Dans le cadre de sa campagne de recrutement d'apprentis, le centre de formations Arobase, spécialisé dans les métiers de l'Economie Sociale et Solidaire revient sur le parcours d'anciens Arobasiens ayant choisi la voie de l'apprentissage.
Retrouvez les raisons de leur engagement, ce qu'ils ont apprécié de la formation et de leur apprentissage, et ce qu'ils sont devenus.
Sur un ton authentique et décalé, partez à la rencontre de Mélissa, Maude, Simon et Flora devenus à ce jour, de véritables acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire en région Rhône-Alpes.
A travers ce numéro #2, Flora continue d'alimenter notre "saga" et revient sur son parcours. Ses profondes convictions font de ce "petit bout de femme" une véritable pierre angulaire de la vie sociale de sa commune et un atout incontournable du centre dans lequel elle exerce maintenant depuis plus de 2 ans en qualité de directrice... Un bon moment de partage, alors n'hésitez pas à découvrir cette belle expérience de vie... Enjoy !
2. Maude, 28 ans
Coordinatrice d’un projet de création de café associatif
#ESS #formation #grenoble #temoignages #apprentis
#arobasetouteunehistoire #chosepromisechosedue
Pour les plus sérieux d’entre vous ou pour les passionnés de cette saga
trépidante (on est en pour-parler avec Spielberg qui veut nous racheter une
partie du scénario…), Flora (#2) nous avait parlé de sa copine Maude ! Et
nous, évidemment, on l’a retrouvée après une trèèèès longue enquête sur
laquelle nous avons mis à contribution les RG et le FBI (ok, on a demandé
à Jeanine et Sophie d’Arobase…). Maude a accepté de nous accorder quelques
heures de son temps pour revenir sur son année en apprentissage en tant que
« Gestionnaire d’Entreprises d’Economie Sociale et Solidaire » (GEESS).
Pour vous rassurer - car on vous sent inquiets pour nous - pas de souci
particulier avec le temps aujourd’hui, pas de perte matérielle, ni quoi que
ce soit d’autres à déplorer… Ouf. On se pose donc tranquillement pour
écouter la jolie histoire d’une jeune fille pleine de convictions, qui nous
parle de son parcours dans l’Economie Sociale et Solidaire et plus
particulièrement de son expérience dans le milieu associatif…
#maudecestatoi
3. Après un DEUG de droit, j’ai préparé un Master 1 QHSE (ndlr : Qualité
– Hygiène – Sécurité – Environnement). Mais plus j’avançais, plus je
me rendais compte que je n’étais pas à ma place.
Finalement, ce que je voulais avant tout, c’était faire quelque chose
qui avait du sens, me sentir utile dans mon travail, avoir une action
sociale. J’ai donc décidé de faire un service civique à l’AFEV
(Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) pour mettre le
pied à l’étrier. Ca m’a bien intéressée et j’ai décidé de me former à
l’ESS… J’ai donc fait des recherches pour trouver une formation.
B.A. (BeforeArobase)
4. Comment j’ai connu Arobase ? Sur le site d’Alpes Solidaires (ndlr :
promis, on n’a pas de famille qui y travaille et on n’a pas
« encore » signé de contrat publicitaire avec eux...). J’ai donc
postulé à une offre d’apprentissage diffusée par le centre puis j’ai
participé à une session de recrutement. Finalement, l’offre
d’apprentissage sur laquelle j’avais postulé ne s’est pas concrétisée,
et j’ai fait ma rentrée à Arobase sans contrat d’apprentissage…
Après des recherches de mon coté, épaulée par l’équipe d’Arobase, j’ai
été recrutée au CCAS de Grenoble comme « chargée de projet ». J’ai
travaillé là-bas sur des projets comme l’évaluation du coût de création
d’une auto-école sociale ou encore sur la prise en charge au niveau
sanitaire de populations Roms à Grenoble...
Quand un matin . . .
5. Formation et expérience « terrain » sont à mon sens indissociables.
Quand on rencontre des situations complexes ou des difficultés dans
notre travail, on peut demander aux intervenants ou à nos collègues de
promotion de nous aiguiller. On échange entre professionnels. On peut
ainsi après chaque période de travail avoir un retour des autres. Avec
ces regroupements réguliers, on ne se sent pas isolés et on s’enrichit
des expériences de chacun. Je pense que toutes les formations devraient
être sous cette forme. L’apprentissage m'a permis de me confronter à
différents corps de métiers et pratiques professionnelles, à la fois
dans le secteur public et associatif.
L’apprentissage . . .
6. Ce que je trouve intéressant dans la formation Arobase, c’est qu’elle est
pluridisciplinaire. Ce que j’ai vraiment aimé : le fait que les intervenants
étaient de vrais professionnels de terrain ! On apprend et on s’ouvre sur
plein de nouvelles choses. Ensuite, c’est à chacun de développer ses
compétences dans les domaines qu’il a choisis. La formation est là pour
ouvrir des portes ; à chacun ensuite de s’en approprier le contenu.
Concrètement, j’ai beaucoup aimé le module de « conduite de projets ». J’ai
été suivie par Sophie qui était super et m’a beaucoup aidée. Tout ce travail
m’a permis, plus tard, d’avoir les billes nécessaires pour monter « pour de
vrai » mon projet associatif (ndlr : Association « Les Déraillés », atelier
d’autoréparation de vélos). Le module de « comptabilité» m’a aussi servi
pour les demandes de financements ; celui de « politiques publiques » m’a
quant à lui permis d’avoir une vision plus globale du fonctionnement des
choses. Il y a aussi des modules que je trouvais sans grand intérêt à
l’époque et qui me servent dans mon travail aujourd’hui.
Les cours . . .
7. Mes souvenirs avec la promo sont assez classiques : y’avait toujours
des discussions à la machine à café et puis bien sur, il y avait Flora
(ndlr : voir témoignage #2 pour ceux qui ne suivent pas) qui a quelque
peu animé l’année… C’est surtout de ça dont je me souviens. Ce qui était
sympa aussi, c’était les rencontres avec la promotion de REESS (ndlr :
Responsable d’Entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire) avec qui
on était parfois en cours. Ils étaient plus âgés que nous et bossaient
dans des structures locales. Je trouvais très pertinent d’avoir le
point de vue de professionnels qui étaient en formation avec nous et
qui avaient pour certains déjà plus de 10 ans d’expérience.
Autour d’un café . . .
8. Trois mois après avoir obtenu mon diplôme, je suis partie en service
volontaire européen pour travailler dans un centre de désintoxication
en Espagne. A mon retour, j’ai obtenu un poste de chargée de
développement local à la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux. Je pense que
le fait d’avoir fait Arobase a joué en ma faveur. L’image de la
formation dans le milieu est positive et on rencontre souvent des
Arobasiens dans les structures ! Mon poste à la mairie n’a pas pu être
maintenu, faute de dotation. C’est un peu le jeu dans ce milieu : on
est vraiment dépendant des financements publics. Quand on démarre dans
l’ESS en général et dans le milieu associatif en particulier, il faut
parfois accepter de vivre des périodes d’activité/inactivité et/ou des
salaires au démarrage plutôt bas. Depuis mars de cette année, je suis
coordinatrice d’un projet de café associatif au sein de la maison des
habitants du quartier de l’Abbaye. On veut y développer un service de
restauration qui nous permettrait également d’autofinancer le projet.
Et aprèsArobase . . .
9. Ce qui me plait aujourd’hui dans mon travail, c’est que je suis
autonome et que je travaille sur des choses totalement différentes :
ce matin par exemple, j’ai calibré les équipements de cuisine, puis
participé à la préparation d’un repas partagé ; cet après-midi, je
rédigeais un dossier de demande de subventions. Pas de routine quoi !
C’est l’avantage de travailler dans une petite structure, tu fais plein
de choses différentes, tu es sur plein de sujets qui font appel à des
compétences et savoir-être très différents. D’ailleurs, dans le cadre
de mon travail, j’utilise un outil qu’on nous avait donné à Arobase :
un tableau de bord pour organiser et gérer son temps en fonction des
tâches à réaliser.
Parallèlement, j’ai initié un projet associatif avec des copains, qui
me tenait à cœur : la création d'un atelier de réparation de vélos,
participatif et solidaire. Aujourd'hui, je suis administratrice de
cette association et salariée dans une autre. Avoir les deux points de
vue est très intéressant et constructif !
Et aprèsArobase . . .
10. 3 portraits, 3 jolies histoires…
Mais où s’arrêteront-elles ??? Enfin elles,
elles… Et pourquoi pas « ils » ??? Est-ce
que c’est typiquement féminin d’avoir des
convictions fortes (oula, on entend plein de
filles hurler ouiiiiiiiii !) ??? Vous l’avez
compris, nous sommes en pleine opération de
teasing ! Quelle pourrait donc bien être la
spécificité du prochain portrait ??? Le
suspens devient insoutenable (oui, on est
sorties major d’un Master « mystères et mots
cachés ») !!! Pour tout vous dire, la suite
va être « explosive » !
Encore un grand merci à Maude de nous avoir
livré son histoire avec franchise,
spontanéité et sans langue de bois.
#merciMaude #etbravopourcebeauparcours
Suivez la folle aventure des
#arobasiens sur
@CentreArobase
N’hésitez pas à nous faire part
de vos commentaires, remarques,
pensées philosophiques… et à
faire passer le message !
Et si ce témoignage venait à
créer des vocations chez cer-
tains d’entre vous, rendez-vous
sur www.arobase-formations.fr
rubriques « Apprentissage ».
11. Pour moi,Arobase c’est . . .
L’ENTRAIDE
Des travaux réalisés dans un esprit de partage et non de compétition.
L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE
Le développement de l’autonomie afin d’avoir les épaules « solides » pour monter des
projets concrets.
LA DIVERSITE
Une promotion avec des profils très différents… Des directeurs en costard aux jeunes
au style plus « détendu ».
12. #arobasetouteunehistoire
@CentreArobase
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38100 Grenoble (France)
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Centre Formation Arobase
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