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BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH

SCORECARD

AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA
est une entreprise de
Kalaidos Bildungsgruppe Schweiz
Centro di Studi Bancari
Fondation Vaudoise pour la Formation Bancaire
ISFB Institut Supérieur de Formation Bancaire

AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA

Actualité de l’École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance

Nº

C E R E M O N I E D E R E M I S E D E S D I P LÔ M E S

ACCESSOIRES DE GALLACE

«Un investissement dans le savoir paie toujours
les meilleurs intérêts»
A l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes
qui s’est tenue au Swissôtel de Zurich, l’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance ESBF a décerné le diplôme d’économiste bancaire ES à 278 talents
bancaires. Urs Widmer, invité en tant qu’intervenant,
a cité à cette occasion une célèbre maxime de Benjamin Franklin: «Un investissement dans le savoir paie
toujours les meilleurs intérêts». Le directeur général Daniel Amstutz a ensuite remis des distinctions
spéciales aux plus méritants des étudiants. Puis le
groupe «Take This» a assuré l’ambiance jusque tard
dans la nuit.

03*13

La meilleure classe (ZH510) aux côtés du directeur général
Daniel Amstutz et du directeur de l’école Patrick Burger.

Des cravates et des foulards
pour les diplômés
Lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’ESBF, les étudiants se sont vu offrir une cravate ou un
foulard. Ces accessoires proviennent de GALLACE,
un magasin en ligne d’accessoires pour hommes,
dirigé par deux propriétaires dont le parcours est lié
à AKAD. Daniel Meier est en effet chargé de cours
à l’ESBF, tandis que Fabian Rütsche a lui-même
étudié à l’ESA, à l’époque où la coopération s’instaurait entre les deux écoles. Aujourd’hui, GALLACE
est notamment partenaire d’AKAD pour les cadeaux
de fin de diplôme. La direction de l’école remercie
aussi vivement GALLACE pour le sponsoring des
prix qui ont pu être remis aux meilleurs étudiants
des première et deuxième années d’étude!
Les étudiants et les anciens élèves d’AKAD bénéficient par ailleurs d’un rabais spécial de 20% sur
la boutique avec le code «AKAD2014». GALLACE –
pour garder un souvenir impérissable de ses débuts
professionnels! www.gallace.ch

L’invité-intervenant Urs Widmer, COO de Six Swiss Exchange SA, a
encouragé les diplômés à poursuivre en toute confiance leur carrière
dans la voie choisie.

Miriam Hayoz se voit remettre des mains du directeur général
Daniel Amstutz la récompense distinguant la meilleure prestation
individuelle.

Le directeur général de l’ESBF Daniel Amstutz avec Giuseppe Adirato
(deuxième meilleure prestation), Miriam Hayoz (meilleure étudiante),
Andreas Meienhofer (troisième meilleure prestation) ainsi que
Thomas Bisang (meilleur examen de diplôme) et le directeur de l’école
Patrick Burger (de g. à d.).

Ajoutez-nous à vos amis sur Facebook
www.facebook.com/AKADhfbf
www.facebook.com/AKAD.BankingFinance

Lors de la cérémonie de remise des diplômes, les hommes se sont
vus offrir des cravates et les femmes, des foulards.
AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA

BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH

SCORECARD
L E D I P LÔ M E D E L ’ E S B F, U N T R E M P L I N V E R S L ’ A U TO N O M I E

DISTINCTIONS

Du rêve d’enfance au «family business»

Les meilleures performances de l’ESBF

Le diplôme de l’Ecole Supérieure spécialisée en
Banque et Finance ESBF nous a ouvert des portes.
Malgré un contexte de marché difficile, nous avons
su saisir notre chance en créant notre propre entreprise. L’ATG Business AG est spécialisée dans la gestion de fortune classique, mais exerce également une
activité de négoce de devises.

L’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance
ESBF récompense les meilleurs étudiants, mais aussi
les excellentes performances en 1re et en 2e année.
Les prestations individuelles exceptionnelles tout
comme les succès collectifs d’une classe méritent
une reconnaissance.

La concrétisation d’un rêve commun
Une fois le diplôme de l’ESBF en poche, nous avons
concrétisé un rêve d’enfance, celui de construire
quelque chose ensemble. Notre entreprise a vu le
jour en juin 2012, et il nous a fallu quatre mois pour
la lancer. Après avoir procédé à des discussions sur
la stratégie, à des négociations avec les partenaires
et à l’analyse de notre réseau de contacts nous
avons enfin démarré notre activité commerciale le 1er
octobre 2012. Principal jalon de la phase de création:
l’obtention de la licence nous autorisant à exercer
une activité de prestataire financier indépendant.
Notre formation d’économiste bancaire ES a facilité
la mise sur pied de l’entreprise et le processus de délivrance de l'agrément. En effet, justifier d'une formation ad-hoc pèse en effet autant dans la balance que
l’expérience professionnelle. Le bilan de l’année qui
s’est écoulée est très positif. Au départ, nous avons
certes ressenti quelques angoisses existentielles, car
dans notre métier, on ne sait jamais quelle tournure
vont prendre les choses, que ce soit en raison des
conditions du marché ou de la réglementation. Mais
ce sentiment d’incertitude constitue le seul point
négatif qui entache légèrement les premiers pas vers
l’indépendance.
Une grande variété
L'activité de gestion de fortune associée à celle de
chargé de cours à l’ESBF rend notre travail passionnant, varié et très enrichissant. Nous devons nous
tenir au fait des dernières évolutions car nos propres

prestations ne peuvent pas couvrir tous les besoins
des clients. Et nous devons maîtriser parfaitement
tous les domaines pour pouvoir trouver les bons partenaires pour nos clients. Si le volet enseignement
est aussi précieux, c'est aussi parce que le partage
des connaissances permet de consolider son propre
savoir et oblige à s’adapter aux constantes mutations
du secteur bancaire. Nous sommes donc amenés à
côtoyer des étudiants et des chargés de cours qui
nous font bénéficier de leur expérience dans les
domaines les plus divers du secteur bancaire.
Flexibilité, structuration, coordination
La mise en place de structures claires est indispensable pour mener de front nos deux activités
en accordant à la satisfaction de la clientèle toute
l’importance qu’elle mérite, d’autant plus que notre
fonction de chargé de cours nous accapare plusieurs
fois par semaine, en après-midi et en soirée, et qu’il
nous est alors impossible d’intervenir en tant que
consultant. La préparation d’un cours présentiel est
très chronophage. Afin d’assurer un fonctionnement
sans faille au sein d’ATG Business AG, nous avons
dû nous répartir très clairement les tâches. Mais si
l’on s’organise bien, il est parfaitement possible de
concilier les deux activités, d’autant plus qu’au moins
l’un de nous deux est toujours au bureau. En résumé,
on peut dire que la création, la mise en place et la
coordination des activités de gestion de fortune et de
chargé de cours se seraient révélées beaucoup plus
compliquées si nous n’avions pas suivi un perfectionnement à AKAD.
Thomas et
Andreas Graf
travaillent à leur
compte dans
le domaine de
la gestion de
fortune.

Miriam Hayoz (classe ESBFBE210), meilleure étudiante, a reçu les félicitations du jury. Elle a obtenu
359 points de prestation sur 400. Giuseppe Adirato
(classe ESBFZH410) arrive deuxième et Andreas
Meienhofer (classe ESBFSG110), troisième. Tous trois
ont toujours obtenu des notes élevées au long de leur
cursus. Les classes suivantes se sont distinguées
par l’excellence de leurs prestations: ESBFZH510 
  ESBFLU210    ESBFZH210

La réussite de la première année d’étude constitue
déjà une étape fondamentale vers l’obtention du
diplôme. Patricia Fässler (classe ESBFZH612) s’est
nettement imposée comme la meilleure étudiante de
première année, en obtenant 107 points sur 120. Trio
des classes vainqueur de la 1re année: ESBFZH512 
  ESBFBS112    ESBFSG112
Meilleure élève en 2e année: Christina Meier (classe
ESBFZH311), avec une note de 112 sur 120. Elle
était déjà la meilleure en 1re année. Trio de classes
gagnant en 2e année: ESBFGR111    ESBFZH411
  ESBFLS111
Nous souhaitons à tous les étudiants succès et persévérance, et aux diplômés beaucoup de discernement
dans leurs choix de carrière.

Thomas Bisang (classe ESBFBE210) a obtenu la meilleure note à l’examen de diplôme (composé d’un
travail pratique écrit et d’un examen oral): avec 99
points, il a frôlé la note maximale.

FEED-BACK DES ETUDIANTS

Un excellent taux de recommandation
A l’occasion du sondage annuel, les étudiants se
sont exprimés sur les cours et sur les prestations
de l’école. Les compétences des chargés de cours
obtiennent une bonne note. Sur quasiment tous
les sites, les étudiants estiment que le contenu de
la formation est en adéquation avec les objectifs
didactiques et les plans de travail. Ils sont également
satisfaits par la systématique d’apprentissage appliquée par les chargés de cours, qui, selon eux, font
preuve de compétences méthodologiques et didac-

tiques et recourent à de bons exemples pratiques
pour étayer leurs contenus. Les étudiants considèrent en outre que les leçons AKAD complètent
bien le cours présentiel. Le taux de recommandation
est de 89%.
AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA

BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH

SCORECARD
P R E M I È R E S O I R É E D E S A N C I E N S D I P LÔ M É S

Savoir prendre des décisions en football et dans la vie
D’anciens diplômés de l’Ecole Supérieure spécialisée en
Banque et Finance (ESBF) s’étaient réunis pour la première soirée annuelle. Les participants étaient présents en
nombre à l’hôtel St-Gothard et le programme s’annonçait
prometteur. Sascha Rufer, journaliste sportif à la télévision alémanique et Sascha Kever, gérant de fortune, chargé de cours à l’ESBF à Lugano, et accessoirement arbitre
de football en Super League suisse, étaient de la partie.
Les discussions se sont concentrées sur l’activité annexe
la plus importante du monde: le football. L’objectif était
de mettre sur la table des pistes de réflexion utiles pour
la vie tant privée que professionnelle, et bien sûr aussi de
passer une bonne soirée. Le titre de la manifestation était
«Prendre des décisions sous pression».
Après le coup d’envoi lancé par Daniel Amstutz, directeur
général de l’ESBF, Sascha Rufer lance la discussion en
prenant tout le monde à contre-pied: «Pourquoi devienton arbitre? Par amour du football ou pour commander?»
De façon surprenante, Sascha Kever lui répond: «Ni l’un,
ni l’autre. Il s’agit avant tout de gérer une situation, mais
aussi de prendre du plaisir à décider.» Les arbitres ne
disposent que de quelques secondes pour prendre des
décisions si possible inattaquables. Et ce sont souvent les
décisions d’un homme seul. Avec son expérience, Sas-

Patric Dumermuth, Pietro Marincolo et Christina Beck (de g. à dr.),
tous d’anciens étudiants, s’étonnent du temps passé si vite depuis les
examens finaux.

cha Kever était la personne toute trouvée pour parler du
sujet. D’autant qu’il enseigne le Personality Management
à l’ESBF. Un jour, le petit footballeur en culottes courtes
qu’il était dut remplacer au pied levé l’arbitre qui s’était
blessé. C’est ainsi que sa carrière a débuté. Rapidement,
le néophyte dut apprendre à gérer la pression, celle exercée notamment par des parents ambitieux et par les médias, mais aussi celle des dirigeants de fédérations et des
spectateurs massés autour du terrain.
Le bon choix six fois sur dix
«Peut-on vraiment apprendre à prendre des décisions?»
En principe oui, encore faut-il être conscient que les
débutants font souvent l’erreur de tomber dans l’hypercorrection. Avec le temps, ils comprennent l’importance
de l’intuition. «Un arbitre expérimenté siffle de façon
intuitive, sans trop réfléchir», confie Sascha Kever. Et il
ajoute de façon surprenante: «Cela peut aussi permettre
de libérer la tension.» Selon lui, il n’est pas nécessaire
d’être un mâle dominant pour arbitrer, bien qu’il faille
posséder une certaine confiance en soi pour résister à
la pression. Comme l’homme en noir n’a jamais assez de
temps pour prendre en compte tous les paramètres avant
de prendre une décision, il est essentiel qu’il gère bien
l’information. L’occasion pour Sascha Kever de tirer un
parallèle avec la vie de tous les jours. Comme dans le
monde professionnel, il importe de recourir au maximum
possible de sources d’information, de fixer des priorités
et de sélectionner les données pertinentes. Nous devons
quotidiennement prendre des centaines de décisions,
souvent de façon spontanée et sans avoir le temps de
réfléchir longtemps. Et souvent, il est difficile de revenir
en arrière sur une décision prise: «Mieux vaut trancher
rapidement que pas du tout. Car si une décision se révèle
fausse, il est toujours temps d’intervenir pour corriger le
tir», affirme Sascha Kever. Sans décider, il est impossible
d’avoir cette expérience. Dans la vie professionnelle de
tous les jours, gérer des informations signifie faire le bon
choix six fois sur dix.

1–0 pour Sascha Kever
Les matchs disputés dans une ambiance tendue constituent des défis particuliers. Ce fut le cas à l’occasion
d’une rencontre de championnat entre GC et Bâle. Une
semaine avant la rencontre, les deux formations s’étaient
déjà affrontées en coupe, et il y avait donc de la revanche
dans l’air. Le match avait été dur, mais Sascha Kever avait
parfois laissé jouer sans trop intervenir. Dans sa cabine de
commentateur, Sascha Rufer avait taclé l’arbitre: «Monsieur Kever a dû perdre ses cartons!» A l’occasion de la
soirée des anciens diplômés, l’arbitre a remis les pendules
à l’heure: il sort un jeu de cartons et le tend à Sascha
Rufer en glissant le plus tranquillement du monde: «Je les
ai toujours sur moi!» 1–0 pour l’arbitre qui se met du coup
les rieurs de son côté. Beau joueur, Sascha Rufer encaisse
la pique sans broncher.
«Les décisions sont souvent des réactions instinctives»
Désireux de remettre la balle au centre, Sascha Rufer
résume ensuite la situation. Pour lui, le facteur temps
n’est pas un problème, encore moins le fait que l’arbitre
soit seul à faire respecter les règles. Sascha Kever, lui, se
laisse aller à une confidence étonnante: «Sur le terrain, je
ne ressens jamais la pression, je pense que nous créons
nous-mêmes le stress.» Fin communicant, Sascha Rufer
en appelle alors au jugement du public: «Et vous, comment prenez-vous les décisions?» Dans la salle, quelqu’un
répond: «Mes décisions sont souvent des réactions épidermiques.» Une autre voix s’élève: «Il me semble que les
chefs ont de la peine à trancher.»
Sascha Kever était lui-même la terreur des arbitres!
Comment les décisions se prennent-elles au sein d’une
équipe? Pour Sascha Kever, tout dépend de la personnalité: certains aiment impliquer les autres dans le processus décisionnel, d’autres non. Lui aime consulter ses
juges de touche. Il compare la situation à celle régnant
dans le monde bancaire en pleine mutation. A son avis,
il est important de composer des équipes formées aussi

Marco Gwerder, Martin Betschart et Andreas Binder (de g. à dr.)
profitent de la soirée des anciens diplômés pour se lancer dans des
discussions approfondies.

bien de jeunes que de personnes expérimentées. Les premiers abordent les problèmes sans préjugés et de façon
plus objective alors que les seconds sont souvent davantage conscients des risques. Pour conclure, il aborde un
aspect essentiel: il faut toujours se laisser suffisamment
de temps pour prendre une décision et réclamer ce temps
si nécessaire. C’est la seule façon de bien faire les choses.
«Et évitez de différer les décisions», met en garde Sascha
Kever. Quand il est possible de trancher tout de suite, il faut
le faire. Et d’ajouter: «N’ayez pas peur de commettre des
erreurs.» Il convient aussi d’aborder les décisions à prendre
avec sérénité, chercher les aspects positifs, sans peindre le
diable sur la muraille. A la fin de la discussion, Sascha Rufer fait une étonnante confession sur sa carrière de footballeur amateur: «Sur le terrain, j’étais la terreur des arbitres.»
«Je crois bien que moi aussi», avoue Sascha Kever.
Cette plongée dans le monde du football riche en arguments, mais aussi en tacles et en feintes, aura permis de
tirer des enseignements utiles pour la vie professionnelle:
la seconde «mi-temps» s’est poursuivie par un apéritif
copieux au cours duquel les anciens étudiants ont évoqué
des souvenirs du passé et échangé leurs expériences. On
entend de ici et là des «Tu te rappelles…!» et des «C’est
incroyable de voir comme le temps a passé depuis qu’on
a le diplôme!». Tous auraient volontiers joué les prolongations. Mais patience, il y aura d’autres soirées des anciens
diplômés de l’ESBF.

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Akad Banking + Finance Scorecard 03 13_Actualités de l'ESBF

  • 1. BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH SCORECARD AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA est une entreprise de Kalaidos Bildungsgruppe Schweiz Centro di Studi Bancari Fondation Vaudoise pour la Formation Bancaire ISFB Institut Supérieur de Formation Bancaire AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA Actualité de l’École Supérieure spécialisée en Banque et Finance Nº C E R E M O N I E D E R E M I S E D E S D I P LÔ M E S ACCESSOIRES DE GALLACE «Un investissement dans le savoir paie toujours les meilleurs intérêts» A l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes qui s’est tenue au Swissôtel de Zurich, l’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance ESBF a décerné le diplôme d’économiste bancaire ES à 278 talents bancaires. Urs Widmer, invité en tant qu’intervenant, a cité à cette occasion une célèbre maxime de Benjamin Franklin: «Un investissement dans le savoir paie toujours les meilleurs intérêts». Le directeur général Daniel Amstutz a ensuite remis des distinctions spéciales aux plus méritants des étudiants. Puis le groupe «Take This» a assuré l’ambiance jusque tard dans la nuit. 03*13 La meilleure classe (ZH510) aux côtés du directeur général Daniel Amstutz et du directeur de l’école Patrick Burger. Des cravates et des foulards pour les diplômés Lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’ESBF, les étudiants se sont vu offrir une cravate ou un foulard. Ces accessoires proviennent de GALLACE, un magasin en ligne d’accessoires pour hommes, dirigé par deux propriétaires dont le parcours est lié à AKAD. Daniel Meier est en effet chargé de cours à l’ESBF, tandis que Fabian Rütsche a lui-même étudié à l’ESA, à l’époque où la coopération s’instaurait entre les deux écoles. Aujourd’hui, GALLACE est notamment partenaire d’AKAD pour les cadeaux de fin de diplôme. La direction de l’école remercie aussi vivement GALLACE pour le sponsoring des prix qui ont pu être remis aux meilleurs étudiants des première et deuxième années d’étude! Les étudiants et les anciens élèves d’AKAD bénéficient par ailleurs d’un rabais spécial de 20% sur la boutique avec le code «AKAD2014». GALLACE – pour garder un souvenir impérissable de ses débuts professionnels! www.gallace.ch L’invité-intervenant Urs Widmer, COO de Six Swiss Exchange SA, a encouragé les diplômés à poursuivre en toute confiance leur carrière dans la voie choisie. Miriam Hayoz se voit remettre des mains du directeur général Daniel Amstutz la récompense distinguant la meilleure prestation individuelle. Le directeur général de l’ESBF Daniel Amstutz avec Giuseppe Adirato (deuxième meilleure prestation), Miriam Hayoz (meilleure étudiante), Andreas Meienhofer (troisième meilleure prestation) ainsi que Thomas Bisang (meilleur examen de diplôme) et le directeur de l’école Patrick Burger (de g. à d.). Ajoutez-nous à vos amis sur Facebook www.facebook.com/AKADhfbf www.facebook.com/AKAD.BankingFinance Lors de la cérémonie de remise des diplômes, les hommes se sont vus offrir des cravates et les femmes, des foulards.
  • 2. AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH SCORECARD L E D I P LÔ M E D E L ’ E S B F, U N T R E M P L I N V E R S L ’ A U TO N O M I E DISTINCTIONS Du rêve d’enfance au «family business» Les meilleures performances de l’ESBF Le diplôme de l’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance ESBF nous a ouvert des portes. Malgré un contexte de marché difficile, nous avons su saisir notre chance en créant notre propre entreprise. L’ATG Business AG est spécialisée dans la gestion de fortune classique, mais exerce également une activité de négoce de devises. L’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance ESBF récompense les meilleurs étudiants, mais aussi les excellentes performances en 1re et en 2e année. Les prestations individuelles exceptionnelles tout comme les succès collectifs d’une classe méritent une reconnaissance. La concrétisation d’un rêve commun Une fois le diplôme de l’ESBF en poche, nous avons concrétisé un rêve d’enfance, celui de construire quelque chose ensemble. Notre entreprise a vu le jour en juin 2012, et il nous a fallu quatre mois pour la lancer. Après avoir procédé à des discussions sur la stratégie, à des négociations avec les partenaires et à l’analyse de notre réseau de contacts nous avons enfin démarré notre activité commerciale le 1er octobre 2012. Principal jalon de la phase de création: l’obtention de la licence nous autorisant à exercer une activité de prestataire financier indépendant. Notre formation d’économiste bancaire ES a facilité la mise sur pied de l’entreprise et le processus de délivrance de l'agrément. En effet, justifier d'une formation ad-hoc pèse en effet autant dans la balance que l’expérience professionnelle. Le bilan de l’année qui s’est écoulée est très positif. Au départ, nous avons certes ressenti quelques angoisses existentielles, car dans notre métier, on ne sait jamais quelle tournure vont prendre les choses, que ce soit en raison des conditions du marché ou de la réglementation. Mais ce sentiment d’incertitude constitue le seul point négatif qui entache légèrement les premiers pas vers l’indépendance. Une grande variété L'activité de gestion de fortune associée à celle de chargé de cours à l’ESBF rend notre travail passionnant, varié et très enrichissant. Nous devons nous tenir au fait des dernières évolutions car nos propres prestations ne peuvent pas couvrir tous les besoins des clients. Et nous devons maîtriser parfaitement tous les domaines pour pouvoir trouver les bons partenaires pour nos clients. Si le volet enseignement est aussi précieux, c'est aussi parce que le partage des connaissances permet de consolider son propre savoir et oblige à s’adapter aux constantes mutations du secteur bancaire. Nous sommes donc amenés à côtoyer des étudiants et des chargés de cours qui nous font bénéficier de leur expérience dans les domaines les plus divers du secteur bancaire. Flexibilité, structuration, coordination La mise en place de structures claires est indispensable pour mener de front nos deux activités en accordant à la satisfaction de la clientèle toute l’importance qu’elle mérite, d’autant plus que notre fonction de chargé de cours nous accapare plusieurs fois par semaine, en après-midi et en soirée, et qu’il nous est alors impossible d’intervenir en tant que consultant. La préparation d’un cours présentiel est très chronophage. Afin d’assurer un fonctionnement sans faille au sein d’ATG Business AG, nous avons dû nous répartir très clairement les tâches. Mais si l’on s’organise bien, il est parfaitement possible de concilier les deux activités, d’autant plus qu’au moins l’un de nous deux est toujours au bureau. En résumé, on peut dire que la création, la mise en place et la coordination des activités de gestion de fortune et de chargé de cours se seraient révélées beaucoup plus compliquées si nous n’avions pas suivi un perfectionnement à AKAD. Thomas et Andreas Graf travaillent à leur compte dans le domaine de la gestion de fortune. Miriam Hayoz (classe ESBFBE210), meilleure étudiante, a reçu les félicitations du jury. Elle a obtenu 359 points de prestation sur 400. Giuseppe Adirato (classe ESBFZH410) arrive deuxième et Andreas Meienhofer (classe ESBFSG110), troisième. Tous trois ont toujours obtenu des notes élevées au long de leur cursus. Les classes suivantes se sont distinguées par l’excellence de leurs prestations: ESBFZH510    ESBFLU210    ESBFZH210 La réussite de la première année d’étude constitue déjà une étape fondamentale vers l’obtention du diplôme. Patricia Fässler (classe ESBFZH612) s’est nettement imposée comme la meilleure étudiante de première année, en obtenant 107 points sur 120. Trio des classes vainqueur de la 1re année: ESBFZH512    ESBFBS112    ESBFSG112 Meilleure élève en 2e année: Christina Meier (classe ESBFZH311), avec une note de 112 sur 120. Elle était déjà la meilleure en 1re année. Trio de classes gagnant en 2e année: ESBFGR111    ESBFZH411   ESBFLS111 Nous souhaitons à tous les étudiants succès et persévérance, et aux diplômés beaucoup de discernement dans leurs choix de carrière. Thomas Bisang (classe ESBFBE210) a obtenu la meilleure note à l’examen de diplôme (composé d’un travail pratique écrit et d’un examen oral): avec 99 points, il a frôlé la note maximale. FEED-BACK DES ETUDIANTS Un excellent taux de recommandation A l’occasion du sondage annuel, les étudiants se sont exprimés sur les cours et sur les prestations de l’école. Les compétences des chargés de cours obtiennent une bonne note. Sur quasiment tous les sites, les étudiants estiment que le contenu de la formation est en adéquation avec les objectifs didactiques et les plans de travail. Ils sont également satisfaits par la systématique d’apprentissage appliquée par les chargés de cours, qui, selon eux, font preuve de compétences méthodologiques et didac- tiques et recourent à de bons exemples pratiques pour étayer leurs contenus. Les étudiants considèrent en outre que les leçons AKAD complètent bien le cours présentiel. Le taux de recommandation est de 89%.
  • 3. AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH SCORECARD P R E M I È R E S O I R É E D E S A N C I E N S D I P LÔ M É S Savoir prendre des décisions en football et dans la vie D’anciens diplômés de l’Ecole Supérieure spécialisée en Banque et Finance (ESBF) s’étaient réunis pour la première soirée annuelle. Les participants étaient présents en nombre à l’hôtel St-Gothard et le programme s’annonçait prometteur. Sascha Rufer, journaliste sportif à la télévision alémanique et Sascha Kever, gérant de fortune, chargé de cours à l’ESBF à Lugano, et accessoirement arbitre de football en Super League suisse, étaient de la partie. Les discussions se sont concentrées sur l’activité annexe la plus importante du monde: le football. L’objectif était de mettre sur la table des pistes de réflexion utiles pour la vie tant privée que professionnelle, et bien sûr aussi de passer une bonne soirée. Le titre de la manifestation était «Prendre des décisions sous pression». Après le coup d’envoi lancé par Daniel Amstutz, directeur général de l’ESBF, Sascha Rufer lance la discussion en prenant tout le monde à contre-pied: «Pourquoi devienton arbitre? Par amour du football ou pour commander?» De façon surprenante, Sascha Kever lui répond: «Ni l’un, ni l’autre. Il s’agit avant tout de gérer une situation, mais aussi de prendre du plaisir à décider.» Les arbitres ne disposent que de quelques secondes pour prendre des décisions si possible inattaquables. Et ce sont souvent les décisions d’un homme seul. Avec son expérience, Sas- Patric Dumermuth, Pietro Marincolo et Christina Beck (de g. à dr.), tous d’anciens étudiants, s’étonnent du temps passé si vite depuis les examens finaux. cha Kever était la personne toute trouvée pour parler du sujet. D’autant qu’il enseigne le Personality Management à l’ESBF. Un jour, le petit footballeur en culottes courtes qu’il était dut remplacer au pied levé l’arbitre qui s’était blessé. C’est ainsi que sa carrière a débuté. Rapidement, le néophyte dut apprendre à gérer la pression, celle exercée notamment par des parents ambitieux et par les médias, mais aussi celle des dirigeants de fédérations et des spectateurs massés autour du terrain. Le bon choix six fois sur dix «Peut-on vraiment apprendre à prendre des décisions?» En principe oui, encore faut-il être conscient que les débutants font souvent l’erreur de tomber dans l’hypercorrection. Avec le temps, ils comprennent l’importance de l’intuition. «Un arbitre expérimenté siffle de façon intuitive, sans trop réfléchir», confie Sascha Kever. Et il ajoute de façon surprenante: «Cela peut aussi permettre de libérer la tension.» Selon lui, il n’est pas nécessaire d’être un mâle dominant pour arbitrer, bien qu’il faille posséder une certaine confiance en soi pour résister à la pression. Comme l’homme en noir n’a jamais assez de temps pour prendre en compte tous les paramètres avant de prendre une décision, il est essentiel qu’il gère bien l’information. L’occasion pour Sascha Kever de tirer un parallèle avec la vie de tous les jours. Comme dans le monde professionnel, il importe de recourir au maximum possible de sources d’information, de fixer des priorités et de sélectionner les données pertinentes. Nous devons quotidiennement prendre des centaines de décisions, souvent de façon spontanée et sans avoir le temps de réfléchir longtemps. Et souvent, il est difficile de revenir en arrière sur une décision prise: «Mieux vaut trancher rapidement que pas du tout. Car si une décision se révèle fausse, il est toujours temps d’intervenir pour corriger le tir», affirme Sascha Kever. Sans décider, il est impossible d’avoir cette expérience. Dans la vie professionnelle de tous les jours, gérer des informations signifie faire le bon choix six fois sur dix. 1–0 pour Sascha Kever Les matchs disputés dans une ambiance tendue constituent des défis particuliers. Ce fut le cas à l’occasion d’une rencontre de championnat entre GC et Bâle. Une semaine avant la rencontre, les deux formations s’étaient déjà affrontées en coupe, et il y avait donc de la revanche dans l’air. Le match avait été dur, mais Sascha Kever avait parfois laissé jouer sans trop intervenir. Dans sa cabine de commentateur, Sascha Rufer avait taclé l’arbitre: «Monsieur Kever a dû perdre ses cartons!» A l’occasion de la soirée des anciens diplômés, l’arbitre a remis les pendules à l’heure: il sort un jeu de cartons et le tend à Sascha Rufer en glissant le plus tranquillement du monde: «Je les ai toujours sur moi!» 1–0 pour l’arbitre qui se met du coup les rieurs de son côté. Beau joueur, Sascha Rufer encaisse la pique sans broncher. «Les décisions sont souvent des réactions instinctives» Désireux de remettre la balle au centre, Sascha Rufer résume ensuite la situation. Pour lui, le facteur temps n’est pas un problème, encore moins le fait que l’arbitre soit seul à faire respecter les règles. Sascha Kever, lui, se laisse aller à une confidence étonnante: «Sur le terrain, je ne ressens jamais la pression, je pense que nous créons nous-mêmes le stress.» Fin communicant, Sascha Rufer en appelle alors au jugement du public: «Et vous, comment prenez-vous les décisions?» Dans la salle, quelqu’un répond: «Mes décisions sont souvent des réactions épidermiques.» Une autre voix s’élève: «Il me semble que les chefs ont de la peine à trancher.» Sascha Kever était lui-même la terreur des arbitres! Comment les décisions se prennent-elles au sein d’une équipe? Pour Sascha Kever, tout dépend de la personnalité: certains aiment impliquer les autres dans le processus décisionnel, d’autres non. Lui aime consulter ses juges de touche. Il compare la situation à celle régnant dans le monde bancaire en pleine mutation. A son avis, il est important de composer des équipes formées aussi Marco Gwerder, Martin Betschart et Andreas Binder (de g. à dr.) profitent de la soirée des anciens diplômés pour se lancer dans des discussions approfondies. bien de jeunes que de personnes expérimentées. Les premiers abordent les problèmes sans préjugés et de façon plus objective alors que les seconds sont souvent davantage conscients des risques. Pour conclure, il aborde un aspect essentiel: il faut toujours se laisser suffisamment de temps pour prendre une décision et réclamer ce temps si nécessaire. C’est la seule façon de bien faire les choses. «Et évitez de différer les décisions», met en garde Sascha Kever. Quand il est possible de trancher tout de suite, il faut le faire. Et d’ajouter: «N’ayez pas peur de commettre des erreurs.» Il convient aussi d’aborder les décisions à prendre avec sérénité, chercher les aspects positifs, sans peindre le diable sur la muraille. A la fin de la discussion, Sascha Rufer fait une étonnante confession sur sa carrière de footballeur amateur: «Sur le terrain, j’étais la terreur des arbitres.» «Je crois bien que moi aussi», avoue Sascha Kever. Cette plongée dans le monde du football riche en arguments, mais aussi en tacles et en feintes, aura permis de tirer des enseignements utiles pour la vie professionnelle: la seconde «mi-temps» s’est poursuivie par un apéritif copieux au cours duquel les anciens étudiants ont évoqué des souvenirs du passé et échangé leurs expériences. On entend de ici et là des «Tu te rappelles…!» et des «C’est incroyable de voir comme le temps a passé depuis qu’on a le diplôme!». Tous auraient volontiers joué les prolongations. Mais patience, il y aura d’autres soirées des anciens diplômés de l’ESBF.