Lorsque les endotoxines parviennent à atteindre la circulation, elles peuvent déclencher de fortes réponses qui fragilisent le système immunitaire des animaux et altèrent leurs performances. L’utilisation sous-thérapeutique d’antibiotiques dans certains pays soulève des inquiétudes concernant l’antibiorésistance, les modifications de la microflore intestinale et la libération possible de lipopolysaccharides dans la lumière intestinale suite à la destruction de bactéries gram-négatif. De plus, il est bien connu que certaines mycotoxines, comme le déoxynivalénol, ont des effets négatifs sur la barrière intestinale. La multitude de facteurs concernant l’exposition aux lipopolysaccharides permet d’expliquer l’impact très divers de ces toxines chez les animaux.