intérêts des autres, et surtout le désarroi du plus grand nombre. Osons l’affirmer: il est à présent urgent de se ras- surer. Dans tous les sens du terme. Se rassurer car le système de santé suisse fonctionne encore bien comparé à ce qui existe à l’étranger et que les pro- messes de hausses de primes modérées seront, espérons-le, tenues pendant un certain laps de temps (deux ans, trois ans?). Se rassurer, ou mieux s’assurer, en effectuant à titre individuel ou familial des choix pour bénéficier, à proximité de son lieu de vie, d’une médecine libérale de haut niveau. Les assurances invitent déjà nombre de leurs clients, comme par exemple dans la région de Bâle, à se faire soigner à l’étranger, en Allemagne ou ailleurs. Ces contraintes, encore tolérables aujour- IMPRESSUM d’hui, le seront-elles pour les patients de demain? Et auront-ils encore la possibilité de refuser? Pour se Ligne éditoriale: Philippe Cassegrain préserver ou préserver ses proches de cette inéluc- Marian Stepczynski table perte de liberté de choix, il est indispensable de souscrire une assurance complémentaire. Rédacteur responsable: Le débat politique à venir sera un débat de société Philippe Amez-Droz certainement aussi vif que celui qui a précédé la votation sur la caisse unique. Médecine à multi- Ont également collaboré à ce numéro: vitesses, conflits intergénérationnels, probléma- MmesNathalie Blanc tique ville-campagne, latins cigales contre fourmis Emmanuelle Domont alémaniques: les ingrédients de la polémique sont Françoise Dimier déjà réunis. Annie Grange Il ne reste plus qu’à émettre le vœu que la conjonc- MM. Stefano Bisanti Philippe Cassegrain ture économique soit favorable aux Suisses pour Dresse Nicole Fournet Irion leur permettre, au cours des toutes prochaines Dr Jacques de Haller années, de profiter de ces faibles hausses de Dr Charles-Henry Rochat primes obligatoires promises pour souscrire à des Mme Marianne Schmitt assurances complémentaires. A des prix acces- M. Pierre Schönmann sibles pour la classe moyenne-supérieure, cette Graphisme & production: catégorie de citoyens si sollicitée fiscalement. Agence PM Rassurons-nous: l’après-11 mars vient tout juste de commencer. Tirage: 1’500 exemplaires PHILIPPE CASSEGRAIN Contact: traitdunion@beaulieu.ch