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18 janvier 2013




L'essentiel en un clin d'oeil
                                                      • Cette année 2013 débute sous de bons auspices tout en laissant une
 Obligations
                                                        impression particulière à l’ensemble des intervenants. Le consensus
 Actions                                                unanimement optimiste qui règne sur les perspectives économiques et
                                                        financières fait paradoxalement craindre à tout le monde l’imminence
 Hedge funds
                                                        d’une mauvaise surprise. Pourtant, après deux années de descente aux
Projections à 6 mois                                    enfers en Europe, de craintes systémiques grandissantes, de
                                                        démystification de la croissance chinoise et d’interrogation sur la
                                                        capacité de l’économie américaine à se sortir un jour du bourbier causé
                                                        par la crise financière, tout semble bien concorder pour que les choses
                                                        s’améliorent enfin en 2013.
                                                      • Pas de quoi sauter au plafond non plus, puisque la croissance aux Etats-
                                                        Unis ou dans le monde émergent sera loin de renouer avec ses niveaux
                                                        d’avant la crise et que l’Europe oscillera sans doute encore entre
                                                        récession et stagnation. Mais la disparition (apparente) des risques
                                                        systémiques qui avaient miné les marchés financiers ces dernières
                                                        années, associée à un retour d’une dynamique positive pour la
                                                        croissance mondiale, contribuent à créer un environnement favorable
                                                        que les marchés n’avaient plus connu depuis longtemps.
                                                      • Et comme les banques centrales occidentales, emmenées par la Fed,
                                                        continuent à abreuver          de liquidités des économies encore
                                                        convalescentes, il semble aujourd’hui difficile de ne pas arriver à la
                                                        conclusion que 2013 sera une année plus favorable que les deux
                                                        précédentes. Et le fait que cette analyse soit très consensuelle ne signifie
                                                        pas nécessairement qu’elle est fausse…
                                                      • Les marchés continuent d’ailleurs de refléter cette réallocation des
                                                        capitaux, avec des indices actions toujours bien orientés et les actifs
                                                        ayant joué le rôle de valeur refuge qui perdent de leur attrait.

                                                        Economie
                                                        Etats-Unis ................................................................................ 2
                                                        Un accord à l’arraché qui laisse en suspend plusieurs éléments
                                                        Europe ..................................................................................... 3
                                                        « Retour à la normale, du point de vue financier »
                                                        Japon....................................................................................... 4
                                                        Si l’espoir est grand pour 2013, la fin de 2012 a encore été faible
                                                        Economies émergentes ............................................................ 4
                                                        Une dynamique (modérément) positive à l’entame de 2013
Ce    document     se    base sur des
informations récoltées jusqu’au lundi
                                                        Marchés
précédant la publication.                               Actions .................................................................................... 5
                                                        Diminution du risque systémique
Publication du team Recherche & Analyse                 Obligations .............................................................................. 5
Banque SYZ & CO SA                                      Le taux italien à 10 ans au plus bas depuis fin 2010
Tel. +41 (0)22 819 09 09                                Taux de change........................................................................ 6
info@syzbank.ch                                         Mario Draghi fait faire un bond à l’euro
Auteurs:                                                Allocation d’actifs
Yasmina Barin
Adrien Pichoud                                          Grille d’allocation..................................................................... 7
Fabrizio Quirighetti                                    Hausse des actions, diminution de l’or


Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni
un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout
moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies
dans ce document.
18 janvier 2013




Economie

Etats-Unis                                                                                     Le président Obama et les Démocrates proposent une
                                                                                               combinaison de baisses de dépenses publiques et de
Le consensus n’a pas toujours tort… Comme anticipé par
                                                                                               hausses d’impôts afin de stabiliser le ratio de dette sur
la grande majorité des investisseurs, Républicains et
                                                                                               PIB au niveau actuel, autour de 100%. Pour leur part les
Démocrates ont attendu les dernières heures de l’année
                                                                                               Républicains   entendent     parvenir    à   ce    résultat
2012 (débordant même légèrement sur 2013) mais sont
                                                                                               uniquement par des coupes dans les dépenses
parvenus à un accord évitant le brutal resserrement de
                                                                                               publiques, en particulier dans les programmes sociaux.
la politique budgétaire qui menaçait de plonger
                                                                                               Une fois un accord trouvé, le plafond de la dette devrait
l’économie américaine en récession. Comme il se doit,
                                                                                               être relevé de USD 2'000 mds, un montant suffisant
cet accord n’est que partiel, ne portant que sur le volet
                                                                                               pour les deux prochaines années si la stabilisation du
fiscal de l’ensemble de mesures constituant le désormais
                                                                                               ratio dette/PIB est effective (c'est-à-dire si la dette ne
fameux fiscal cliff. Sans doute pressés par le temps (le
                                                                                               progresse pas plus vite que le PIB en dollars courants).
désir de célébrer le réveillon en famille ?), les membres
du Congrès et le Président ont repoussé à la fin février la                                                  ISM composite et variation annuelle du PIB
résolution des deux autres « gros morceaux » que
constituent la baisse des dépenses publiques et le                                               65                                                                                  6


relèvement du plafond de la dette.
Un potentiel Fiscal cliff 2.0 se profile donc à brève                                            60                                                                                  4


échéance, avec son lot de petites phrases et prises de
position. Le suspens semble pourtant cette fois moins                                            55                                                                                  2
insoutenable, d’abord en raison d’une certaine
accoutumance à la dramaturgie des accords de dernière
minute après les épisodes d’août 2011 et décembre                                                50                                                                                  0


2012, mais aussi en raison de l’absence réelle de marge
de manœuvre sur un point au moins : le relèvement du
plafond de la dette, qui devra impérativement être
                                                                                                 45                                                                                  -2



adopté sous peine de mettre les Etats-Unis en situation
de défaut de paiement. En effet, la dette publique a                                             40                                                                                  -4

dépassé le plafond légal de USD 16'394 mds au mois de
décembre, forçant le Trésor à recourir à des mesures
spéciales pour continuer à assurer les paiements.                                                35
                                                                                                        00    01    02    03    04   05   06   07   08    09     10     11    12
                                                                                                                                                                                     -6


Comme en 1995 ou en 2011, le relèvement du plafond                                                US - ISM Composit e
                                                                                                  US - G DP, YoY%(R. H.SCALE)
de la dette, inéluctable, est en fait utilisé comme outil de                                                                                        Source: T homson Reuters Datastream

pression dans d’autres négociations, cette fois portant                                        Après un trou d’air en milieu d’année et la levée d’une partie
sur la baisse des dépenses publiques.                                                          des craintes autour du fiscal cliff, les perspectives sont plus
                                                                                               dégagées : la croissance devrait rester autour de 2% en 2013.
  Plafond de la dette et dette publique en % du PIB depuis 1930
 140                                                                                           Ainsi, si le débat autour de la politique budgétaire n’est
                                           D ebt ceiling (% of GD P)                           pas totalement refermé, la perspective d’un choc fiscal et
                                           Public debt (% of GDP)                              d’un coup d’arrêt à la croissance semble écartée. Libérée
 120
                                                                                               du poids de l’incertitude qui a pesé, en particulier sur les
                                                                                               dépenses des entreprises, durant la seconde moitié de
 100                                                                                           l’année dernière, l’économie américaine semble devoir
                                                                                               renouer avec un rythme de croissance d’environ 2%
  80                                                                                           après un probable creux fin 2012. L’indice d’activité dans
                                                                                               l’industrie manufacturière est revenu en zone de
                                                                                               croissance au mois de décembre, tandis que celui des
  60
                                                                                               services enregistrait une nette hausse. Fait notable,
                                                                                               l’indicateur relatif à l’emploi dans les services a
  40                                                                                           fortement progressé, suggérant un renforcement à venir
                                                                                               de la dynamique encourageante observée en 2012.
  20
                                                                                               Ainsi, en résumé, l’impact négatif du resserrement
                                                                                               modéré de la politique budgétaire devrait, en 2013, être
   0                                                                                           compensé par une bonne tenue de la demande
    1930    1940    1950    1960    1970    1980          1990           2000           2010
                                             So urce: US Treasury, Dat ast ream, SY Z A M      domestique : la consommation sera tirée par la hausse
                                                                                               de l’emploi et le retour à la croissance du marché
L’objectif des négociations en cours, qui doivent aboutir d’ici la                             immobilier (construction et prix des logements existants)
fin février, est de stabiliser la dette autour de 100% du PIB.
                                                                                               et l’investissement des entreprises devrait se redresser.


Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni
un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout
moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies
dans ce document.
18 janvier 2013




Ce devrait être suffisant pour alimenter une croissance                                          stabilisation des indicateurs d’activité, certes à un niveau
du PIB de l’ordre de 2% sur l’année. Avec peut-être,                                             toujours bas et synonyme de récession, constitue déjà
contrairement à 2011 et 2012, plus de « risques » de                                             en soi un développement encourageant : le pire semble
bonnes surprises que de déceptions.                                                              bien être passé pour l’Europe… Et si le taux de chômage
                                                                                                 continue à progresser et à atteindre de nouveaux plus
Europe                                                                                           hauts, si la production industrielle est toujours orientée à
                                                                                                 la baisse, si l’austérité fiscale va continuer à peser sur la
Le début d’année a été marqué, dans la zone euro, par                                            demande domestique en 2013, en particulier en
la réunion mensuelle de la Banque Centrale Européenne,                                           Espagne, le rythme de dégradation semble désormais
qui s’est achevée sur un ton beaucoup plus                                                       devoir ralentir, ce qui autorise désormais à s’interroger
encourageant que celle qui s’était tenue il y a seulement                                        sur la date du retour à la croissance plutôt que sur la
un mois. Mario Draghi et ses collègues considèrent                                               probabilité de survie de l’euro…
désormais que « nous sommes de retour à une situation
normale, du point de vue financier » ! Il est vrai que la                                                   Balances commerciales en Europe périphérique
banque centrale n’a pas ménagé sa peine en 2012 pour                                               60
enrayer les menaces d’explosion de l’union monétaire :
injection de liquidité dans le système bancaire via les                                            40
LTRO, baisse du taux de Refi, engagement à défendre la
                                                                                                   20
monnaie unique quel qu’en soit le coût, mise en place
d’un mécanisme de prêteur en dernier ressort pour les                                               0
gouvernements privés d’accès au marché, ébauche d’une
union bancaire supervisée par la BCE…                                                              -20

Cela s’est traduit par une sensible compression des                                                -40
écarts de taux gouvernementaux (entrainant « une
contagion positive » selon M. Draghi) et par une ébauche                                           -60

de stabilisation des indicateurs avancé de crédit. En
                                                                                                   -80
conséquence, les membres de la BCE n’ont même pas
discuté de l’éventualité d’une nouvelle baisse de taux                                            -100
lors de leur réunion du 10 janvier, alors que le sujet
avait été largement débattu en décembre et qu’un tel                                              -120
                                                                                                     2000      2002    2004    2006    2008    2010       2012
mouvement était tenu par acquis en 2013 par nombre
                                                                                                         ITA          SPA       POR
d’investisseurs.                                                                                                                                  So urc e: D atastream
                                                                                                         GRE          IRE

                 Indice du sentiment économique et                                               Les soldes extérieurs des économies d’Europe périphérique se
              variation sur 12 mois du taux de chômage                                           rééquilibrent et deviennent graduellement source de croissance.
  120                                                                                    -1.50

                                                                                                 A la stabilisation des divers indicateurs d’activité vient
  115
                                                                                         -1.00
                                                                                                 s’ajouter la sensible amélioration des soldes extérieurs
  110                                                                                            des économies d’Europe périphérique. Ce rééquilibrage
                                                                                         -0.50   s’opère dans la douleur (via une chute des importations)
                                                                                                 mais il crée les conditions d’une contribution positive et
  105


  100
                                                                                            0    grandissante du commerce extérieur à la croissance du
                                                                                                 PIB. Sans doute insuffisant pour contrebalancer, à court
   95
                                                                                         0.50    terme, la faiblesse de la demande domestique mais de
   90
                                                                                                 bon augure pour les perspectives de moyen/long terme…
   85
                                                                                         1.00    L’Italie a ainsi renoué avec les excédents commerciaux
                                                                                                 pour la première fois depuis la première moitié de la
   80
                                                                                         1.50    décennie précédente, tandis que le déficit commercial
   75                                                                                            espagnol n’est aujourd’hui plus que le tiers de ce qu’il
                                                                                         2.00    était à son pic (la moitié pour les déficits grec et
                                                                                                 portugais). Quant à l’Irlande, le dynamisme de ses
   70



   65                                                                                    2.50    exportations en fait l’un des pays aux plus fortes
                                                                                                 perspectives de croissance dans la zone euro en 2013
      94 95   96  97  98 99   00   01 02 03   04 05   06   07   08   09   10   11   12
   EMU - ECO NO MIC SENT IMENT I NDEX

                                                                                                 (+1.1% attendu par la Commission européenne,
   EMU - UNEMPLO YMENT RAT E 12M CHG (R.H. SCALE)
                                                      Source: T homson Reuters Datastream

Si l’activité devrait encore rester faible en 2013 dans la zone                                  seulement devancé par l’Estonie, la Slovaquie et Malte).
euro, le pire de la dégradation semble désormais passé.
                                                                                                 Ainsi, en ce début 2013, la zone euro ne constitue plus
                                                                                                 nécessairement la même menace pour la croissance
Sur le plan de l’activité économique, la banque centrale
                                                                                                 mondiale que celle qu’elle représentait au début 2011 ou
reconnait toutefois qu’il n’y a pas encore de signe d’une
                                                                                                 au début 2012. Parmi les grandes zones, elle continuera
reprise de l’activité et qu’il ne faut pas s’attendre à en
                                                                                                 sans doute à afficher la plus faible performance
voir avant la seconde moitié de cette année. Mais, après
                                                                                                 économique mais la tendance à la dégradation semble
un an et demi de dégradation continue, l’ébauche de


Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni
un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout
moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies
dans ce document.
18 janvier 2013




avoir été enrayée. Et si le diagnostic de retour à la                          Economies émergentes
normale sur le plan financier posé par la BCE s’avère
                                                                               La tendance encourageante apparue depuis la fin de l’été
exact et durable, il se pourrait que les surprises soient
                                                                               dans les économies émergentes et en particulier en
positives cette année, compte tenu de la faiblesse des
                                                                               Chine a été confirmée par les statistiques publiées en
attentes. Le potentiel de déception a en tout cas
                                                                               début d’année. Les indices d’activité industrielle, mesure
sensiblement diminué…
                                                                               de la dynamique cyclique, sont revenus en zone
                                                                               d’expansion en Chine, en Inde ou au Brésil. Les
Au Royaume-Uni, l’évolution des indices d’activité au
                                                                               exportations de la plupart des économies asiatique (hors
mois de décembre illustre bien la situation actuelle de
                                                                               Japon) sont reparties à la hausse, signe d’un regain de
l’économie      britannique :     l’indice     du      secteur
                                                                               dynamisme de la région et de la demande mondiale.
manufacturier a progressé et est revenu en territoire
positif pour la première fois depuis le mois d’avril                           En Chine, l’inflation a rebondi sous l’effet d’une hausse
dernier, soutenu par les signes d’amélioration du cycle                        des prix de l’alimentation mais, à 2.5%, elle reste
de croissance mondiale. Mais son homologue du secteur                          nettement inférieure à la limite de 4% fixée par les
des services a quant à lui reculé à son plus bas niveau                        autorités. La banque centrale, qui avait résisté à la
depuis avril 2009, signe de la faiblesse persistante de la                     tentation de trop assouplir sa politique monétaire en
demande domestique alors que l’austérité budgétaire                            2012, ne semble pas devoir la resserrer prochainement
continue à étouffer l’activité sur l’île… Ainsi, si la Banque                  même si la croissance se raffermit et que l’inflation
d’Angleterre n’a pas modifié sa politique monétaire lors                       progresse légèrement.
de sa première réunion de 2013, un nouvel
assouplissement semble inéluctable. Avant ou après                                    Indices PMI manufacturier au Brésil, en Chine et en Inde
l’entrée le 1er juillet prochain, date d’entrée en fonction                      65
de Mark Carney, le successeur de Sir Mervyn King au
poste de gouverneur de la banque centrale ?
                                                                                 60

En Suisse également, la dynamique positive du cycle
mondial a tiré l’indice d’activité dans l’industrie vers le                      55
haut, même si ce dernier n’est pas encore revenu en
zone synonyme d’expansion. Du côté de la BNS, la
diminution des tensions autour de la zone euro a réduit,                         50

en parallèle, les pressions à la hausse sur le franc suisse.
Ainsi, la défense du cours plancher ne requiert plus
                                                                                 45
d’intervention de la part de la banque centrale, comme
en atteste la stabilité des réserves de change de
l’institution depuis la fin de l’été.                                            40


Japon
                                                                                 35
Si l’élection de M. Abe et la perspective d’une réforme de                        2006       2007     2008         2009   2010   2011         2012         2013

la politique monétaire de la Banque du Japon suscitent                                 BRA      CHI          IND                  So urce: SYZ A sset M anagem ent
l’optimisme sur les places financières japonaises, les
                                                                               Après le ralentissement de la première moitié d’année, la
derniers indices d’activité de l’année 2012 donnent                            croissance a renoué avec une dynamique positive dans le
encore l’image d’une économie japonaise en récession.                          monde émergent.
Les tensions avec la Chine depuis la fin de l’été ont
significativement impacté l’industrie nippone. Ainsi,
l’indice d’activité industrielle a chuté à son plus bas
niveau depuis avril 2009, à contre-courant de
l’amélioration observée dans le reste des grandes
économies      mondiales.     L’économie    semble    avoir
grandement besoin des réformes promises par M. Abe et
il reste à souhaiter qu’elles s’avèreront suffisantes pour
relancer véritablement la croissance dans l’Archipel.




Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni
un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout
moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies
dans ce document.
18 janvier 2013




Marchés

Actions                                                                          renouer également avec une plus forte volatilité, après
                                                                                 une hausse quasiment ininterrompue depuis l’été
Les marchés actions ont commencé l’année sur une
                                                                                 dernier.
note favorable. De bonnes nouvelles sur le plan
économique ainsi qu’un accord in extremis quant au
                                                                                 Obligations
mur budgétaire américain en toute fin d’année dernière
ont contribué à rassurer les opérateurs. En effet, avec                          Le début d’année a été marqué par la poursuite de la
la dissipation de la menace systémique suite aux                                 réduction des écarts de taux souverains entre pays
mesures prises à l’été par M. Draghi, la visibilité                              périphériques et pays du cœur de la zone euro : les
augmente et incite les intervenants à voyager avec un                            taux à 10 ans espagnols ont ainsi fait une incursion en
profil de risque plus élevé en portefeuille.                                     dessous de 5% avant de revenir juste au-dessus de ce
                                                                                 niveau,   tandis  que   leurs   homologues      italiens
                 Evolution des secteurs européens                                atteignaient leur plus bas niveau depuis l’automne
                                                                                 2010, à 4.15%. Une illustration du « retour à la
                                                                                 normale » sur le plan financier évoqué par Mario
                                                                                 Draghi.
                                                                                 Dans le même temps, les taux à long terme des
                                                                                 émetteurs perçus comme refuges se sont tendus,
                                                                                 pénalisés par le regain d’appétit pour le risque des
                                                                                 investisseurs : le taux à 10 ans allemand a ainsi
                                                                                 augmenté de 1.31% en fin d’année 2012 à 1.58%. Le
                                                                                 taux à 10 ans Treasury US passait pour sa part de
                                                                                 1.76% à 1.86%, alors que les taux à 10 ans français et
                                                                                 britannique revenaient au-dessus de 2%.

                                                                                            Taux à 10 ans gouvernementaux en zone euro
                                                                                     9



                                                                                     8



                                                                                     7




Le retour d’appétit pour le risque s’est traduit par une forte                       6

appréciation du cours des secteurs cycliques et financiers.
                                                                                     5


Sur le front sectoriel, les tendances observées à l’hiver
dernier se sont confirmées. Les titres offrant une plus
                                                                                     4



forte cyclicité de leurs résultats (Automobile,                                      3
Industrielles) ainsi que les valeurs financières ont
continué d’afficher une surperformance par rapport au                                2

marché. Les titres défensifs encore passablement
détenus ont eu tendance à faire du sur-place. Le                                     1


secteur du luxe a profité d’une amélioration des
tendances en Asie, ainsi que d’une recrudescence des                                 0
                                                                                            2008        2009         2010           2011             2012

opérations de fusions et acquisitions au cours des                                   G ER
                                                                                     F RA
                                                                                                                            IT A
                                                                                                                            SPA

semaines écoulées.                                                                   BEL                                    IRE    Source: T homson Reuters Datastream

                                                                                 L’absence de différenciation entre émetteurs avant 2008
Ce contexte résolument plus favorable, nous incite à                             n’était sans doute pas « normale ». Les niveaux atteints par
augmenter graduellement le poids des actions au sein                             les taux espagnols ou italiens à l’été 2012 non plus, dès lors
de nos portefeuilles. Les niveaux de valorisation en                             que la BCE endosse le rôle de prêteur en dernier ressort. En ce
absolu mais surtout par rapport aux obligations                                  début d’année, la situation semble en effet se normaliser…
souveraines restent très attractifs. Un accès au crédit
                                                                                 Au sein des émetteurs « corporate », les obligations
facilité et une stabilisation, voire une légère ré-
                                                                                 d’entreprises non-financières ont également souffert de
accélération de la croissance dans les zones
                                                                                 la diminution de l’aversion au risque, alors que les
émergentes devraient se traduire par de bons résultats
                                                                                 obligations de société financières, portées par les
en 2013. Le chemin restera toutefois caillouteux, alors
                                                                                 émetteurs d’Europe périphérique, ont continué sur leur
que les discussions sur le plafond de la dette aux Etats-
                                                                                 lancée de 2012 (meilleur segment du marché
Unis restent ouvertes et que les élections italiennes
                                                                                 Investment Grade européen) avec une poursuite de la
approchent. La saison de résultats pourrait nous faire
                                                                                 compression des spreads.


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moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies
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18 janvier 2013




Taux de change
Les déclarations de Mario Draghi à l’issue de la réunion
de la BCE, écartant la perspective d’une baisse de taux
et insistant sur un retour de la confiance et des flux de
capitaux en zone euro ont sensiblement soutenu la
monnaie unique européenne. L’euro a ainsi atteint un
plus haut depuis février 2012 contre le dollar (à
1.3382). Contre le franc suisse, c’est son plus haut
niveau depuis mai 2011 que la devise européenne a
retrouvée, au-delà de 1.24 EUR/CHF. Avec la baisse de
l’aversion au risque et l’adoption par plusieurs banques
helvétiques de taux d’intérêts négatifs sur les dépôts en
CHF, les flux de capitaux venus se « réfugier » sur le
franc suisse semblent avoir amorcé un repli.

    Euro contre dollar et franc suisse depuis septembre 2011

  1.45                                                                                   1.34




                                                                                         1.30
  1.40




                                                                                         1.25
  1.35




                                                                                         1.20
  1.30




  1.25                                                                                   1.15




  1.20                                                                                   1.10
        S    O     N   D    J   F   M   A   M   J   J     A    S    O    N     D    J
    EUR/ USD
    EUR/ CHF (R.H. SCALE)
                                                        Source: T homson Reuters Datastream
L’éloignement de la perspective d’une nouvelle baisse de taux
de la part de la BCE et les commentaires positifs de son
président ont provoqué un bond de l’euro début janvier.




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18 janvier 2013




Allocation d’actifs
Etant donné les éléments décrits ci-dessus, nous avons décidé réduire le poids de l’or dans tous les portefeuilles, au
profit de la part « actions ». Pour un profil de risque « moyen », le poids de l’or est réduit de 6% à 4 % (-2%) et
réinvesti dans les actions, dont le poids augmente de 38% à 40% (+2%).


La grille d’allocation pour un profil de risque moyen en euro, en date du 14 janvier, est donnée ci-dessous.

 Grille d'allocation pour un profil de risque "moyen" en euro
 Obligations                                                                                                                                      32%
 Obligations à court terme                                                                                                                         25%
 Obligations à long terme                                                                                                                           7%

 Actions                                                                                                                                          40%
 Europe                                                                                                                                            17%
 Etats-Unis                                                                                                                                        15%
 Japon                                                                                                                                              2%
 Pays Emergents                                                                                                                                     6%

 Investissements alternatifs                                                                                                                      14%
 Or                                                                                                                                                4%
 Liquidités                                                                                                                                       10%


 Total                                                                                                                                          100%

PROFIL DE RISQUE « BAS »
Le poids de l’or recule de -1% à 3% et celui des actions augmente de 7% à 8% (+1%). Par ailleurs, la part des
investissements alternatifs progresse de +2% à 14%, financée par une diminution équivalente des liquidités (-2% à
15%).

PROFIL DE RISQUE « MODERE »
La part de l’or est ramenée de 5% à 3% (-2%). Le fruit de ces ventes est réinvesti pour moitié dans les actions, dont
le poids progresse de +1% à 18%, et pour moitié dans les investissements alternatifs (+1%), portés à 18%.

PROFIL DE RISQUE « ELEVE »
L’or voit sa pondération réduite de moitié (-3%, de 6% à 3%). Le poids des actions augmente d’autant (+3% à 68%).




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un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout
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Syz & co syz asset management - 1 mois en 10 images 18 janvier 2013

  • 1. 18 janvier 2013 L'essentiel en un clin d'oeil • Cette année 2013 débute sous de bons auspices tout en laissant une Obligations impression particulière à l’ensemble des intervenants. Le consensus Actions unanimement optimiste qui règne sur les perspectives économiques et financières fait paradoxalement craindre à tout le monde l’imminence Hedge funds d’une mauvaise surprise. Pourtant, après deux années de descente aux Projections à 6 mois enfers en Europe, de craintes systémiques grandissantes, de démystification de la croissance chinoise et d’interrogation sur la capacité de l’économie américaine à se sortir un jour du bourbier causé par la crise financière, tout semble bien concorder pour que les choses s’améliorent enfin en 2013. • Pas de quoi sauter au plafond non plus, puisque la croissance aux Etats- Unis ou dans le monde émergent sera loin de renouer avec ses niveaux d’avant la crise et que l’Europe oscillera sans doute encore entre récession et stagnation. Mais la disparition (apparente) des risques systémiques qui avaient miné les marchés financiers ces dernières années, associée à un retour d’une dynamique positive pour la croissance mondiale, contribuent à créer un environnement favorable que les marchés n’avaient plus connu depuis longtemps. • Et comme les banques centrales occidentales, emmenées par la Fed, continuent à abreuver de liquidités des économies encore convalescentes, il semble aujourd’hui difficile de ne pas arriver à la conclusion que 2013 sera une année plus favorable que les deux précédentes. Et le fait que cette analyse soit très consensuelle ne signifie pas nécessairement qu’elle est fausse… • Les marchés continuent d’ailleurs de refléter cette réallocation des capitaux, avec des indices actions toujours bien orientés et les actifs ayant joué le rôle de valeur refuge qui perdent de leur attrait. Economie Etats-Unis ................................................................................ 2 Un accord à l’arraché qui laisse en suspend plusieurs éléments Europe ..................................................................................... 3 « Retour à la normale, du point de vue financier » Japon....................................................................................... 4 Si l’espoir est grand pour 2013, la fin de 2012 a encore été faible Economies émergentes ............................................................ 4 Une dynamique (modérément) positive à l’entame de 2013 Ce document se base sur des informations récoltées jusqu’au lundi Marchés précédant la publication. Actions .................................................................................... 5 Diminution du risque systémique Publication du team Recherche & Analyse Obligations .............................................................................. 5 Banque SYZ & CO SA Le taux italien à 10 ans au plus bas depuis fin 2010 Tel. +41 (0)22 819 09 09 Taux de change........................................................................ 6 info@syzbank.ch Mario Draghi fait faire un bond à l’euro Auteurs: Allocation d’actifs Yasmina Barin Adrien Pichoud Grille d’allocation..................................................................... 7 Fabrizio Quirighetti Hausse des actions, diminution de l’or Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 2. 18 janvier 2013 Economie Etats-Unis Le président Obama et les Démocrates proposent une combinaison de baisses de dépenses publiques et de Le consensus n’a pas toujours tort… Comme anticipé par hausses d’impôts afin de stabiliser le ratio de dette sur la grande majorité des investisseurs, Républicains et PIB au niveau actuel, autour de 100%. Pour leur part les Démocrates ont attendu les dernières heures de l’année Républicains entendent parvenir à ce résultat 2012 (débordant même légèrement sur 2013) mais sont uniquement par des coupes dans les dépenses parvenus à un accord évitant le brutal resserrement de publiques, en particulier dans les programmes sociaux. la politique budgétaire qui menaçait de plonger Une fois un accord trouvé, le plafond de la dette devrait l’économie américaine en récession. Comme il se doit, être relevé de USD 2'000 mds, un montant suffisant cet accord n’est que partiel, ne portant que sur le volet pour les deux prochaines années si la stabilisation du fiscal de l’ensemble de mesures constituant le désormais ratio dette/PIB est effective (c'est-à-dire si la dette ne fameux fiscal cliff. Sans doute pressés par le temps (le progresse pas plus vite que le PIB en dollars courants). désir de célébrer le réveillon en famille ?), les membres du Congrès et le Président ont repoussé à la fin février la ISM composite et variation annuelle du PIB résolution des deux autres « gros morceaux » que constituent la baisse des dépenses publiques et le 65 6 relèvement du plafond de la dette. Un potentiel Fiscal cliff 2.0 se profile donc à brève 60 4 échéance, avec son lot de petites phrases et prises de position. Le suspens semble pourtant cette fois moins 55 2 insoutenable, d’abord en raison d’une certaine accoutumance à la dramaturgie des accords de dernière minute après les épisodes d’août 2011 et décembre 50 0 2012, mais aussi en raison de l’absence réelle de marge de manœuvre sur un point au moins : le relèvement du plafond de la dette, qui devra impérativement être 45 -2 adopté sous peine de mettre les Etats-Unis en situation de défaut de paiement. En effet, la dette publique a 40 -4 dépassé le plafond légal de USD 16'394 mds au mois de décembre, forçant le Trésor à recourir à des mesures spéciales pour continuer à assurer les paiements. 35 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 -6 Comme en 1995 ou en 2011, le relèvement du plafond US - ISM Composit e US - G DP, YoY%(R. H.SCALE) de la dette, inéluctable, est en fait utilisé comme outil de Source: T homson Reuters Datastream pression dans d’autres négociations, cette fois portant Après un trou d’air en milieu d’année et la levée d’une partie sur la baisse des dépenses publiques. des craintes autour du fiscal cliff, les perspectives sont plus dégagées : la croissance devrait rester autour de 2% en 2013. Plafond de la dette et dette publique en % du PIB depuis 1930 140 Ainsi, si le débat autour de la politique budgétaire n’est D ebt ceiling (% of GD P) pas totalement refermé, la perspective d’un choc fiscal et Public debt (% of GDP) d’un coup d’arrêt à la croissance semble écartée. Libérée 120 du poids de l’incertitude qui a pesé, en particulier sur les dépenses des entreprises, durant la seconde moitié de 100 l’année dernière, l’économie américaine semble devoir renouer avec un rythme de croissance d’environ 2% 80 après un probable creux fin 2012. L’indice d’activité dans l’industrie manufacturière est revenu en zone de croissance au mois de décembre, tandis que celui des 60 services enregistrait une nette hausse. Fait notable, l’indicateur relatif à l’emploi dans les services a 40 fortement progressé, suggérant un renforcement à venir de la dynamique encourageante observée en 2012. 20 Ainsi, en résumé, l’impact négatif du resserrement modéré de la politique budgétaire devrait, en 2013, être 0 compensé par une bonne tenue de la demande 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 So urce: US Treasury, Dat ast ream, SY Z A M domestique : la consommation sera tirée par la hausse de l’emploi et le retour à la croissance du marché L’objectif des négociations en cours, qui doivent aboutir d’ici la immobilier (construction et prix des logements existants) fin février, est de stabiliser la dette autour de 100% du PIB. et l’investissement des entreprises devrait se redresser. Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 3. 18 janvier 2013 Ce devrait être suffisant pour alimenter une croissance stabilisation des indicateurs d’activité, certes à un niveau du PIB de l’ordre de 2% sur l’année. Avec peut-être, toujours bas et synonyme de récession, constitue déjà contrairement à 2011 et 2012, plus de « risques » de en soi un développement encourageant : le pire semble bonnes surprises que de déceptions. bien être passé pour l’Europe… Et si le taux de chômage continue à progresser et à atteindre de nouveaux plus Europe hauts, si la production industrielle est toujours orientée à la baisse, si l’austérité fiscale va continuer à peser sur la Le début d’année a été marqué, dans la zone euro, par demande domestique en 2013, en particulier en la réunion mensuelle de la Banque Centrale Européenne, Espagne, le rythme de dégradation semble désormais qui s’est achevée sur un ton beaucoup plus devoir ralentir, ce qui autorise désormais à s’interroger encourageant que celle qui s’était tenue il y a seulement sur la date du retour à la croissance plutôt que sur la un mois. Mario Draghi et ses collègues considèrent probabilité de survie de l’euro… désormais que « nous sommes de retour à une situation normale, du point de vue financier » ! Il est vrai que la Balances commerciales en Europe périphérique banque centrale n’a pas ménagé sa peine en 2012 pour 60 enrayer les menaces d’explosion de l’union monétaire : injection de liquidité dans le système bancaire via les 40 LTRO, baisse du taux de Refi, engagement à défendre la 20 monnaie unique quel qu’en soit le coût, mise en place d’un mécanisme de prêteur en dernier ressort pour les 0 gouvernements privés d’accès au marché, ébauche d’une union bancaire supervisée par la BCE… -20 Cela s’est traduit par une sensible compression des -40 écarts de taux gouvernementaux (entrainant « une contagion positive » selon M. Draghi) et par une ébauche -60 de stabilisation des indicateurs avancé de crédit. En -80 conséquence, les membres de la BCE n’ont même pas discuté de l’éventualité d’une nouvelle baisse de taux -100 lors de leur réunion du 10 janvier, alors que le sujet avait été largement débattu en décembre et qu’un tel -120 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 mouvement était tenu par acquis en 2013 par nombre ITA SPA POR d’investisseurs. So urc e: D atastream GRE IRE Indice du sentiment économique et Les soldes extérieurs des économies d’Europe périphérique se variation sur 12 mois du taux de chômage rééquilibrent et deviennent graduellement source de croissance. 120 -1.50 A la stabilisation des divers indicateurs d’activité vient 115 -1.00 s’ajouter la sensible amélioration des soldes extérieurs 110 des économies d’Europe périphérique. Ce rééquilibrage -0.50 s’opère dans la douleur (via une chute des importations) mais il crée les conditions d’une contribution positive et 105 100 0 grandissante du commerce extérieur à la croissance du PIB. Sans doute insuffisant pour contrebalancer, à court 95 0.50 terme, la faiblesse de la demande domestique mais de 90 bon augure pour les perspectives de moyen/long terme… 85 1.00 L’Italie a ainsi renoué avec les excédents commerciaux pour la première fois depuis la première moitié de la 80 1.50 décennie précédente, tandis que le déficit commercial 75 espagnol n’est aujourd’hui plus que le tiers de ce qu’il 2.00 était à son pic (la moitié pour les déficits grec et portugais). Quant à l’Irlande, le dynamisme de ses 70 65 2.50 exportations en fait l’un des pays aux plus fortes perspectives de croissance dans la zone euro en 2013 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 EMU - ECO NO MIC SENT IMENT I NDEX (+1.1% attendu par la Commission européenne, EMU - UNEMPLO YMENT RAT E 12M CHG (R.H. SCALE) Source: T homson Reuters Datastream Si l’activité devrait encore rester faible en 2013 dans la zone seulement devancé par l’Estonie, la Slovaquie et Malte). euro, le pire de la dégradation semble désormais passé. Ainsi, en ce début 2013, la zone euro ne constitue plus nécessairement la même menace pour la croissance Sur le plan de l’activité économique, la banque centrale mondiale que celle qu’elle représentait au début 2011 ou reconnait toutefois qu’il n’y a pas encore de signe d’une au début 2012. Parmi les grandes zones, elle continuera reprise de l’activité et qu’il ne faut pas s’attendre à en sans doute à afficher la plus faible performance voir avant la seconde moitié de cette année. Mais, après économique mais la tendance à la dégradation semble un an et demi de dégradation continue, l’ébauche de Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 4. 18 janvier 2013 avoir été enrayée. Et si le diagnostic de retour à la Economies émergentes normale sur le plan financier posé par la BCE s’avère La tendance encourageante apparue depuis la fin de l’été exact et durable, il se pourrait que les surprises soient dans les économies émergentes et en particulier en positives cette année, compte tenu de la faiblesse des Chine a été confirmée par les statistiques publiées en attentes. Le potentiel de déception a en tout cas début d’année. Les indices d’activité industrielle, mesure sensiblement diminué… de la dynamique cyclique, sont revenus en zone d’expansion en Chine, en Inde ou au Brésil. Les Au Royaume-Uni, l’évolution des indices d’activité au exportations de la plupart des économies asiatique (hors mois de décembre illustre bien la situation actuelle de Japon) sont reparties à la hausse, signe d’un regain de l’économie britannique : l’indice du secteur dynamisme de la région et de la demande mondiale. manufacturier a progressé et est revenu en territoire positif pour la première fois depuis le mois d’avril En Chine, l’inflation a rebondi sous l’effet d’une hausse dernier, soutenu par les signes d’amélioration du cycle des prix de l’alimentation mais, à 2.5%, elle reste de croissance mondiale. Mais son homologue du secteur nettement inférieure à la limite de 4% fixée par les des services a quant à lui reculé à son plus bas niveau autorités. La banque centrale, qui avait résisté à la depuis avril 2009, signe de la faiblesse persistante de la tentation de trop assouplir sa politique monétaire en demande domestique alors que l’austérité budgétaire 2012, ne semble pas devoir la resserrer prochainement continue à étouffer l’activité sur l’île… Ainsi, si la Banque même si la croissance se raffermit et que l’inflation d’Angleterre n’a pas modifié sa politique monétaire lors progresse légèrement. de sa première réunion de 2013, un nouvel assouplissement semble inéluctable. Avant ou après Indices PMI manufacturier au Brésil, en Chine et en Inde l’entrée le 1er juillet prochain, date d’entrée en fonction 65 de Mark Carney, le successeur de Sir Mervyn King au poste de gouverneur de la banque centrale ? 60 En Suisse également, la dynamique positive du cycle mondial a tiré l’indice d’activité dans l’industrie vers le 55 haut, même si ce dernier n’est pas encore revenu en zone synonyme d’expansion. Du côté de la BNS, la diminution des tensions autour de la zone euro a réduit, 50 en parallèle, les pressions à la hausse sur le franc suisse. Ainsi, la défense du cours plancher ne requiert plus 45 d’intervention de la part de la banque centrale, comme en atteste la stabilité des réserves de change de l’institution depuis la fin de l’été. 40 Japon 35 Si l’élection de M. Abe et la perspective d’une réforme de 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 la politique monétaire de la Banque du Japon suscitent BRA CHI IND So urce: SYZ A sset M anagem ent l’optimisme sur les places financières japonaises, les Après le ralentissement de la première moitié d’année, la derniers indices d’activité de l’année 2012 donnent croissance a renoué avec une dynamique positive dans le encore l’image d’une économie japonaise en récession. monde émergent. Les tensions avec la Chine depuis la fin de l’été ont significativement impacté l’industrie nippone. Ainsi, l’indice d’activité industrielle a chuté à son plus bas niveau depuis avril 2009, à contre-courant de l’amélioration observée dans le reste des grandes économies mondiales. L’économie semble avoir grandement besoin des réformes promises par M. Abe et il reste à souhaiter qu’elles s’avèreront suffisantes pour relancer véritablement la croissance dans l’Archipel. Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 5. 18 janvier 2013 Marchés Actions renouer également avec une plus forte volatilité, après une hausse quasiment ininterrompue depuis l’été Les marchés actions ont commencé l’année sur une dernier. note favorable. De bonnes nouvelles sur le plan économique ainsi qu’un accord in extremis quant au Obligations mur budgétaire américain en toute fin d’année dernière ont contribué à rassurer les opérateurs. En effet, avec Le début d’année a été marqué par la poursuite de la la dissipation de la menace systémique suite aux réduction des écarts de taux souverains entre pays mesures prises à l’été par M. Draghi, la visibilité périphériques et pays du cœur de la zone euro : les augmente et incite les intervenants à voyager avec un taux à 10 ans espagnols ont ainsi fait une incursion en profil de risque plus élevé en portefeuille. dessous de 5% avant de revenir juste au-dessus de ce niveau, tandis que leurs homologues italiens Evolution des secteurs européens atteignaient leur plus bas niveau depuis l’automne 2010, à 4.15%. Une illustration du « retour à la normale » sur le plan financier évoqué par Mario Draghi. Dans le même temps, les taux à long terme des émetteurs perçus comme refuges se sont tendus, pénalisés par le regain d’appétit pour le risque des investisseurs : le taux à 10 ans allemand a ainsi augmenté de 1.31% en fin d’année 2012 à 1.58%. Le taux à 10 ans Treasury US passait pour sa part de 1.76% à 1.86%, alors que les taux à 10 ans français et britannique revenaient au-dessus de 2%. Taux à 10 ans gouvernementaux en zone euro 9 8 7 Le retour d’appétit pour le risque s’est traduit par une forte 6 appréciation du cours des secteurs cycliques et financiers. 5 Sur le front sectoriel, les tendances observées à l’hiver dernier se sont confirmées. Les titres offrant une plus 4 forte cyclicité de leurs résultats (Automobile, 3 Industrielles) ainsi que les valeurs financières ont continué d’afficher une surperformance par rapport au 2 marché. Les titres défensifs encore passablement détenus ont eu tendance à faire du sur-place. Le 1 secteur du luxe a profité d’une amélioration des tendances en Asie, ainsi que d’une recrudescence des 0 2008 2009 2010 2011 2012 opérations de fusions et acquisitions au cours des G ER F RA IT A SPA semaines écoulées. BEL IRE Source: T homson Reuters Datastream L’absence de différenciation entre émetteurs avant 2008 Ce contexte résolument plus favorable, nous incite à n’était sans doute pas « normale ». Les niveaux atteints par augmenter graduellement le poids des actions au sein les taux espagnols ou italiens à l’été 2012 non plus, dès lors de nos portefeuilles. Les niveaux de valorisation en que la BCE endosse le rôle de prêteur en dernier ressort. En ce absolu mais surtout par rapport aux obligations début d’année, la situation semble en effet se normaliser… souveraines restent très attractifs. Un accès au crédit Au sein des émetteurs « corporate », les obligations facilité et une stabilisation, voire une légère ré- d’entreprises non-financières ont également souffert de accélération de la croissance dans les zones la diminution de l’aversion au risque, alors que les émergentes devraient se traduire par de bons résultats obligations de société financières, portées par les en 2013. Le chemin restera toutefois caillouteux, alors émetteurs d’Europe périphérique, ont continué sur leur que les discussions sur le plafond de la dette aux Etats- lancée de 2012 (meilleur segment du marché Unis restent ouvertes et que les élections italiennes Investment Grade européen) avec une poursuite de la approchent. La saison de résultats pourrait nous faire compression des spreads. Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 6. 18 janvier 2013 Taux de change Les déclarations de Mario Draghi à l’issue de la réunion de la BCE, écartant la perspective d’une baisse de taux et insistant sur un retour de la confiance et des flux de capitaux en zone euro ont sensiblement soutenu la monnaie unique européenne. L’euro a ainsi atteint un plus haut depuis février 2012 contre le dollar (à 1.3382). Contre le franc suisse, c’est son plus haut niveau depuis mai 2011 que la devise européenne a retrouvée, au-delà de 1.24 EUR/CHF. Avec la baisse de l’aversion au risque et l’adoption par plusieurs banques helvétiques de taux d’intérêts négatifs sur les dépôts en CHF, les flux de capitaux venus se « réfugier » sur le franc suisse semblent avoir amorcé un repli. Euro contre dollar et franc suisse depuis septembre 2011 1.45 1.34 1.30 1.40 1.25 1.35 1.20 1.30 1.25 1.15 1.20 1.10 S O N D J F M A M J J A S O N D J EUR/ USD EUR/ CHF (R.H. SCALE) Source: T homson Reuters Datastream L’éloignement de la perspective d’une nouvelle baisse de taux de la part de la BCE et les commentaires positifs de son président ont provoqué un bond de l’euro début janvier. Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.
  • 7. 18 janvier 2013 Allocation d’actifs Etant donné les éléments décrits ci-dessus, nous avons décidé réduire le poids de l’or dans tous les portefeuilles, au profit de la part « actions ». Pour un profil de risque « moyen », le poids de l’or est réduit de 6% à 4 % (-2%) et réinvesti dans les actions, dont le poids augmente de 38% à 40% (+2%). La grille d’allocation pour un profil de risque moyen en euro, en date du 14 janvier, est donnée ci-dessous. Grille d'allocation pour un profil de risque "moyen" en euro Obligations 32% Obligations à court terme 25% Obligations à long terme 7% Actions 40% Europe 17% Etats-Unis 15% Japon 2% Pays Emergents 6% Investissements alternatifs 14% Or 4% Liquidités 10% Total 100% PROFIL DE RISQUE « BAS » Le poids de l’or recule de -1% à 3% et celui des actions augmente de 7% à 8% (+1%). Par ailleurs, la part des investissements alternatifs progresse de +2% à 14%, financée par une diminution équivalente des liquidités (-2% à 15%). PROFIL DE RISQUE « MODERE » La part de l’or est ramenée de 5% à 3% (-2%). Le fruit de ces ventes est réinvesti pour moitié dans les actions, dont le poids progresse de +1% à 18%, et pour moitié dans les investissements alternatifs (+1%), portés à 18%. PROFIL DE RISQUE « ELEVE » L’or voit sa pondération réduite de moitié (-3%, de 6% à 3%). Le poids des actions augmente d’autant (+3% à 68%). Ce document est réalisé uniquement à titre d’information et ne constitue donc pas une incitation à investir, ni une offre d’achat ou de vente de titres, ni un document contractuel. Les opinions émises reflètent notre jugement au jour de sa rédaction et sont donc susceptibles d’être modifiées à tout moment sans préavis. Nous déclinons toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes, causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document.