Cette rapide approche des techniques de CND a permis de mettre en évidence:
L’aspect complémentaire des différentes techniques en fonction des anomalies recherchées
Le besoin de spécifications de contrôles
L’importance des défauts de référence et des critères d’évaluation
Le caractère indispensable de l’étalonnage du matériel
La nécessite de la qualification des opérateurs de contrôle
La pérennité de l’action TIV est basée sur la Qualité du processus de formation des
Techniciens FFESSM et de leurs prestations au « quotidien »
La pérennité de l’action TIV est basée sur la Qualité du processus de formation des
Techniciens FFESSM et de leurs prestations au « quotidien »
1. Stage National TIV-Version 2006 1
Panorama sur les contrôles non destructifsPanorama sur les contrôles non destructifs
FFESSM
Commission Technique Nationale
Philippe POINBOEUF
2. Stage National TIV-Version 20062
1) Introduction
2) Objectifs des contrôles non destructifs
2) Principe doctrinal du contrôle
3) Examen visuel
4) Ressuage
5) Magnétoscopie
6) Courants de Foucault
7) Essais hydrauliques
8) Test d ’étanchéité ( hélium)
9) Rayonnements ionisants ( radiographie et gammagraphie)
10) Emission acoustique
11) Les ultrasons ( notions fréquence, mesures épaisseurs…)
12) Tableau de synthèse comparatif
13) L ’application aux bouteilles de plongée
14) Conclusion
Philippe POINBOEUF
Sommaire
3. Stage National TIV-Version 20063
Etudes et Spécification
de
fabrication
Un client, une expression de besoin
Réalisation du produit
Contrôle du produit
Conformité ???
Service Contrôle
Positionnement du contrôle dans l’entreprise
4. Stage National TIV-Version 20064
Principe doctrinal du contrôlePrincipe doctrinal du contrôle
Produit à
contrôler
Pourquoi?
Choix technique (s)
de contrôle
Spécification (s)
de contrôle
Personnel
qualifié
Matériel
étalonné
Critères
d ’évaluation
Qualité Produit
Sécurité
Fiabilité
Coûts...
Procès verbal
Décision
( acceptation ou rebut)
Démarche Qualité
Philippe POINBOEUF
5. Stage National TIV-Version 20065
Les opérateurs de Niveau 1
« COFREND 1 » ( Techniciens )
Les opérateurs de Niveau 2
« COFREND 2 »
( Techniciens supérieurs )
Les opérateurs de niveau 3
« COFREND 3 » ( Ingénieurs )
Industrie FFESSM
Les TIV
Les formateurs de TIV
Les Formateurs de Formateurs
de TIV
Un objectif commun: la Qualité de la prestation et sa rigueur
Les acteurs du contrôle: « les
contrôleurs »
6. Stage National TIV-Version 20066
La procédure Le rapport de contrôle
L’archivage des documents
Les documents de référence
7. Stage National TIV-Version 20067
Les techniques Contrôle et leur objectifLes techniques Contrôle et leur objectif
Destructifs
Non destructifs
Essais mécaniques
Métallographie
Visuel, ressuage,
vide,radio…..
Dégradation du
matériau
Intégrité du matériau
Connaissance des
défauts
( localisation, géomètrie...)
Souci Qualité,sécurité
d ’économie...
Philippe
8. Stage National TIV-Version 20068
Définition du contrôle nonDéfinition du contrôle non
destructifdestructif
Définition: Méthode de diagnostic de produits, afin de
détecter, localiser, dimensionner, caractériser,d ’éventuels
défauts dans ceux-ci.
Moyens: Utilisation de capteurs dont le fonctionnement est
basé sur les principes de la physique ( électromagnétisme,
rayonnements,propagation, électricité….)
Philippe POINBOEUF
9. Stage National TIV-Version 20069
L’examen visuel 1/3L’examen visuel 1/3
Tout examen visuel doit être réalisé suivant des prescriptions définies dans un
ensemble de documents( procédures, spécifications lesquels doivent comporter
à minima les informations suivantes:
Type, forme et dimensions des éléments examinés
Références des documents applicables ( ex:spécification FFESSM)
Caractéristiques du matériel de contrôle
Processus de contrôle: zones d’examen, état de surface….
Critères d’acceptation d’après la spécification de contrôle avec un référentiel
( CODAP,SNCT, RCCM,FFESSM…)
Qualification et références du contrôleur Philippe POINBOEUF
Définition
Technique de contrôle faisant appel essentiellement appel à l’œil humain comme capteur
Variantes
Assistance de matériel complémentaire ( loupe, miroir, endoscope, fibroscope)
Règles
10. Stage National TIV-Version 200610
Les moyens 1/2
L’ oeil
La lampe du TIV
Les endoscopes
Loupe
L’examen visuel 2/3L’examen visuel 2/3
11. Stage National TIV-Version 200611
Les moyens 2/2
Les fibroscopes
L’imagerie associée
Caméra
Ecran de visualisationExemple: flamme de four
L’examen visuel 3/3L’examen visuel 3/3
12. Stage National TIV-Version 200612
cipe:
ction de cavités débouchantes à la surface d’un matériau qui repose sur la
acité de certains liquides à pénétrer, puis à ressuer par capillarité, dans ces
ontinuités géométriques
Notion de liquide avec tension superficielle faible
Présence de traceurs colorés
Le Ressuage 1/10Le Ressuage 1/10
21. Stage National TIV-Version 200621
Le Ressuage 9/10Le Ressuage 9/10
Ressuage avec éclairage lampe de WOOD
22. Stage National TIV-Version 200622
Le Ressuage 10/10Le Ressuage 10/10
Ressuage avec éclairage lampe de WOOD
23. Stage National TIV-Version 200623
La Magnétoscopie 1/4La Magnétoscopie 1/4
Principe:
-La zone à contrôler est soumise à un flux magnétique, crée par l’aimant
-projection de poudre magnétique, qui se répartit de manière homogène si la pièce
est saine
-agglomération de poudre dans les zones de défauts
Conditions opératoires:
- un aimant ou un électro-aimant
- des matériaux ferromagnétiques
- des défauts proches de la surface ( débouchants ou non)
27. Stage National TIV-Version 200627
Les Courants de FoucaultLes Courants de Foucault
Conditions:
-Matériaux conducteurs d’électricité
-Capteur générant un champ magnétique
-Création de courants induits « courants de Foucault »
-Présence de défauts créant une variation d’impédance du capteur
30. Stage National TIV-Version 200630
Les Courants de FoucaultLes Courants de Foucault
Les limites de la technique
Fonction de la fréquence
31. Stage National TIV-Version 200631
Les essais hydrauliques 1/2Les essais hydrauliques 1/2
Opérateurs de contrôle
Procédure, protocole
Critères
Conditions d’acceptation:
1) Pas de fuite
2) Pas de déformation permanente
Les moyens:
- Eau
- Pompe épreuve
- Manomètres de contrôle
( pompe, sur la rampe,
bouteille)
- Flexibles de raccordement
- Vannes d’isolement
- Vannes de purge
- Caisson type « bunker » ( ?)
- Moyens visuels de contrôle
33. Stage National TIV-Version 200633
Tests étanchéité1/4Tests étanchéité1/4
Principe:
Toute perte d’étanchéïté se traduit par une fuite que le contrôleur se doit
de détecter,
de localiser
de quantifier, si possible ( notion de taux de fuite
Les moyens utilisés: un gaz utilisé comme traceur et un détecteur
Les techniques:
La bulle dans l’eau
La mousse de savon ( ou le détecteur type « mille-bulles)
L’ammoniac
Les halogènes
L’oxygène-mètre
La technique à l’hélium ( la plus courante dans l’industrie)
34. Stage National TIV-Version 200634
Tests étanchéité 2/4: le test HéliumTests étanchéité 2/4: le test Hélium
Principe:
La paroi dont on veut contrôler l’étanchéité est soumise à une différence de pression:
-du côté de la pression la plus forte se trouve un gaz traceur ( hélium)
-du côté de la pression la plus faible, on localise un détecteur capable de déceler
dans l’atmosphère de très faibles concentration de gaz
Gaz: l’hélium du fait de sa « fluidité »( bonne diffusion ( très sûr en terme de détection)
Capteur: un spectromètre de masse calé sur l’hélium
35. Stage National TIV-Version 200635
Tests étanchéité 3/4: le test HéliumTests étanchéité 3/4: le test Hélium
2 techniques :
Méthode sous vide:
L’enceinte à tester est mise sous vide avec
un groupe de pompage, relié au détecteur.
Aspersion ou immersion avec de l’Hélium
Méthode sous pression:
L’enceinte à tester est mise sous pression
d’hélium. Le détecteur He vient renifler
la surface de l’enceinte
36. Stage National TIV-Version 200636
Tests étanchéité 4/4 : le test HéliumTests étanchéité 4/4 : le test Hélium
Les matériels
37. Stage National TIV-Version 200637
Rayonnements ionisants 1/15Rayonnements ionisants 1/15
Principe:
Le contrôle interne d’un objet à l’aide rayonnements ionisants, consiste à le
faire traverser par un rayonnement ( X ou γ) de très courte longueur d’onde, et à
recueillir la variation d’intensité du faisceau ( fonction de l’atténuation dans le
matériau), sous forme d’une image sur un récepteur.
Les moyens:
un rayonnement primaire dont le choix est fonction du matériau à contrôler
une source de production du rayonnement primaire
un objet avec des caractéristiques et défauts propres((notamment épaisseur et densité)
un rayonnement résiduel dit « secondaire »
un support de sensibilisation ( film, plaque avec convertisseur analogique-numérique)
38. Stage National TIV-Version 200638
Principe général
Rayonnements ionisants 2/15Rayonnements ionisants 2/15
39. Stage National TIV-Version 200639
Impact de la géométrie et du type d’anomalie
Rayonnements ionisants 3/15Rayonnements ionisants 3/15
40. Stage National TIV-Version 200640
Rayonnements ionisants 4/15Rayonnements ionisants 4/15
La Radiographie
Principe:
Le rayonnement X est émis par un tube en verre ou en céramique sous un vide poussé
comportant, une cathode émettrice d’électrons ( par effet thermo-ionique) et une
anti-cathode encastrée dans une anode inclinée, portée à un potentiel électrique
Élevé ( 100 à 400 kV). Le champ électrique ainsi crée, permet l’accélération des
électrons arrachés à la cathode et qui viennent percuter la « cible », provoquant ainsi
la production du rayonnement X ( 0,01 nm < L< 0,18 nm).
Il est en principe récupéré au travers une fenêtre latérale
41. Stage National TIV-Version 200641
Avantage: coupure de la source rapide ( alimentation électrique)
Inconvénient: manipulation à risque ( Aptitude CAMARI pour les opérateurs)
Rayonnements ionisants 5/15Rayonnements ionisants 5/15
42. Stage National TIV-Version 200642
Rayonnements ionisants 6/15Rayonnements ionisants 6/15
Les différents tubes X
43. Stage National TIV-Version 200643
Caractéristiques des rayonnements X
Rayonnements ionisants 7/15Rayonnements ionisants 7/15
44. Stage National TIV-Version 200644
Rayonnements ionisants 8/15Rayonnements ionisants 8/15
On définit un 3ème facteur qui est l’activité de la source radioactive ( « sa
puissance nucléaire ») qui correspond au nombre d’atomes se transformant par
unité de temps. Elle s’exprime en Becquerel ( anciennement le Curie)
:Principe de la Gammagraphie:
Certains isotopes d’éléments sont radioactifs, c’est à dire,qu’ils subissent
Spontanément une modification de leur structure nucléaire, qui s’accompagne
D’une émission de rayonnements ( α, β( électrons) ou γ ( rayonnement des photons) .
Ces éléments peuvent être naturels ( comme le radium ou l’uranium) ou artificiels
( cobalt, césium, iridium) et sont caractérisés par leur énergie.
L’émission de ce rayonnement décroît de façon exponentielle avec le temps.
On définit ainsi la notion de période ( comme en plongée) qui caractérise
la demi-vie de l’élément ( temps nécessaire à la désintégration de la moitié des
noyaux actifs.
45. Stage National TIV-Version 200645
Rayonnements ionisants 9/15Rayonnements ionisants 9/15
Les caractéristiques des rayonnemments en gammagraphie
46. Stage National TIV-Version 200646
Rayonnements ionisants 10/15Rayonnements ionisants 10/15
Le Matériel en gammagraphiel
47. Stage National TIV-Version 200647
Rayonnements ionisants 11/15Rayonnements ionisants 11/15
Les limites de la méthode
Les différences d’absorption:
La sensibilité des détecteurs fait que ne seront mis en évidence que les différences
d’absorption suffisantes pour l’énergie du rayonnement utilisé. En effet:
il est plus délicat de mettre en évidence une bulle d’air dans un matériau léger
( type caoutchouc que dans l’acier
un défaut plat ( fissure) , ne sera détectable que dans la mesure où il est dans
une orientation correcte par rapport à la direction du rayonnement
Il est difficile, voire impossible de détecter des défauts mineurs derrière
une particule lourde
48. Stage National TIV-Version 200648
Rayonnements ionisants 12/15Rayonnements ionisants 12/15
Etat de surface:
Un état de surface irrégulier ( rugosité de moulage en fonderie par exemple)
ne permet pas, ou du moins perturbera considérablement la détection des défauts.
En effet leur image sera noyée dans le « bruit de fond » hétérogène du cliché
radiographique, d’où la nécessité dans ce cas de préparer la surface par meulage.
Les limites de la méthode
49. Stage National TIV-Version 200649
Exemples
Corps de Vanne
Rayonnements ionisants 13/15Rayonnements ionisants 13/15
50. Stage National TIV-Version 200650
Exemples
Gammagraphie de bouteille de plongée
Rayonnements ionisants 14/15Rayonnements ionisants 14/15
51. Stage National TIV-Version 200651
Rayonnements ionisants 15/15Rayonnements ionisants 15/15
Limites de la technique
52. Stage National TIV-Version 200652
L’émission acoustique: principe 1/4L’émission acoustique: principe 1/4
Principe
Quand un matériau se déforme, se fissure, sous l’action de contraintes, il
génère des ondes élastiques.Ces trains d’ondes se propagent dans le matériau
en fonction des ses propriétés acoustiques et de la géométrie de la pièce à
Contrôler et parviennent aux différents capteurs installés sur la structure.
Les signaux ainsi recueilles et traités par une chaîne de mesure, permettent
de:
localiser la zone de dégradation
évaluer son intensité en fonction de la sollicitation mécanique de la structure
suivre son évolution par rapport à un référentiel
Avantage:
Rapidité de contrôle
Possibilité de réaliser les contrôles sans altération du process
Domaine d’application
Les réservoirs de stockage
Les matériaux composites
56. Stage National TIV-Version 200656
Les ultrasons: la matièreLes ultrasons: la matière
Les états de la matière
Les gaz:
Les molécules sont
très éloignées
Les liquides:
Molécules plus proches, moins
Mobiles car elles s’attirent
Les solides:
Les molécules sont très proches.
Ils sont dits cristallisés ( sous forme
de réseaux)
57. Stage National TIV-Version 200657
Les ultrasons: le principeLes ultrasons: le principe
Le principe:
Transfert d’une onde acoustique, à l’aide d’un capteur, dans un matériau à
Contrôler. En fonction des défauts rencontrés dans la structure, une partie de
l’énergie est réfléchie vers un capteur récepteur. C’est le principe qui est utilisé en
échographie médicale.
58. Stage National TIV-Version 200658
Les ultrasons:les paramètres 1/2Les ultrasons:les paramètres 1/2
Les différents paramètres d’une onde 1/2
Analogie avec système masse ressort ( en mécanique)
LA PERIODE ( T):
Le temps qui s’écoule entre 2 passages de la masse, dans le même sens, à
un endroit donné ( par exemple pour un maximum d’amplitude)
Unité: Seconde
LA FREQUENCE:
Le nombre de cycle du phénomène par seconde (F= 1/T)
Unité: le Hertz ( Hz)
Par exemple un événement se reproduisant 1 fois par seconde, a une
fréquence de 1 Hz
59. Stage National TIV-Version 200659
Les ultrasons: les paramètres2/2Les ultrasons: les paramètres2/2
Les différents paramètres d’une onde 2/2
Enregistrement du déplacement
La longueur d’onde ( λ) :
La distance qui sépare 2 points dans le même état vibratoire
Unité: mètre
60. Stage National TIV-Version 200660
Les ultrasons: les types d’ondesLes ultrasons: les types d’ondes
Les différents type d’ondes
Ondes longitudinales ( compression):
L’oscillation engendre une vibration des particules dont le déplacement élémentaire
est parallèle à la direction de propagation
Exemple du ressort
Dans la matière
( propagation dans tous les milieux)
La vitesse de l’onde
61. Stage National TIV-Version 200661
Les ultrasons: les ondesLes ultrasons: les ondes
Les différents type d’ondes
Ondes transversales ( cisaillement):
L’oscillation engendre une vibration des particules dont le déplacement élémentaire
est perpendiculaire à la direction de propagation
Exemple du ressor:t
Dans la matière
( pas dans les gaz et les liquides)
La vitesse de l’onde
62. Stage National TIV-Version 200662
Les ultrasons: les vitessesLes ultrasons: les vitesses
Les vitesses de propagation
Les fréquences de travail
1 MHz< F < 15 MHz
63. Stage National TIV-Version 200663
Les ultrasons: l’impédance acoustiqueLes ultrasons: l’impédance acoustique
Définition:
Chaque matériau est caractérisé, en ce qui concerne son comportement face
aux ondes acoustiques qui s’y propagent, par son impédance acoustique ( Z)
Impédance ( Z) = Masse volumique ( ⍴) X Vitesse ( V)
Analogie: impédance d’un circuit électrique ( adaptation d’impédance)
Conséquence pour le contrôleur: avoir l’adaptation d’impédance
acoustique optimale
64. Stage National TIV-Version 200664
Onde incidente issue du capteur amplitude Ai
Onde réfléchie par l’interface amplitude Ar
Onde transmise dans le matériau amplitude At
Conséquence: Pour un bon couplage acoustique entre un bloc de plongée et le
Capteur ( air-acier) , le contrôleur doit interposer un liquide intermédiaire.
Dans le cas contraire, seul 1% de l’énergie est transmise dans le matériau
Les ultrasons: les interfaces entre 2 matériauxLes ultrasons: les interfaces entre 2 matériaux
65. Stage National TIV-Version 200665
Les ultrasons: l’atténuation des ondes ( info)Les ultrasons: l’atténuation des ondes ( info)
66. Stage National TIV-Version 200666
Les ultrasons:les interfaces (applications)Les ultrasons:les interfaces (applications)
ondes
capteur
Bouteille de plongée
Exemple industriel
68. Stage National TIV-Version 200668
Les ultrasons:constitution d’un capteurLes ultrasons:constitution d’un capteur
Coupe d’un capteur
69. Stage National TIV-Version 200669
Un capteur est caractérisé par:
son type ( droit, angle…)
sa fréquence ( de 1 à 15 MHz)
son diamètre ( qlqes mm à 300 mm)
son amortissement
Les ultrasons:les caractéristiquesLes ultrasons:les caractéristiques
70. Stage National TIV-Version 200670
Les ultrasons:la chaîne de contrôleLes ultrasons:la chaîne de contrôle
73. Stage National TIV-Version 200673
Les ultrasons:le principe de la mesure d’épaisseurLes ultrasons:le principe de la mesure d’épaisseur
Principe:
Toute discontinuité ou interface se comporte comme un réflecteur vis à vis des ondes
acoustiques. De ce fait, connaissant les caractéristiques du matériau et des ondes
( notamment la vitesse de propagation ( V) et les temps de parcours ( t)), il est possible
de calculer la distance correspondante, avec la relation:
Distance ( mm)= vitesse ( m/s) X
temps ( t)
Nota:
attention la distance correspond à un trajet aller et retour dans le matériau.
Ainsi pour accéder à l’épaisseur il faut diviser par un facteur 2
Nécessité d’avoir une référence préalable ( étalonnage notamment- cf TP)
74. Stage National TIV-Version 200674
Les ultrasons:le principe de la mesure d’épaisseur ( exemple)Les ultrasons:le principe de la mesure d’épaisseur ( exemple)
75. Stage National TIV-Version 200675
Les ultrasons: domaines d’utilisationLes ultrasons: domaines d’utilisation
76. Stage National TIV-Version 200676
Les ultrasons: les limites de la techniqueLes ultrasons: les limites de la technique
77. Stage National TIV-Version 200677
Comparatif des techniques 1/2Comparatif des techniques 1/2
Avantages et inconvénients des techniques de CND/1
-essentiellement sur métaux
-faible profondeur
-sensible à la température et parasites
-pas de contact nécessaire
-grande sensibilité
-dimensionnement de défauts
possible
Courants de
Foucault
-uniquement matériaux ferromagnétiques
-pas d’information de profondeur
-orientation de magnétisation préférentielle
-sensible pour défauts sous-jacents
-facile d’emploi
-peu de calibration
Magnétoscopie
-uniquement sur défauts sufaciques
-bon état de surface
-multiples manipulations
-facile d’emploi
-rapide et sensible
-peu onéreuse
Ressuage
-difficulté de repérage ( espace
- -parfois onéreux ( endoscope)
-bonne précision
-preuve: photo, enregistrement
Examen visuel
(assisté)
-définition correcte des critères
-complémentaire à une autre technique
-souplesse de mise en œuvre
-peu onéreux
Examen visuel
( simple)
InconvénientsAvantagesMéthodes
Philippe POINBOEUF
78. Stage National TIV-Version 200678
Avantages et inconvénients des techniques de CND/2
-influence de l’état de surface
-utilisation de milieu intermédiaire
-importance de l’orientation des défauts
-bonne résolution ( dimensionnement
et fissuration)
-résultats rapides
-dimensionnement et localisation
-accessible au TIV FFESSM
-coût accessible aux Comité
Ultrasons
-interprétation délicate
- coût élevé
-technique intéressante pour suivre
l’évolution d’une signature dans le
temps
Emission
acoustique
-coût élevé
-accès aux 2 faces
-orientation préférentielle
-méthode à risque pour le contrôleur
-détection sur épaisseur importante
-large gamme de matériaux
-traçabilité: film ou vidéo
-bonne reproductibilité
Rayonnements
ionisants
-coût élevé-bonne sensibilité ( microfissuration)Test d’étanchéité
-risque d’être destructrice
-homologation par des professionnels
-peu onéreuse
-rapide de mise en œuvre
-complémentaire avec le visuel
Essais
hydrauliques
InconvénientsAvantagesMéthodes
Philippe POINBOEUF
Comparatif des techniques 2/2Comparatif des techniques 2/2
79. Stage National TIV-Version 200679
Application aux bouteilles de plongéeApplication aux bouteilles de plongée
Application aux bouteilles de plongée
le contexte
Matériau:
-Acier de type 35 CD 4
-Aluminium éventuellement
Caractéristiques géométriques:
-épaisseur de quelques mm
-surface non plane
Défauts recherchés:
- Corrosion
- Variation d’épaisseur
- Fissuration éventuellement
Philippe POINBOEUF
80. Stage National TIV-Version 200680
Application aux bouteilles de plongée
les solutions
Techniques de contrôle:
Examen visuel et endoscopie
Ultrasons dans le cadre de la mesure d’épaisseur
Plan d’actions
Définition d’une spécification de contrôle ( formalisme)
Définition de critères
Présentation théorique et pratique des méthodes
Plan de formation et suivi ( formateur, formateurs de formateurs)
Nota: L’utilisation des ultrasons pour la détection de fissuration
( dans le cadre non professionnel) est trop délicate pour envisager
une application aux bouteilles de plongée
Philippe POINBOEUF
81. Stage National TIV-Version 200681
ConclusionConclusion
Cette rapide approche des techniques de CND a permis de mettre en évidence:
La complexité de certaines techniques
L’aspect complémentaire des différentes techniques en fonction des
anomalies recherchées
Le besoin de spécifications de contrôles
L’importance des défauts de référence et des critères d’évaluation
Le caractère indispensable de l’étalonnage du matériel
La nécessite de la qualification des opérateurs de contrôle
La pérennité de l’action TIV est basée sur la Qualité du processus de formation des
Techniciens FFESSM et de leurs prestations au « quotidien »
formateur TIV en est le principal contributeur et garant