2. Nous partageons une tradition de coopération régionale
– Plus de synergies peuvent être obtenues avec un programme commun.
– Les provinces ont constaté des gains d'efficacité, par exemple, dans les politiques
d'achats conjoints.
La population des quatre provinces de l’Atlantique est d’environ 2,3 millions.
Quant à elle, la population de la région du grand Toronto atteint un sommet de 6
millions. Et pourtant, le Canada atlantique compte quatre différents
gouvernements provinciaux et quatre différents cadres réglementaires et
économiques stratégiques.
– Cette complexité est un produit de l’histoire. Nous devons accepter cette réalité et
travailler dans ce contexte à créer un cadre de politiques et de réglementation plus
harmonieux.
– Cela exige toutefois une plus grande créativité, une meilleure coordination et une
volonté des secteurs public et privé de relever les défis ensemble.
Les questions importantes
3. L’enjeu consiste à rationaliser et à coordonner les efforts sur de nombreux fronts,
du développement du commerce et à celui des compétences, en passant par
l’immigration.
Le gouvernement doit continuer à relever le défi d’améliorer sa façon d’établir des
partenariats avec les entreprises, s’il veut encourager le commerce et les
investissements dans un marché mondial en rapide évolution.
Les compétiteurs de nos entreprises ne sont plus dans notre région, mais ils sont
présents un peu partout dans le monde, et cette réalité doit être intégrée à notre
façon de gouverner.
Les questions importantes
4. Ce qui est nécessaire
Ce dont nous avons besoin au Canada
atlantique, ce n’est pas d’un
gouvernement commun, mais bien d’un
objectif commun. Il s’ensuivra une
meilleure coordination de l’orientation et
des activités et une multiplication des
politiques et programmes conjoints.
Ce dont nous avons besoin au Canada
atlantique, ce n’est pas d’un
gouvernement commun, mais bien d’un
objectif commun. Il s’ensuivra une
meilleure coordination de l’orientation et
des activités et une multiplication des
politiques et programmes conjoints.
5. Nous avons besoin d’un « Nouveau partenariat de l’Est » pour stimuler le
changement et redéfinir les objectifs et le potentiel économiques de la région de
l’Atlantique. Nous devrions commencer par une entente sur une orientation
régionale relative aux exportations, où les différents ordres de gouvernement,
ainsi que les entreprises et les établissements postsecondaires, fixeraient des
objectifs, y maintiendraient le cap et agiraient.
Il est nécessaire d'amorcer un véritable dialogue public sur l’utilité de parvenir à
une entente panatlantique sur un règlement semblable à l’accord bilatéral déjà
établi entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Il s’agirait d’un geste
positif et concret pour aider à simplifier le labyrinthe réglementaire qui prévaut
dans l’ensemble de la région.
Nos «grandes idées»
6. Nous devons exhorter toutes les instances des gouvernements provinciaux de
rechercher des synergies, ce qui permettrait de libérer des fonds susceptibles
d'être réinvesties dans des domaines comme l’expansion des exportations, des
écosystèmes de l'innovation ou de meilleurs systèmes d’enseignement public.
Nous devons améliorer nos processus de collectes de données et d’analyse en
combinant efforts et dollars pour créer des statistiques de qualité et réduire le
double emploi.
Nos «grandes idées»
7. Nous vous remercions de votre participation et de votre
engagement envers cette cause. Il s’agit de laisser en
héritage à nos enfants et à nos petits-enfants un
éventail de possibilités inimaginables il y a à peine une
génération.
Ensemble nous ferons toute la différence.