1. 6ème Université d’automne
Du vendredi 31 octobre au 3 novembre 2014
Éducation artistique :
quels impacts pour
l’enseignement/apprentissage du
français langue étrangère
Programme de l’Université d’Automne 2014
2. Programme de l’Université d’Automne 2014
Vendredi 31 octobre 2014 au siège de l’Académie Régionale de l’Oriental
- 8h00 : Accueil des participants
Séance plénière :
- 9h00 : M le Secrétaire Général de l’AMEF CP Oujda (modérateur)
- 9h10 : M le Directeur de l’AREFO
- 9h20 : M le Directeur de l’IFMO
- 9h40 : Pause
- 10h : Conférence
Mme Ghislaine Bellocq Formatrice de Thélème international
- 10h 35 : Conférence
M Touhami BENJEDDI Ex-inspecteur central de français et Membre du bureau national de
l’AMEF
- 11h : Débat
- 11h 30 : fin de la séance plénière
Après-midi : activités culturelles
16h00 : Atelier à la médiathèque
Formation à la recherche documentaire sur Internet : Culturethèque, TV5, Gallica, revues.org, etc..
Samedi 1 et dimanche 2 novembre 2014
Centre régional de formation aux métiers de l’enseignement (ex CPR)
8h : accueil des participants
8h 30 : début des ateliers
10h : pause café
10h 15 : reprise des ateliers
12h : fin des ateliers
Détails des ateliers/ formation :
Atelier 1:
Animatrice: Ghislaine Bellocq (Formatrice de Thélème international)
Atelier 2 : Mise en place d’un projet utilisant la vidéo : le reportage
Animateurs : MM TBIB Abdessamad et ELHERRIF Mohamed (formateurs FLE)
Atelier 3: Pour une approche communic’actionnelle des activités théâtrales
Animateur : Hassane EL BASRI (Formateur au CRMEF)
Atelier 4: La créativité comme activité mentale
Animateur : BOUZOUGHARH Hassan (Enseignant en arts graphiques • Infographiste)
Atelier 5: « Intervention artistique du « Je » par le « Jeu » en milieu théâtral scolaire : La marionnette, un outil
pédagogique complet »
Animatrice : ZERROUKI Najat (Professeure UMP Oujda)
Atelier 6: ATELIER CHANSON : écriture et lecture d’un texte Slam
3. Animateurs : ZAIRI Mohamed (Formateur FLE)
Descriptif des ateliers
Atelier 1: Animatrice:
Ghislaine Bellocq (Formatrice de Thélème international)
La place de l’art contemporain en classe de langue semble depuis longtemps acquise. L’art s’est introduit dans les
méthodes de FLE suite à l’ouverture culturelle et à l’interdisciplinarité prônées par la recherche en didactique. Il est
d’ailleurs bien connu qu’agrémenter les contenus linguistiques d’une image et d’une tâche manuelle stimule les deux
hémisphères et active les intelligences multiples et notamment le visuel et le kinesthésique (Gardner, 2004).
Certes, dans un cours de FLE, l’acquisition des compétences sociolinguistiques, prioritaire, passe par la répétition des
form (ul) es standardisées. Le dossier art vise surtout la pratique de l’expression (notamment du goût et de l’opinion) et
fournit des éléments banals et aguicheurs pour la baliser : il suffit que l’apprenant veuille bricoler une énonciation type.
Cependant, le mésusage de l’art est contraire à l’esprit de la didactique. En l’occurrence, « faire communiquer les
apprenants de manière la plus naturelle et la plus authentique qui soit est [notre] objectif premier » (Cuq, Gruca, 2005,
183)
Atelier 2 : Mise en place d’un projet utilisant la vidéo : le reportage
Animateurs : MM TBIB Abdessamad et ELHERRIF Mohamed (formateurs FLE)
C’est une pratique pédagogique d’une formation et d’animation qui permet, grâce à la vidéo, à des non professionnels
de l’audiovisuel (élèves, stagiaires , enseignants…) de prendre la parole dans un cadre éducatif ou non. L’utilisateur
s’approprie l’outil vidéo pour transmettre au destinataire un message, pour parler de ses réalités, de ses projets et de
ses préoccupations en s’appuyant sur l’image et le son sans écarter totalement l’écrit.
- Le désir de communiquer réellement avec les jeunes, de se faire connaitre grâce à une pédagogie ouverte sur les
échanges interculturels rend les élèves plus actifs et plus attentifs à l’apprentissage. Au lieu rester de simples
consommateurs de CD, ils deviennent de véritables producteurs de films vidéo ;
- L’intégration des moyens technologiques comme la vidéo en classe fait l’originalité de cette expérience et suscite
l’intérêt des élèves. Ils se rendent compte du rôle cap ital que peuvent jouer ces appareils au niveau de la formation et
de l’apprentissage d’une langue ;
- Ces moyens peuvent constituer un solide appui à l’interdisciplinarité dont elle favorise le développement. Les élèves
se voient obligés de mobiliser leurs connaissances en histoire et en géographie notamment lorsqu’il s’agit de
présenter leur ville ou de situer leurs pays par rapport au reste du monde. Même entre enseignants de différentes
disciplines, une concertation pour un échange d’idées s’avère parfois nécessaire et très fructueux ;
- Amener l’apprenant à observer, apprécier, critiquer, porter un jugement sur ce qu’il voit
- Apprendre à décoder des images, des sons, des situations culturelles, en ayant recours à des documents authentiques
ou semi-authentiques filmés.
3: Pour une approche communic’actionnelle des activités théâtrales
Animateur : Hassane EL BASRI (Formateur au CRMEF)
Nul n’ignore l’impact positif du théâtre sur l’apprentissage des langues. Par l’utilisation des atouts des techniques
dramatiques, l’enseignant peut transformer le cours de langue en atelier de pratique artistique et redonner à la langue
étrangère son statut de « langue vivante » qui a tendance à se désagréger dans le cadre de méthodes ou d’approches
beaucoup moins « vivantes ». Les activités théâtrales développent par l’action et d’une manière plus spontanée la
compétence communicative où la communication est au service de l’action.
En classe de langue l’enjeu sera de rendre les apprenants aptes à agir avec la langue dans des situations authentiques, de
les inscrire dan s un apprentissage coopératif où les notions d’action et de taches prennent tout leur sens dans le jeu
théâtral.
4. Atelier 4: La créativité comme activité mentale
Animateur : BOUZOUGHARH Hassan (Enseignant en arts graphiques • Infographiste)
L’explication de la notion de « geste mental » se fait par une comparaison entre les gestes que nous
exécutions physiquement pour nous déplacer avec l’intention d’arriver quelque part et ceux qu’effectue le
cerveau pour arriver à évoquer, comprendre, mémoriser, réfléchir ou créer. Pour ce faire, nous tenterons
de :
- développer un propos personnel concernant un thème générique.
- Raconter son travail (rapports des différentes étapes de travail, compte rendu des conversations eues
avec le professeur ou d’autres élèves…)
- Lister une série de questions fondamentales posées avant, pendant et après le travail. (Ex : quelles sont
les caractéristiques de chacun de ses thèmes ? Quels sont les points communs ? Quelles sont les
différences ?)
‐ Identifier la nature des problèmes rencontrés (matériels, spatiaux, temporels, psychologiques,
pédagogique, etc.)
- Expliquer, raconter les situations problèmes rencontrées et leur résolution.
Atelier 5: « Intervention artistique du « Je » par le « Jeu » en milieu théâtral scolaire : La marionnette, un outil
pédagogique complet »
Animatrice : ZERROUKI Najat (Professeure UMP Oujda)
Cette initiation sur l’Intervention artistique du « Je » par le « Jeu » théâtral marionnétique sera basée sur une approche
à la fois théorique et pratique, avec un atelier mené par acteurs -volontaires (enseignants) s’intéressant à la méthode
marionnettiste adoptée dans quelques établissements scolaires qui enseignent le français comme langue étrangère.
Notre projet s’articulera autour du théâtre scolaire et sa motivation et le Jeu du « Je » au médium de la marionnette. Le
théâtre au regard de l’apprenant a un sens magique. Il est un moyen à travers lequel il se voit et s’imagine un géant, un
nain, un roi, un simple paysan, un riche, un pauvre …entant que mineur. Il s’adopte dans son imaginaire, vaste et
énorme, des caractères sensoriels (prise de conscience, se sensibiliser avec le goût artistique, …). L’apprenant vit une vie
libre, grande, vaste entre les publics, aussi large que sa vie, étroite entre les murs de sa chambre. Le théâtre scolaire
reste pour l’apprenant un moyen de motivation et l’initie à un plaisir sensoriel adéquat. Les motivations auxquelles peut
participer un apprenant sont nombreuses. Nous pouvons citer : décorer la face de l’espace de la scène mise en jeu,
créer des paysages : arrière plan selon les tableaux exploités de la scène, choisir de jolies couleurs et formes de
masques, costumes, marionnettes, … selon les rôles, travailler dans un esprit de groupe….
Bref, le regard porté sur la marionnette est souvent limité à son seul aspect ludique mais ell e est avant tout un fabuleux
moyen de communication. Elle est également un outil pédagogique de « décloisonnement » et de «délégation ». En
effet la marionnette constitue pour l’enfant, et donc l’élève, un facteur d’ouverture d’esprit et de désinhibition. Les
enseignants, notamment dans le 1er degré, sont demandeurs de méthodes éducatives susceptibles de rencontrer
l’immédiate adhésion des élèves. La marionnette en mettant l’apprenti en situation de confiance et de découverte,
permet de créer les conditions de l’acquisition des savoirs, de savoir-être et de savoir-faire. En somme, la marionnette
permet l’épanouissement du « Je » par le « Jeu ».
Atelier 6: ATELIER CHANSON : écriture et lecture d’un texte Slam
Animateurs : ZAIRI Mohamed (Formateur FLE)
Le slam donne la possibilité à tous de dire de la poésie. Que ce soit lu, récité ou improvisé, le slam correspond à un
moment au cours duquel on peut dire n’importe quelle forme de poésie ou quelque chose qui a à voir de près ou de loin
avec cet art. Car celui-ci n’est nullement une forme particulière de poésie. Le slam est un moment à l’occasion duquel
on va dire de la poésie dans toutes ses formes : rimées ou pas, métrées ou pas, issues de n’importe quel courant
poétique.
Le slam offre une sorte de syncrétis me, parfois surprenant, dont l’enjeu n’est pas l’absolu littéraire. C’est une poésie de
l’instant, qui bien souvent n’a pas vocation à dépasser le cadre de cet instant. La scène slam est un lieu de vie, de
pensée, de réactions spontanées. Un lieu de croisement aussi, d’expérimentations. Le slam rend possible à l’occasion de
la déclamation d’un poème, la reconstitution d’un tissu social aujourd’hui mis à mal par tout ce que notre monde
fabrique d’inégalité, de violence et d’incompréhension. Le slam est un li eu d’expression poétique, d’expression, de
tolérance.