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Le Centre technique
des institutions
de prévoyance
Miriana Clerc
Tél. : 01 42 66 92 58
Courriel : clerc@ctip.asso.fr
www.ctip.asso.fr
Contact presse
Dossier de presse
Le CTIP, porte-parole
des institutions de prévoyance
Organisation professionnelle des institutions de prévoyance, le CTIP est l’un des acteurs de
la protection sociale complémentaire en France. Il fait partie des membres fondateurs de
l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM) au même
titre que la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) et la Fédération française
des sociétés d’assurances (FFSA). Il est également membre du Haut Conseil pour l’avenir de
l’Assurance Maladie (HCAAM) et du Conseil de surveillance du Fonds CMU.
Ses missions
	 Représentation des institutions de prévoyance
Le CTIP est le porte-parole des institutions de prévoyance et de la protection sociale d’entreprise. Il
représente les institutions de prévoyance auprès des pouvoirs publics nationaux et européens. À ce
titre, il participe, en coordination avec le ministère de la Santé, le ministère des Finances, l’Autorité
de contrôle prudentiel (ACP) et la Commission européenne à l’évolution des règles qui régissent leur
fonctionnement et leur activité.
Afinquesesadhérentsintègrentleplusenamontpossiblelesévolutionslégislativesetréglementaires,
le CTIP assure une veille permanente au niveau juridique.
Sur des champs de plus en plus nombreux et complexes, le CTIP agit pour favoriser le développement
des institutions en préservant leur vocation sociale et la spécificité de leur gestion paritaire.
Il informe les publics de l’entreprise – employeurs et salariés – sur la prévoyance collective et sur le
rôle des institutions de prévoyance dans la protection sociale complémentaire.
	 Un lieu de réflexion et d’expertise
Deux cents collaborateurs d’institutions participent chaque année aux travaux et réflexions du CTIP
dans le cadre de ses commissions thématiques et de ses groupes de travail. Ils lui apportent ainsi leur
expertise du terrain, et notamment des besoins des employeurs et des salariés.
Ces commissions et groupes de travail constituent ainsi un lieu d’échange et de partage d’expérience
pour le CTIP et ses institutions membres.
/2Le Centre technique des institutions de prévoyance
Dans le cadre de ses travaux, le CTIP est amené à formuler des recommandations en matière de
gouvernance. Il mène avec ses adhérents et les partenaires sociaux une réflexion stratégique sur
les rapprochements entre organismes assureurs. Il se prononce, à l’instar des fédérations AGIRC et
ARRCO, sur ces rapprochements. Il assure également une mission de formation des administrateurs
d’institutions de prévoyance.
	 Son fonctionnement paritaire
La particularité du CTIP : être une organisation professionnelle gérée de manière paritaire. Les
institutions de prévoyance y sont représentées par les partenaires sociaux : toutes les organisations
syndicales représentatives et les organisations patronales participent à sa gestion. Il occupe donc une
place à part dans le secteur de la protection sociale complémentaire. Il constitue un lieu d’échanges
entre les représentants des employeurs et les représentants des salariés.
		 Un Conseil d’administration paritaire
Le CTIP est doté d’un Conseil d’administration paritaire dont la présidence alterne tous les deux ans
entre le collège des employeurs et le collège des salariés.
Toutes les organisations syndicales représentatives de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, CGT-FO)
et les organisations patronales (CGPME, FNSEA, MEDEF, UNAPL, UPA) participent à sa gestion.
Le Comité des directeurs est composé de l’ensemble des directeurs généraux des institutions
membres. Son Comité exécutif est présidé par Jean-Louis Faure, Délégué général du CTIP. Il prépare
les décisions du Conseil d’administration et assure la mise en œuvre des orientations retenues.
/3Le Centre technique des institutions de prévoyance
1 1 1
2
10
3
3
3
3
3
CGT-FO
CFE-CGC
CFTC
CGT
CFDT
MEDEF
CGPME
UPA
FNSEAUNAPL
Collège employeursCollège salariés
Les services du CTIP
Sous la direction du Délégué général, l’équipe permanente d’une vingtaine de collaborateurs réalise
des études et analyses, prépare les travaux et les dossiers, et anime les commissions et leurs groupes
de travail.
Elle diffuse largement l’information auprès des administrateurs et des collaborateurs des institutions,
ainsi que des employeurs et des salariés. Les responsables du CTIP le représentent également dans
de nombreuses instances.
L’ORGANISATION DU CTIP
9 commissions de travail
auxquelles participent 200 collaborateurs des institutions
Retraite supplémentaire • Formation • Juridique •
Statistiques • Technique
Conseil d’administration (30 membres)
15 membres du collège des employeurs et 15 membres du collège des salariés
(3 pour chaque organisation syndicale)
Bureau du Conseil d’administration (10 membres)
5 membres du collège des employeurs et 5 membres du collège des salariés
Comité des directeurs (43 membres)
+
Comité exécutif (11 membres)
Equipe permanente
Délégué général
+ 24 collaborateurs
/4Le Centre technique des institutions de prévoyance
Fiche d’identité du CTIP
Le CTIP, créé en 1986, est une organisation professionnelle qui représente les institutions
de prévoyance. Géré par les partenaires sociaux, il agit en faveur du développement de la
prévoyance collective, dans l’intérêt des entreprises et des salariés.
Nombre d’adhérents
48 institutions de prévoyance et unions d’institutions sont membres du CTIP, dont :
•	 19 institutions de prévoyance professionnelles
•	 20 institutions interprofessionnelles
•	 7 institutions d’entreprise
•	 2 unions d’institutions de prévoyance
Salariés couverts
•	 13 millions de salariés couverts au titre de la prévoyance (décès, incapacité, invalidité,
dépendance) et de l’épargne retraite à travers 2 millions d’entreprises,
•	 6,8 millions de salariés et d’anciens salariés au titre des garanties de complémentaire
santé,
•	 Avec les ayants droit, on estime à 25 millions le nombre de personnes couvertes
aujourd’hui par une institution de prévoyance au titre d’au moins une garantie.
Cotisations perçues
12,1 milliards de cotisations perçues par les institutions de prévoyance en 2012 :
•	 6,4 milliards pour les garanties de prévoyance et l’épargne retraite,
•	 5,7 milliards en complémentaire santé.
Une particularité : la gestion paritaire
Le CTIP est géré de manière paritaire par des représentants des salariés et des représentants des
employeurs. Toutes les organisations syndicales représentatives de salariés et les organisations
patronales participent à sa gestion. Cette gestion paritaire lui permet d’être proche des réalités
concrètes, et des besoins des entreprises et des salariés en matière de protection sociale.
/5Le Centre technique des institutions de prévoyance
Les institutions de prévoyance,
un modèle à part dans le
paysage de la protection sociale
Un modèle issu de l’après-guerre
•	 4 octobre 1945 : Création de la Sécurité sociale.
•	 14 mars 1947 : Création du régime complémentaire des cadres instaurant une garantie en
cas de décès. C’est sur cette base que se développera la prévoyance au sein des caisses de
retraite et de prévoyance.
•	 1986 : Création du CTIP.
•	 8 août 1994 : La loi relative à la protection sociale complémentaire marque une évolution
fondamentale, en donnant aux institutions de prévoyance une réelle personnalité juridique.
Avec l’adaptation de la législation française aux directives européennes, les institutions de
prévoyance voient clairement précisés leurs statuts et leurs modes de fonctionnement.
•	 14 août 2004 : La loi portant réforme de l’assurance maladie met en place une nouvelle
gouvernance et crée l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie
(UNOCAM), au sein de laquelle le CTIP représente les institutions de prévoyance.
•	 8 juillet 2009 : Accord sur la gouvernance des groupes de protection sociale. Création de
l’instance de coordination entre le CTIP et les fédérations AGIRC et ARRCO.
Des organismes paritaires
au service des entreprises et des salariés
Les institutions de prévoyance représentent un modèle à part dans le secteur de la protection sociale
complémentaire puisqu’il s’agit d’organismes assureurs paritaires. Elles gèrent des contrats collectifs
d’assurance de personnes, souscrits par les entreprises au bénéfice des salariés, dans le cadre des
entreprises ou des branches professionnelles. Elles proposent des garanties qui interviennent en
complément des régimes de base de sécurité sociale, en cas de maladie, d’incapacité de travail et
d’invalidité, de dépendance, de décès - ainsi que des dispositifs collectifs d’épargne retraite.
Des garanties face aux risques de la vie
Ces garanties de prévoyance collective prennent la forme :
•	 d’indemnités journalières en cas d’incapacité de travail,
•	 de rentes en cas d’invalidité,
•	 de capitaux décès et rentes pour les conjoints survivants et les enfants,
•	 de remboursements de frais de soins de santé,
•	 de rentes en cas de dépendance ou de retraite.
/6Le Centre technique des institutions de prévoyance
Les institutions de prévoyance sont des organismes à but non lucratif. De ce fait, elles n’ont pas
d’actionnaires à rémunérer et consacrent leurs éventuels excédents :
•	 à l’amélioration de leurs prestations et services, et au développement de nouvelles garanties,
•	 au renforcement de leur solidité financière,
•	 à leur action sociale.
L’ACTION SOCIALE
DES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE
Les institutions de prévoyance mettent en œuvre une action sociale au bénéfice des salariés et
de leurs familles. Au delà des garanties, cette action sociale traduit la solidarité qui s’exerce entre
les salariés au travers des contrats collectifs d’entreprise ou de branche. Les priorités en matière
d’action sociale sont définies par les partenaires sociaux de chaque institution en fonction des
besoins concrets des entreprises et des salariés.
Les institutions de prévoyance consacrent ainsi une part des cotisations à apporter un soutien
ponctuel à un salarié dans une situation difficile (deuil, difficultés financières...), à contribuer à
la réalisation de projets spécifiques (bourses d’études, prêts bonifiés). Une partie des fonds est
consacrée aux actions collectives : soutien à la recherche médicale, soutien à des associations
œuvrant en faveur des personnes handicapées...
Les institutions de prévoyance
dans les groupes paritaires de protection sociale
La majorité des institutions de prévoyance fait désormais partie de groupes de protection sociale
(GPS). Également gérés par les partenaires sociaux, ces groupes sont des ensembles d’organismes
rassemblant des institutions de retraite complémentaire, des institutions de prévoyance, mais
également des mutuelles, voire des sociétés d’assurance ou de gestion d’épargne salariale.
Ces groupes gèrent par délégation les régimes obligatoires de retraite complémentaire (AGIRC et
ARRCO). Ils assurent des couvertures de protection sociale complémentaire dans le cadre de contrats
collectifs ou dans le cadre de contrats individuels.
Pour l’entreprise, ces groupes offrent donc l’avantage d’un même interlocuteur pour toutes les
questions liées à la protection sociale complémentaire des salariés : retraite, prévoyance, santé.
Lespartenairessociauxontsigné,le8juillet2009,unaccord interprofessionnel sur la gouvernance
des groupes de protection sociale. Il consacre la gestion paritaire au sein de ces groupes, ainsi que
le rôle des accords collectifs en matière de prévoyance.
La vie des groupes est suivie par une instance associant les partenaires sociaux de l’AGIRC, de l’ARRCO
et du CTIP. Cette instance de coordination est présidée par Gérard Ménéroud, Vice-président de l’ARRCO.
/7Le Centre technique des institutions de prévoyance
Des garanties collectives
au service de millions de bénéficiaires
Les institutions de prévoyance sont les premiers acteurs de la complémentaire santé
et de la prévoyance d’entreprise en France : avec 12,1 milliards d’euros de cotisations
en 2012, elles réalisent 45 % des opérations collectives en prévoyance et santé.
95 % des employeurs déclarent proposer au moins une garantie de prévoyance collective à
tout ou partie de leurs salariés :
•	 la couverture la plus largement mise en place reste les indemnités journalières en cas
d’incapacité de travail (92 % des entreprises),
•	 85 % des employeurs déclarent avoir mis en place une couverture complémentaire en cas
de décès (capital décès, rente de conjoint et d’éducation),
•	 8 employeurs sur 10 déclarent que les salariés sont couverts au titre de l’invalidité
dans leur entreprise,
•	 40 % des entreprises proposent des dispositifs d’épargne retraite,
•	 310 000 salariés sont couverts dans le cadre collectif de leur entreprise au titre de la
dépendance auprès d’une institution de prévoyance.
Source : Baromètre CTIP / Crédoc 2011
L’utilité sociale des contrats collectifs
Les garanties collectives d’entreprise reposent sur une mutualisation des risques entre :
•	 les entreprises d’un même secteur d’activité dans le cadre d’un régime professionnel,
•	 les entreprises de secteurs d’activité différents qui adhèrent à un régime interprofessionnel,
•	 les salariés au sein de l’entreprise ou de la branche professionnelle.
Le contrat collectif est un dispositif solidaire reposant sur l’obligation d’affiliation des salariés
concernés dans l’entreprise et sur l’obligation d’adhésion des entreprises relevant de la branche
professionnelle en cas de régime de branche.
Il répond aux principales caractéristiques d’un régime de sécurité sociale : caractère obligatoire de
l’affiliation, taux de cotisation unique, indépendant de l’âge ou de l’état de santé, absence de sélection
des risques à l’entrée, prise en charge des suites des états pathologiques antérieurs, absence de
clauses restrictives de garanties.
En outre, la contribution de l’entreprise au paiement des cotisations doit être uniforme. Elle est en
général de l’ordre de 50 à 60 %.
/8Le Centre technique des institutions de prévoyance
La complémentaire santé d’entreprise
Les employeurs ou les partenaires sociaux d’un secteur professionnel peuvent mettre en place dans
l’entreprise une complémentaire santé collective au bénéfice des salariés et de leurs ayants droit. À
compter du 1er
janvier 2016, cette complémentaire santé collective sera obligatoire pour toutes les
entreprises du secteur privé. La complémentaire santé rembourse une partie des dépenses de soins
laissées à la charge des patients par l’assurance maladie obligatoire : ticket modérateur, dépassement
par rapport au tarif de convention, forfait hospitalier...
	 Un levier essentiel pour l’accès aux soins
Une complémentaire santé intervient au delà des remboursements de l’assurance maladie obligatoire
pour permettre aux assurés de faire face aux dépenses qui restent à leur charge, que celles-ci soient
liées à une maladie, un accident ou une maternité. Elle favorise ainsi l’accès aux soins.
La part des dépenses prise en charge par les complémentaires santé varie selon les types de soins. À
titre d’exemple, leurs remboursements représentent en moyenne 35 % des dépenses pour les soins
dentaires et d’appareillages optiques et auditifs, et 4 % pour les soins hospitaliers et les sections
médicalisées. La couverture complémentaire est particulièrement nécessaire pour les postes tels que
l’optique et le dentaire.
Un contrat de complémentaire santé peut être collectif – on parle alors de complémentaire santé
d’entreprise – ou souscrit à titre individuel.
L’IMPLICATION DES GROUPES DE PROTECTION SOCIALE
DANS LA PRÉVENTION SANTÉ ET L’INNOVATION
Outre leur actions en matière de réduction des frais de soins de santé, les groupes de protection
sociale développent de nombreuses initiatives afin de contribuer à la maîtrise du risque et de
préserver la santé des salariés. Des campagnes de sensibilisation et des actions de dépistage
sont ainsi menées en entreprise (nutrition, addictions, troubles musculo-squelettiques,
hypertension artérielle...).
Dans le cadre de régimes conventionnels, la branche professionnelle constitue un terrain d’actions
pour les groupes de protection sociale. Désigné par les partenaires sociaux de la branche pour
gérer la couverture santé de la Boulangerie Pâtisserie, AG2R La Mondiale a ainsi développé en
direction des 100 000 salariés de ce secteur un programme de dépistage et de soins de deux
pathologies fréquentes chez ces derniers : la carie et l’asthme.
Vigisanté est un programme de dépistage en entreprise, d’accompagnement et de suivi par
télémédecine des personnes hypertendues.
Initiée par les groupes Malakoff Médéric, Humanis et KLESIA, cette expérimentation innovante
- soutenue par l’ARS du Nord-Pas-de-Calais, la CNAMTS et le Ministère de l’Industrie - illustre la
volonté des groupes de protection sociale de jouer pleinement leur rôle dans la gestion du risque
santé, en association avec l’assurance maladie obligatoire.
/9Le Centre technique des institutions de prévoyance
La garantie d’incapacité de travail
Les entreprises peuvent mettre en place, par le biais de contrats collectifs, une garantie d’incapacité
de travail qui maintient un certain niveau de salaire, voire la totalité, en cas d’arrêt de travail du
salarié. Ces indemnités journalières complètent celles de la sécurité sociale ainsi que le maintien de
salaire versé par l’employeur dans le cadre de la loi de mensualisation.
La durée et le montant des indemnités journalières versées par l’institution de prévoyance dépendent
du contrat mis en place dans l’entreprise et, s’il en existe une, des éventuelles obligations prévues
par la convention collective.
La rente d’invalidité
En cas d’invalidité, un salarié couvert dans son entreprise par un contrat de prévoyance collective
peut bénéficier d’une rente. Elle permet de compenser, en totalité ou en partie, la perte de revenu du
salarié. Cette rente s’ajoute à la pension d’invalidité versée par la sécurité sociale.
La rente d’invalidité est revalorisée chaque année afin de maintenir le pouvoir d’achat de l’assuré.
Les garanties décès
4,7 millions de personnes, époux ou concubins, sont concernées par le veuvage en France1
. En cas de
décès d’un salarié, les garanties décès permettent de compenser la perte de ressources subie par sa
famille. Elles prennent la forme soit d’un capital, soit de rentes pour le conjoint et les enfants.
	 Un complément indispensable
Le montant limité du capital versé par la sécurité sociale ainsi que la quasi-inexistence d’un véritable
revenu de remplacement destiné au conjoint survivant rendent nécessaire la mise en place d’une
couverture complémentaire en matière de décès.
Le montant du capital est généralement déterminé en fonction de la rémunération de l’assuré décédé
et peut varier selon sa situation familiale et son âge au moment du décès. Une rente de conjoint
peut venir compléter le capital décès. La rente d’éducation assure une rente aux enfants à charge du
salarié décédé.
1	 Histoires de familles, Histoires familiales. Les résultats de l’enquête Famille de 1999, Les Cahiers de l’Ined, 	
	 février 2005.
/10Le Centre technique des institutions de prévoyance
La garantie dépendance d’entreprise
Le coût de la dépendance est évalué à 1 938 € par mois en établissement, avec un reste à charge
moyen des résidents de 1 468 €, net de l’aide publique totale moyenne de 470 €. Par ailleurs le
« reste à vivre » des résidents apparaît en moyenne globalement négatif, à -261 € par mois2
.
C’est pourquoi les institutions de prévoyance ont développé des contrats collectifs d’entreprise qui
couvrent les salariés en cas de dépendance. En cas de perte d’autonomie, l’assuré peut ainsi percevoir
une rente viagère.
À cette dernière peuvent s’ajouter des prestations complémentaires : capital pour l’aménagement du
logement, accès à une plate-forme de services, aide aux aidants, etc.
Le montant de la rente dépend du niveau de dépendance de l’assuré.
L’épargne retraite collective
En complément des pensions versées par les régimes obligatoires de retraite, les entreprises peuvent
mettre en place, par le biais de contrats collectifs, des dispositifs d’épargne retraite d’entreprise,
également appelés dispositifs de retraite supplémentaire collective.
	 Garantir un complément de retraite
La retraite obligatoire des salariés du secteur privé comprend :
•	 les régimes de base de la sécurité sociale,
•	 les régimes obligatoires complémentaires de l’ARRCO, pour les salariés non cadres, et de l’AGIRC,
pour les cadres.
Ces régimes obligatoires fonctionnent par répartition : les cotisations des salariés en activité financent
les retraites d’aujourd’hui.
Les dispositifs d’épargne retraite d’entreprise sont des régimes de retraite par capitalisation, dans un
cadre collectif : celui de la branche professionnelle ou de l’entreprise. À l’âge d’ouverture de ses droits
à retraite, le salarié bénéficiera ainsi d’une rente viagère (ou plus rarement d’un capital), qui viendra
compléter les pensions de retraite versées par les régimes obligatoires.
Il existe trois grands types d’épargne retraite d’entreprise : les régimes à cotisations définies (régimes
« article 83 »), les régimes à prestations définies (régimes « article 39 » et les plans d’épargne
retraite collectifs (PERCO/PERCO-I). Ces différents dispositifs peuvent se compléter.
_____________
2	« Évaluation du reste à charge en établissement », Étude DREES de février 2011, et « Synthèse du débat 	
	 national sur la dépendance », juin 2011.
/11Le Centre technique des institutions de prévoyance
L’activité des groupes de protection sociale
et des institutions de prévoyance en 2012
En 2012, l’activité des organismes appartenant aux comptes combinés des groupes d’institutions de
prévoyance s’élève à 24 milliards d’euros.
Les Groupes confirment leur position de premiers acteurs de la prévoyance et de la complémentaire
santé d’entreprise avec 55 % de cette activité en France.
L’activité des institutions de prévoyance s’élève quant à elle à 12,1 milliards d’euros de
cotisations dont :
•	 6,4 milliards pour les garanties de prévoyance et l’épargne retraite,
•	 5,7 milliards en assurance complémentaire santé.
Plus de 2 millions d’entreprises adhérentes ont confié la gestion de couvertures de prévoyance
complémentaire à une institution de prévoyance en 2012, au profit de 13 millions de salariés.
Dans le cadre de l’action sociale des institutions de prévoyance, 97 millions d’euros d’aides ont
été accordés.
Répartition de l’activité
des institutions de prévoyance en 2012
Source : CTIP - 2013
/12Le Centre technique des institutions de prévoyance
Les institutions de prévoyance
adhérentes au CTIP
au 1er janvier 2013
AG2R MACIF PRÉVOYANCE	
AG2R PRÉVOYANCE • AG2R LA MONDIALE	
AGRI PRÉVOYANCE • AGRICA	
ANIPS	
APGIS	
APICIL PRÉVOYANCE • APICIL	
ARPEGE PRÉVOYANCE • RÉUNICA	
AUDIENS PRÉVOYANCE • AUDIENS	
BTP-PRÉVOYANCE • PRO BTP	
CAISSE DE PRÉVOYANCE COMPLÉMENTAIRE DU
CRÉDIT LYONNAIS	
CAISSE RÉUNIONNAISE DE PRÉVOYANCE •
CAISSES RÉUNIONNAISES COMPLÉMENTAIRES
CAPAVES PRÉVOYANCE 	 • HUMANIS
CAPRA PRÉVOYANCE	
CAPRÉVAL • MALAKOFF MÉDÉRIC	
CAPSSA	
CARCEL PRÉVOYANCE • HUMANIS	
CARCEPT PRÉVOYANCE • KLESIA	
CARCO	
CARPILIG PRÉVOYANCE • LOURMEL	
CCPMA PRÉVOYANCE • AGRICA	
CGPCE • ÉCUREUIL PROTECTION SOCIALE	
CIPREV • VICTOR HUGO	
CPCEA • AGRICA	
CREPA	
CRESP	
CRIA PRÉVOYANCE • HUMANIS	
CRP-BTP • BTPR	
GROUPEMENT NATIONAL DE PRÉVOYANCE
(union)	
HUMANIS PRÉVOYANCE • HUMANIS	
IENA PRÉVOYANCE • IRP AUTO	
INPCA • AG2R LA MONDIALE	
INPR • MALAKOFF MÉDÉRIC	
INSTITUTION DE PRÉVOYANCE AUSTERLITZ	
INSTITUTION DE PRÉVOYANCE NESTLÉ	
INSTITUTION DE PRÉVOYANCE VALMY	
IPBP • HUMANIS	
IPECA PRÉVOYANCE	
IPGM • KLESIA	
IPRIAC • KLESIA	
IPSA • IRP AUTO	
IPSEC • HUMANIS	
IRCEM PRÉVOYANCE • IRCEM	
ISICA PRÉVOYANCE • AG2R LA MONDIALE	
MALAKOFF MÉDÉRIC PRÉVOYANCE • MALAKOFF
MÉDÉRIC	
OCIRP (union)
ORÉPA PRÉVOYANCE • KLESIA	
RÉUNICA PRÉVOYANCE • RÉUNICA	
UNIPRÉVOYANCE
/13Le Centre technique des institutions de prévoyance
D&D Communication
Alexandra Nay
Tél. : 06.73.06.18.52
Courriel : a.nay@dd-comm.com
CTIP
Miriana Clerc
Directeur de la Communication
et des Relations extérieures
Tél. : 01 42 66 92 58
Courriel : clerc@ctip.asso.fr
www.ctip.asso.fr
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Dossier de presse - Présentation du CTIP et des institutions de prévoyance

  • 1. Le Centre technique des institutions de prévoyance Miriana Clerc Tél. : 01 42 66 92 58 Courriel : clerc@ctip.asso.fr www.ctip.asso.fr Contact presse Dossier de presse
  • 2. Le CTIP, porte-parole des institutions de prévoyance Organisation professionnelle des institutions de prévoyance, le CTIP est l’un des acteurs de la protection sociale complémentaire en France. Il fait partie des membres fondateurs de l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM) au même titre que la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) et la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). Il est également membre du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) et du Conseil de surveillance du Fonds CMU. Ses missions Représentation des institutions de prévoyance Le CTIP est le porte-parole des institutions de prévoyance et de la protection sociale d’entreprise. Il représente les institutions de prévoyance auprès des pouvoirs publics nationaux et européens. À ce titre, il participe, en coordination avec le ministère de la Santé, le ministère des Finances, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et la Commission européenne à l’évolution des règles qui régissent leur fonctionnement et leur activité. Afinquesesadhérentsintègrentleplusenamontpossiblelesévolutionslégislativesetréglementaires, le CTIP assure une veille permanente au niveau juridique. Sur des champs de plus en plus nombreux et complexes, le CTIP agit pour favoriser le développement des institutions en préservant leur vocation sociale et la spécificité de leur gestion paritaire. Il informe les publics de l’entreprise – employeurs et salariés – sur la prévoyance collective et sur le rôle des institutions de prévoyance dans la protection sociale complémentaire. Un lieu de réflexion et d’expertise Deux cents collaborateurs d’institutions participent chaque année aux travaux et réflexions du CTIP dans le cadre de ses commissions thématiques et de ses groupes de travail. Ils lui apportent ainsi leur expertise du terrain, et notamment des besoins des employeurs et des salariés. Ces commissions et groupes de travail constituent ainsi un lieu d’échange et de partage d’expérience pour le CTIP et ses institutions membres. /2Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 3. Dans le cadre de ses travaux, le CTIP est amené à formuler des recommandations en matière de gouvernance. Il mène avec ses adhérents et les partenaires sociaux une réflexion stratégique sur les rapprochements entre organismes assureurs. Il se prononce, à l’instar des fédérations AGIRC et ARRCO, sur ces rapprochements. Il assure également une mission de formation des administrateurs d’institutions de prévoyance. Son fonctionnement paritaire La particularité du CTIP : être une organisation professionnelle gérée de manière paritaire. Les institutions de prévoyance y sont représentées par les partenaires sociaux : toutes les organisations syndicales représentatives et les organisations patronales participent à sa gestion. Il occupe donc une place à part dans le secteur de la protection sociale complémentaire. Il constitue un lieu d’échanges entre les représentants des employeurs et les représentants des salariés. Un Conseil d’administration paritaire Le CTIP est doté d’un Conseil d’administration paritaire dont la présidence alterne tous les deux ans entre le collège des employeurs et le collège des salariés. Toutes les organisations syndicales représentatives de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, CGT-FO) et les organisations patronales (CGPME, FNSEA, MEDEF, UNAPL, UPA) participent à sa gestion. Le Comité des directeurs est composé de l’ensemble des directeurs généraux des institutions membres. Son Comité exécutif est présidé par Jean-Louis Faure, Délégué général du CTIP. Il prépare les décisions du Conseil d’administration et assure la mise en œuvre des orientations retenues. /3Le Centre technique des institutions de prévoyance 1 1 1 2 10 3 3 3 3 3 CGT-FO CFE-CGC CFTC CGT CFDT MEDEF CGPME UPA FNSEAUNAPL Collège employeursCollège salariés
  • 4. Les services du CTIP Sous la direction du Délégué général, l’équipe permanente d’une vingtaine de collaborateurs réalise des études et analyses, prépare les travaux et les dossiers, et anime les commissions et leurs groupes de travail. Elle diffuse largement l’information auprès des administrateurs et des collaborateurs des institutions, ainsi que des employeurs et des salariés. Les responsables du CTIP le représentent également dans de nombreuses instances. L’ORGANISATION DU CTIP 9 commissions de travail auxquelles participent 200 collaborateurs des institutions Retraite supplémentaire • Formation • Juridique • Statistiques • Technique Conseil d’administration (30 membres) 15 membres du collège des employeurs et 15 membres du collège des salariés (3 pour chaque organisation syndicale) Bureau du Conseil d’administration (10 membres) 5 membres du collège des employeurs et 5 membres du collège des salariés Comité des directeurs (43 membres) + Comité exécutif (11 membres) Equipe permanente Délégué général + 24 collaborateurs /4Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 5. Fiche d’identité du CTIP Le CTIP, créé en 1986, est une organisation professionnelle qui représente les institutions de prévoyance. Géré par les partenaires sociaux, il agit en faveur du développement de la prévoyance collective, dans l’intérêt des entreprises et des salariés. Nombre d’adhérents 48 institutions de prévoyance et unions d’institutions sont membres du CTIP, dont : • 19 institutions de prévoyance professionnelles • 20 institutions interprofessionnelles • 7 institutions d’entreprise • 2 unions d’institutions de prévoyance Salariés couverts • 13 millions de salariés couverts au titre de la prévoyance (décès, incapacité, invalidité, dépendance) et de l’épargne retraite à travers 2 millions d’entreprises, • 6,8 millions de salariés et d’anciens salariés au titre des garanties de complémentaire santé, • Avec les ayants droit, on estime à 25 millions le nombre de personnes couvertes aujourd’hui par une institution de prévoyance au titre d’au moins une garantie. Cotisations perçues 12,1 milliards de cotisations perçues par les institutions de prévoyance en 2012 : • 6,4 milliards pour les garanties de prévoyance et l’épargne retraite, • 5,7 milliards en complémentaire santé. Une particularité : la gestion paritaire Le CTIP est géré de manière paritaire par des représentants des salariés et des représentants des employeurs. Toutes les organisations syndicales représentatives de salariés et les organisations patronales participent à sa gestion. Cette gestion paritaire lui permet d’être proche des réalités concrètes, et des besoins des entreprises et des salariés en matière de protection sociale. /5Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 6. Les institutions de prévoyance, un modèle à part dans le paysage de la protection sociale Un modèle issu de l’après-guerre • 4 octobre 1945 : Création de la Sécurité sociale. • 14 mars 1947 : Création du régime complémentaire des cadres instaurant une garantie en cas de décès. C’est sur cette base que se développera la prévoyance au sein des caisses de retraite et de prévoyance. • 1986 : Création du CTIP. • 8 août 1994 : La loi relative à la protection sociale complémentaire marque une évolution fondamentale, en donnant aux institutions de prévoyance une réelle personnalité juridique. Avec l’adaptation de la législation française aux directives européennes, les institutions de prévoyance voient clairement précisés leurs statuts et leurs modes de fonctionnement. • 14 août 2004 : La loi portant réforme de l’assurance maladie met en place une nouvelle gouvernance et crée l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM), au sein de laquelle le CTIP représente les institutions de prévoyance. • 8 juillet 2009 : Accord sur la gouvernance des groupes de protection sociale. Création de l’instance de coordination entre le CTIP et les fédérations AGIRC et ARRCO. Des organismes paritaires au service des entreprises et des salariés Les institutions de prévoyance représentent un modèle à part dans le secteur de la protection sociale complémentaire puisqu’il s’agit d’organismes assureurs paritaires. Elles gèrent des contrats collectifs d’assurance de personnes, souscrits par les entreprises au bénéfice des salariés, dans le cadre des entreprises ou des branches professionnelles. Elles proposent des garanties qui interviennent en complément des régimes de base de sécurité sociale, en cas de maladie, d’incapacité de travail et d’invalidité, de dépendance, de décès - ainsi que des dispositifs collectifs d’épargne retraite. Des garanties face aux risques de la vie Ces garanties de prévoyance collective prennent la forme : • d’indemnités journalières en cas d’incapacité de travail, • de rentes en cas d’invalidité, • de capitaux décès et rentes pour les conjoints survivants et les enfants, • de remboursements de frais de soins de santé, • de rentes en cas de dépendance ou de retraite. /6Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 7. Les institutions de prévoyance sont des organismes à but non lucratif. De ce fait, elles n’ont pas d’actionnaires à rémunérer et consacrent leurs éventuels excédents : • à l’amélioration de leurs prestations et services, et au développement de nouvelles garanties, • au renforcement de leur solidité financière, • à leur action sociale. L’ACTION SOCIALE DES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE Les institutions de prévoyance mettent en œuvre une action sociale au bénéfice des salariés et de leurs familles. Au delà des garanties, cette action sociale traduit la solidarité qui s’exerce entre les salariés au travers des contrats collectifs d’entreprise ou de branche. Les priorités en matière d’action sociale sont définies par les partenaires sociaux de chaque institution en fonction des besoins concrets des entreprises et des salariés. Les institutions de prévoyance consacrent ainsi une part des cotisations à apporter un soutien ponctuel à un salarié dans une situation difficile (deuil, difficultés financières...), à contribuer à la réalisation de projets spécifiques (bourses d’études, prêts bonifiés). Une partie des fonds est consacrée aux actions collectives : soutien à la recherche médicale, soutien à des associations œuvrant en faveur des personnes handicapées... Les institutions de prévoyance dans les groupes paritaires de protection sociale La majorité des institutions de prévoyance fait désormais partie de groupes de protection sociale (GPS). Également gérés par les partenaires sociaux, ces groupes sont des ensembles d’organismes rassemblant des institutions de retraite complémentaire, des institutions de prévoyance, mais également des mutuelles, voire des sociétés d’assurance ou de gestion d’épargne salariale. Ces groupes gèrent par délégation les régimes obligatoires de retraite complémentaire (AGIRC et ARRCO). Ils assurent des couvertures de protection sociale complémentaire dans le cadre de contrats collectifs ou dans le cadre de contrats individuels. Pour l’entreprise, ces groupes offrent donc l’avantage d’un même interlocuteur pour toutes les questions liées à la protection sociale complémentaire des salariés : retraite, prévoyance, santé. Lespartenairessociauxontsigné,le8juillet2009,unaccord interprofessionnel sur la gouvernance des groupes de protection sociale. Il consacre la gestion paritaire au sein de ces groupes, ainsi que le rôle des accords collectifs en matière de prévoyance. La vie des groupes est suivie par une instance associant les partenaires sociaux de l’AGIRC, de l’ARRCO et du CTIP. Cette instance de coordination est présidée par Gérard Ménéroud, Vice-président de l’ARRCO. /7Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 8. Des garanties collectives au service de millions de bénéficiaires Les institutions de prévoyance sont les premiers acteurs de la complémentaire santé et de la prévoyance d’entreprise en France : avec 12,1 milliards d’euros de cotisations en 2012, elles réalisent 45 % des opérations collectives en prévoyance et santé. 95 % des employeurs déclarent proposer au moins une garantie de prévoyance collective à tout ou partie de leurs salariés : • la couverture la plus largement mise en place reste les indemnités journalières en cas d’incapacité de travail (92 % des entreprises), • 85 % des employeurs déclarent avoir mis en place une couverture complémentaire en cas de décès (capital décès, rente de conjoint et d’éducation), • 8 employeurs sur 10 déclarent que les salariés sont couverts au titre de l’invalidité dans leur entreprise, • 40 % des entreprises proposent des dispositifs d’épargne retraite, • 310 000 salariés sont couverts dans le cadre collectif de leur entreprise au titre de la dépendance auprès d’une institution de prévoyance. Source : Baromètre CTIP / Crédoc 2011 L’utilité sociale des contrats collectifs Les garanties collectives d’entreprise reposent sur une mutualisation des risques entre : • les entreprises d’un même secteur d’activité dans le cadre d’un régime professionnel, • les entreprises de secteurs d’activité différents qui adhèrent à un régime interprofessionnel, • les salariés au sein de l’entreprise ou de la branche professionnelle. Le contrat collectif est un dispositif solidaire reposant sur l’obligation d’affiliation des salariés concernés dans l’entreprise et sur l’obligation d’adhésion des entreprises relevant de la branche professionnelle en cas de régime de branche. Il répond aux principales caractéristiques d’un régime de sécurité sociale : caractère obligatoire de l’affiliation, taux de cotisation unique, indépendant de l’âge ou de l’état de santé, absence de sélection des risques à l’entrée, prise en charge des suites des états pathologiques antérieurs, absence de clauses restrictives de garanties. En outre, la contribution de l’entreprise au paiement des cotisations doit être uniforme. Elle est en général de l’ordre de 50 à 60 %. /8Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 9. La complémentaire santé d’entreprise Les employeurs ou les partenaires sociaux d’un secteur professionnel peuvent mettre en place dans l’entreprise une complémentaire santé collective au bénéfice des salariés et de leurs ayants droit. À compter du 1er janvier 2016, cette complémentaire santé collective sera obligatoire pour toutes les entreprises du secteur privé. La complémentaire santé rembourse une partie des dépenses de soins laissées à la charge des patients par l’assurance maladie obligatoire : ticket modérateur, dépassement par rapport au tarif de convention, forfait hospitalier... Un levier essentiel pour l’accès aux soins Une complémentaire santé intervient au delà des remboursements de l’assurance maladie obligatoire pour permettre aux assurés de faire face aux dépenses qui restent à leur charge, que celles-ci soient liées à une maladie, un accident ou une maternité. Elle favorise ainsi l’accès aux soins. La part des dépenses prise en charge par les complémentaires santé varie selon les types de soins. À titre d’exemple, leurs remboursements représentent en moyenne 35 % des dépenses pour les soins dentaires et d’appareillages optiques et auditifs, et 4 % pour les soins hospitaliers et les sections médicalisées. La couverture complémentaire est particulièrement nécessaire pour les postes tels que l’optique et le dentaire. Un contrat de complémentaire santé peut être collectif – on parle alors de complémentaire santé d’entreprise – ou souscrit à titre individuel. L’IMPLICATION DES GROUPES DE PROTECTION SOCIALE DANS LA PRÉVENTION SANTÉ ET L’INNOVATION Outre leur actions en matière de réduction des frais de soins de santé, les groupes de protection sociale développent de nombreuses initiatives afin de contribuer à la maîtrise du risque et de préserver la santé des salariés. Des campagnes de sensibilisation et des actions de dépistage sont ainsi menées en entreprise (nutrition, addictions, troubles musculo-squelettiques, hypertension artérielle...). Dans le cadre de régimes conventionnels, la branche professionnelle constitue un terrain d’actions pour les groupes de protection sociale. Désigné par les partenaires sociaux de la branche pour gérer la couverture santé de la Boulangerie Pâtisserie, AG2R La Mondiale a ainsi développé en direction des 100 000 salariés de ce secteur un programme de dépistage et de soins de deux pathologies fréquentes chez ces derniers : la carie et l’asthme. Vigisanté est un programme de dépistage en entreprise, d’accompagnement et de suivi par télémédecine des personnes hypertendues. Initiée par les groupes Malakoff Médéric, Humanis et KLESIA, cette expérimentation innovante - soutenue par l’ARS du Nord-Pas-de-Calais, la CNAMTS et le Ministère de l’Industrie - illustre la volonté des groupes de protection sociale de jouer pleinement leur rôle dans la gestion du risque santé, en association avec l’assurance maladie obligatoire. /9Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 10. La garantie d’incapacité de travail Les entreprises peuvent mettre en place, par le biais de contrats collectifs, une garantie d’incapacité de travail qui maintient un certain niveau de salaire, voire la totalité, en cas d’arrêt de travail du salarié. Ces indemnités journalières complètent celles de la sécurité sociale ainsi que le maintien de salaire versé par l’employeur dans le cadre de la loi de mensualisation. La durée et le montant des indemnités journalières versées par l’institution de prévoyance dépendent du contrat mis en place dans l’entreprise et, s’il en existe une, des éventuelles obligations prévues par la convention collective. La rente d’invalidité En cas d’invalidité, un salarié couvert dans son entreprise par un contrat de prévoyance collective peut bénéficier d’une rente. Elle permet de compenser, en totalité ou en partie, la perte de revenu du salarié. Cette rente s’ajoute à la pension d’invalidité versée par la sécurité sociale. La rente d’invalidité est revalorisée chaque année afin de maintenir le pouvoir d’achat de l’assuré. Les garanties décès 4,7 millions de personnes, époux ou concubins, sont concernées par le veuvage en France1 . En cas de décès d’un salarié, les garanties décès permettent de compenser la perte de ressources subie par sa famille. Elles prennent la forme soit d’un capital, soit de rentes pour le conjoint et les enfants. Un complément indispensable Le montant limité du capital versé par la sécurité sociale ainsi que la quasi-inexistence d’un véritable revenu de remplacement destiné au conjoint survivant rendent nécessaire la mise en place d’une couverture complémentaire en matière de décès. Le montant du capital est généralement déterminé en fonction de la rémunération de l’assuré décédé et peut varier selon sa situation familiale et son âge au moment du décès. Une rente de conjoint peut venir compléter le capital décès. La rente d’éducation assure une rente aux enfants à charge du salarié décédé. 1 Histoires de familles, Histoires familiales. Les résultats de l’enquête Famille de 1999, Les Cahiers de l’Ined, février 2005. /10Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 11. La garantie dépendance d’entreprise Le coût de la dépendance est évalué à 1 938 € par mois en établissement, avec un reste à charge moyen des résidents de 1 468 €, net de l’aide publique totale moyenne de 470 €. Par ailleurs le « reste à vivre » des résidents apparaît en moyenne globalement négatif, à -261 € par mois2 . C’est pourquoi les institutions de prévoyance ont développé des contrats collectifs d’entreprise qui couvrent les salariés en cas de dépendance. En cas de perte d’autonomie, l’assuré peut ainsi percevoir une rente viagère. À cette dernière peuvent s’ajouter des prestations complémentaires : capital pour l’aménagement du logement, accès à une plate-forme de services, aide aux aidants, etc. Le montant de la rente dépend du niveau de dépendance de l’assuré. L’épargne retraite collective En complément des pensions versées par les régimes obligatoires de retraite, les entreprises peuvent mettre en place, par le biais de contrats collectifs, des dispositifs d’épargne retraite d’entreprise, également appelés dispositifs de retraite supplémentaire collective. Garantir un complément de retraite La retraite obligatoire des salariés du secteur privé comprend : • les régimes de base de la sécurité sociale, • les régimes obligatoires complémentaires de l’ARRCO, pour les salariés non cadres, et de l’AGIRC, pour les cadres. Ces régimes obligatoires fonctionnent par répartition : les cotisations des salariés en activité financent les retraites d’aujourd’hui. Les dispositifs d’épargne retraite d’entreprise sont des régimes de retraite par capitalisation, dans un cadre collectif : celui de la branche professionnelle ou de l’entreprise. À l’âge d’ouverture de ses droits à retraite, le salarié bénéficiera ainsi d’une rente viagère (ou plus rarement d’un capital), qui viendra compléter les pensions de retraite versées par les régimes obligatoires. Il existe trois grands types d’épargne retraite d’entreprise : les régimes à cotisations définies (régimes « article 83 »), les régimes à prestations définies (régimes « article 39 » et les plans d’épargne retraite collectifs (PERCO/PERCO-I). Ces différents dispositifs peuvent se compléter. _____________ 2 « Évaluation du reste à charge en établissement », Étude DREES de février 2011, et « Synthèse du débat national sur la dépendance », juin 2011. /11Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 12. L’activité des groupes de protection sociale et des institutions de prévoyance en 2012 En 2012, l’activité des organismes appartenant aux comptes combinés des groupes d’institutions de prévoyance s’élève à 24 milliards d’euros. Les Groupes confirment leur position de premiers acteurs de la prévoyance et de la complémentaire santé d’entreprise avec 55 % de cette activité en France. L’activité des institutions de prévoyance s’élève quant à elle à 12,1 milliards d’euros de cotisations dont : • 6,4 milliards pour les garanties de prévoyance et l’épargne retraite, • 5,7 milliards en assurance complémentaire santé. Plus de 2 millions d’entreprises adhérentes ont confié la gestion de couvertures de prévoyance complémentaire à une institution de prévoyance en 2012, au profit de 13 millions de salariés. Dans le cadre de l’action sociale des institutions de prévoyance, 97 millions d’euros d’aides ont été accordés. Répartition de l’activité des institutions de prévoyance en 2012 Source : CTIP - 2013 /12Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 13. Les institutions de prévoyance adhérentes au CTIP au 1er janvier 2013 AG2R MACIF PRÉVOYANCE AG2R PRÉVOYANCE • AG2R LA MONDIALE AGRI PRÉVOYANCE • AGRICA ANIPS APGIS APICIL PRÉVOYANCE • APICIL ARPEGE PRÉVOYANCE • RÉUNICA AUDIENS PRÉVOYANCE • AUDIENS BTP-PRÉVOYANCE • PRO BTP CAISSE DE PRÉVOYANCE COMPLÉMENTAIRE DU CRÉDIT LYONNAIS CAISSE RÉUNIONNAISE DE PRÉVOYANCE • CAISSES RÉUNIONNAISES COMPLÉMENTAIRES CAPAVES PRÉVOYANCE • HUMANIS CAPRA PRÉVOYANCE CAPRÉVAL • MALAKOFF MÉDÉRIC CAPSSA CARCEL PRÉVOYANCE • HUMANIS CARCEPT PRÉVOYANCE • KLESIA CARCO CARPILIG PRÉVOYANCE • LOURMEL CCPMA PRÉVOYANCE • AGRICA CGPCE • ÉCUREUIL PROTECTION SOCIALE CIPREV • VICTOR HUGO CPCEA • AGRICA CREPA CRESP CRIA PRÉVOYANCE • HUMANIS CRP-BTP • BTPR GROUPEMENT NATIONAL DE PRÉVOYANCE (union) HUMANIS PRÉVOYANCE • HUMANIS IENA PRÉVOYANCE • IRP AUTO INPCA • AG2R LA MONDIALE INPR • MALAKOFF MÉDÉRIC INSTITUTION DE PRÉVOYANCE AUSTERLITZ INSTITUTION DE PRÉVOYANCE NESTLÉ INSTITUTION DE PRÉVOYANCE VALMY IPBP • HUMANIS IPECA PRÉVOYANCE IPGM • KLESIA IPRIAC • KLESIA IPSA • IRP AUTO IPSEC • HUMANIS IRCEM PRÉVOYANCE • IRCEM ISICA PRÉVOYANCE • AG2R LA MONDIALE MALAKOFF MÉDÉRIC PRÉVOYANCE • MALAKOFF MÉDÉRIC OCIRP (union) ORÉPA PRÉVOYANCE • KLESIA RÉUNICA PRÉVOYANCE • RÉUNICA UNIPRÉVOYANCE /13Le Centre technique des institutions de prévoyance
  • 14. D&D Communication Alexandra Nay Tél. : 06.73.06.18.52 Courriel : a.nay@dd-comm.com CTIP Miriana Clerc Directeur de la Communication et des Relations extérieures Tél. : 01 42 66 92 58 Courriel : clerc@ctip.asso.fr www.ctip.asso.fr Contacts presse